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Auteur Sujet :

[Topic écriture alternatif n° 4 ] Nouvelle de Noël - VOTEZ§§§

n°9020706
Nicky_rr
L'art est la manière
Posté le 24-07-2006 à 16:59:15  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Il se dit des choses sur ce topic ? :ouch:


Message édité par Nicky_rr le 24-07-2006 à 16:59:27

---------------
Quiconque sacrifie sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre, et n'aura aucun des deux. - Sur internet si le service semble gratuit, c'est que le produit, c'est vous.
mood
Publicité
Posté le 24-07-2006 à 16:59:15  profilanswer
 

n°9020799
cassebrik
RIP upsa
Posté le 24-07-2006 à 17:09:25  profilanswer
 

parfois  [:pingouino]

n°9020832
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 24-07-2006 à 17:13:21  profilanswer
 

Je parlais à Stipey :o

n°9020840
cassebrik
RIP upsa
Posté le 24-07-2006 à 17:14:36  profilanswer
 

moi je n'ai pas suivi en fait...
et j'écrirai vraiment une fois loin d'ici, sinon  :D

n°9021387
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 24-07-2006 à 18:12:30  profilanswer
 

on a dit quoi?
que j'ecrivais le meilleur texte mais que lore gagnait?
 
mais tu sais, on a peut-etre dit une bétise, hein :o


---------------
Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°9021420
cassebrik
RIP upsa
Posté le 24-07-2006 à 18:16:12  profilanswer
 

ah, Cambrai  [:pingouino]

n°9021746
E-Nyar
I ain't no nice guy after all
Posté le 24-07-2006 à 18:58:03  profilanswer
 

cassebrik a écrit :

ah, Cambrai  [:pingouino]


 
Cambrure, plutôt, non ?

Spoiler :

http://lovart.free.fr/images/La-cambrureP.jpg


---------------
Don't fuck me, I'm anonymous.
n°9022036
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 24-07-2006 à 19:42:28  profilanswer
 

stipey a écrit :

on a dit quoi?
que j'ecrivais le meilleur texte mais que lore gagnait?
 
mais tu sais, on a peut-etre dit une bétise, hein :o


 
 
Non, on avait dit un autre truc :o

n°9022159
le hibou
oiseau de mauvais augure
Posté le 24-07-2006 à 20:01:01  profilanswer
 


 
 
ban là, je suis choqué  :o  
 

Spoiler :

j'essaye vraiment de me motiver pour pondre mon texte, si si [:fing fang fung]


---------------
{ò,o}  ¤  nimic n'a fost niciodată  ¤  부엉이 ¤  Steven Fify über alles §§ ¤ http://www.moto-trip.com/
n°9024652
Jeremie Vo​n Toch
Posté le 25-07-2006 à 01:03:52  profilanswer
 

Je vous préviens, j'suis désespéré !  :fou:
 

Spoiler :

Elle s’ennuyait à crier, recluse dans sa chambre au papier peint paprika et aux rideaux de tulle rose. Et évidemment dans ces cas là, on ne crie pas. Jamais. Parce que justement on s’ennuie. C’est-à-dire, qu’on ne fait rien. Fatalement. Jamais. Même pas crier. Les adolescents s’ennuient souvent. Gérontophobes par goût,  ils se piquent pourtant d'imiter à la perfection, à force de volonté neurasthénique, l’abattement légumier qui s'empare des membres du troisième age lorsqu'ils végètent bon an mal an sur le sofa en vinyle de l’hospice, en attendant d’aller s’éclater le râble sur un lancer de cochonnet trop athlétique, à l'occasion du concours annuel de pétanque organisé par la municipalité au boulodrome Jean-Pierre Pernaud.
 
Non,  Julie Rhododendron, jeune adolescente goth de seize ans, arborant des couettes en gerbe de paille, un piercing sous ses lèvres fines et une petite jupe noire amidonnée de paroissienne libidineuse, ne cria pas. Elle resta cloîtrée dans un silence de cathédrale à se faire chier tout le temps que dura cette enfilade époustouflante de péripéties ubuesques dont au sujet desquelles je vous cause. C’est pourquoi nous ne parlerons plus d’elle à l’avenir, ni même des sensations troublantes qu’elle expérimenta à califourchon sur les remparts du fantastique château de Combourg aux mâchicoulis classés par l’Unesco, sous l’œil embué d’un ostréiculteur breton qui bandait comme un pendu en reluquant la nymphette, avec dans la tête des images folles d’orgies romaines et de déraillements de rames de métro. Non, je n’en parlerai pas, ou bien m’envoyer un billet de cinquante euros - je me suis dis, je peux toujours profiter du topic pour me faire un peu de blé, ça ne mange pas de pain (ha ha).
 
Ce fut son jeune frère, Jean-Patrick, qui se mit à crier dans la cuisine, lorsqu’il découvrit les deux pattes arrière et poilus de son lapin nain angora nommé "Carpette", dépassant de la friteuse et empreintes d'une rigidité toute cadavérique.
 
- Bouh ! hurla le mouflet en larmes. Carpette !
 
Le hurlement de sirène qu’il répandit à travers toute la maisonnée, saisit le couple Rhododendron en pleine sarabande, alors que monsieur papa susurrait à sa conjugale au bord de la sublimation "Oh Rita ! Donne moi ton coeur !". Et effectivement l’impudique le lui donnait, ravie de se faire conter fleurette et arracher la culotte. Monsieur se trouva donc fort marri d’être dérangé par le tonitruant tohu-bohu, surtout qu’il menait sa besogne en virtuose, ma foi, sans aucune malfaçon. Délaissant sa procrastination coutumière ainsi que sa femme languissante, il réajusta son slip et se promit d’aller immédiatement chauffer les fesses de son trublion de fils, et aussi de ne plus jamais avoir d’enfant.
 
- Mon royaume pour une vasectomie, soupira-t-il en enfilant ses mules en peau de chihuahua pour marcher vers la cuisine.
 
Entrant dans la pièce, il surprit son abruti de lardon en train de tourner en rond autour de la table, des larmes plein les yeux. Ses bras maigrelets serraient un petit cadavre blanc, que papa reconnut grâce au joli foulard de soie noué autour du cou pelucheux. C’était Carpette, le lapin apprivoisé qu’il avait offert en cadeau à Jean-Patrick pour le convaincre de laisser tomber l’élevage de lama au profit de la cuniculture.
 
Monsieur Rhododendron fut à la fois inquiet et dégoûté de contempler au milieu de sa cuisine une telle procession impie, qui lui rappelait l’hermétique tradition à laquelle s’adonnent les vendéens lorsque, les années bissextiles, ils célèbrent les noces de l’un des leurs, en brandissant autour d’un dolmen des idoles de fertilité aux formes tubulaires.
 
Il confisqua aussitôt le lagomorphe roide des mains du garçonnet.
 
- J’aimerai, autant que faire se peut, que tu cesses de tripoter ce truc mort, Jean-Patrick.
 
- Mais euh ! Carpette n’est pas mort, papa ! Il dort ! sanglota le gamin en plein déni.
 
- Il est mort, Jean-Patrick. Oh, dame oui qu’il est mort ! Il est décédé. Il a cassé sa pipe. Il a passé l’arme à gauche. Il mange les pissenlits par la racine. C’est un feu Lapin.
 
Sa femme, l’ayant rejoint, se frotta contre lui, fiévreuse et rêveuse de renoncules.
 
- Oh, chéri. J’adore quand tu imites John Cleese dans le sketch du Perroquet.
 
- Grand bien te fasse, bougonna son mari, excédé.  
 
Puis à son fils :
 
- Jean-Patrick ! Fous-moi ça dans la poubelle et qu’on n’en parle plus. N’importe comment, le lapin ça n’est pas bon, même à la moutarde. Ca n'est même pas bon au porto.
 
http://www.forums.supertoinette.co [...] porto.html


 :kaola:

Message cité 1 fois
Message édité par Jeremie Von Toch le 31-07-2006 à 06:02:26
mood
Publicité
Posté le 25-07-2006 à 01:03:52  profilanswer
 

n°9024956
E-Nyar
I ain't no nice guy after all
Posté le 25-07-2006 à 02:00:49  profilanswer
 

Au vol, au plagiat, on m'assassine... le foutage de gueule sous acide, normalement y'a que moi qui y ait droit [:kc]. Copieur  :kaola:


---------------
Don't fuck me, I'm anonymous.
n°9025026
panchopa
le lama de Lima
Posté le 25-07-2006 à 02:22:37  profilanswer
 

Excellent :lol:
 
Nan mais sérieux tu l'a écrit avec mes souvenirs ce texte, comment tu fais ?  
- Le château de Combourg, que j'ai visité en voyage de classe (en troisième) avec ma prof abhorrée de latin et français.  
- Les mariages vendéens, oui j'en ai fait un ou deux  :o  
- La fascination pour les lamas, ces petits animaux velus et bien tripants qui m'ont tenu compagnie au Pérou  [:panchopa]
Et je ne parle même pas du tiers de la moitié  [:guts]  
 
Serais-tu un multi de moi-même à l'insu de mon plein gré, une sorte de dédoublement subliminal  [:pingouino]

Message cité 1 fois
Message édité par panchopa le 25-07-2006 à 02:24:17
n°9026116
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 25-07-2006 à 10:45:54  profilanswer
 

Il se passe d'étranges choses, ici [:gordon shumway]

n°9030351
Jeremie Vo​n Toch
Posté le 25-07-2006 à 17:43:29  profilanswer
 

panchopa a écrit :


Serais-tu un multi de moi-même à l'insu de mon plein gré, une sorte de dédoublement subliminal  [:pingouino]


Oh mon dieu, non ! La vérité est terriblement plus simple et beaucoup moins mélodramatique, n'en déplaise aux rêveurs utopistes amateurs de science-fiction.  :lol:
 
Je suis un vers endoparasite et je loge dans ton cerveau depuis que tu as eu l'âge de cinq ans.   :hello:  

n°9035654
panchopa
le lama de Lima
Posté le 26-07-2006 à 09:59:25  profilanswer
 

Logé dans mon cerveau, perdu au milieu du vide sidérant, tu devais être un vers bien solitaire mon pauvre petit [:calin]  
 

n°9036003
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-07-2006 à 10:50:36  profilanswer
 

Moi je loge dans le string de X...VY depuis hier.


Message édité par talbazar le 26-07-2006 à 10:51:12
n°9039310
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 26-07-2006 à 16:37:30  profilanswer
 

Ninon, j'ai pas le temps ce soir, mais promis demain j'aère un peu mon texte :o
 

Spoiler :

Elle s'ennuyait, à crier.
Faut dire que sa vie n'était qu'une succession d'échecs, tous plus cuisants les uns que les autres. En virtuose du fiasco, elle persévérait dans la médiocrité.
Aujourd'hui elle s'ennuyait. C'était normalement l'occupation dévouée au mardi mais mardi étant tombé le premier jour du mois, jour réservé à la procrastination, elle avait dû repousser au mercredi. Le mercredi étant le jour du suicide raté, elle aurait au moins pu tenter de faire d'une pierre deux coups et mourir d'ennui, non? Enfin bon, moi j'dis ça, j'dis rien. Mais j't'en fous, le suicide raté était bien une des rares choses qu'elle réussissait…
Elle en connaissait un rayon, en manières de casser sa pipe. Gauche, comme sa mère avant elle, et comme la mère de sa mère avant elle. Dans la famille, le suicide raté était une tradition, une sorte de tare congénitale qu'on se retransmettait comme la culotte de cheval ou le strabisme biglouchant. Elle avait naturellement tenté la défenestration, le grand saut dans le vide, mais son vertige latent l'avait conduit à se jeter du haut de la carpette. Elle avait atterri un demi centimètre plus bas, aussi vivante qu'un quart de seconde plus tôt. Elle avait bien entendu essayé de se jeter sous le métro, mais elle avait omis de se renseigner sur les horaires des attentats, en ce jour de juillet 1995. Elle avait du écouter toute la journée le haut-parleur lui nasiller dans les oreilles que pour cause d'incident technique, aucune rame n'était en circulation ce jour et que les postulants au suicide étaient priés d'aller se jeter sous un bus. Ce qu'elle tenta de faire, d'ailleurs. Seulement quand on se couche sur un passage clouté, histoire de ne pas salir sa petite jupe noire, on est soumis au code de la route qui vous donne priorité et interdit - c'est la loi - au bus de venir s'essuyer les pneus sur votre râble.
Et la pendaison, parlons-en de la pendaison. C'était d'un ridicule… Primo, on se pend avec une corde, ça mange pas de pain, c'est une sorte de tradition. Bon là, elle avait choisi de le faire avec un foulard, par pure coquetterie. Admettons. Mais surtout, deuxio : on prend soin de ne pas s'accrocher à un point dont la hauteur est inférieure à la taille du sujet à suicider. Malheureusement, quand on a le vertige on ne s'encombre pas à grimper sur un guéridon pour aller s'embobiner autour du lustre. Elle avait passé trois jours debout dans la penderie (penderie mon cul, oui !), accrochée à la tringle, tuant le temps – le veinard –  en lisant les étiquettes des chemisiers.
 
Pas facile de s'ennuyer quand on songe déjà à demain. Demain, on est jeudi. Et le jeudi, c'est jour de la déception amoureuse. C'est un peu son jour préféré, le jeudi. Quand elle était gamine, c'était le samedi, son jour préféré, car c'était le jour des frites. C'est un samedi que sa mère avait pour la première fois essayé de passer l'arme à gauche, instaurant la longue tradition familiale du suicide raté. Elle avait surpris son père en train de besogner la voisine dans les renoncules et sa mère, elle y tenait beaucoup à ses renoncules. Elle était rentrée à la maison et était allée se faire couler un bain. Puis, après avoir fumé une dernière cloclope, elle était entrée dans l'eau avec la friteuse sous le bras. Elle se rappelle que son père avait ensuite conseillé à sa mère de brancher la friteuse avant de la plonger dans l'eau, sans quoi c'était aussi inefficace que pouvait l'être une cathédrale en l'an 156 avant Jésus-Christ… Elle se rappelle aussi que ce jour là les frites étaient moins amidonnées que d'habitude, mais qu'elles avaient un goût de savon.
 
Demain elle a prévu d'aller se faire conter fleurette par une espèce de brute épaisse, un de ces types hermétiques à la douceur et au romantisme, qu'elle a rencontré au bal de l'Amicale des Amis de la Pétanque en Treize Points du Boulodrome de Saint-Paul-Pied-de-Poule. On ne peut pas vraiment dire que ce soit ses dons de danseur qui lui aient tapé dans l'œil, vu qu'il sarabande comme un pendu. Imaginons un routier bulgare qui aurait été élevé par des ours nazis dans les steppes mongoles et qui tenterait de s'adonner au boogie-woogie, non vraiment, ça confine à la malfaçon. En fait, ce qui l'avait attirée chez le gaillard, c'était cette franchise, cette simplicité, ce côté "pas du genre à chier dans l'ventilo", comme il disait dans un grand rire goguenard… Il l'avait ramenée chez lui, dans une maison sans architecture mais avec des jardinières aux fenêtres, ce qui laissait craindre la présence d'une femme dans les lieux. Elle lui avait d'ailleurs demandé:
- Dois-je craindre la présence d'une femme dans les lieux?
- Dame oui! Y'a maman qu'est là qui vit avec moi. A m'fait du manger pis a m' recoud mes affaires. Avant, c'était un peu comme ma femme, j'y f'sais des câlins pis des péripéties dans les fesses. Grand bien lui fasse, surtout depuis que ma lapine Paprika s'est faite écrabouiller par l'estafette du garde-champêtre. Mais maintenant, a l'est trop vieille, pis a l'est hémiplégique des deux cotés, pis a s'fait dessus sans arrêt, qu'on dirait un sémaphore au milieu d'un océan de pisse. C'est pas que j'suis gérontophobe, hein, mais c'est plutôt que pour aller lui bouturer le rhododendron, faut avoir son diplôme d'ostréiculteur, si tu vois qu'est-ce que j'veux dire!
Elle avait essayé autant que faire se peut de ne surtout pas voir ce qu'est-ce qu'il voulait dire mais elle savait bien qu'il allait lui falloir une bonne dose de sublimation pour accepter la suite qui se ferait sûrement en position verticale contre un mur.
Il l'avait emmenée dans une chambre qui sentait le bouc mouillé et un peu mort au milieu de laquelle il y avait un lit dont les draps ne devaient être lavés que les années bissextiles. Elle avait réfléchi à l'endroit qui serait le plus potable pour se faire dévergonder et, à force de volonté, avait conclu que le mieux c'était dans la chatte, en bonne paroissienne qu'elle était. La suite fut délectable, malheureusement je ne peux pas la dire (et c'est regrettable, ça nous aurait fait rire un peu), mais un gorille ne s'y serait pas pris autrement pour tenter de monter à califourchon sur un chihuahua. Délectable, n'est-il pas?
Bon an, mal an, elle avait dû reconnaître que c'était quand même un rude cadet, pour ce qui était de la bagatelle. Elle s'était fait crapahuter comme rarement et elle aurait bien donner son royaume contre une deuxième salve de mortier. La vieille devait amèrement regretter d'avoir troqué son statut d'incestueuse d'enfants pour celui d'incontinente atlantique. Malheureusement, à la manière dont il s'astiquait les outils de jardin dans les rideaux, elle avait compris que, si elle voulait encore un tour de tohu-bohu, elle en serait quitte, en rentrant chez elle, à s'auto-congratuler le chat angora avec un objet tubulaire de type cucurbitacée.
Mais là, a priori, il avait envie de poésie, de romantisme, de légèreté, de prose alambiquée, de papillons dans un champ de fleurs, bref, ça risquait de donner dans l'ubuesque.
- Rita, qu'il avait commencé, donne-moi ta sœur. Rita, donne-moi ta main. Rita, donne-moi ton cœur. Rita, nous partons demain.
Allons bon, v'là autre chose.
- Oui enfin là, vois-tu, pour ma sœur, faut que je demande à son mari, parce que c'est lui qui gère son planning. Je crois qu'il avait planifié de s'en servir pendant environ 65-70 ans. Mais peut-être qu'après, elle sera disponible. Pis aussi, faut laisser un chèque de caution ou un bon au porteur, enfin faut donner des gages, quoi. Nan parce que, faut le comprendre, les mecs lui prennent sa femme, il a beau leur dire qu'elle s'appelle Reviens, des fois il peut rester des dix ans, des quinze ans, des vingt ans sans la revoir ! Pis bon, après, pour te donner ma main et mon cœur, je ne suis pas très chaude, hein. Déjà, j'ai pas ma carte de don d'organes et puis quoi, ils peuvent encore me servir. Et si je te les donne, je ne suis pas sûre de retrouver les mêmes, ou alors en import, mais faut aller sur des sites chinois qui t'installent des cookies et des tas de saloperies et tu te retrouves avec ton ordi qui rame, sans trop savoir pourquoi. Et la hotline de Free, merci bien!! Et puis partir demain, nan, c'est vraiment pas possible. Faut me prévenir au moins quinze jours à l'avance, qu'on part demain. Le vendredi c'est ma journée projets foireux et demain j'ai rendez-vous avec mon banquier pour lui présenter mon projet de cuvette de chiotte à mâchicoulis, invention de ma pomme qui permettra aux femmes de pouvoir plus facilement pisser à côté, parce que bon, y'a pas de raisons que ce soit réservé aux hommes, tu comprends ?
Une poule ayant trouvé un cure-dents aurait eu un air plus inspiré que lui…
- Ecoute, je vais devoir prendre congé.
De nouveau, tête de l'homme de Cro-magnon qui aurait inventé le camping-gaz avant d'avoir inventé le feu.
- Faut que j'm'en va, si tu préfères. J'vas reviendre jeudi en huit, vers c'tantôt.
- Bon bah d'accord. On se tient au courant, je t'enverras un télégramme.
- Oui voilà, tu regarderas dans ton annuaire, y'a mes coordonnées dans les Pages Jaunies.
Finalement, elle l'avait rappelé elle-même dès le lendemain matin, empressée qu'elle était de connaître à nouveau l'orgasme ursidé. Ils devaient se retrouver demain, mais elle connaissait la théorie du lapin et elle n'était pas sûre de pouvoir jouer à lapine. Le seul homme qui avait honoré un rendez-vous s'était trompé de date et aussi de fille, mais tous les autres avaient toujours su redoubler d'ingéniosité pour s'excuser après coup de ne pas être venus. On lui avait donné du "désolé, mais j'ai dessoulé depuis", du "c'est pas la peine, je me suis déjà branlé ce matin", du "j'ai pas pu venir, j'avais interro de maths". Puis il y avait eu ce garçon qui s'était excusé car il se mariait l'après-midi même, à Provins, et que ça faisait beaucoup de route pour si peu et que sa femme, chiante comme elle était, risquait de râler si il n'était pas là pour la nuit de noces…
Amasser autant de lapins, c'est de la cuniculture, mais à titre non lucratif, donc on n'est pas obligé de prendre un numéro de registre du commerce et d'en passer par un tas de tracasseries administratives qui vous font perdre un temps fou alors qu'on pourrait tout aussi bien utiliser ce temps à ne rien faire, par exemple.
 
Mais pour l'heure, à force de cogiter, elle arrivait à ne plus s'ennuyer et ça, c'était ennuyeux. Etait-ce un signe annonciateur, le début d'une nouvelle ère? Allons bon, elle ne s'ennuyait pas le jour où il fallait s'emmerder ferme, l'ami pétanqueur n'avait toujours pas décommandé la partie de pattes en l'air et son banquier allait sûrement lui concéder le prêt des 20 € nécessaires à l'achat du marteau et du burin pour mâchicouler sa cuvette de chiottes. Mince, vlà t-y pas qu'elle reprenait confiance en elle, que la chance semblait de nouveau lui sourire, que la vie, bordel de merde, LA VIE l'invitait à sa table, lui payait des bières et la traitait comme une vieille copine!!  
 
Pleine d'espoir et d'optimisme, la joie de vivre étincelant dans ses yeux, elle se mit à rêver qu'elle réussissait son prochain suicide…


---------------
Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°9039934
Benzo29
Groundation c'est bien !
Posté le 26-07-2006 à 17:50:21  profilanswer
 

stipey a écrit :

Ninon, j'ai pas le temps ce soir, mais promis demain j'aère un peu mon texte :o


 :love:

n°9044950
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 27-07-2006 à 09:54:23  profilanswer
 

[:bien]


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Rock'n Roll - New Noise
n°9056417
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 28-07-2006 à 12:41:10  profilanswer
 

plus que deux jours, PTAIN§§§§§§§


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°9056430
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-07-2006 à 12:42:36  profilanswer
 

Alors là, ça m'étonnerait :D
 
Moi j'écris tout à l'heure dans le train et à la plage :o²²

n°9056479
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 28-07-2006 à 12:48:19  profilanswer
 

pffff, c comme les impots ce truc là, on te met la pression avec une date butoir mais on donne toujours une chance aux fainéants, aux mal-organisés, aux j'm'en-foutistes et autres procrastinateurs et à travers   [:kramer]


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°9056483
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 28-07-2006 à 12:48:29  profilanswer
 
n°9056487
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 28-07-2006 à 12:48:39  profilanswer
 
n°9056512
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-07-2006 à 12:51:32  profilanswer
 

Hé ho, tu pars en vacances, fais pache :o

n°9056515
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 28-07-2006 à 12:52:35  profilanswer
 

vas t'faire verdir à Pithiviers!  :o


---------------
Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°9056516
lulu_les_m​irettes
HFR, c'est rien chouette !
Posté le 28-07-2006 à 12:52:39  profilanswer
 

J'ai déjà écrit cinq lignes [:volta]


---------------
"Ce n'est pas vraiment partir quand le coeur reste." [Proverbe chinois] ~ France Gall neurasthénique, et fière de l'être ! :o
n°9056525
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 28-07-2006 à 12:53:15  profilanswer
 

Bravo \o/

n°9056540
La Guepe1
Posté le 28-07-2006 à 12:55:30  profilanswer
 

Moi j'ai écrit mais c'est nul.
 :o

n°9058790
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 28-07-2006 à 15:49:09  profilanswer
 

Ce biniki minimaliste, Navy, mais enfin !!!  :love:

n°9058814
Das schrec​kliche K
j'ai pas trouvé plus simple...
Posté le 28-07-2006 à 15:50:12  profilanswer
 

Voici ma maigre contribution, je n'avais pas trop le temps, mais j'essaierai de l'améliorer.
 

Spoiler :

Elle s’ennuyait, à crier. Rose fixait intensément sa copie de français, désespérée à l’idée de noircir ses pages porteuses d’une mort particulièrement douloureuse. Après tout, que dirait madame Demaen en parcourant son devoir ?  
Ma pauvre Rose, vous êtes un cas désespéré. Avant vous, je ne pensais pas que l’apathie avait un visage ! Réveillez-vous ! A force de volonté, vous y arriverez !
Cas typique des professeurs gangrenés par la débilité de leurs élèves. Après quinze ans de durs labeurs, ils espéraient toujours vaincre leurs penchants décérébrés, les tirer vers « la lumière ». Totalement illusoire, autant lâcher un chihuahua sur un boulodrome et lui demander de pointer !
Rose poussa un long soupir, cette fois, sa procrastination ne lui offrirait guère de répit. Son errance rêveuse touchait à sa fin ; demain, elle devrait affronter la fureur légendaire de madame Demaen. Avec un peu de chance, son visage patelin et ses petits yeux railleurs ulcéreraient la gérontophobe ; qui sait, elle passerait peut-être l’arme à gauche ? Rose chassa ses pensées de son esprit, n’importe quoi ! D’ailleurs, pourquoi son imagination ne suffisait-elle pas à terminer ce maudit devoir ? Certes, le sujet demeurait exécrable, aussi palpitant qu’une émission de cuniculture retransmise en direct, mais bon, en se motivant suffisamment…  
A travers l’ajour, les rayons du soleil se dissimulèrent derrière les nuages indolents, s’accordant à merveille avec son humeur. Pour faire face à la tempête subcrânienne qui lui ramollissait les synapses, Rose saisit d’un geste son stylo et rédigea une première ligne, les yeux perdus :
A l’extérieur des remparts crénelés de mon cœur, là où seuls les mâchicoulis ternissaient ma beauté incomparable, j’attendais inlassablement mon prince charmant. Enfermées dans cette tour, les tragiques réminiscences de ma mémoire se substituaient à mon tempérament nonchalant. Parfois, quand la lumière de l’astre solaire se réverbérait entre les rhododendrons des jardins, je laissais mes pensées dériver sur un fleuve calme. Très vite, elles dansaient la sarabande dans ma tête et je devais m’arracher…
Rose ne termina pas sa phrase. Nulle. Rageuse, elle chiffonna sa feuille engluée de sang noir. D’un mouvement  imperceptible elle la lança en direction de la corbeille. Le papier décrivit une harmonieuse parabole, incurva sa course en direction du gouffre... et s’effondra piteusement sur la carpette. A un doigt de sa cible.
Un effroyable cri perça les lèvres de la jeune fille. Il fut si apocalyptique, si révélatrice d’un esprit fourvoyé, que les paroissiennes vaquant tranquillement à leurs activités, sur le parvis de la cathédrale, en face, firent un malaise cardiaque. Vraisemblablement, elles avaient cru à la résurrection de quelques esprits sataniques.  
A l’étage inférieur, la voix melliflue de sa mère tonna, rugissante tel un démon ubuesque :
- Rose ! A table !
Rose délaissa non sans joie sa copie blanche, dévala à toute vitesse les escaliers. Natacha, en petite robe noire, déposa un baiser sur sa joue alors que son père, aux prises avec la friteuse, lui lançait à peine un regard. Ses traits convulsés par l’effort lui apparurent soudain éminemment comique ; elle pouffa mais, face au regard inquisiteur de sa mère, son rire s'étrangla en un croassement.  
- Ton père a eu une journée effroyable aujourd’hui, Rose, ne glousse pas comme un trublion, s’il te plait.  
- Désolé, m’man, s’excusa piteusement Rose.
Robert poussa un borborygme effrayant quand il parvint enfin à ouvrir la machine. La sueur emperlant son front, il renchérit :
- Dame oui ! Ma folle secrétaire a décidé ce matin de casser sa pipe et elle tenait absolument à m’en parler ! Comme si je pouvais lui apporter un quelconque conseil, moi ! Elle m’a tenue le crachoir pendant deux heures ! Deux heures, tu entends, Rose ?
Le tohu-bohu engendré par les cloches de la cathédrale ôta à la fille l’occasion de répliquer. Natacha, en fine observatrice, se posta à la fenêtre :
- Regarde moi ça, encore un mariage ! Ils n’ont même pas les moyens de se payer une robe décente ! Ce n’est pas parce que nous vivons en province que nous sommes des hères !  
- Justement, à ce propos, tu ne sais pas la nouvelle ?
Sa mère se tourna curieusement vers Robert, les sourcils froncés d’une manière fort inquiétante :
- Non, mais je t’écoute.
- Et bien, pendant que mon adorable secrétaire me contait fleurette, Edouard, le père de l’ostréiculteur, tu te souviens ? Donc, Edouard m’est tombé sur le râble pour m’annoncer que le métro venait de rendre l’âme ! Bon an, mal an, j’ai dû rentrer en taxi, je ne te détaille pas la facture !
- Mon chéri, grand bien te fasse, le temporisa-t-elle tout en ajustant son foulard, ces immondes galeries tubulaires sont un nid à microbes !
- Peut-être, mais crois moi, j’ai vécu l’enfer, surtout que le chauffeur était un virtuose de la musique ! Le tas de rouille qui lui servait accessoirement de voiture s’engorgeait de vinyles ! Je ne te fais pas un dessin, un calvaire, que dis-je, une véritable catastrophe !
- Que de péripéties, souffla Rose, éperdue d’admiration pour son père.
Le repas se déroula dans les plus strictes limites de l’urbanité. Rose, comme de bien entendu, ne se permit pas une réplique plus haute que l’autre et, en contrepartie, ses parents ne l’interrogèrent pas sur l’avancée de ses devoirs. Parfait. Ce déjeuner achevé, Rose traîna sa flemme dans le jardin, vagabondant négligemment entre les rosiers en bouton. Les massifs de fleurs la déridèrent, un sourire naïf fendit même la commissure de ses lèvres, son âme s’allégea soudainement. Alors qu’elle valsait parmi les renoncules, son jeune voisin l’interrompit, le visage inondé de larmes :
- Mon… lapin, sanglota-t-il en hoquetant pitoyablement, mon… lapin…
Rose darda sur lui un regard méfiant :
- Qu’est-ce qu’il a ton lapin ?
A ce mot, les spasmes du jeune gavroche redoublèrent. Son corps tressautait si intensément qu’il paraissait sur le point de se disloquer.  
- Le chat angora de… de madame Gardon l’a… l’a attaqué, balbutia l’enfant.
De son nez gouttait un liquide diaphane, Rose tressaillit intérieurement, mortifiée par ce spectacle.
- Très bien, Daniel, murmura la jeune fille. Montre le moi ton lapin, autant que faire se peut, nous essaierons de le sauver.
Daniel l’entraîna aussitôt entre les lauriers, galvanisé par sa promesse.
Le jeune animal, gargouillant dans une mare de sang, dégageait une odeur pour le moins insupportable. Rose contempla la tripaille bleutée qui jaillissait en gerbes anarchiques de son ventre. Immonde.  
- Je lui ai donné un peu de pain et de paprika pour lui redonner des forces, bredouilla Daniel, le visage hâve.
- Ça ne mange pas de pain, siffla Rose avec un mépris écrasant.
Mais l’enfant ne l’écoutait plus :
- Je n’ai jamais de chance, se lamentait-il, je suis né une année bissextile, ma mère m’oblige à amidonner le linge avant chaque repassage et mon petit lapin va mourir !
Sur ce, il regarda Rose, comme pour mesurer l’impact de ses paroles.  
- Mon chéri, il est trop tard, prends un bon au porteur, achète un autre animal et positive !
Elle lui sourit tendrement puis s’enfuit, laissant le garçon en compagnie de son lapin mort. Elle regagnait innocemment sa chambre quand une sublimation inconvenante déchira le silence :
- Oh ! Rita, donne moi ton cœur !
Rita, une voisine, s’amusait en charmante compagnie, visiblement inconsciente que ses gémissements extatiques troublaient le quartier. Son amant renchérit encore, suave :
- Bon Dieu ! Tu me fais bander comme un pendu ! Ohhhh !
Rose, l’air sainte nitouche, s’approcha discrètement de la fenêtre dite "hermétique", les sens aux aguets. La peau blette de Rita ruisselait de sueur. Alanguie sur un canapé en satin, elle se cambrait, aussi légère qu’une coulée de sable bleu dans le désert libyen. Puis, Rita arqua son corps pour bien mettre en valeur son élégance, sa grâce, la souplesse et la beauté de ses formes que l’on devinait sous la transparence du drap. La ribaude usa de tout son talent pour enorgueillir son homme, prostré à califourchon derrière elle.
Leur fornication s’éternisant, Rose se rembrunit et s’éclipsa, silencieuse.  
- Alors, ma chérie, tu t’amuses bien ? S’enquit sa mère, à son retour.
- Notre voisine est une débauchée, ses malfaçons sont déplorables, coassa la jeune fille.
- Pardon ?
Un air de naïve sincérité se peignit sur le visage de Rose :
- Moi, j’dis ça, j’dis rien !
Sa mère ne comprit pas.
A nouveau attablée à son bureau, Rose entreprit de rédiger son devoir, lunatique :
A l’extérieur des remparts crénelés de mon cœur, là où seuls les mâchicoulis ternissaient ma vénusté incomparable, j’attendais inlassablement mon prince charmant. Enfermées dans cette tour, les tragiques réminiscences de ma mémoire se substituaient à mon tempérament nonchalant.
- Seigneur ! Mon royaume pour un peu d’animation ! Cette vie est bien trop morne !

 
 


Message édité par Das schreckliche K le 10-12-2006 à 10:42:37
n°9058825
Nicky_rr
L'art est la manière
Posté le 28-07-2006 à 15:50:36  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Ce biniki minimaliste, Navy, mais enfin !!!  :love:


La canicule a encore frappée, ce sont toujours les plus vieux les premiers touchés :sweat:


Message édité par Nicky_rr le 28-07-2006 à 15:51:37

---------------
Quiconque sacrifie sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre, et n'aura aucun des deux. - Sur internet si le service semble gratuit, c'est que le produit, c'est vous.
n°9059315
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 28-07-2006 à 16:24:32  profilanswer
 

Non, pas du tout, mais j'ai en ma possession des clichés que tu n'as pas, priviliège de l'âge, mon garçon.

n°9059357
Nicky_rr
L'art est la manière
Posté le 28-07-2006 à 16:28:57  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Non, pas du tout, mais j'ai en ma possession des clichés que tu n'as pas, priviliège de l'âge, mon garçon.


Oui, moi je peux encore me déplacer jusqu'aux jeunes beautés alors que toi il ne te reste plus que le papier glacé...


---------------
Quiconque sacrifie sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre, et n'aura aucun des deux. - Sur internet si le service semble gratuit, c'est que le produit, c'est vous.
n°9066770
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 29-07-2006 à 13:35:21  profilanswer
 

Bien joué mon salaud.
 
Je vais me mettre au papier timbré en m'immolant avec un entonnoir. :sweat:  
 
izn, je ne m'aime que de toi. :cry:

n°9066783
E-Nyar
I ain't no nice guy after all
Posté le 29-07-2006 à 13:36:38  profilanswer
 

talbazar a écrit :

izn, je ne m'aime que de toi. :cry:


 
Il est vraiment temps de penser au suicide alors :o


---------------
Don't fuck me, I'm anonymous.
n°9067025
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 29-07-2006 à 14:17:43  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Bien joué mon salaud.
 
Je vais me mettre au papier timbré en m'immolant avec un entonnoir. :sweat:  
 
izn, je ne m'aime que de toi. :cry:


 
Je suis tellement touchée. Toi, tu sais vraiment parler aux femmes sensibles.

n°9076689
cybercap
Ours véritable
Posté le 30-07-2006 à 23:12:51  profilanswer
 

In Ze Navy II a écrit :

Je me suis tellement touchée. Toi, tu sais vraiment parler aux femmes sensibles.


 
un oubli pitetre ?

n°9082369
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 31-07-2006 à 16:10:46  profilanswer
 

Je n'oublie jamais rien  [:rhetorie du chaos]

n°9082390
minusplus
Posté le 31-07-2006 à 16:13:12  profilanswer
 

heu je lis pas le tomik alors je sais pas si on peut encore participer. La mienne est pas finie, elle le sera cette semaine. A ma décharge, elle est longue. :o

n°9082445
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 31-07-2006 à 16:16:53  profilanswer
 

La mienne aussi.
Bien sûr qu'on peut encore. Le jour où tout le monde sera dans les temps, enfin, surtout moi par exemple, hé bien, euh... [:ciler]
 
D'ailleurs je vais à la plage avec mon stylo :o

mood
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