Reprise du message précédent :

Ce n'est pas parce-que tu n'as pas compris la scène que c'est creux.

 
n'importe quoi, un grand père qui est allé se faire tuer sur les plages de Normandie de l'autre côté de l'océan c'est moins marquant que ta mémé qui a du faire la queue pour une motte de beurre?
 
 
 
résumer le western à ça sérieux... les questions de vengeances/rapport à la loi, questions raciales avec les indiens, les conflits éleveurs/agriculteurs, etc
High Noon ou 3h10 to Yuma c'est des "types bourrés qui se tirent dessus" ?

 
Et pourtant c'est de la jeunesse et bien souvent de la pauvreté que vient l’originalité, la création, la fougue et l’énergie... Nombres d'artistes internationaux viennent de ce genre de milieu mais tu vois comme toujours a travers ton triste prisme.

Gné ? Bien sûr que j'ai compris la scène. En fait c'est plutôt toi qui n'a pas compris ce que je voulais dire.

Tu voulais dire quoi ?

Bah oui, je le crois    
T'as besoin d'avoir un proche mort du COVID pour vivre intensément la pandémie actuelle ? Bah non...
 

J'ai personnellement jamais considéré les westerns comme profonds.
Pour moi c'est du truc très souvent bourrin sans grand intérêt.
 

Ah ouais ? Des artistes qui ont fait de l'art à Nevers, t'en connais beaucoup ?

Je te parle d'artistes qui viennent des banlieues pauvres que tu conspues dans ton post... et oui il y en a enormement.

Bah cites-en alors, s'il y en a énormément.

 
Tu en as deja un certains nombres mentiones dans ce que j'avais signale sur les Bosquets. Apres, tu peux explorer tous les mouvements de Street Art, de musiques actuelles pour comprendre d'ou vient quoi, des modes esthetiques et vestimentaires,... Dans quasi tous les domaines artistiques en fait! J'ai deja essaye de te donner des pistes de reflexion en te mentionnant des trucs a lire, mais je suppose que tu n'as pas essaye, vu que ta prose est toujours identique.

Le pb, c'est que beaucoup de ceux qui ont fait du street art ont aussi bougé dans les grandes villes comme Londres, Paris ou New York.
Ils ont beau être nés en banlieue pauvre, leur art s'est développé dans les grandes villes historiques, justement.

 
Je vois pas comment tu peux te mettre à leur place pour dire que leur mémoire est moins intense que la tienne. Pour avoir connu quelques américains, leur grand-père qui a fait la guerre en Europe (qu'il soit revenu ou non) c'était pas rien
 
 
 
 
Et bien je sais pas ce que tu as regardé comme westerns mais c'est loin d'être le cas, surtout les années 50/60 (même si ça reste du cinéma orienté action). En plus d'être un reflet intéressant de l'évolution des mentalités vers les années 70. Je classerai pas les spaghettis dans les western profonds.
 
 

Si tu connais un peu Londres ou New York, c'est pas des micro-villes comme Paris, donc elles ont des banlieues tres pauvres. Ensuite penser que le Street Art c'est ces 3 villes principalement c'est vraiment vraiment taper a cote. Mais arretons la cette parenthese artistique, ce n'est pas le sujet ici bas.

T'as raison. Arrêtons là, c'est un dialogue de sourds  
 
Si tu as des ref culturelles, tu peux me les envoyer en MP

Double Bill du week-end, deux visions artistiques très différentes, deux films séparés de 10 ans, d’un océan mais qui se rejoigne sur une réflexion sur l’humain. L’Humanité de Bruno Dumont, une découverte d’un réalisateur et Do the Right Thing, un retour à l’un des Spike Lee que j’affectionne le plus.
 
L’Humanité, Bruno Dumont – 1999
 

 
IMDb: https://www.imdb.com/title/tt0197569/?ref_=fn_al_tt_1
 
 
Je ne connaissais pas Bruno Dumont, et je n’avais rien lu sur lui ou sur le film. Candeur et naïveté de la découverte, c’est sans aucun a priori que je l’ai abordé.
Approche naturaliste pour ce film qui se passe dans le Nord de la France, en bordure de campagne avec son ciel gris, ses champs tristes et cette lumière hivernale et froide qui baigne le film, alors que les dialogues font penser à un été caniculaire. Le personnage porte le nom de sa rue, un artiste peintre émérite du Nord de la France, et possède devant son lit un portrait de celui-ci. Etrange…
 
On suit ce personnage à la sensibilité à fleur de peau, pour des raisons que l’on ne connaîtra que sur le tard, alors qu’une jeune fille a été violée et tuée dans le bourg. Il est policier, mais il semble au spectateur légèrement handicapé mentalement, étrange… C’est très lent, tout en silence et en atmosphère triste avec des "explosions"  de plus en plus récurrentes de désir de chaleur humaine. Il y a du Gustave Courbet dans le traitement de son amie, Domino, et une part fantasmagorique qui grandit à mesure que le film se développe mais qui ne frappe que sur la fin, et ce retournement qui amène à réfléchir à tous ces éléments diffus et le comportement du personnage qui ont précédé.
 
Ça laisse vraiment avec un sentiment particulier, une sorte de voyage émotionnel triste où l’on s’attache à ce personnage alors que l’on pense des le début qu’il est responsable de l’atrocité. Très touchant, ça laisse une boule dans la gorge et on ne cesse de repenser à ce qu’on a vu. Un vrai travail de cinéma, une tres belle découverte et un film qui restera.  
 
Je vais continuer à explorer ce réalisateur avec les recommandations données ici, merci à ceux qui en ont parlé    
 
 
To be followed par notre ami au regard globuleux…    

Les débats sur Visconti et Fellini qui se mélangent aux news sur Tom & Jerry et Spiderman  

Putain Begaudeau avait participé à un groupe de Rock    
Son groupe s'appelait.... Zabriskie Point    
Il voulait certainement ressembler à Mark Frechette pour faire mouiller toutes les filles de son quartier.
 
http://begaudeau.info/2011/09/16/zabriskie-point/

 
Ma seule expérience Bruno Dumont pour l'instant c'est Flandres, j'avoue que je sais pas trop quoi en penser. J'ai apprécié en tant qu'expérience cinématographique parce que c'est bien réalisé mais je vois pas trop où il a voulu en venir... Est-ce que c'est "juste" un sorte de film initiatique? (triste et glauque)
Ça m'intéresse aussi de voir ses autres films, j'ai l'impression que ça m'aidera à comprendre celui là.

Je ne vois rien de stupide dans le climax de BvS, à part la mise en scène, perso j'aurai retiré le flashback.
Prendre la chiée de Marvel si tu veux pour prendre la pauvreté des blockbusters m'aurait paru plus juste. BvS est quand même un gros poil au dessus.

Et aussi des banlieues très riches, un... peu comme Paris, quoi

Pour ce qui est de l'influence des événements historiques, il y a quand même un très gros écart entre avoir été un participant direct, et avoir le témoignage très indirect d'un aïeul...

Dans le premier cas, oui ça peut avoir une forte influence sur la suite de la vie (et donc de la carrière artistique). Mais ça sera aussi le cas d'autres aléas de la vie, il n'y a pas que la guerre et l'occupation qui forgent une vie. L'impact sera surtout visible quand l'auteur traite directement le sujet qu'il a vécu. L'armée des ombres, ou encore Un condamné à mort s'est échappé en ont sans-doute bénéficié... même s'ils sont avant tout des films melvilliens ou bressonniens, et on peut aussi penser que même sans ce vécu l'approche n'aurait pas été si différente.

Par contre, plus l'expérience est indirecte, moins l'influence me semble déterminante. Quand ça remonte à deux générations, c'est loin d'être déterminant à mon avis. Ça finit surtout par intégrer le roman national, qui est d'ailleurs souvent refaçonné et déformé pour construire des mythes.

Quant à l'expérience de la guerre, je dirais qu'elle est plus traumatisante pour un jeune appelé envoyé à l'autre bout du monde se faire tirer dessus et tuer les ennemis, que pour un civil à l'arrière certes subissant une occupation mais généralement tranquille s'il ne fait pas de vagues. Par contre, j'ai plutôt que plus ça a été traumatisant, moins on en parle naturellement à sa descendance...

Quant au western... C'est vaste et il y a un peu de tout. Mais parfois, il faut gratter le vernis du film d'action-divertissement, et extraire le discours sous-jacent (le cinéma américain est d'ailleurs souvent en niveaux multiples de lecture, peut-être parce que la nécessité de rester rentable y est forte). Certaines des remises en causes les plus dures du rêve américain relèvent de ce genre.

Ce film est ma seule experience de ce rea, donc je commenterais pas sur ce que tu as vu. Mais oui, ca m'a donne envie de creuser un peu  

Absolument pas. Paris est geographiquement tres petit, avec une mixite sociale de plus en plus faible du fait d'une gentrification importante. Hors les artistes sont souvent des sans-sous et ils ne veulent donc plus s'y loger. Les artistes nouveaux emergents sur la scene Parisienne tendent a devenir des raretes. Londres c'est 15x plus grand que Paris, avec la population la plus large d'Europe et une mixite sociale et d'origine enorme. New York, c'est 7.5x Paris en superficie mais avec une population Londonienne donc enorme densite, donc encore autre chose, et des quartiers qui sont restes pauvres avec un enorme schisme tel Brooklyn/Harlem. Mais meme les lieux cools d'il y a longtemps comme East Village ou Greenwich ont ete gentrifie malheureusement. C'est absolument incomparable comme villes.

J'avais oublié de noter que, depuis le romantisme au XIXème siècle, on a construit un mythe de l'artiste qui magnifie ses souffrances et en fait des chefs-d'œuvre pour la postérité.

Cette vision me semble quand même caricaturale. Avoir du vécu sera toujours bénéfique, mais il n'est pas non plus nécessaire d'en avoir ramé.

Ben alors pourquoi tu les compares Et le mythe de l'artiste sans le sous putain Alors après j'imagine qu'on va encore rentrer dans la mauvaise foi du type "nan mais Vincent Delerm et Caca Invader (qui fait comme Invader, mais avec son caca) c'est absolument incomparable", mais stop les poncifs plz, on sent que c'est toi qui connait ni Londres, ni NY, ni Paris
 
INTERNET FIGHT  

 
Si tu relis la discussion, je reagissais aux 3 villes mentionnees par DT, pour expliquer que les mouvements de Street Art, ne sont absolument pas centres sur ces 3 villes. Donc il n'y a aucune comparaison  

Et moi je réagissais à une phrase précise où tu disais pas ça du tout

Greenwich@London ou Greenwich@NY ?

Ou se trouve East Village? Voila, tu peux en deduire la reponse toi meme  
La version Londonienne souffre egalement de la gentrification, mais j'y passe toujours avec plaisir pour le musee de la Marine et l'Universite Militaire

Oui, j'aurais aussi mis une pièce sur NY, mais vu que tu parles des deux, et que les deux ont ces problèmes de gentrification, comme tu le dis.

On peut esperer qu'avec le covid, les loyers aux centre des villes vont diminuer, ou ralentir, et faire revenir une population plus diverses que les banksters ou les gars de la tech.

Bref, on s’éloigne.

 
J'ai parlé film sur cette même page, je suis perché  

Oui, mais pas tant que ça (j'aime bien le film, pas vu l'extended, mais il y manque plein de choses à mon goût).
Et puis à la base c'était quand même essentiellement pour la blague Martha/Mothra. C'est moi qui ensuite y ai vu plus que l'intention de départ, sans doute.

 
Pourtant, My name is nobody and Once upon a time in the west restent deux westerns qui portent une réelle réflexion sur le changement de l'époque (l'eau, le train, l'homme solitaire).

 
Et puis ils ont leurs propres traumatismes.
Le Vietnam, les tueurs en série, le KKK, que sais-je encore.
 
Et ils en font des œuvres fascinantes, que l'on ne saurait copier.
 
Y a qu'à voir Six Pack avec Dienfenthal et Anconina
 
Ensuite, leurs propres traumatismes ont su en inspirer d'autres, comme lorsque la Corée du Sud a découvert le cinéma Hollywoodien à la fin de leur dictature, ce qui a donné un paquet de polar et de thrillers glauques, mais qui semblent largement plus inspirés par des faits divers Américains que Coréen (sauf pour Memories of Murder, bien sûr).

Je n'en peux plus de ces gamins dans les films qui font la morale aux adultes.

C'est pas trop trop bien quand même ce que tu dis monsieur jamere

Des exemples ?

Le tambour.

Bah il a bien raison je trouve !

 
J'ai fait une grosse généralité parce que j'adore Once upon a time

Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait
 
9/10