Reprise du message précédent :

Grave envie de voir le Requiem pour un massacre en descente d'amphets

Un film sur une meuf fait par une meuf je suppose ?

Franchement, c'est un must see.
C'est certes très sombre, mais le traitement narratif, la photographie et la mise en scène sont hallucinants : on se retrouve hypnotisé par l'horreur de la guerre, ce qui était probablement le but de Klimov.

C'est un peu l'Apocalypse Now soviétique, ou au moins Le voyage au coeur des ténèbres soviétique

Pour un film érotique, ce doit être beaucoup comme nombre d'entrées.
Y'a des gens qui sont allés voir les originaux au ciné ?

Allez, d'autres vieux films regardés cette année :
 
Violent saturday / Les inconnus dans la ville (1955) de Richard Fleischer.
 
Bon déjà, Richard Fleischer c'est the man. J'ai vu une dizaine de ses films, et à chaque fois c'est de la bonne, à part évidemment Conan le Destructeur et Kalidor, mais j'imagine qu'il faut bien bouffer.
 
Dans ce film, on découvre trois braqueurs de banque qui débarquent dans une petite ville pour, on s'en doute, braquer la banque. Le film va nous montrer, en parallèle, leur planification jusqu'au moment fatidique, mais surtout les pérégrinations des habitants qui vont se retrouver dans la banque au moment du braquage. Bien sûr, toute cette violence va faire ressortir des choses pas nettes en chacun d'entre eux. On a la femme qui trompe son mari, le beau-père qui n'arrive pas à faire en sorte que le fils de sa femme l'admire comme il souhaiterait, ce genre de petites choses qui nous font bien nous attacher aux personnages et nous font avoir peur de ce qui va leur arriver.
L'ensemble fonctionne bien. On a d'ailleurs un jeune Lee Marvin (enfin il a 30 balais mais je le connais surtout plus vieux) en bad guy, ça c'est toujours cool. L'histoire se suit bien, on ne tombe jamais de son siège, mais la tension montre bien crescendo, le film prend son temps.
 
Verdict : j'ai bien aimé.
 
Kiss me deadly / En quatrième vitesse (1955) de Robert Aldrich.
 
Dans ce film noir assez peu original, on suit Mike Hammer, un détective privé qui sauve par hasard une femme qu'il trouve en fuite en pleine campagne. Peu après, il apprend qu'elle est morte, et commence à enquêter sur ce qu'il considère comme un meurtre, et dénoue lentement un long complot qui le mener jusqu'à des découvertes vraiment cheloues.
On a tous les codes du film noir, sauf que la femme fatale meurt au début. Il y a aussi un passage bien chelou avec l'énergie atomique, j'imagine que c'est l'époque qui veut cela, mais j'ai trouvé ça assez mal branlé et mal inséré dans l'histoire. Le film pouvait s'en passer. On a un long jeu de chat et de la souris avec la police et Mike, ça fonctionne bien.
 
Verdict : mouais.
 
Rebel without a cause / La fureur de vivre (1955) de Nicholas Ray.
 
James Dean, c'est simple, puisqu'il n'y a que trois vrais films. J'avais vu East of Eden, que j'avais adoré. Un peu moins convaincu par le pourtant culte La fureur de vivre.
James Dean joue donc un jeune qui n'arrive plus à se connecter avec ses parents, et qui débarque dans un nouveau lycée. Il devient rapidement la tête de Turc des bullies locaux, mais il a quand même envie de pécho la zouz du chef de la bande, ce qui n'est jamais une idée formidable. Finalement, ils trouvent un moyen de régler leurs différents à travers une passion commune : les courses de voiture vers un précipice où il faut se jeter hors de la voiture le plus tard possible pour être le gagnant. Sauf que le type en face saute bien trop tard et meurt, provoquant une suite d'événements tragiques.
 
Bon, c'est quand même vachement bien, et je comprends pourquoi c'est devenu culte, en plus d'être l'un des trois seuls films du regretté James Dean. C'est un véritable étendard de la jeunesse américaine en crise dans les 50's, sans (je trouve) prendre pleinement parti pour un camp ou l'autre. On y voit juste des jeunes incompris, qui ne cherchent pas non plus à comprendre particulièrement le monde de leurs parents, et qui par rebond finissent par faire des conneries.
 
Un peu déçu par les scènes de bagnoles, mais je m'étais probablement fait une fausse idée.
 
Verdict : c'est à voir.
 
On Dangerous Ground / La maison dans l'ombre (1951) de Nicholas Ray et Ida Lupino.
 
Film noir, encore. Jim est un flic agressif, qui fait passer son boulot avant tout, quitte à ne pas toujours être parfaitement dans les clous. Il doit retrouver le frère d'une jeune femme aveugle, un déséquilibré en fuite, mais tout ne se passe pas simplement.
 
Je vais être honnête : je ne m'en souviens plus trop. Mais je sais que Robert Ryan (héros du correct Bay day at Black Rock) est vraiment un sale con odieux pendant tout le film, et qu'une fois que la traque commence, le film démarre vraiment et devient plutôt bon. La relation entre Jim et la femme aveugle est un peu longuette et n'apporte pas énormément au film, même si c'est dans les codes du film noir et qu'il semble impossible de l'enlever.
 
Verdict : je sais plus trop.

US reste intéressant à mater bien qu'en connaissant la fin, lui.

Quand vient l'automne
Moyen. Le film n'a pas grand chose à raconter et utilise des ficelles si grosses qu'elles devraient être interdites. En somme ça met beaucoup de temps à se lancer pour ne pas aboutir à grand chose.

Quelques rares passages ont suscité un peu d'intérêt chez moi mais c'est tout.

Pour moi ça reste un téléfilm glorifié comme l'était Le Fil y'a quelques semaines. Allez on va dire que ça tente vaguement des choses scénaristiques, ce qui n'était pas le cas de Le Fil.

 
 

 
je vous dirai plus tard si Depardieu > Niney

Ce soir je me refait un vieux film de 1979 : https://www.allocine.fr/film/fichef [...] 24712.html
 
I... comme Icare
 
De Henri Verneuil, avec Yves Montand.  
 

 
 
 

Le premier film (1974): https://fr.wikipedia.org/wiki/Emman [...] ucc%C3%A8s

Les films érotiques/X ont forcement une diffusion différente des films classiques dans les cinémas, d'où la longue exploitation (11 ans à l'affiche, signe quand même du succès!) qui forcément influence le nombre de spectateurs finaux, sans compter que disponibilité vidéo n'était pas comparable aux films des années mi-80s+. Mais quasiment 9 millions de spectateurs en salles, quand même...

J'ai vu le biopic sur Aznavour hier. Le premier soucis, c'est la narration. Ça veut raconter tellement de chose que ça se perd. Rien que le début où on voit Aznavour enfant, c'est tellement bref que ça ne sert rien.

J'ai trouvé les acteurs vraiment excellent. La réalisation est globalement soigné avec plusieurs plans séquences notamment sur les concert.

 
Le film est plaisant mais il est loin d'être parfait, et ce qui le résume bien c'est le générique de fin avec un medley qui se coupe brutalement sans aucun fondu.

Ouais, c'est clairement pas un grand Ozon, mais j'ai trouvé ça correct.
Il y a une ambiance un peu chabrolienne et il est quand même très bon pour développer ses persos et laisser le doute planer, on sort du film sans certitude et en se disant qu'ils évoluent tous dans une zone grise plutôt amorale

Le rôle de bourgeoise de province va tellement bien à Hélène Vincent, depuis La vie est un long fleuve tranquille c'est comme une seconde peau pour elle

Je pense qu'on en sera très, très loin...

Ah ok, donc c'était plus dû à la nouveauté des scènes olé-olé dans le grand public, que pour le scénario ou le film lui-même...

Bah tu croyais quoi ?

Je m'en doutait bien, surtout en voyant les avis, mais comme j'en ai jamais vu un seul...

Beetlejuice x2: pas mal, je ne connaissais pas l'original donc sans à priori sur le film. Casting impressionnant mais certains acteurs/actrices ne servent pas à grand chose. On sent vraiment la touche Tim Burton, c'est très très proche de l'univers de la Famille Addams. Vu en VF en famille, qui est plutôt bonne sauf que les chansons ne sont pas traduites et du coup les non anglophones ratent des trucs (notamment la chanson pendant le mariage). Ça se laisse bien regarder mais c'est loin d'être inoubliable.

Alien Romulus : tu prends la filmo Alien, tu mélanges le tout et voilà. Clairement un film qui renoue avec les origines. Y'a beaucoup de similitudes, c'est plus que du fan service à ce niveau là. L'équipage est moins con que d'habitude, on voit qu'ils comprennent tout de suite que ça va partir en cacahuète. Casting très jeune dans l'ensemble, peut être pour attirer de nouveaux spectateurs.Visuellement c'est top (particulièrement les vues à l'extérieur du vaisseau). Le scénar tient sur une boîte d'allumettes et le côté "Romulus" du truc est expédié en deux/trois phrases. Apparemment une suite est prévue.

Le robot sauvage : le début du film m'a fait un peu peur, pensant qu'il ne s'adressait qu'aux tout petits. Puis on se laisse prendre dans l'univers, les relations entre les animaux ne sont pas si gnangnan que ça et on suit avec plaisir les aventures du trio. Une bonne surprise et un excellent divertissement familial.

Oui la zone grise amorale comme tu dis c'était le truc relativement bien foutu du film. Ça aurait peut-être dû être plus développé car le reste me semblait bien mou.

D'autres films des années 50 :
 
A streetcar named Desire / Un tramway nommé Désir (1951) d'Elia Kazan.
 
Que dire ? C'est un pur chef d’œuvre, qui m'a happé dès sa scène d'ouverture : quand Vivien Leigh sort littéralement du brouillard, nous permettant de comprendre instantanément que son passé est trouble et qu'on n'aura que des mensonges à son sujet, je me suis dit "Putain ce film va être incroyable" et je n'ai pas été déçu.
Entre les personnages tous plus ambigus et complexes les uns que les autres, la performance XXL de Marlon Brando (probablement dans le top 5 des performances individuelles d'acteur), l'histoire simple mais qui se développe autour de ses personnages...
Je pense que tout a déjà été dit sur ce film, et je conseille à ceux qui ne l'ont jamais vu de rattraper ce retard.
 
On the waterfront / Sur les quais (1954) d'Elia Kazan.
 
Je découvre, après avoir lu/vu/écouté un million de trucs sur la saga Rocky, que je peux encore découvrir des choses. Car oui, On the Waterfront, c'est tellement Rocky : un jeune docker, ancien boxeur, manipulé par son frère, qui bosse pour une crapule, et qui va s'en sortir par amour... Si ça vous rappelle le personnage de Rocky, c'est donc normal, puisque Stallone s'est inspiré du personnage de Terry Malloy, joué par un immense Marlon Brando, pour créer son personnage mythique.
 
Je pense qu'avec Un tramway nommé désir, ce sont pour moi mes deux performances préférées de Brando.
Le film est vraiment excellent, on a l'immense Karl Malden (je me suis fait une partie de sa filmo après l'avoir découvert dans Un tramay nommé désir, justement) en prêtre qui essaye de faire en sorte que la communauté tourne à peu près rond. Le film touche plein de thématiques, les questions sociales des ouvriers et des syndicats, l'emprise des gangs, le poids de la famille. Il dépeint les troubles d'une Amérique en plein doute, à travers plein de personnages jamais tout noirs ou tout blancs. Mais on suit surtout la remise en question du personnage principal, égoïste et colérique, dont la chance est derrière lui (il a perdu le combat le plus important de sa carrière de boxeur), et qui doit survivre dans un milieu dans lequel il n'appartient véritablement à aucune entité.
 
Un excellent film, je trouve qu'il faut vraiment avoir vu ce genre de choses dans sa vie.
 
 
The beast from 20,000 fathoms / Le monstre des temps perdus (1953) d'Eugène Lourié.
 
Là on est dans un autre style. Il s'agit d'un film de monstres géant, et il a la particularité d'avoir inspiré la création de Godzilla, puisque le (futur) producteur de Godzilla, cherchant une idée de film, tomba sur un article montrant des images du film de Lourié, et eut l'idée d'un monstre géant radioactif.
Ici, on suit les pérégrinations d'un dinosaure libéré de sa prison de glace par des expériences nucléaires, et qui va, animé de tout l'élan que le stop-motion de Ray Harryhausen lui permet, détruire plein de trucs.
 
C'est très cool, adorable, le stop-motion est génial. La dernière scène avec le rollercoaster fonctionne super bien, les incrustations sont au top. Un peu moins fan des personnages humains, qui sont tous un peu cons je trouve. Un film qui est entré dans l'histoire à sa façon.
 

Et tous les films d'Elia Kazan sont à voir.

Oui parce que j'ai mentionné East of Eden la dernière fois, et c'est super bien.

L'âge du film n'est même pas un argument,  il est certes couramment utilisé par les abrutis qui ne peuvent pas s'empêcher de balancer des spoils comme celui ci, comme si tout le monde avait vu tous les films ; là il pouvait dire le même message sans détailler le twist, juste dire "au bout de x min j'avais compris l'astuce", et compter sur le fait que ceux qui savent savent. Mais non, ça fait son malin à bien dire ce qui se passe, c'est pathétique...   désolé ça m'énerve...
J'étais à deux doigts d'alerter.
Je trouve ça d'autant plus grave quand il s'agit d'un film dont le scénario est construit autour d'un twist, faut pouvoir le voir au moins une fois avec la surprise, alors pourquoi balancer un truc même pas utile au propos ? Encore une fois, pour un polar dites "j'ai compris qui est l'assassin", et pas "j'ai su direct que c'était Dr Olive dans la cuisine avec la corde", je vois pas l'intérêt, à part pour troller comme un  

Moi je suis la bonne poire, je me fais toujours avoir parce que je ne réfléchis pas à ce que je regarde, je mange l'histoire comme on me l'a raconte à l'inverse, ma sœur devine souvent les twists parce qu'elle écrit, donc elle peut pas s'empêcher de se mettre non pas dans la peau de l'héroïne ou du héros mais du scénariste ! Elle en anticipe parfois qui n'arrivent jamais aussi
Mais elle prend toujours garde à préserver les gens qui n'ont pas vu une œuvre, je trouve ça chouette

Sorry pour le pavé, j'étais dans le bus et rien d'autre à faire  

C'est pas plus un film érotique que beaucoup de drames français où t'as un peu de sexe

Ya eu la vie d'Adèle entre temps  

Tous les films qui viennent de sortir sur les trackers Torrent
Est-ce un hasard

T'as l'air bien au courant.

Très bien The Apprentice. Allé par hasard car la séance prévue de The killer a été annulée. Bien réalisé, écriture sympa notamment niveau dialogues (combien sont tirés de verbatims exacts ?), troupe d'acteurs impeccables dont Stan. Drôle de choix d'arrêter l'histoire si tôt mais limite ça ouvre la voie à une suite  
J'aime le fait que ça ne soit pas spécialement à charge, on voit un Trump évoluer et perdre pied peu à peu et d'enfoncer dans son rôle de "self made man" alors qu'il est tout sauf cela  

Vu ce soir, j’ai trouvé ça pas mal aussi.
Belle perf des acteurs, bien aimé la façon dont les années 80 sont réalisées, quelques scènes assez marquantes (le dîner d’anniversaire, par exemple)
Pour le choix d’arrêter l’histoire à ce stade,  

Oui c'est cohérent mais ça passé tellement vite que j'aurais bien pris 30mn de plus jusqu'à son élection  

 
Tu a largement gagné au change. Je suis allé voir The Killer et c'est une daube. Ce n'est même pas la peine de s'attarder dessus, j'ai déjà assez perdu de temps en allant le voir.
The Apprentice est beaucoup plus intéressant, même si j'ai trouvé certains gimmick du réal assez détestable. Genre le format 4/3, bon ok, ça fait année 80, soit, le traitement de la photo qui fait aussi télé de la même époque pour faire genre doc d'archive ... allez, ça passe encore, mais le son dégueulasse ou les passages caméra à l'épaule pour faire genre s'est filmé par une chaine de TV alors qu'on est dans une fête privée ... Bref. c'est le genre de trucs grossiers qui me sortent du film. Le reste est plutôt bon, le pitch et le choix de faire un biopic sur uniquement un aspect de la vie de Trump, la performance des acteurs, en particulier Jeremy Strong, la mise en scène est plutôt réussie aussi.  
 
Et ça reste quand même hallucinant de voir un tel film sur un candidat à l’élection présidentielle quelque semaine avant le scrutin. Même si au début on peut trouver attachant le personnage de Trump, vers la fin, ça ne laisse plus de doute sur sa nature. Tu dis que le film n'est pas à charge, mais quand même, il y a quelques scènes hallucinantes quand on sait que c'est un ancien président, actuellement candidat. Et il ne perd pas pied. C'est une fuite en avant qui est très bien résumée par les 3 règles que son mentor lui a appris. Pour le moment, il laisse surtout un champ de ruine derrière lui, le prix à payer pour son ascension. Que je sache, il n'a pas toujours pas perdu pour le moment, ni dans le film, ni dans la réalité.

Ah, tu refuses le résultat des dernières élections ?  

The Killer, le casting aurait du mettre la puce à l'oreille. John Woo + Omar Sy, wtf ?
 
Sinon, Monte Cristo en VOD HDR/Atmos. Ca va en faire des heureux(se)s ce soir

 
Moi non, mais lui oui. Et il compte bien gagner celle-là aussi même si il perd. Il a déjà mis en place tout un dispositif pour contester l'election. Cf  
Le plan secret de Trump pour gagner la présidentielle américaine 2024 Brefle, c'est HS ici, néanmoins.*
 

 
Ouais, ça aurait du, mais j'ai pris cette séance parce que j'avais envie de me faire une toile et qu'il n'y avait qu'une seule séance pour The Apprentice a 17:50. Erreur. Faible j'ai été.

The Killer, je n'envisage même pas de lui donner une chance, ça semble être un ratage intégral.
Même Dahan et Moissakis l'ont enterré 10 pieds sous terre, alors que ce sont des fanboys transis de Woo

 
J'ai cru à une blague en lisant ton post, alors j'ai été voir la bande-annonce. Y'a même Éric Cantona!    
Faut combien de grammes dans le sang pour se dire que c'est une bonne idée d'aller voir ça...

 
N'importe quoi, en d'autres temps tu te serais fait TT de la modération pour ça    

 
Dans les années 80, y'avait pas de smartphones, pour filmer dans les "fêtes privées", il fallait un truc comme ça :  
 

 
 
 
Dans les années 90, je faisait un peu de disco-mobile, pour des mariages, ou anniversaires pour les 18 ans du gamin, dans des familles un peu "bourge" (enfin, disons avec du pognon)..., il était assez fréquent de voir un photographe et/ou un cameraman professionnel engagé pour filmer l'évènement (aujourd'hui, ça ne se fait plus, car avec les smartphones, tout le monde film..., mais à l'époque, les invités étaient la pour s'amuser, par pour filmer...).  
 
Si on se remet dans la situation de l'époque, les passages avec caméra à l'épaule pour filmer une "fête privée", c'est cohérent.  

 
Ouais, si tu veux. Mais peu importe, l'idée dans un film de cinéma c'est un peu de faire oublier au spectateur qu'il y a un type entrain de filmer. Le truc de faire genre "authentique" parce que ça a l'air d'être filmé par une caméra vidéo non stabilisée ... Je trouve ça lourd, voire pataud, et cette technique est tellement usée jusqu’à la corde qu'au final, ça donne juste l'air d'être filmé par un réalisateur à court d'idée.  
 
Y a pas besoin de faire ça pour plonger le spectateur dans une époque ou dans l'action. Tiens, par exemple, New York 1968
 
Denzel Washington VS Idris Elba | American Gangster | CLIP
https://www.youtube.com/watch?v=YCiV-8IW-D4
 
Bref, c'est le truc que je reproche le plus a ce film, qui sinon, est plutôt de qualité.

Je pense que c'est un procédé qu'affectionne Ali Abbasi. Il aime bien émuler un style reportage gonzo.
C'était pareil dans son film précédent Les Nuits de Mashhad, et de la même façon, il mettait en scène à la manière d'un documentaire (on va dire docufiction) et utilisait aussi quelques images d'archive.
Je n'ai pas vu ses 3 premiers films, mais je pense que c'est son style.
 
Pour The Apprentice, il a en l'occurrence réellement tourné en 16mm la partie 70s et en caméra VHS la partie 80s.

 
Certes. Enfin bon, dés l'intro du film, le son dégeu sur un système moderne, j'ai les oreilles qui ont vrillées au point ou je me suis demandé si il n'y avait pas un probléme technique. Après quelque minutes, j'ai compris que c'était un choix "artistique". Ouais, bon, admettons.  Disons que c'est pas mon truc.  
 
Sinon, pour le reste, je l'ai trouvé plutôt réussi.

Au ciné, dans une salle toute clean et moderne, ça ne m'a pas choqué plus que ça.
Je ne dis pas que c'est une idée de génie, ni même originale, mais bon, c'est sa patte. Un peu artificielle, certes.

Comme il aime bien traiter de sujets sociétaux assez glauques et liés aux représentations médiatiques, c'est peut-être une façon un peu forcée de mettre la forme en adéquation avec le fond.
Comme s'il fallait salir l'image.

Aucun problème de son dans ma salle perso. Le côté docu fiction et donc le changement de format va bien.