Reprise du message précédent :

 
Un seul film, mais un film de 5h...

Un film de Zack Snyder en plus.

2h40, n'exagérons rien

C'était encore l'époque où Snyder avait un petit talent honorable en tant que réal'

Il y a aussi le director's cut de 3h06 qui est ok et le ultimate's cut de 3h25 qui est franchement dispensable, d'autant que l'addition de l'adaptation animée de Tales of the Black Freighter (le comic dans le comic) n'apporte rien contrairement à la BD d'origine.

Pour ce type de thématique y des films plus ambitieux tout de même, comme L'année du Dragon, par exemple.

La problématique, dans un cadre plus "standard" notamment, n'est pas neuve.

Mais montrer ça dans du divertissement de masse vraiment pop-corn et grand public, ça vaudrait le détour. Utiliser un véhicule a priori décérébré et inoffensif pour faire passer quelque chose de pas anodin (surtout à un moment où l'autoritarisme a le vent en poupe).

La lenteur (sur plusieurs films) a son importance, il faut que le spectateur adopte lui-même la position de l'assisté, de celui qui veut faire confiance au super-héros, et qu'il s'investisse vraiment dedans en bon fanboy/fangirl. Avant de finir par se rendre compte, mais lentement, insidieusement, qu'il a en fait très très mal au derrière.

Et vous en pensez quoi de ma théorie que le blockbuster franchisé moderne doit surtout sa capacité de déploiement grâce à l'image de synthèse..
 
Cela permet de facilement adapter des oeuvres de fictions fantastiques livres ou BD et puiser dans un vivier très riche (Harry potter, Narnia, Marvel etc..) ce qui n'était pas trop possible avant ou alors de manière un peu ridicule..  
 
Il suffit de comparer les premières adaptations de Marvel ou SDA dans les années 60/70/80 avec ce qui est sorti depuis 2000/2001.  
 

Ah ben les effets numériques ont clairement offert au blockbuster des possibilités quasi infinies… Même les films "d'auteur" (au sens relativement indépendants des studios, pas forcément "intellectuels" ) commencent à en profiter car il est aujourd'hui possible de produire des effets spéciaux de moins en moins chers, ce qui donne des District 9 ou des Deadpool.
La prochaine étape devrait être le blockbuster sans acteurs, pour dans plus trop longtemps maintenant

Les CGI aident forcément à mettre en image des mondes imaginaires, sans fumer du temps et des ressources monstrueuses en pré-prod.

Ceci dit, Star Wars, c'est le tournant des années 70-80...

Et comme ça devient de plus en plus accessible, paradoxalement je pense (comme Scoulou) que ça peut aider des auteurs à aborder des genres auxquels ils n'auraient jamais touché. Après tout, le budget horaire de séries comme Game of Thrones ou The Mandalorian reste modeste par rapport à celui d'un blockbuster.

Ah ça... La dernière saison s'est faite descendre par ce que c'était une grosse bouse mal écrite où ce qui avait été patiemment construit durant les saisons précédentes était foutu en l'air par un massacre en règle des scénaristes qui n'avaient qu'une envie, c'était d'en finir pour se barrer sur la trilogie suivante de Star Wars (et d'ailleurs, ironie, ils se sont fait dégager assez vite et sont personna non grata partout depuis, leur muflerie n'est pas passée inaperçue). Mais surtout ils ont fini les différents arcs de manière lamentable, soit en allant trop vite comme tu dis, soit en faisant n'importe quoi. La fin des marcheurs blancs, le dernier conseil où un malandrin devient trésorier, etc etc. C'était tellement mauvais que ça a gâché définitivement les excellentes premières saisons, définitivement teintés par la médiocrité/nullité des deux dernières.

Vu au ciné, et effectivement excellente surprise. Au passage je ne connaissais absolument pas ce passage de l'histoire, c'était vraiment très intéressant aussi de ce point de vue là.

Dans quel sens?

 
Egalement, decouverte aussi bien de cette tranche d'histoire que de cet artiste    
 

 
C'est vraiment pas une belle page de notre histoire, sans doute pour ca qu'on ne l'enseigne pas et c'est vraiment sombre. C'est egalement un style visuel tres particulier.

 
Oui après Star wars, ils sont partis d'une feuille blanche et en ont justement profité pour ajuster leurs effets spéciaux à leurs ambitions, pour moi c'est pas tout à fait la même chose que d'adapter un univers graphique riche existant.

Dans la plupart des cas, ces univers sont surtout décrits par du texte... donc c'est assez libre côté adaptation.

Le Dune de Lynch, sorti à cette époque, a plein de défauts, mais dans mes souvenirs l'aspect visuel était assez correct.

Bon, forcément, si tu veux faire voler des personnages ou avoir des batailles spatiales de 1000 aéronefs en simultané, en effets spéciaux classiques ça risque de douiller.

 
50 avions dans Hell's Angels en 1930  

Oui, mais pas 500.

Quoique 500, ça aurait été faisable au début des années 40, enfin en caméras embarquées...

Pour moi c'est le vrai problème des films MCU, il y a 0 enjeu dans les films.

C'est dans Avengers 1 ou 2 que je sais plus quel gros serpent à carapace détruit une grande ville, ce qui devrait être le moment fort du film, et en fait on s'en bat les couilles en espérant que le film se termine rapidement... il y a 0 mort parmi les civils alors que genre New-York est en train de s'effondrer (avec les clichés du genre le mome qui va se faire écraser par une voiture qui retombe mais ouf un super-héros le sauve au péril de sa vie, on avait presque peur qu'ils nous montrent le gamin broyé par une voiture dis-donc)
Et je ne parle même pas d'avoir peur qu'un des héros meurt, on sait que ça arrivera pas avant même le début du film...

C'est vraiment un problème d'écriture des films (enfin non c'est voulu je pense), mais quand je regarde un Batman (vieux ou récent), je sais bien que le héros va pas mourir, et pourtant le film arrive à développer un certain suspens

Le problème majeur c'est pas le manque de suspens ou le manque d'enjeux, le problème c'est que ce sont des adaptations de bd cheap produites à la tonne pour des gosses et des pré-ados, produites par des gros studios et filmées par le premier technicien venu et où progressivement, on remplace les acteurs par de la 3D.

Y'a meme un topic dedie:
https://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2585_1.htm
 

 
Un des derniers film vu au ciné    

Ils ont fait des sketchs aussi ?  

C'est assez récurrent dans les films de super-héros en général. Chez DC, Man of steel le faisait bien, mais dès la fin du suivant ils se reniaient déjà là-dessus.

L'absence d'enjeux, c'est fréquent dans beaucoup de franchises. Quand on voit un Bond, par exemple, on sait d'office qu'il s'en sortira...

Ce sur quoi certains pourraient se focaliser, ce ne serait pas l'incertitude/les enjeux/l'intrigue, mais la façon de les raconter et les mettre en images et sons. Après tout, quand va voir de l'opéra, du théâtre (du moins une pièce connue), de la danse classique... on sait très bien ce qui va se dérouler, l'intérêt sera du côté de la mise en scène, de l'interprétation.

Oui mais on ne sait jamais laquelle de ses gonzesses va y passer

À la casserole: toutes
À la cheminée: effectivement c'est parfois incertain

Il s'est bien calmé dans les derniers !

 
Un james bond homo/bi ça aurait de la gueule  

Sullivan's Travels (1941).
Un réalisateur de comédies à succès décide d'adapter "O Brother Where Art Thou'" avec un ton plus sérieux. Ses producteurs tentent de l'en dissuader et le piquent au vif en lui disant qu'il manquera d'honnêté dans sa représentation de la pauvreté. Sullivan décide alors de s'habiller en clochard et de partir à l'aventure, côtoyer la misère et imprégner son futur script du fruit de ses observations.

La méthode prête à sourire, elle est sûrement inspirée de l'école de Chicago qui dans ces années-là commençait à faire ce genre d'expériences. Pertinente ou pas, le film est une bonne comédie sur sa première moitié et délivre dans la seconde un message qui entretient encore le doute chez moi quant à son ton naïf et un brin moralisateur.
Je pense que l'humour, en pleine guerre, était sûrement un bon moyen de décompresser. Sans oublier la ségrégation, la grande dépression. Pas sûr que le message traverse le temps avec autant d'acuité qu'en 1941. J'ai surtout vu un homme aisé qui résout ses problèmes avec de l'argent et sa notoriété; ce que le personnage de Sullivan dit lui-même dans le film. Moyen.

The Gay Divorcee (1934).
Astaire/Rogers encore une fois embarqués dans un quiproquo sur fond d'adultère. La scène de 15 minutes avec la chanson "The Continental" m'a un peu fait décrocher mais tout le reste est très bien. Erik Rhodes excellent avec son accent italien et son running-gag du mot de passe (Fate is a fooling thing to take chances with). J'aime beaucoup Eric Blore aussi, cette fois-ci en serveur très loquace. Bien.

Assaut on Precinct 13th (1976).
Les premières notes de synthé.
J'ai bien aimé mais c'est pas le rythme que je préfère. Surtout à partir du siège en fait, la mise en place est très bien. Beaucoup de problèmes de continuité pendant la fusillade avec des éclairages différents et des coupes super étranges; à se demander si c'est pas fait exprès pour la comédie. J'ai cru que ça allait partir en film fantastique à un moment. Bien mais pas trop envie de le revoir.

Un James Bond homo/bi, incarné par une femme transsexuelle noire, d'origine judeo-ecossaise.
Et réalisé par Les Wachowski.
 
"Hello, my name is Bond, James Bond (iel)"

Hier soir j'ai regardé vraiment par hasard "Girl", même si le thème ne me tentait pas et me faisait craindre le pire.
J'ai été impressionnée par la performance de l'acteur, vraiment incroyable, beaucoup de sensibilité sans être démonstratif, bluffant, vraiment    
C'est brut, et prenant, au passage j'ai trouvé très intéressants les passages sur l'école de danse, qui font découvrir la réalité d'un milieu je pense assez peu connu.
 
Bon, pas très gai, mais bien    
 
La veille j'ai regardé Blow Out avec junior, j'ai amèrement regretté de l'avoir enregistré sans penser à mettre la VO    
ça a plutôt bien fonctionné, sauf sur la fin

Moi j'ai redécouvert les magnifiques plans de matos et du visage de Travolta, entre autres (le hibou aussi   )    

C'étaient clairement des seconds couteaux.  
Les plus connus du MCU sont les méchants qui restent pour un ou deux films (Gyllenhall, Spader, Brolin, Keaton...).

Vu Underwater, dispo sur Canal en ce moment.
Je n'en attendais rien, je n'avais rien lu sur le sujet, eh bien c'est pas fameux.
En définitive on assiste à  
 

Ce qui dérange les grosses stars, c'est de devoir s'engager sur 5 films qui auront la priorité sur tout le reste.

j'ai vu carrie ce soir
 
très bon rythme, c'est assez direct, ça perd pas son temps dans le pathos inutile comme d'hab dans ce genre de film
piper laurie excellente sissy spacek aussi, ça ferait une bonne soirée avec la balade sauvage  
super bo également  
une excellente séance et beau travail d'arrow sur la remasterisation, c'est super propre

Un sous alien du pauvre

 
Merci
J'adore ce genre de liste référençant des films dont on a peu ou pas entendu parler.
 
J'ai regardé le film russe L'idiot de Bykov. https://letterboxd.com/film/the-fool-2014/
Il a des moyennes excellentes partout (8 sur imdb/ 7,7 sur senscritque).
 
Le rythme du film est très bon, le contexte est assez captivant et l'histoire est intéressante.
Le gros problème du film vient des personnages : ils sont sans profondeur, caricaturaux au possible, et surtout sans nuance. les scènes sont super clichés et toujours dans la surenchère : d'un coté on voit les cassos abrutis qui vivent comme des rats, et de l'autre la bourgeoisie corrompue qui s'empiffrent comme des porcs. On assiste à des scènes ou les crapules corrompus disent ouvertement "On s'est bien gavé en magouillant nous tous" devant le héro qui est parfaitement honnête.
Il reste quand même des dialogues bien vus qui apportent un peu de réflexion, mais cette galerie de personnages binaires aux comportement pas crédible rendent le résultat un peu vain.

 
Ce film est un chef d’œuvre:
--> une sorte de western mélangé de policier et de fantastique
--> de la violence extrême (le meurtre de la fille)
--> une maîtrise de l'espace rarement aussi maîtrisée concernant le commissariat, où le bâtiment est quasiment un protagoniste
--> Big John quoi

Big John jusqu'en 95, parce qu'après c'est la bérézina et il est devenu Cringe John. Le début de la fin étant Escape from LA.

Séance de rattrapage hier soir avec La Famille Bélier que je n'avais pas vu au ciné à sa sortie ou à la tv.
C'est une comédie familliale formidable bien équilibrée entre drama et humour qui fait du bien.
 
Curieux de voir son remake américain CODA, acheté 25 millions de $ par AppleTV, tout juste multi-primé et largement encensé au festival (virtuel) de Sundance 2021.
Courte présentation de CODA par sa réalisatrice: hormis la transposition agriculture/pêche, l'adaptation à l'air plutôt fidèle.
https://www.youtube.com/watch?v=4b7Te7qCPcM
 
Qui pour remplacer Michel Sardou?

 
Et pourtant il n'a fait que 3 films apres, Vampires, Ghost of Mars et The Ward dont 2 d'entre eux sont plutot tres cools. Et depuis il est devenu une rock star    
 
D'ailleurs Lost Themes 3 sort aujourd'hui