Reprise du message précédent :

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Alors ça, à la limite, on peut le penser pour Prometheus, mais alors pour Covenant je n'y crois pas une seconde, vu qu'il a foutu aux chiottes tout l'univers qu'il avait bien maladroitement essayé de créer sur Prometheus parce que ces connards de studios ont mis en relation l'échec de ce dernier avec les plaintes des putain de fans de la franchise "stronulyapadalien"

Vision d'auteur ! hahahahaha
 
Auteur avec un grand A bien sûr.  Genre il est crédité seul au scénario hein

Ce n'est pas parce qu'un réalisateur n'est pas le seul scénariste qu'il ne peut pas apporter une vision d'auteur. C'est même vrai quand bien même il n'aurait pas écrit un seul mot du scénar en fait. En tant que réal sa vision ne se limite pas à la rédaction du scénario, fort heureusement.

Ouais je sais mais bon sur Prometheus et Covenant c'est d'autant plus marrant je trouve.

 
Mais de quoi tu parles ? Parce que pour toi une vision d'auteur ça se résume à un scénario ? Alors je comprends qu'on trouve ces deux films ras les pâquerettes, mais c'est une vision bien étriqué. Et ça n'a d'ailleurs jamais été la préoccupation principal de Ridley Scott, qui dès Alien se disait près à sacrifier le réalisme au profit de l'ambiance.  
 
Le scénario en tant que telle de Prometheus et Covenant je m'en fou pas mal (en tout cas ici c'est pas ce dont je parle) puisque finalement ces deux films sont centrés sur l'androïde David , et sur un questionnement métaphysique/philosophique sur l'humanité. On peut ne pas accrocher, mais il y a une cohérence thématique sur les deux films, un sujet que Scott a envie de creuser, où on retrouve sa patte et sa vision assez sombre de l'humanité.
 
Que ce soit 10 crans en dessous de Alien, je ne dis pas le contraire. Mais je trouve ces deux films loin d'être dénué d'intérêt, avec une vraie gueule visuellement, et je les regardes avec plaisir.

Covenant je l'ai déjà dit, faut faire une special cut avec que les beaux plans (les scènes dans l'espace ) et les quelques scènes qui ajoutent au lore. Donc on peut jeter pas loin de 2h de pelloche
Amha

Je suis d'accord avec deweysr, j'aime bien Prometheus et Covenant malgré leurs défauts. Quoi qu'il en soit, un film avec Michael Fassbender peut-il être totalement mauvais ?

Jonah Hex et AC n'ont quand même pas l'air terrible    
 
Et alors que sur le papier il avait tout pour m'emballer je n'ai pas du tout accroché à Centurion  

 
Marrant je me posais un peu la meme question avec Javier Bardem, et puis j'ai regarde sa filmo complete et notamment des trucs dont j'avais jamais entendu parle. Il s'avere que c'est possible   Fassbender doit pas y echapper non plus dans des trucs comme The Snowman (pas vu)

Ouais Snowman c'est un peu pourri mais beaucoup plus la faute au montage qu'aux acteurs
 
Jl'aime beaucoup ce michael, mais bon il sauve pas les films.
Mieux vaut revoir Shame tiens !

 
Gros gros morceau en effet  

Tu regardes sa filmo, y'a pas tellement de rôles hyper marquants en fait.
 
J'ai Frank et MacBeth dans ma dvdthèque à voir tiens !

 
Là on est d'accord, très bon Shame  

bah oui, c'est autre chose qu'un énième film alien qui recycle sans se fouler

Il n'y aura jamais assez d'Alien de Scott Jamais  !
 
D'ailleurs, tant qu'on parle de lui, votre top en tant que réal ?  
 

 
Quatre chefs d'oeuvre (faut que je revois Duellistes, il a très bien vieillis dans mon esprit, possible qu'il monte sur le podium), suivi par trois excellents films.

C'est là qu'on se rend compte que sa filmo est assez limitée, car à partir du 7 ça va de plutôt mauvais à sacrément nul
 
(oui je ne fais pas preuve de la même mansuétude que certains envers Prometheus, qui m'énerve du début à la fin )

Pendant le confinement, on s’amuse de rien, à créer des jeux sans intérêt juste pour le plaisir de s’évader dans ses idées.  

Quatre films vus récemment, un thème commun à trouver au pied de biche, ça sera le minimalisme aujourd’hui qui prendra des chemins bien souvent de traverse!

Les quatre concurrents en présence :
 - Hanabi, Takeshi Kitano – 1997 (IMDb : https://www.imdb.com/title/tt011925 [...] sr_srsg_0)
 - Mar Adentro, Alejandro Amenábar – 2004 (IMDb: https://www.imdb.com/title/tt036970 [...] sr_srsg_0)
 - Le Rayon Vert, Eric Rohmer – 1986 (IMDb: https://www.imdb.com/title/tt009183 [...] sr_srsg_0)
 - You Were Never Really Here, Lynne Ramsay -2017 (https://www.imdb.com/title/tt5742374/?ref_=nv_sr_srsg_0)

4 nationalités différentes, 4 raisons différentes qui m’ont attiré pour découvrir ou redécouvrir ces films!  

Hana-bi, c’est une madeleine avec Takeshi à la réalisation et à l’écriture. Réalisation la plus poussée de son style très particulier (à cette période, Dolls ira encore plus loin), très simple et épuré, comme une peinture. Épure de scenario qui ne révèle ni explique grand-chose, épure de dialogue pour un film qui reste pour ses deux personnages principaux quasi  muet. Le film suggère plus qu’il n’explique, lentement avec mélancolie, transpercé çà et là par des explosions de fureur.

Une vraie vision d’artiste (par comme ces trucs Alienant  ) pour un Kitano célébré dans son pays avant tout comme comique troupier d’un duo d’humoristes! Une vision de la création et de la destruction sous différentes formes qui convergent toutes à la fin.

Amenábar fut pour ses trois premiers films un grand plaisir personnel (Tesis, Abre Los Ojos, The Others - Pour un début de carrière, c’est dur à dépasser). J’avais complètement manqué la suite, et notamment ce film oscarisé base sur la vie de Ramon Sampedro qui se battit la plupart de sa vie d’adulte pour le droit à mourir, étant tétraplégique après un accident. Minimalisme de la liberté de notre personnage, magnifiquement interprété par Javier Bardem, qui ne peut s’évader que par l’esprit.

Récit du combat judiciaire de cet homme qui voit la mort comme la seule liberté qu’il lui reste, il choisira une avocate également atteinte d’une maladie dégénérative pour le défendre, et le comprendre. Très juste a tout niveau, le film souffre légèrement de la comparaison avec Le scaphandre et le papillon sorti quelques années plus tard mais que j’avais vu avant, qui demeure une œuvre cinématographique plus innovante. Reste une histoire très intéressante et un grand Bardem.

Eric Rohmer c’est la nouvelle vague, quelques films très connus comme Une Nuit chez Maud et un style qui plaît ou déplaît instantanément. Je n’avais pas revu de film de lui depuis très longtemps, et mon avis sur son style avait disparu. Plongée dans Le Rayon Vert, auréolé de superbes critiques, qui se réduira pour moi à un long moment d’ennui, un minimalisme qualitatif qui me laisse dubitatif (ce rattrapage aux branches ).

Un long été d’ennui pour Delphine, seule et déprimée qui cherche à dépasser une rupture amoureuse. Elle ère d’un lieu de vacances à l’autre, enchaînant les discussions sans intérêt. On dirait presque du Deschiens notamment la discussion sur le végétarisme, mais sans le 2nd degré et qualité de la troupe. Le rayon vert, c’est un livre de Jules Verne et cet effet d’optique observable au coucher du soleil quand l’astre projette sa dernière diffraction. Visible en clôture du film, il ne réussira pas à sauver ce Lion d’Or à Venise pour moi, où le vide qualitatif et l’ennui accompagneront l’héroïne (jouée par une désastreuse Marie Rivière) subissant le même sort!

On finira sur un film de Lynne Ramsay que j’avais découvert avec l’adaptation du superbe livre de Lionel Shriver, We need to talk about Kevin. Adaptation là encore d’un livre, de Jonathan Ames, et une des meilleurs performances de Joaquim Phoenix (bien supérieure à Joker, que je considère comme un gigantesque plagiat avec un bon Phoenix).

Un film de douleur, où le héros meurtri par la vie décide que le marteau est la meilleure arme à opposer à sa souffrance. Un peu comme le Kitano, le scenario n’est que suggestion et la souffrance qui habite le personnage Phoenix n’est explicitée qu’en filigrane à travers quelques brefs apparitions et laisse le spectateur tisser sa « toile » . Dur, sombre et habité, c’est vraiment une expérience cinématographique, qui a le mérite supplémentaire d’être visuellement parfaitement maîtrisée!

Le minimalisme me demanderez-vous…  

Et bien, il peut servir au meilleur comme au pire. L’épure demeure un art casse-gueule, et le moins peut le plus mais également le moins-moins même s’il cherchait le plus  .

Enfin vous m’avez compris. S’il ne devait en rester qu’un Kitano aura mes faveurs, mais Phoenix n’est pas loin.

#TLDR: Les trop longs errements du Gregouf  

Ouais vraiment gregouf ça se voit que tu te fais chier en britain

 
Limité ? Ca dépend à qui tu compares.
Je pense que beaucoup de réal aimerait avoir ne serait-ce qu'un film de la trempe d'un Alien ou d'un BR à leur filmo.
La Chute du faucon noir est un très bon film de guerre, Prometheus j'ai déjà dis ce que j'en pensais, Seul sur Mars est un blockbuster léger qui fonctionne bien.  
 
Sur ces 40 derniers années, ils ne sont pas très nombreux à rivaliser face à ce top 7 (ou même juste aux 4 premiers).
 

 
Vu que le Kitano (que je place bien haut dans son top perso, mais derrière Kids Return, malgré une plus grande audace dans la mise en scène) et le Ramsay (vu en salle, sacré expérience, j'avais beaucoup apprécié).  
 
De Amenábar je crois n'avoir vu que Les Autres dont je n'ai pas compris l'engouement.
 
Je sais pas pour le Rohmer, mais t'as pas du sortir avec une grosse pêche de cette sélection

Pas du tout, j'aime juste garder une trace de mon point de vue apres avoir lu/vu un truc. Je vous rends juste victimeS de mes ecrits en partageant  

J'ai pas vu les 4 a la suite, seulement le Rohmer et le Ramsay que j'ai enchaîné. Eric étant tellement pas bon, je pouvais pas rester sur une mauvaise impression, mais ça me file très rarement le bourdon. Bon après, si tu vas te coucher direct apres un Requiem for a Dream, tu risques en effet avoir un sommeil un peu agite...

Et meme si on regarde les films qui ne sont pas dans son top ten, ce n'est pas degueux:
- Legend
- Black Rain
- 1492: Conquest of Paradise
- Hannibal
 

Soyons serieux, tout est mauvais la dedans. Black Rain a la rigueur pour le kitch du film et ces Triades de papier mais c'est quand meme pas terrible.

J'ai beaucoup aimé Alien et Blade Runner, deux œuvres qui ont marqué la SF tout en se référant à des approches et genres passés.

Le reste de ce que j'ai vu de Ridley Scott m'a semblé assez dispensable, allant d'œuvres qui m'ont intéressé mais pas marqué, à d'autres que j'ai trouvées indigestes ou très dispensables.

Pour le reste, certes, nombre de cinéastes réveraient d'avoir Alien et Blade Runner dans leur filmographie. Mais Ridley Scott ne s'est pas arrêté là, et en faisant une moyenne je tomberais sur une appréciation plutôt basse.

Notons qu'Alien date de 1979 et The Duellists de 1977, donc au sens strict ils ne seraient pas inclus dans des filmos sur les 40 dernières années. Si j'étends un tout petit peu (par ex. les 45 dernières années) ça se remplit d'ailleurs bien fortement (on couvre notamment un plus gros bout du New Hollywood).

Il y a la version restaurée de L'été en Pente Douce qui est diffusée Lundi prochain sur France 5.
On va pouvoir voir les nibards de Lafont en HD  
 
Le mème jour il y a version restaurée de Tandem qui est diffusée sur Arte...
 
Je fais l'effort de parler cinoche fronçais moi  
 

 
Un peu pareil, post 1982, les 2 seuls films qui m'ont laisse un souvenir c'est Matchstick Men et Gladiator (pour un Joaquim Phoenix qui cabotine merveilleusement   ). Meme American Gangster que je suis sur d'avoir vu n'a laisse aucune trace dans ma memoire  

 
Eric Rohmer, il est polonais?    

Rohmer, il est surtout chiant, comme ses films

Ah ça c'est une appréciation différentes de la filmo d'un réal. Peu importe les bouses qui peuvent être faite à côté de chef d'oeuvre, si le gars à fait 5 chefs d'oeuvres, il peut avoir fait 100 daubes, je qualifierais pas ça de "limiter". En revanche j'irais pas tout voir les yeux fermés, contrairement à d'autres (Miyazaki pour rester dans la même période).  
 
C'est aussi peut être car c'est plus proche de nous, qu'on se souvient même de ses moins bons films par rapport à d'autres réals des années 40/50/60 dont on a surtout conserver les grands films.  
 
Il y a bien quelques réals qui n'ont fait que du très bon ou avec extrêmement peu de déchets (je pense comme ça à Kurosawa, Wilder ou Mankiewicz), mais ils ne sont quand même pas si nombreux, et encore moins à avoir débuté fin des 70s.  

C'est pourtant pas un mauvais film je trouve.

Je déteste pour de nombreuses raisons Gladiator, que j'ai trouvé pour le moins lourd et grandiloquent (la subtilité n'étant pas ce qui caractérisait Ridley Scott à cette période).

Pas vu Matchstick Men.

American Gangster m'a laissé complètement indifférent. Le genre a été abordé à maintes reprises, et je n'ai pas trouvé chez le Scott d'apport notable. Face aux explorations de Coppola, Leone ou Scorsese, ça m'a semblé particulièrement maigre.

Alien, Les Associés, Blade Runner, Les Duellistes et Gladiator dans une moindre mesure : tout en haut
1492 je l'aime toujours autant malgré ses défauts, j'le place en haut aussi. La BO est top, y a des scènes pas piquées des hannetons, des trucs très réussis qui baignent dans de l'eau croupie, c'est très bizarre comme impression.

Kingdom of Heaven je l'ai revu pendant le confinement du printemps, c'était très dur de le regarder jusqu'au bout. Une vraie purge. Et c'était la version longue.   Orlando Bloom dans un 1er rôle déjà c'est criminel de faire ça, c'est laborieux et pas très bien raconté, la musique de Zimmer envahissante. Même le siège final était plus impressionnant que ça dans mes souvenirs ciné.

American Gangster est naze je trouve, et n'apporte rien au genre. Black Hawk Down pareil, j'ai jamais pigé tout le foin autour de ce film. Une sorte de Call of Duty sous ecsta lourdingue qui réunit tous les clichés du genre.

 
Legend j'étais très curieux, je suis très complaisant avec la kitcherie des 80s, mais ce fut trop pour moi, je le met tout en bas de mon top Scott  
 
Hannibal ne m'a pas laissé un grand souvenir.
 
1492 fut une déception. J'adorais (et j'adore toujours) le score de Vangelis, mais je n'ai pas retrouvé ce souffle épique dans le film. Ca reste pour moi un bon film comme j'aimerais en voir sortir aujourd'hui mais déception quand même.  
 
Black Rain toujours pas vu. J'ai aussi un peu peur que l'affiche que j'aime beaucoup ai créé de trop gros espoir en moi

 
Un des meilleurs rôles de Nic Cage je pense.

Sauf que je ne compte pas, dans ma liste personnelle, cinq "chefs d'oeuvre" chez Ridley Scott. Je serais plutôt à un, ou un et demi (ce qui n'est pas mal, hein, ça dépend du nombre de films qu'on considérerais "chefs-d'œuvre" ).

Parmi les cinéastes américains de sa génération, on a quand même des Coppola, Scorsese, Malick, Lynch, Cimino, Spielberg, Allen... et j'en ai inclus des plus jeunes que Ridley Scott. C'est quand même loin d'être rien. Tous n'ont d'ailleurs pas une filmo parfaite, loin s'en faut. Dans mon panthéon perso ceci dit, je les mettrais devant Scott, et sans même une hésitation.

Après, chacun ses goûts bien sûr.

Tiens d'ailleurs en parlant de filmographie, on notera que chacun de ces trois-là écrase Scott sur cet aspect. A part p-e les tous derniers de Scorsese, il n'y a guère de déchet chez eux… Et encore moins de trucs écrits par des chimpanzés bourrés façon Prometheus/Covenant.

Ce sont des films que je pourrais revoir avec plaisir (quoique Legend, je l'ai vu etant gosse, ca risque de piquer un peu). En plus très différent comme thème. Ils sont mauvais selon tes criteres, mais je pense que beaucoup de réalisateurs aimeraient avoir ce genre de films a leur CV. (et les notes sont dans la fourchette entre 6 et 7 sur IMDB, donc pas si mal que ca).