Reprise du message précédent :
oui avec quelque longueurs.

 
Comme il n'y a vraiment aucun mepris dans ma phrase initiale, mais que toi et Sirius en percevez, ça vient de mon utilisation du Français. Ça fait plus de 15 ans que ce n'est plus ma langue principale. Donc essayons de comprendre.
 
1. Blague visuelle en 4 parties identiques
2.

 
3.

 
Ou est le mepris? C'est dans l'utilisation du terme "rien"?
Si j'avais mis:
 

 
Est-ce que tu percois ca de la meme facon?
Pour moi c'est identique. There is a joke, you get it or you don't, it's all or nothing. D'ou l'utilisation du couple tout/rien.
 
Merci d'avance d'eclairer ma lanterne    

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Ben justement, je cherche a comprendre ce qui te perturbe. Plutot que de considerer qu'il y avait du mepris, tu peux juste me signaler ce qui t'as paru une attaque. Ca m'evitera de faire la meme erreur a l'avenir  

C'est vraiment tout le processus que je trouve fascinant dans Halloween.

Du projet initial jusqu'au destin improbable de ses 7 suites, son remake, la suite de son remake, le film qui ignore toutes les suites après le 1, et les deux suites de ce film là qui doivent encore sortir.

Je suis sur mon téléphone donc c'est vraiment pas pratique mais je t'en parlerai avec plaisir pour détailler ce qui fait de ce film, selon moi, un chef d'œuvre du cinéma d'horreur.  

Vous avez occulté un truc (parmi d'autres) dans vos références:
 
Le cinéma transalpin des années 60-80 (horreur, giallo) Les films d'horreur américains comme Halloween (1978), Alien (1979) ou Friday 13th (1980) ont  
 
Il y a d'ailleurs la mention du film de Mario Bava, La Planete des Vampires (1965) comme influence principale pour Alien (1979) et Prometheus (2012):

si tu aimes le bouquin passe ton chemin. Le seul truc qu'ils ont pris de ce dernier, c'est le nom des personnages. Tout le reste est diffèrent.

Vu hier aussi, vitaminé ok mais pas ultra vitaminé non plus. Je m’attendais vraiment à du non stop type Jason bourne. Même la série Jack Ryan est plus dense en action.
Cela dit bon petit défouloir

La vraie question est : Est-ce que ça fait le job si on débranche le cerveau ?

Et est-ce qu'on peut le regarder sans remord ?
 

Si tu n'as pas lu le ou les bouquins et que, évidemment, tu débranches ton cerveau, ça passe très bien.

Comme pour Mortal Kombat ?

Ah tiens, je vais essayer de le regarder ce week-end.

Exact, il va falloir demander à ta tante japonaise

A savoir que M.Bobine ( oui la chaîne youtube) a fait des sous-titres français.

Dispo en location/achat sur Amazon Digital, Microsoft Store et Apple TV (3.5£). T'as regarde avec Justwatch ce que ca t'annonce pour ton pays?

7£ la version BR, 5.5£ le DVD sur eBay

Ah mais oui je veux bien  

Justement j'utilise cette appli et rien du tout en France. J'ai croisé avec une recherche Google et rien non plus. Il doit y avoir une sombre histoire de droits.

J'ai vu Rencontres du Troisième Type, hier.
Vraiment, je sature des films Américains. C'est mauvais.
 
En fait, toute la première partie est plutôt OK, même si les effets spéciaux ont pris un coup de vieux.
On se demande ce qui va se passer, mais on est plutôt intrigué.
Et puis finalement, c'est un coup d'épée dans l'eau. La fin est ultra décevante. Tellement attendue et sans intérêt.
Du Spielberg tout craché : du spectacle grand public, qui n'a d'autre intérêt que la forme..
 
Et puis Truffaut, je vois vraiment pas ce qu'il apporte.
A part faire venir une star, ça ralentit le récit de devoir tout traduire.
 
Bref, à oublier.

Regarder des films de SciFi qui ont entre 20 et 30 ans et donner son avis en 2021 sans tenir compte de rien (contexte/époque, matériel utilisé, tendances lors de sa sortie), personne n'a osé, Deep Test le fait. Champion.

C'est le concept du cinéphile qui ne connait rien au cinéma, c'est novateur.

Vu ses dernières interventions on est pas loin d'un amendement cracotte  

La fameuse boussole qui indique le Sud

Le genre de type à se palucher lorsque il se relit

 
Etrange en effet. Ce qui est encore plus bizarre quand tu cherches sur eBay.fr, c'est que les vendeurs UK n'apparaissent pas dans la section "vendeurs internationaux" alors que les prix y sont plus bas que meme les prix directement de France  

 
Je vais essayer de faire court car d'autres ont fait mieux et plus étoffé que moi  
 
Déjà, il y a John Carpenter et sa femme de l'époque, Debra Hill, qui jouissent d'une grande liberté pour écrire leur film.  
Carpenter est à l'origine du personnage de Michael Myaers et y met tout ce qu'il aime dans le concept de "mal" : un mal muet, dont la forme importe peu, qui avance de façon inexorable et inarrêtable, car impossible à vraiment conceptualiser avec une logique humaine. Juste avant, il avait conceptualisé cette idée avec Assault on Precinct 13, mais en faisant de la menace une masse de bandits anonymes inarrêtables, sans réels visages ni noms. Plus tard, il reprendra ce concept à beaucoup de sauces, toujours avec des variations (le monstre protéiforme de The Thing, le brouillard de The Fog, le mal pur de Christine, etc).
 
Ainsi, Michael Myers est la plus grande force du film, que n'ont pas compris toutes les suites, et surtout l'abominable remake/préquelle de Rob Zombie : Michael Myers n'est pas un humain. D'ailleurs, au générique, il est désigné comme "the shape" (la forme) ; Michael n'est que son ancien nom humain, celui qu'il portait étant enfant, avant d'être transformé en une incarnation du mal totale (dans une période dont on ne sait d'ailleurs rien), uniquement guidé par le besoin de tuer. Le docteur Loomis le dit, qu'il n'a vu que le vide et le mal dans ses yeux.
Ainsi, il est forcément inarrêtable, puisque désincarné.
 
Beaucoup de films ayant copié Halloween n'ont pas pris cela en compte et ont fait de leur tueur un être surhumain sans aucune justification de scénario.
Par exemple, le retour de Jason dans Friday the 13th Part 2 n'a aucun sens. Les exemples sont multiples, évidemment, vu qu'il y a eu bien 200 slashers dans la décennie qui a suivi  
 
Pour montrer à l'image ce concept de tueur désincarné, Carpenter choisit de le faire apparaître de tous les côtés de l'écran, de façon inattendue, comme si aucune porte, mur, ou même géographie ne pouvait l'arrêter. Michael est le concept même du mal, il est donc partout à la fois.
D'ailleurs, le seul moment où il perd son masque, il semble perdu, et s'empresse de le remettre, comme s'il voulait remettre sa vraie tête, cacher ce visage qui ne correspond plus à rien.
 
Ce concept nous est présenté en filigrane tout le long du film, pour nous préparer au plan final, qui semble venir confirmer nos craintes : oui, Michael est, à sa façon, immortel. Contre lui, on peut gagner une bataille, mais jamais la guerre. Comme contre le mal : on peut le repousser un temps, mais il reviendra toujours.
 
Ce n'est pas pour rien que toutes les suites se sont plantées, parce qu'elles ont essayé de lui donner des justifications (un coup il est le frère de Laurie, l'héroïne, un autre il est manipulé par un culte qui le contrôle comme un toutou...) alors que non seulement il n'en a pas besoin, mais surtout il ne doit pas être autre chose sous peine de perdre son essence et de ne devenir qu'un tueur, ce que sont ceux des autres slashers.
 
Il faudra attendre le soft reboot de 2018 pour revoir ce concept parfaitement respecté. Après 9 films de n'importe quoi.
 
Le film a la bonne idée d'assumer l'héritage de Psycho, que ce soit dans le nom du docteur Loomis, ou le casting de la fille de Janet Leigh en tant qu'héroïne, mais en n'essayant à aucun moment de recréer ou copier quoi que ce soit du classique de Hitchcock.
D'ailleurs, tout comme Psycho, qui était un petit film programmé pour la télé avant de devenir un succès planétaire, Halloween est un mini budget (300 000$) et est resté le film le plus rentable du cinéma (jusqu'à Blair Witch Project je pense ?), en ayant rapporté 47 millions
 
Halloween est pour moi, le véritable père de tous les slashers, parce qu'il a démocratisé le tueur qui tue au hasard, la final girl, les jeunes qui meurent après avoir baisé, le concept de slasher correspondant à une fête/date précise, et j'en passe.
 
Le film est aussi fascinant pour ses suites :
Il existe une première suite directe, projet supervisé par Carpenter, qui voulait boucler la boucle après qu'on l'ait forcé à faire une suite (forcément vu le succès) : Halloween 2 (1981) se passe la même nuit, introduit l'idée selon laquelle Laurie et Michael sont frères et sœur, et manque déjà beaucoup d'intérêt. Cependant, il fait tout péter à la fin, tue quasiment tout le monde sauf Laurie, et semble vraiment vouloir fermer la porte à la licence.
 
Cependant, succès aussi. Carpenter change son fusil d'épaule, et produit Halloween 3, histoire originale sans Michael Myers, car il a conscience que le concept de ce personnage n'est pas déclinable à volonté. Il a compris que ça ne fonctionnerait pas. Malheureusement, le film est un échec critique, et les gens réclament Michael Myers (globalement parce que les gens sont des abrutis), et voici donc Halloween 4 : the return of Michael Myers.
Sans surprise, c'est d'la merde, (Donald Pleasance ressuscite sans raison au passage), tout comme ses deux suites, Halloween 5 : The vengeance of Michael Myers complètement oubliable, Halloween 6 : The Curse of Michael Myers qui possède de nombreuses versions différentes, toutes aussi nulles les unes que les autres, dernier film de Donald Pleasance, décédé pendant le tournage, remplacé par une doublure de dos dans certaines versions honteuses.
 
Cependant, la licence ne s'arrête pas là, loin de là : H20 (1998), qui fait revenir Jamie Lee Curtis, et offre une conclusion pas inintéressante à la dynamique entre Laurie et Michael, mais n'offre vraiment rien d'autre. Mort, Michael ? Eh bien non, car il faut que Busta Ryhmes vienne faire du kung-fu contre lui dans Halloween : Resurection en 2002, immonde daube montrant une télé-réalité où Michael tue des gens en direct devant des caméras.
 
Tout se calme jusqu'à 2007, quand Rob Zombie, auréolé du succès de son seul bon film, The Devil's Reject, sort un remake étrange, qui s'efforce de nous expliquer pourquoi Michael est méchant pendant 1h, avant de se souvenir qu'il est un remake, et refaire l'intégralité de Halloween (1978) en une demi-heure de film. De la daube vulgaire et nulle.
Mais le succès est au rendez-vous, et une suite sort deux ans plus tard, dont personne ne parle jamais.
 
Enfin, la licence se calme, et c'est tant mieux.
 
Mais c'est sans compter sur David Gordon Green, qui soumet à Carpenter l'idée de faire une suite au film original, en ignorant toutes les suites. John Carpenter en est, il fait à nouveau la musique, donne ses idées et son aval. Halloween (2018) sort donc, et Green a vraiment compris ce qui faisait la force du personnage de Michael, et s'évertue à le respecter, faisant au passage revenir Jamie Lee Curtis, traumatisée par les événements du premier film.
 
J'ai bien aimé, et deux suites sont prévues, dont une censée sortie cette année : Halloween Kills.
 
Il y a désormais donc 3 films nommés Halloween : 1978, 2007, et 2018. L'original, son remake, et la suite de l'original.
Mais il y a également 2 films nommés Halloween 2 : 1981, la suite du 1, et 2009, la suite du remake, mais qui n'est pas un remake de celui de 1981.
Il y a un Halloween 3, mais qui n'existe pas dans la chronologie des autres  
 
Bref, c'est un beau bordel, comme mon post

 
Pleins de trucs interessants dans ton post   . Y'a un autre gros aspect qui manque dans ton post, c'est la musique egalement compose par Big John. Il a du faire composer ca sur quelques nuits blanches car ils avaient plus d'argent pour le film, et c'est une composante tres forte du film, car elle cree vraiment l'atmosphere et la menace que represente Myers. Si tu coupes le son, l'impact visuel est immensement reduit. Le film a rapporte 70M$
 
Pas trop d'accord avec tes connexions sur le mal par contre, tu y melanges beaucoup de chose. Christine c'est une adaptation pure et dure d'un roman de King, The Thing c'est une entite extra-terrestre, The Fog c'est des fantomes. Dans les deux derniers cas, rien a voir avec une representation du "mal" selon moi et Christine n'est pas de lui. Il ne fait qu'adapter en collant a l'oeuvre.
 
Y'a un tres bon bouquin sur l'oeuvre de Carpenter qui etait dispo dans l'edition collector de Ghost of Mars sortie il y a quelques decennies. Egalement un tres bon hors serie Mad Movies sur le monsieur qui doit etre a peu pres aussi vieux    
 
Y'avait un tres bon podcast sur la musique du film ou Carpenter discutait de la genese et des multiples evolutions. D'ailleurs on lui avait redemande de recomposer la bande-son d'un des volets recents. Il a quasi rien touche, la perfection ne s'ameliore pas    J'essaierai de retrouver le podcast qui est dispo sur Spotify
 
Edit: Le podcast c'est Song Exploder - Halloween (Theme)

 
J'ai celui-ci moi  
 

 
La couverture est classe  

Très bien, ce petit topo sur la franchise
Et puis il fallait rendre à Big John ce qui est à Big John

 
Pas pure et dure : il enlève l'idée du spectre (une forme, donc) pour faire de Christine une entité maléfique sans visage, ni voix.  
Elle ne parle qu'à travers des chansons à la radio. En fait, il a rendu la menace (et surtout ses motivations) encore plus abstraite.
 
Tu devrais lire ou relire Christine, il y a de vraies différences là-dessus
 

 
Je parle du mal au sens de "menace du film", et dans ses représentations : le brouillard est informe, tout comme l'extra-terrestre de The Thing est protéiforme.
Par exemple, l'alien d'Alien a une forme reconnaissable. Celui de The Thing, non.
 
D'où mon rapport avec Christine : Carpenter adore quand la peur vient d'une chose dont on ne peut réellement se saisir, ni les réelles motivations, ni mentalement en se la représentant par rapport à nos schémas de pensées classiques.

En tant qu'entité "mal", Prince of Darkness s'impose plus à mon esprit. Pour Christine, lu et vu, il y a sans doute 20 ans. Un" telefilm" bien maitrisé mais faible dans la filmo du monsieur, selon moi...

D'où mon "etc" mais si d'autres exemples te viennent en tête c'est qu'on est d'accord sur la forme que Carpenter a l'habitude de donner à la représentation d'une menace.  

Revois le, je trouve qu'il a bien vieilli.
C'est très solide.
Bien sûr, à côté de The Thing ou Assaut... Tout semble pâle. Mais pris individuellement, c'est un bon petit film.

C'est cette place que Carpenter laisse à l'imagination qui me plait particulièrement.
Et merci pour le topo sur Halloween, un sacré bordel en effet.  

Mais ça va pas non!  
La mise en scène, la photo, la musique tout déchire dans ce FILM bordel!    
Selon moi.  

Chat perché  

Ça me donne envie de voir Christine, ça doit être un des seuls Carpenter que j'ai pas vus.

Joyeuses Pâques : les années 80 c'est vraiment le début de la fin pour Belmondo. L'idée de reprendre une pièce de vaudeville, et d'y introduire des cascades parce que bon... Belmondo quoi, c'est pas grandiose.
Sophie Marceau et Marie Laforet sauvent le tout du néant.

Cartouche : les films de cape et d'épée, même avec Bébel, je trouve ça chiant en fait. C'est un style qui a vraiment très mal vieilli. On passera sur la rigueur historique approximative, c'est plus les personnages et leurs relations qui font l'intérêt du film, mais c'est dur à regarder de nos jours.

Tiens c'est de Stéphane Bouley, un des deux podcasteurs de ''Super ciné battle''
Je me demande vraiment comment il parvient à gérer 2, 3 podcasts (bon ça demande pas une grande préparation apparemment leur formule ), son taf de directeur d'une école primaire, sa vie de famille, ses passions et la rédaction de ses bouquins. En plus, il bosse parfois pour Gamekult et a déjà été chargé de rédiger des soluces il me semble (le truc laborieux et interminable).

Certains gèrent mieux leurs 24h que d'autres faut croire  

 
Super poste de qualité.
Je connais encore assez mal ce genre et Carpenter mais c'est intéressant de pouvoir replacer ce film dans son contexte, merci pour ça   .  

+1

Mortal Kombat

Ce film est bizarre, tout est mélangé.
Il ne faut pas chercher la cohérence.

Mais est-ce mortel ou pas ?

Ça gicle.

C'est bien gore, ouais, mais comme c'est des CGI, ca rend moins bien.