Reprise du message précédent :

Non, ça c'est l'interprétation que tu en fais, qui plus est avec une vision partielle et non chronologique de l'oeuvre.

"Lynchéen" n'a rien à voir avec la structure de ses films, puisque par défaut elle n'est pas uniforme. On parle de films lynchéens dans leur atmosphère, leur utilisation (brillante) du son, de la musique, de certains éléments du langage cinématographique (cadrage, lumières, façon de filmer les personnages).

Un plan de Lynch se reconnaît souvent immédiatement. Même le premier plan de Une histoire vraie est immédiatement identifiable, pourtant il est tout ce qu'il y a de plus "banal" en apparence. Twin Peaks (la série) est lynchéenne à mort, c'est pourtant par moments du soap opéra basique. Donc la construction narrative n'a rien à voir là-dedans.

je dirais surtout qu'on reconnaît un style, ce qui n'est pas le cas de tous les Lynch, Dune par exemple, alors qu'Eraserhead ressemble déjà à ce qu'il fera plus tard

 
L'utilisation du rêve, les pulsations constantes des machines, les décors enfumés, le travail sonore super poussé, la musique, c'est pas son film le plus personnel (ni le plus réussi) mais c'est clairement un film de Lynch

possible, de toute façon à partir du moment où on sait qui a fait un film le blind test est impossible, mais ça fait en effet partie des moins personnels, c'est peut-être la distinction que voulait faire Boy A

je l'ai trouvé très mauvais et très glauque ce film, le sujet n'aide pas c'est sûr, mais là...    

The Tree of Life "hué" à Cannes:
 
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1777/De [...] hose.dhtml
 
 

 
 
 
  Je n'ai pas encore vu le film, mais ils n'ont rien compris. Malick est un cinéaste poète, ses réçits sont systématiquement destructurés parcque ses histoires ne sont qu'un prétexte à nous montrer la position ambivalante et paradoxale de l'âme humaine, situé perperpuellement entre enfer et paradis, ou parfois les deux sont enchevêtrés et indiscernables. Il montre la nature indifférente aux mélodrames, à la guerre. Il fait pour moi ce qu'aucun cinéaste n'a jamais réussi à faire en touchant à l'essence même des choses, à savoir qu'au delà des plaisirs, de la joie, de la guerre il y a la danse de la vie, la grâce, qui demeure intacte et éternelle, quoiqu'il puisse se passer dans le réel. C'est pour cette raison que Malick film des rivières, des lacs et des arbres en ouverture et cloture de ses films.
 

Il a vraiment été hué? franchement c'est pas le premier film déstructuré qu'on voit a Cannes il me semble

Ah bah en voilà un film pas linéaire  

Malick a toujours divisé
Certains seront subjugués et d'autres se feront chier  
 
Voila

Et à côté de ça, Transformers 3 premiere critique par Ain't it cool est extraordinairement positive.
 
Le monde part en couille  

 
Irréversible, nan ?

La bande annonce (me) donne envie et le film a l'air assez sombre (mais je me mefie de l'effet bande annonce)
Donc, on sait jamais

Pulp Fiction avant de plus connu nan ?  
(et surement d'autres)

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Bah franchement quand tu connais ses peintures et surtout ses photographies y'a aucun doute sur ce qui qualifie le cinéma de Lynch visuellement

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oué ben RIP Klapisch

Ouais enfin Klapisch à part 2/3 comédies sympathochesques sur fond de dialogues pas trop mal écrits et de comédiens qui faisaient la plupart du boulot il a fait quoi de vraiment bon ou marquant en fait ?
 
C'est aussi inoffensif qu'un pet de lapin et ça se la pète un peu trop pour moi ses trucs

Un air de famille, personnellement je l'aime beaucoup.

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À propos du style, il y a un jeu dans une émission de France Culture (les Papous dans la Tête) où on soumet aux participants l'intro d'un bouquin et c'est à eux de découvrir qui en est l'auteur, bon pour le cinéma c'est bien plus difficile car il est bien plus simple de reconnaître le film ou l'auteur, mais c'est un exercice passionnant qui touche justement au concept de style. Ce qui ne veut pas dire qu'un grand réalisateur a forcément un style très identifiable. Le style de Lynch est la plupart du temps identifiable (ou de Malick, ou d'Hitchcock, etc...) , peut-on en dire autant de Kubrick qui est aussi un grand réalisateur ? J'ai l'impression que par principe il aimait changer du tout au tout, expérimenter quelque chose de nouveau d'un film à l'autre...

Ca vient de ces deux films à mon avis. Tout le monde trouve l'auberge espagnol génial perso je trouve ca "prétentieux et pédant"    

 
Dans le style de plans moins (encore que, l'utilisation des ovales, des cercles, les plans américains avec sujets "centrés" ) mais dans le montage clairement
 
Si on parle de sa période zoom années 70 encore plus

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Le Péril Jeune ouais bon mais ça pète pas 3 pattes à une fourmi amha, Un Air de Famille c'est du Bacri/Jaoui et l'aspect Au théâtre ce soir me gonfle, le reste c'est bien ce que je dis.
 
Et oui par moments je trouve son cinéma un peu jme la pète, sans excès un, mais juste un peu
 

 
J'ai jamais dit que ça n'était pas un bon directeur d'acteurs

Cette espèce de morale et de leçon de vie que je trouve vraiment insupportable. Et cette fin alimentée par des clichés et de la caricature

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...ou trouvent ses films mievres et à l'eau de rose (Dixit ma copine ).

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Vous avez oublié : Duris  

Un problème avec Duris? il a vidé ton stock de came?

Bah des fois il une bonne tête à claque Très vrai dans le péril jeune, mais là ça va avec le role de Tomasi donc pas de soucis, et aussi dans l'auberge espagnol. Beaucoup moins vrai dans "l'homme qui voulait vivre" sa vie par exemple.

Sais pas, dans certain films, j'ai juste envie de le baffer :x

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C'était pas beaucoup mieux avec The New World si je ne m'abuse, pourtant pour moi il est presqu'aussi bon que le mythique The Thin Red Line

J'suis pas si sur pour l'auberge espagnol

Je t'avais prevenu Sean
 

 
 
Et dire que je n'ai toujours pas vu Les Poupées russes !

La chance !

il est daubique ?

Malick, what else ?

 
Non, c'est amha sympathique mais un peu flottant.