Quoiqu'il en soit, vu l'ampleur de l'oeuvre de notre cher Tolkien, il est quasiment impossible d'échapper aux bases qu'il a fondé dans l'univers dit merveilleux...
Et voili voilou une petite (ou plutôt une grosse, vu la taille du pavé XD) surprise mes amis : L'histoire d'Ervan ^^
Cette histoire se déroule il y a de cela de très longtemps, à une époque où Ark-than, Dieu de la Mort, de l'Ombre et du Chaos régnait encore seul sur ses trois trônes, et où les innombrables collines d'Ithinn venaient à peine de tomber ses le joug des immondes créatures qu'il avait créées dans les sombres cachots de son domaine.
Or, il est dit dans les légendes que le vaillant peuple d'Ithin, sauvagement massacré par ces hordes de monstres, reçut en présent des dieux une terre bénie, du nom de Karas, et ils s'y épanouirent sous une nouvelle forme, appelée Lucis. Les Lucis étaient en tous points semblables aux Humains, outre le fait qu'ils étaient tous blonds, très blonds, que leurs yeux étaient bleus, et que leur peau était fine et très blanche. Il est aussi dit que les Lucis, bien que plus talentueux artistes que les Humains, étaient de constitution très faible, sensibles à de nombreuses maladies, et que les effets du temps étaient cruellement marquants sur leurs corps et esprits. C'est certainement pour protéger leurs faibles existences qu'à l'instant où ce nouveau peuple posait pour la première fois le pied sur Karas, cette terre fut élevée loin au dessus du continent de Tolonque, bien plus près de l'immense disque solaire, à un endroit où la magie emplissait tellement l'air que seuls des êtres nés dans la lumière, tels les Lucis, pouvaient vivre sans être détruits dans de profondes souffrance. Car c'était cette magie qui était la source de toute vie Lucis, mais aussi instrument de leur art : la confection de précieuses gemmes, bien plus pures et brillantes que celles que les Fo-rins, facétieux mais mystérieux peuple de la terre, extirpaient alors du roc, à l'aide de leurs habiles instruments.
A cette époque, il existait parmi les Lucis une jeune princesse nommée Ellina, dont la beauté étaient seulement égalée par le nombre de ses prétendants, et chaque jour les voyait devenir plus nombreux. Mais aucun parmi ceux-ci ne l'aimait plus qu'Ervan. Ervan était un jeune Lucis, issu d'une lignée de moindre noblesse, et la pauvreté de son sang, pour lui, semblait s'être toujours élevée comme le plus insurmontable des obstacles entre lui celle qui hantait son cur. Maintes fois il avait tenté de l'approcher, maintes fois il avait voulu lui révéler la nature du brasier qui le dévorait, mais chaque fois il échouait, abandonnant face aux intangibles remparts de faiblesse qui l'enfermaient chaque jour un peu plus.
Abandonnant l'idée de ne jamais être pouvoir être heureux à ses côtés, Ervan tenta de l'oublier. Pour cela, il se consacra avec zèle à l'étude des arts Lucis, la composition de chants et la confection de gemmes. Mais chaque chant qui en son esprit fertile naissait n'avait d'autre but que celui de celui de louer l'infinie beauté d'Ellina, et chaque gemme qu'il créait, semblait, en son esprit, être destinée à être sertie par ses talents d'orfèvres sur un diadème ou un collier, afin de magnifier les doux trais de cette princesse parmi tant d'autres, mais unique reine du cur d'Ervan.
Ainsi, malgré de nombreuses années de travail acharné, jamais Ervan ne put déloger Ellina de son cur meurtri, et c'est pour cela qu'il prit une grave décision, qui allait conditionner le reste de ses malheureux jours : il allait s'imposer une douloureux exil en Tolonque, bien loin de sa Karas natale. Car strictes sont les lois qui régissent le peuple Lucis : n'importe lequel d'entre eux peut quitter Karas, et ce sans avoir à demander nulle autorisation à personne, mais ce voyage est à sens unique, et nul Lucis ayant posé le pied sur Tolonque, ayant embrassé du regard l'immensité de cette contrée peuplée par tous les autres mortels, ne peut retourner en la terre qui l'a vue naître, destiné à vivre à jamais parmi les innombrables dangers qui rôdent sur le continent. Cette loi, Ervan se résignait à l'accepter, espérant étouffer sa flamme d'amour en détruisant tout espoir de ne jamais revoir Ellina.
C'est pourquoi, un matin, ne prenant nul autre bagage que les douloureux souvenir de sa vie passée, il quitta Karas, et arriva en Tolonque, sur le territoire de ce qui devait plus tard être la puissante Confédération Gaelline, mais qui, pour le moment, était encore divisé en une complexe mosaïque de principautés éphémères et de républiques mercantiles. En, ce temps, le pouvoir d'Ark-than était encore faible parmi les mortels, même inexistant en dehors de ses deux fiefs de Ristitl et de Tetseril, et les nouvelles voyageaient vite entre les différentes contrées de Tolonque. Ceci permit à Ervan de s'abreuver goulûment des innombrables légendes qui composaient la fertile histoire de ces terres. Découvrant chaque jour de nouveaux contes, il réussit à oublier quelque peu le douloureux amour qu'il portait à Ellina, et bien vite il fut de nouveau heureux, jusqu'au jour où, signe de son funeste destin, il rencontra, dans une auberge, un homme qui lui révéla un des plus profonds secrets de Tolonque :
"Au nord d'ici, loin de toutes terres civilisées, perdus dans les plaines, se trouvent les hauts Monts de Métal, lieu où vivent des êtres nommés les Deretis. Ceux-ci sont certes peu accueillants, froids et méfiants, mais ils comptent parmi les plus anciens peuples de Tolonque, et, une fois qu'ils ont accordé leur confiance à un étranger, fait rare, ils lui révèlent alors les plus antiques et méconnues légendes de Tolonque, celles qui depuis maintenant des millénaires sont restées oubliées de tous, mais qui restent gravés dans leur mémoire aussi solide et durable que le roc. Si tu tiens réellement à connaître tous les secrets de ce monde, seuls eux pourront te les révéler
"
Charmé par les paroles de cet inconnu, Ervan se mit de suite en route vers ces Monts de Métal. Longue et rude fut la voie qui le mena jusqu'aux contreforts de ces imposantes montagnes, mais il était poussé par une insatiable soif de connaissance, qui le dotait d'une volonté inébranlable. A l'instant où il atteignait son but, pénétrant dans les insondables abysses servant de demeures aux Deretis, il découvrit, avec une immense déception que nul était là pour l'accueillir. S'asseyant sur le sol froid et dur d'une sombre salle, il sortit une harpe, et improvisa le chant suivant :
"Long, dur et cruel fut mon voyage,
Afin de trouver ces êtres sans âge,
Qui, en leurs sombres repaires,
Gardent du monde les plus anciens mystères.
Longtemps j'ai désiré que me soient révélés
Chaque légende, chaque histoire, chaque secret
Pour cela, j'ai abandonné ma contrée, ma maison,
Laissant derrière moi mes souvenirs, ainsi que tous mes anciens compagnons
Pour cela, j'ai longtemps parcouru le monde,
Affrontant la rage du vent, les lames de l'hiver, et la cruauté des ondes,
Pour cela, en une folle aventure je me suis laissé entraîner,
Cherchant au loin de mes désirs la clef,
Et j'ai cru qu'en ces lieux mes voyages allaient finir,
Mais, voici ! Nul n'est là pour m'accueillir !
Qu'en est-il de ces promesses, de ces serments,
Se pourrait-il que toutes ces histoires soient sans fondements ?
Se pourrait-il que l'on m'ait menti,
Me promettant que tous les secrets du monde se trouvaient ici ?
Mais, voici ! En cet endroit ne se trouvent qu'ombres et pierres,
En cette atmosphère silencieuse s'étouffent mes prières,
Et, alors que dans ce noir,
Perdu, peu à peu j'abandonne tous mes espoirs,
Je repense à la terre qui m'a vu naître,
Karas la belle, qui me fut volée par de Tolonque les illusions traîtres,
Karas ! Karas ! Joyau créé de la main des dieux,
Sertie de mille gemmes, haut, très haut dans les cieux,
Là où la vie est sans pareil,
Là où, sur le sol, comme en l'air se trouvent mille et une merveilles,
Là où se trouve la belle Ellina,
Ellina ! Toi qui mon cur déchira,
Me forçant à cet exil,
Loin de toi, à la recherche de secrets futiles,
Pourquoi ne suis-je pas resté à tes côtés,
Peut-être un jour, la joie j'aurais trouvé,
Mais, maintenant, je suis en cette ombre,
La où mon cur, dans le désespoir sombre,
Cherchant au loin une nouvelle quête,
Cherchant de quoi remplir ce vide, en mon âme et en ma tête,
Mais rien ne se profile à l'horizon,
Hors souffrances et lamentations
Pourquoi ai-je un triste jour décidé de partir ?
Pourquoi de suis-je pas resté auprès de l'objet de mes désirs ?
A l'aventure ! Me disait-on ! A l'aventure !
Là, tu pourras oublier ta quotidienne torture,
Loin de celle qui te fait souffrir,
Face à l'immensité de Tolonque, tu retrouveras ton sourire !
Mais, maintenant, je sais que tous ces espoirs n'étaient qu'illusions,
Et il en devient d'autant plus dur de retrouver la raison,
Et, en ces mines perdues,
L'espoir à jamais semble s'être tu
"
En réalité, les Deretis, craintifs et méfiants, et ce, malgré le fait que la nature les ait dotés d'un puissant corps, aussi robuste que le métal qui, selon les légendes, servit à leur confection, s'étaient cachés dans les plus profonds cachots de leur demeures, espérant ainsi échapper au danger potentiel que représentait cet inconnu. Mais, face au chant du Lucis, face à l'immense douleur qu'en chaque mot il exprimait, leur cur, pour la première fois, connut la pitié, et, petit à petit, s'approchant à pas discrets et prudents, il l'entourèrent, partageant sa tristesse. A l'instant où les dernières notes de sa harpe s'évanouissaient dans l'ombre, le doyen parmi les Deretis s'avança, et dit à Ervan, d'une voix lente et gutturale :
"Jeune voyageur, nous ne savons qui tu es, nous ne savons d'où tu viens, nous ne connaissons pas cette terre du nom de Karas, et nous ne connaissons pas non plus les intentions de ses habitants, mais ton chant est résolument triste, et je ne peux croire qu'il soit tissé de mensonges. Si tu viens simplement chercher les plus anciens secrets de Tolonque, alors nous te les accorderons, car tu as acquis ma confiance, ainsi que celle de tous mes compagnons. Certes, nous ne sommes que de simples travailleurs du roc, du métal et du feu, mais, si tu estimes que les histoires de nos ancêtres aient quelque valeur qui soit, alors nous te les conterons toutes, du moins toutes celles que nos vieux esprits parviennent à retenir. Je me nomme Arlal, Arlal Lentmarteau, et je suis le chef de cette communauté."
Ervan, face à ce discours, oubliant subitement sa douleur et son désespoir, resta un long moment immobile, envahi peu à peu par une indomptable vague de joie. Malgré le fait qu'il soit face à un être certainement deux fois plus haut que lui, large comme trois hommes, et dont la peau était aussi dure que le roc, il ne ressentait pas la moindre peur. Enfin, lorsqu'il put calmer ses ardeurs, il répondit à Arlal :
"Je me nomme Ervan, et je ne suis rien d'autre qu'un simple voyageur, à la recherche des secrets qui emplissent toutes ces pages d'ombres en la riche histoire des terres de Tolonque. Je vous suis gré de m'accorder votre confiance, et j'espère m'en montrer digne."
Dès ce jour, Ervan, au contact des ces vieux êtres sages que sont les Deretis, apprit chaque jour plus de récits qu'il pouvait en imaginer, et, bientôt, nul lieu, nulle époque ne lui était inconnu. En échange, il enseignait à ses hôtes l'art de mettre leurs histoires en vers, et leur décrivait la beauté de Karas, et les coutumes du peuple Lucis. Cette amitié dura, sans connaître le moindre affaiblissement, ni même la moindre lassitude, car, bien que les Deretis ne l'accordent que très difficilement, elle est certainement le sentiment le plus pur et le plus intense que ne puisse jamais ressentir un mortel. Mais il arriva un jour où Vareth semblait avoir tout appris, il lui pensait maintenant connaître la totalité des histoires de Tolonque, et plus aucun secret ne lui restait caché. C'est alors qu'Arlal lui dit :
"Ervan, voici maintenant de nombreuses années que tu es parmi nous, et les contes qui te demeurent inconnus s'amenuisent chaque jour un peu plus. J'estime qu'il est temps, maintenant, en signe de notre amitié, que je te révèle le plus profond de tous les secrets que cachent ces montagnes : les mines à partir desquelles nous extrayons ces minerais qui nous sont si précieux. Car, toutes ces galleries que tu as vues ne sont là que pour nous servir d'habitations, et nous ne creusons pas leur roc à la recherche de nouvelles richesses. Ce que tu vas voir, nul autre mortel, en dehors de nous autres Deretis, ne l'a jamais vu, et il se passera certainement de nombreux siècles avant que tout autre ne puisse poser les yeux sur le plus précieux de nos trésors."
Ervan eut du mal à cacher sa joie face à cette offre, qu'il accepta sur le champ. Quelques instants plus tard, il était déjà, en compagnie d'une dizaine de Deretis, au plus profond de leurs mines, observant tout leur talent en action pour réussir à extirper du roc le minerai qui allait par la suite être emmené dans leurs immenses forges. Infatigable, il parcourait chaque galerie, observait chaque geste, passionné par la moindre action de ses hôtes. On dit que les secrets qu'il aperçut alors comptent parmi les plus merveilleux de Tolonque, mais jamais il ne les révéla, et ils ne survivent plus maintenant qu'à travers la mémoire des Deretis.
Après de longues heures, Arlal donna le signal du départ, et l'assemblée se mit lentement en marche, ployant à peine sous les quintaux de minerai qu'ils venaient d'extraire. Sur le chemin du retour, ils passèrent par ce qu'ils nommaient la "chambre rouge", qui tenait son nom du fait que d'innombrables rubis étaient incrustés en ses murs. En ce temps, les Deretis accordaient peu de considération aux gemmes, les traitant même comme de vulgaires pierres, car ils ne savaient pas les tailler pour en magnifier la beauté. Ervan, apercevant cette opulence de pierres précieuses, emprunta le lourd pic d'Arlal, et, le maniant difficilement, finit par extirper de sa gangue de roc le plus gros rubis qu'il voyait. A peine arrivé aux galeries qui servaient d'habitations, Ervan s'enferma dans un atelier, et passa de nombreux jours et de nombreuses nuit à tailler cette gemme qu'il venait de trouver, enseignant à quelques Deretis parmi les plus habiles à user de leurs outils pour donner de gracieuses formes aux pierres précieuses qu'ils avaient, sur ses conseils, extirpées.
Une fois son travail achevé, Ervan observa son uvre, et en fut fier, car il s'agissait du plus grand et du plus pur parmi rubis ayant jamais existé sur Tolonque, et jamais il ne sera dépassé par nulle autre gemme. Mais, à l'instant où son regard plongeait dans l'infinité de reflets de ce rubis, il se souvint de Karas, et d'Ellina, il se souvint de ces innombrables gemmes qui parsemaient chaque endroit de sa terre natale, et les anciennes blessures qui semblaient avoir cicatrisé se rouvrirent, faisant à nouveau souffrir son cur. Et, alors que tous les Deretis l'applaudissaient pour son uvre inégalable, Ervan, lui, souffrait en silence, car il ne pouvait plus effacer de son esprit les fantômes de son ancienne vie. Les Deretis voulurent organiser une fête en son honneur, mais, n'ayant pas le cur à s'amuser, il refusa, et chercha à se réfugier dans la solitude.
Face à son désarroi, ses amis cherchèrent à le réconforter, mais nulle parole et nul acte ne pouvaient calmer sa douleur. Un matin, sans rien dire à personne, Ervan partit une nouvelle fois en exil, ne voulant plus faire porter à ses compagnons le lourd poids de son triste destin. Arlal seul l'aperçut, et il le suivit en secret. Ils voyagèrent loin et longtemps, jusqu'à atteindre la côte méridionale de Tolonque, là où Ervan avait pour la première fois posé le pied sur ce qui était devenu sa prison, et là, il se lamenta de nouveau sur son triste sort. Son ami révéla enfin sa présence, et, pour le réconforter, lui offrit toutes les gemmes qu'il avait pu emmener avec lui, mais aucun trésor ne pouvait réconforter ce cur meurtri. Finalement, en dernier recours, Arlal partit chercher ses compagnons, et leur demanda de construire la plus haute des tours ayant jamais été, afin de créer une voie qui mènerait jusqu'à Karas Longs furent les travaux, mais les Deretis étaient de grands ouvriers, laborieux et peu nécessiteux, et, en l'espace de quelques années, ils avaient fini leur construction, qu'ils nommèrent "Palais de la Tour". Ce palais était immense, comptant d'innombrables pièces où étaient entreposés les larges trésors qu'Ervan leur avait appris à extraire du roc, mais aussi les plus belles uvres qu'ils avaient forgé au long de leur vie, et, au sommet de la tour, se trouvait une unique chambre, où trônait le rubis, qu'Ervan, en sa grande souffrance, avait nommé Ellina. Malheureusement, malgré le fait que cette tour atteigne les plus hauts firmaments, aucune pierre n'était assez solide pour résister aux conditions qui régnaient aux abords de Karas, et jamais cette construction ne permit de faire un lien entre ces deux terres. Ervan, se tenant au sommet de la tour, d'innombrables jours à observer au loin cette île flottante qu'il aimait tant, cherchant désespérément à voir Ellina une fois de plus, mais jamais il n'y parvint, et cette histoire ne dit pas ce qu'il est advenu de cette princesse à la beauté légendaire. Sentant ses derniers jours arriver, Ervan, dans une ultime tentative, bondit en direction de Karas, espérant y passer ses derniers jours en compagnie de ceux qu'il avait aimé. Y est-il parvenu ? A-t-il réussi à contourner la plus rigide des lois régissant le peuple Lucis ? Nul ne le sait.
Par la suite, le Palais de la Tour devint un lieu de rendez-vous non seulement pour tous les Lucis, mais aussi pour tous ceux qui souhaitent se recueillir et honorer le souvenir de ce Lucis, qui, malgré les souffrances qu'il avait enduré au long de sa vie, avait réussi l'un des plus grands exploits ayant été jamais réalisé par un mortel : celui d'attendrir le cur des Deretis, et de leur faire oublier un temps leur soif de richesse. Et l'on dit que, depuis, ceux qui gravissent la Tour, peuvent entendre ses douloureuses plaintes, et que le joyau Ellina porte encore les marques des larmes qu'il a versé en le contemplant durant les derniers instants de sa vie.