Reprise du message précédent :

https://c.tenor.com/EA8jAU1su4cAAAA [...] asseur.gif  
 
 
Franchement, le pitch suffit, ça pourrait être un bon film.  

J'espère qu'on verra la saignée et le coupage des testicules, pour ne pas gâter la viande .

 
D'accord.
 
 

Avec Jamel dans le rôle du Predator et Camélia Jordana en cheffe des chasseurs.

Trop petit Jamel. Omar Sy serait plus approprié. Et aussi car il peut tout jouer.

 
Cela ne m'a pas dérangé. Il débarque sur la planète, il ne sait pas forcément quel est le prédateur ultime (spoiler alerte: l'être humain). Donc il commence par des petits trucs, puis monte rapidement en puissance (ours, loup, etc, etc...) avant de s'attaquer à l'homme.

 
Non, c'est pas ce qu'il veut dire (enfin, je pense car je suis d'accord avec lui   )
 
Le concept de Predator (du film, pas du monstre) et ce qui fait qu'il a foutu une mandale à tous les spectateurs de l'époque n'est pas présent dans ce Prey.
Si tu te penches un peu sur la réalisation (au sens large) du premier film, tu remarqueras que tout est fait pour que le spectateur flippe comme les protagonistes (avec ce point de bascule quand Hawkins se fait tuer).
Le film te présente l'élite guerrière de l'espèce humaine de l'époque (les années 80 avec ces super soldats américains musclés qui vont massacrer du coco par dizaines, et sans effort) qui se retrouve coincé avec un truc inconnu qui les tue un par un, et qui échappe à leur entendement. Je te passe les tics de réalisation anxiogènes comme les zooms sur la jungle et les tambours tribaux qui font bien monter le trouillomètre. Tu remarqueras que l'action est uniquement centrée autour d'eux, et que les scènes du Predator se résument à la vision du monstre qui les observe, eux (et pas en train de chasser un anaconda).
 
J'explique plus haut pourquoi le concept de Prey ne fonctionne pas vraiment, avec une realisation qui ne sait pas ou elle va et ce monstre un peu balourd qui se fait blesser au moindre affrontement.
 
Rien que la scène d'intro du premier est d'une efficacité folle, un truc non identifié se fait carrément dropper de l'espace. C'est à ce demander si un retour était prévu. C'est aussi ca qui marche dans le premier, au dela du concept évidemment limité du "chasseur de l'espace". Tout est dans les sensations que tu ressens devant le film. Toutes les conneries qui ont suivi, Yautja, chevalerie, comics Vs Aliens VS Batman n'ont fait que dénaturer le truc depuis.
 

trouillomètre dans Predator1 ?
lol t'avais perdu tous tes moyens en voyant autant de biscotos sur ton ecran ou quoi    on est quand même assez loin de Alien qui est largement plus efficace à ce niveau

 
Bien sur que ca ne fait pas aussi peur que le premier Alien, mais ca reste un film très anxiogène, ou en tout cas qui est réalisé pour l'être.  
D'ailleurs la licence Alien a le même problème: plus ils ont exploré le lore et cherché à tout expliquer, moins les films ont été impactants.
 
Dans ce sens Prey est une semi réussite, en tentant de revenir à l'aspect "huis clos" du premier film.

Bah à 9 ou 10 ans comme beaucoup l'on vu, dont moi, l'ambiance est clairement oppressante, plus les quelques moments bien craspec ici et là.

C'est un peu le problème des suites par rapport à l'original (Alien, Terminator, Predator, Jaws).  
Dans le tout premier épisode, on découvre la menace au fur à mesure. Mais dans les suites, la menace est déjà connue, et on sait qu'on peut la vaincre.

 
Flipper dans le premier film, sérieux ?    
 
Les explosions du camps du début avec les mecs qui volent comme dans agence tous risques, la confrontation de l'échec sur le pont en se taillant la poitrine au couteau etc, c'est si kitch mais c'est pas un reproche, c'est un super divertissement boom boom gros muscles mais y'a rien de flippant.
 
Après, je vous retire pas l'émotion de la découverte qui ne pourra jamais revenir sur les suites. Et je parle même pas de l'age de la découverte comme dit au dessus qui joue sur tellement de films de l'époque qu'on trouverait juste cools aujourd'hui.
 
Vous voulez surtout du grand spectacle, c'est pour ça que vous trouvez que ça ne marche pas comme si c'était pas le même concept alors que si mais pas traité de la même manière, tout simplement.

Une bande-annonce qui vous vend le soleil mexicain, un Tim Roth cuisant, une marée sanglante, des poissons haletants… Il n’en fallait pas plus pour titiller ma curiosité. Pas de A24 cette fois-ci, mais Michel Franco, réalisateur Mexicain habitué de Cannes, la Mostra et de Tim Roth. Deuxième film mexicain de l’année après le très bon Prayers for the Stolen (ici), faites chauffer les Antojitos!  

Sundown, Michel Franco – 2021

IMDb: https://www.imdb.com/title/tt15115280/

Le film s’ouvre sur une famille aisée qui prend ses vacances dans une résidence de luxe à Acapulco, un homme et une femme, deux enfants, on pense à une famille dont le père semble détaché des siens, ennuyé de la vie et de ses interactions vides avec ses proches. Coup de fil, la mère de la mère est en train de mourir, la famille part en urgence vers l’aéroport. Tim Roth a oublié son passeport et reste derrière…

Sans rentrer trop dans l’histoire qui vaut vraiment par son approche non linéaire qui déboussole le spectateur à plusieurs reprises, c’est un film qui mélange les genres et les préjugés du spectateur. Franco s’amuse à laisser des informations parcellaires pour nous mener vers une compréhension qu’il déconstruit ensuite, laissant le spectateur interprété le film et Tim Roth. Plusieurs plans ne s’expliquent qu’assez tard dans le film et notamment cette adoration pour le soleil, tel un Cillian Murphy de Sunshine, peut être tardivement perçu comme une recherche de l’accélération de l’inéluctable. On pense bien sur à Deux Jours à Tuer de Jean Becker dont il reprend une partie de la trame narrative, mais la prestation de Tim Roth, ces changements d’aiguillage du film et une très bonne Charlotte Gainsbourg donnent vraiment au film une identité propre. On restera à s’interroger pendant ces longs silences qui ponctuent les rencontres familiales pourquoi personne ne le questionnera…

Film qui laisse le spectateur interpréter son personnage principal et ses motivations sans donner de réponse, visuellement très beau sous ce soleil Mexicain, contrastant avec notre personnage, et cette charmante Bérénice qu’on aurait cru élixir de vie, Sundown est un vrai bon film de cinéma. Une sorte d’épure qu’on laisse à l’interprétation du spectateur, à l’image de son générique d’ouverture et de fin, simple et sans musique.

#TLDR : C’est un film qu’on interprète plus qu’on explique porté par un excellent Tim Roth mélancolique. Le film déroute son spectateur à plusieurs reprises, le forçant à une attention poussée aussi bien dans ses discussions que dans ses silences. Un vrai plaisir de cinéma!  

Les écorchés dans la forêt, le bide carbonisé (c'est lequel déja?), le sacrifice de Billy, etc, etc...  

Ben quand t'es aussi grand que l'ours, ouais, un peu. Surtout que l'ours en question se ferait réduire en charpie par n'importe quel gugusse du premier opus (bon pas à mains nues - quoique ça dépende du gugusse )
 

T'as des mecs écorchés vifs pendus à un arbre, une menace inconnue et invisible qui trucide les héros un à un, donc si, c'est pas exactement flippant, mais c'est au moins un peu oppressant.

 
Poutine ne joue pas dans le film.  

 
Je dois mal m'exprimer, je sais pas...
 
Comme tu dis, tu te crois dans l'agence tout risque avec cette scène fendard de l'attaque du camp pour basculer 10 minutes plus tard dans un autre genre de film. Les figures indestructibles de l'époque (Rambo, en gros...) se font démonter par un truc inconnu --> c'est efficace.
 
Le duel du pont est une des meilleures scènes du film car le duel (s'il a vraiment lieu...) est hors champ. C'était la seule solution pour que ca fonctionne: un combat aux mains avec un Predator est de facto ridicule, et toutes les suites l'ont prouvé (même Prey).
 
"Vous voulez surtout du grand spectacle"  --> Certes, je n'ai plus le regard d'enfant que j'avais à l'époque, mais j'aime quand un film est bien ficelé, grand spectacle ou pas. Et puis en quoi Prey est moins grand spectacle que l'original? Je ne pige pas trop l'argument.  

Merci.

 
nan mais, tu compares pas ton ressenti de gamin de 10 ans devant Predator 1987 et Prey que tu mates pepouz à 40 balais quoi ...    
ou sinon faut demander a vos mioches de dicter votre prochain post sur le film hein ..

J'ai commencé Your Honor.
Pas mal du tout pour l'instant.  

 
A vous lire, si y'a pas des grosses sulfateuses et des explosions partout, c'est pas assez spectaculaire pour mettre l'Alien en avant en tant que PREDATOR, ultime chasseur.
 
C'est ce que je comprends en tout cas entre l'exemples des ragondins (de je ne sais pas d'où ça sort) et les mecs surarmés des premiers.
 
   
 
Sinon PREY, ça se comprend dans le sens où c'est le Predator qui devient la Proie, ce qui est le cas dans les autres films aussi.  

 
Dans un sens je me dis que tu touche une partie du problème, mais d'un autre côté je ne pense pas que Prey m'impressionnerait autant même si j'avais encore 10 ans.
Je ne vais pas me répéter 10 fois, mais l'original est impactant (d'autant plus sur des spectateurs jeunes) pour plein de raisons objectives. Quand je vois Prey, je me dis que le film a été tourné au pif: le mec filme des indiens, des animaux, des trappeurs, un predator, des combats sans trop savoir quoi en faire.

Y'a aussi de ça bien sûr.
 
C'est pour ça que les suites doivent se réinventer et partir dans d'autres directions. Prey réussit très en faisant un remake du 1er, mais avec d'autres qualités (la photo est beaucoup plus belle dans Prey que dans Predator). Predators avait aussi tenté le coup du remake, mais le seul truc mortel dans ce film, c'était l'ennui.

Mauvais topic.  
 
https://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] w=0&nojs=0

 
Ce n'est pas ce que je dis, c'est évident qu'il fallait adapter l'action pour que ca fonctionne dans le contexte du 18e siècle. Et le film le fait en armant moins le Predator qui troque son laser contre des fléchettes.
Mais tu admettras que c'est pour le moins bizarre que le Predator soit autant mis en difficulté dans la moindre de ses apparitions dans Prey alors qu'il semble invulnérable 90% du temps dans le premier.  
--> c'est ca qui ne fonctionne pas pour moi.

 
300 ans d'expérience et de technologie entre les 2, ça peut aider.  

Bah je trouve que les 300 de tech entre Predator 1 et Prey sont pas si evidents. Il a deja à peu pres tout son arsenal dans Prey, à part les lasers qui deviennent des flechettes, bien pratique d'ailleurs

C'est aussi ce que je me suis dit... Au début.

 
Les mecs voyagent déjà dans l'espace donc là moi ça me  semble assez tordu de prétendre qu'ils avaient pas encore un laser pour couper la viande là  

 
C'est évident. 300 ans ne sont rien pour une espèce qui maitrise le voyage dans l'espace, l'invisibilité, et j'en passe. Encore une fois, dès que tu tente d'expliquer le lore tu détruit un peu tout.

Ben ouais. C'est pour ça que cette mise en avant est vouée à l'échec dans un film se déroulant au 18ème siècle. A la limite ça pourrait impressionner des spectateurs du 18ème siècle, quoi
 

Oui alors les Predator disposant déjà à ce moment de la technologie du voyage intersidéral, je pense que les canons à plasma sont à leur portée

 
Ah oui, c'était peut être un cigare, merci    
 
Le coup des flechettes, on va dire que c'est le Predator qui les a préférées au canon plasma en regardant son armurerie avant de partir en safari   J'ai d'ailleurs pas l'impression qu'elles soient moins efficaces que le canon, avec 3 visées automatiques dissociables    
 
La ou ca devient con (pour moi), c'est que

 
Alors il aime peut être simplement ca, mais ca en fait un danger moins flippant, c'est dommage.
 
 

Il se met surtout au niveau de ce qu'il combat .
 
Des crocs ou des des griffes, il sort les crochets, des arcs ou des fusils, il sort son arme.
 
Après, il est pas si fairplay avec son invisibilité et son viseur laser.
 
On voit bien que c'est un Noob ou un ado Yautja.  

J'ai un avis différent sur les bisons :

Ça c'est logique, le film n'as pas été écrit avec un univers pensé de A à Z, genre Tolkien. C'est comme dans les comics ou les mangas où tu dois trouver des astuces scénaristiques parfois complètement éclatées   .

Des douilles frere  

Gloubgloubgloubgloub

Pour info, y a au Grand Action Groundhog Day en 4K restauré
J'y suis allé hier soir, c'est toujours aussi génial
Il y a un moment où le son part en couille, c'est comme si ça passait en mono avec uniquement l'écran

La chance. Un de mes films préféré   .