Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
1618 connectés 

 


Quels sont pour vous les trois livres de philo à lire pour un honnête homme ?


 
15.4 %
 273 votes
1.  "La république" de Platon
 
 
6.7 %
 119 votes
2.  "La métaphysique" d'Aristote
 
 
15.7 %
 279 votes
3.  "l'Ethique" de Spinoza
 
 
1.5 %
    27 votes
4.  "Essai de théodicée" de Leibniz
 
 
15.0 %
 266 votes
5.  "Critique de la raison pure" de Kant
 
 
17.8 %
 315 votes
6.  "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche
 
 
5.9 %
 105 votes
7.  "L'évolution créatrice" de Bergson
 
 
6.4 %
 113 votes
8.  "Etre et temps" d'Heidegger
 
 
7.5 %
 133 votes
9.  "Qu'est-ce que la philosophie" de Gilles Deleuze
 
 
8.1 %
 144 votes
10.  "Moi, ma vie, mon oeuvre" de obiwan-kenobi
 

Total : 2656 votes (882 votes blancs)
Sondage à 3 choix possibles.
Ce sondage est clos, vous ne pouvez plus voter
 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  166  167  168  ..  340  341  342  343  344  345
Auteur Sujet :

Philo @ HFR

n°12671791
sylvva
Posté le 12-09-2007 à 20:49:25  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

rahsaan a écrit :


 
Très agréable à lire. Clair, plein d'humour, simple et exigeant. Le style me rappelle celui de Clément Rosset.


 
La critique qu'on lui fait, tu ne la trouves pas justifiée ?

mood
Publicité
Posté le 12-09-2007 à 20:49:25  profilanswer
 

n°12671946
sylvva
Posté le 12-09-2007 à 21:00:18  profilanswer
 

pascal75 a écrit :


Au début j'ai pensé que ce pouvait être le pseudo de Sylviane Agacinski, soyons fous. Après, j'ai lu ses messages.


 
 
qu'en sais-tu ? peut-être qu'elle s'adapte à ton topic... :D  

n°12672495
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 12-09-2007 à 21:52:19  profilanswer
 

sylvva a écrit :


 
 
Dans une perspective psychologique on pourrait parler d'un mécanisme de défense :
l'identification à l'agresseur.  ( voir mecanisme de defense + wikipedia )


 
 
Tiens, tu penses quoi de ce que dit Freud sur les psychotiques et leur difficulté à sortir de l'indifférencation sujet-objet?


---------------
A pédant, pédant et demi. Qu'il s'avise de parler latin, j'y suis grec ; je l'extermine.
n°12673699
Baptiste R
Posté le 12-09-2007 à 23:07:16  profilanswer
 

Citation :

Monsieur, votre ticket de stationnement est périmé et vous utilisez de la bande passante, prière de ne plus encombrer le réseau.


Tu sais Rahsaan, les sarcasmes c'est pas fait pour faire joli, pour le bon mot. Tu as le droit de te défendre, de te vexer, de t'emporter.
Ainsi, un dialogue du type :
- Ta chronique Marie Claire, tu crois vraiment qu'elle intéresse quelqu'un ?
- Connard, mon post est le meilleur de la terre.
... n'aurait rien de répréhensible. Ou alors on continue La Croisière s'amuse.

n°12675047
l'Antichri​st
Posté le 13-09-2007 à 07:03:33  profilanswer
 

sylvva a écrit :


 
on part, certes, de la lettre, pour restituer la pensée d'un auteur,
 
pour l'évaluer, en revanche, on part d'un contexte personnel, historique, social, politique, idéologique
 
rousseau n'a pas été un porte-parole de la bourgeoisie, l'expression était inappropriée,
je voulais dire, en fait, qu'il a servi, ses écrits ont servi, de porte-parole à la bourgeoisie
 
cependant, ce n'est pas parce qu'il a fustigé le luxe, comme vous l'illustrez à force citations, qu'il a exercé une véritable critique sociale,
 
il fait ses diatribes, prononcées d'un ton d'apôtre, placé simplement sur la position  
du protestantisme calviniste, qui n'agrée pas l'aristocratie ( il n'y a jamais eu  
d'aristocratie à Genève)
et ces diatribes ne l'ont point empêché de vivre et d'herboriser des dizaines d'années  
à la cour de baronnes (dont accessoirement il était l'amant) et de marquis fortunés,
au point qu'on peut se demander si elles ne sont le fruit de quelque envieuse jalousie,
 
de même que placer ses cinq enfants à l'assistance publique ne l'a pas empêché d'écrire un traité de pédagogie
 
son caractère labile et contradictoire  
(expliqué par son histoire personnelle ?  
orphelin de mère et quasi-rejeté par son père,
pour être confié par son oncle à un établissement religieux,
où, semble-t-il, il a été victime d'attouchements )
se manifeste aussi dans sa position religieuse, qui est fluctuante,  
passant du protestantisme au catholicisme pour revenir au premier  
et finir par une religion dite naturelle et supposée être celle des premiers hommes,  
dont il se met à décrire la vie,
mais qu'en pouvait-il savoir ?  
dans sa description cette société archaïque est vue comme une famille isolée,
autant dire qu'il ne fait que reprendre le mythe biblique d'un Adam, Eve et leurs enfants
pour l'habiller à sa guise ( idéalisation fantasmatique de la famille qu'il n'a pas eue ?)
 
la description de cet état de nature, comme d'ailleurs les idées
du Contrat social, est reprise chez Hobbes :
à l'époque, elle est une fiction qui permet à la bourgeoisie de justifier
le rejet du pouvoir royal, et s'illustre d'opinions qui se contredisent :
Hobbes parle de guerre permanente de tous contre tous,
Locke, de paix et d'aide mutuelle
 
si j'ai taxé Rousseau de naïveté c'était pour faire vite,
dans le sens qu'il n'y a pas chez lui un système d'idées cohérent
qui explique la nature, l'homme, la société,  
qui examine et compare d'autres systèmes, qui relève
des problèmes et propose des solutions
 
il y a beaucoup d'idées éparses, certaines sont intéressantes et d'actualité,
et il y a surtout le fin observateur et le talent de l'écrivain lyrique qui annonce le romantisme


 
Bon, puisque personne ne veux ou ne peux répliquer à sylvva, c’est donc moi qui vais, une fois de plus, tenter de lui expliquer en quoi son interprétation de la pensée de Rousseau est réductrice, voire caricaturale, « objective » au point d’en perdre ce qui, spécialement dans son cas, ne pouvait relever que d’une conception subjective de la critique (auto-critique), manière pour l’acteur de se conformer à son rôle, si l’on veut (« bonne interprétation »), en faisant passer la Passion (Rousseau lui-même pris dans le jeu des forces réelles) dans l’élément objectif du langage, pour aboutir, non aux robinsonnades dont se gaussent Marx, mais à un véritable modèle de réduction historique, une réduction « métaphysique » débouchant sur une vision a-priori du monde. A partir de là, il sera possible de revenir sur les prétendues « contradictions » dont la pensée de Rousseau serait affligée, sur ses « incohérences », sur ses aspects « décousus » (je cite sylvva…), ainsi que sur les conséquences, apparemment entièrement négatives, des « fluctuations » de ses positions religieuses.
 
Tout d’abord, comme je l’ai dit plus haut, tout cela relève d’une mauvaise interprétation. Pour quiconque à vraiment étudié Rousseau, il y a dans cette position des présupposés qui demandent à être éclaircis. Comme trop souvent, les étudiants d’autres disciplines (littérature, sciences humaines, sciences dures…), happés par leurs convictions acquises, restent étrangers à la démarche proprement philosophique, c’est-à-dire systématique (entrer dans une philosophie, c’est d’abord en accepter l’unité, en faire le principe de son interprétation pour mieux ressaisir l’intention première de l’auteur et comprendre chacun des termes qu’il a employé et chacune de ses thèses selon le sens qu’il voulait leur donner dans l’unité et la continuité de sa patiente recherche) et prennent la philosophie en otage, sous couvert de questionnement des fondements (rappel systématique de la valeur du doute cartésien, posé idéalement et abstraitement comme condition de la pensée, bien que toujours vécu sous sa forme non-philosophique, c’est-à-dire pathologique…), de dialogue (idéalisation de la méthode socratique envisagée comme simple méthode d’apprentissage mais dont on oublie qu’elle est fondamentalement le moment violent et destructeur de la prise de conscience – aporia - seule capable de nous élever, avec et dans la vertu philosophique, jusqu’à la connaissance de ce qui est…), qualités qui, c’est tout le paradoxe de la situation, se retournent ici contre la philosophie. Ces étudiants considèrent la philosophie seulement comme un moyen intellectuel (la philosophie est une Forme, elle ne vaut que comme activité rationnelle, comme démarche de justification, comme logique) et culturel (la philosophie est une Histoire, nécessairement mouvante et instable, justifiant un survol de circonstance – qui ne s’appelle pas ignorance… – et un détachement sain mis au service de considérations plus sérieuses, c’est-à-dire susceptibles de nous apporter le repos d’une vérité efficace, de nature scientifique si possible…) de valorisation de leurs convictions (ce qui est une façon habile de mépriser la philosophie tout en échappant à l’accusation, infamante, de « brutalité »…), pourtant elles-mêmes culturelles (c’est-à-dire subjectives et partisanes, sauf qu’ici la culture se révèle étrangement aveugle et sourde à ses propres fondements, s’ignore souverainement comme interprétation pour mieux se poser comme explication « objective »…) et s’en serve donc, comme on se sert de n’importe quel outil (dont la valeur n’est que transitive, relative, circonstancielle…) pour d’autres fins, extérieures à la pensée, extérieures à cette force non-culturelle, non-historique. Sylvva, comme toute délatrice de la philosophie qui s’ignore, est tombée dans la marmite de l’historicisme, cette forme de culture qui confond généalogie et psychologie faute d’avoir compris que l’interprétation, comme éclairage toujours singulier d’un corps, s’insère dans un système indéfiniment recomposable, qu’on peut défaire et refaire sans jamais le prendre en défaut. Si la vie est pulsionnelle, et celle du philosophe, homme du désir sans manque tout particulièrement (son désir est réellement en excès et imaginairement en manque : c’est ce que ne dit pas sylvva révélant par là qu’elle ne maîtrise pas cette psychanalyse qu’elle met à toutes les sauces : l’objet dans la pulsion est totalement indifférent – Lacan – d’où le fétichisme qui montre que la dynamique du désir est essentiellement, et non par accident, productrice), son mode d’être au monde est essentiellement le mouvement d’une croissance organique, du développement d’un réseau de puissances : sa pensée est un corps dont la réalité est faite d’un jeu complexe et à chaque fois particulier de forces en lutte réciproque, d’une multiplicité de forces qui sans cesse agissent et réagissent, s’agglutinent à d’autres forces-relais pour s’affirmer davantage. Ainsi, la puissance d’une pensée (et celle de Rousseau n’échappe pas à la règle) est essentiellement une multiplicité dont on ne peut qu’interpréter le fonctionnement polymorphe. L’unité, jamais apparente, toujours seconde, toujours à reconstruire, de la pensée d’un auteur exige le pluralisme d’une vision non linéaire, multipliant les perspectives pour reconstruire le sens a posteriori puisque celui-ci n’est pas quelque chose de transcendant au corps-texte, mais le constitue comme tel. Sylvva est trop occupée à condamner, en bonne petite historienne positiviste, la tentation de renouer avec une éternité de type métaphysique (voir sa critique systématique à l’encontre du fondement onto-théologique chez Michel henry ou chez Rousseau…), à s’abandonner pour cela au jeu facile et trop subjectif des antinomies et de leur explication érudite, pour s’apercevoir qu’elle reconduit elle-même (comble de l’ironie), mâtinée d’objectivité scientifique, le point de vue théologico-métaphysique qui place le « philosophe » à la fin de l’histoire comme un Dieu spectateur de l’accomplissement de sa propre théodicée. Dans tous ses messages sylvva révèle qu’elle appartient à une culture (Zivilisation) qui se pense elle-même comme le résultat d’un progrès implacable capable de soumettre le passé au jugement trivial des « derniers hommes », s’imaginant connaître assez d’histoire pour se croire devenus plus « raisonnables » ! Il s’agit toujours du même refus de l’infinité du « perspectivisme », déni qui, croyant se faire le pur miroir du réel en se servant de la culture historique et de l’idéal scientifique, retombe aussitôt dans une postulation théologico-métaphysique ! Sylvva ne comprend pas que construire du non-historique dans un contexte marqué de fond en comble par le sens de l’histoire (comme a pu le faire Nietzsche, par exemple) n’est pas du tout la même chose que de bâtir de l’éternel dans un monde religieux ou métaphysique fondé sur la non-historicité de Dieu ou de l’Etre (ce qu’elle fait) ! Il y a donc, dans cette façon de pratiquer les philosophies et les philosophes, d’en faire des repoussoir à des vérités unes (ce qui est le propre de l’idéalisme, poser que ce qui est ne devient pas et que ce qui devient n’est pas), une interprétation orientée (très « science de l’éducation »…) qui renonce à l’interprétation, un « désintéressement » qui est une façon de nier sa propre existence (le lyrisme des passions, le plaisir de la sensualité) et une forme de violence inouïe à l’égard de la démarche vivante de l’auteur, sa progression dans l’analyse des problèmes qu’elle soulève, avec ses reprises, ses bifurcations et ses ruptures, c’est-à-dire la négation de ce qui justement fait sens dans sa pensée et mérite, non notre rejet ou notre défiance, mais au contraire notre attention et notre respect. Ce qu’une technicienne du savoir comme sylvva ne peut pas comprendre, c’est que la philosophie se déploie dans le milieu de l’absolu de sens qui, dans le cas de Rousseau, mène à une auto-exégèse. Les reprises, les confidences, les commentaires de Rousseau sur son texte, inévitablement rapportés par les commentateurs, ne traduisent pas tant, ni même peut être pas du tout, les traumatismes de l’homme-Rousseau, mais la vérité de l’homme en dehors de tout regard historique, impossible après les métamorphoses qui ont touché l’être de l’homme.
 
Suite quand j’aurais le temps…

Message cité 1 fois
Message édité par l'Antichrist le 13-09-2007 à 20:07:24
n°12675686
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 13-09-2007 à 10:17:27  profilanswer
 

Bravissimo, AC vient de définir exactement l'état d'esprit de l'homme moyen parlant de philosophie, c'est exactement ça! AC met en évidence l'ensemble des topoi de la vulgate savante. Tous ces mécanismes de pensée qu'on a sans doute traversé pendant l'adolescence et qu'on avait oublié, sans doute parce qu'on a été bénéfiquement influencé par de très bonnes (ou très mauvaises) lectures. Ce coup ci, AC est excellent.


---------------
A pédant, pédant et demi. Qu'il s'avise de parler latin, j'y suis grec ; je l'extermine.
n°12676175
le vicaire
Posté le 13-09-2007 à 11:05:39  profilanswer
 

C'est exactement ce que je voulais dire mais en mieux.  :D  :lol:  :D J'espère que AC aura le temps très bientôt. :jap:  

n°12676195
rahsaan
Posté le 13-09-2007 à 11:07:59  profilanswer
 

sylvva a écrit :


 
La critique qu'on lui fait, tu ne la trouves pas justifiée ?


 
La critique que tu as mis en lien était très intéressante. C'était un compte-rendu vraiment pertinent.  
Mais tu te trompes en disant que c'est une critique négative.  
Le critique dévoile le côté profondément proustien de ce livre, et à la fin, c'est, au fond, un compliment. Quand on a lu Proust, on n'a plus besoin des autres livres. ;)
 
 
> Foutre de : merci pour le séminaire de Lacan, Encore ! :D
J'ai commencé à le lire hier, excellent ! Je me disais depuis quelques jours qu'il faudrait que je me mette à cet auteur, donc ton cadeau tombe vraiment à point. :)  
A charge de revanche, bien évidemment... ;)


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12678009
foutre de
Posté le 13-09-2007 à 14:23:04  profilanswer
 

daniel_levrai a écrit :

 


Tiens, tu penses quoi de ce que dit Freud sur les psychotiques et leur difficulté à sortir de l'indifférencation sujet-objet?


moi, j'en pense le plus grand bien. :D

 

Freud, dans totem et tabou, consacre assez de page à cette indifférenciation, à partir de données anthropologique (principalement Frazer et son Rameau d'or) dont on sait qu'elles sont aujourd'hui dépassées, notamment les travaux sur la pensée analogique. sans compter ce qu'il dira du nirvana pour illustrer les premières modélisations de la seconde topique (tous les liens dans le premier post) et de la pulsion de mort, il est important de noter que l'indifférenciation sujet-objet relève de ce qu'il appelle un narcissime primaire, qui précède la constitution du Moi ; alors que le narcissisme secondaire est constitué ultérieurement, notamment durant le stade du miroir qu'a illustré Lacan

Message cité 1 fois
Message édité par foutre de le 15-09-2007 à 09:30:03

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12678097
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 13-09-2007 à 14:32:39  profilanswer
 

foutre de a écrit :


, il est important de noter que l'indifférenciation sujet-objet relève de ce qu'il appelle un narcissime primaire, qui récède la constitution du Moi ; alors que le narcissisme secondaire est constitué ultérieurement, notamment durant le stade du miroir qu'a illustré Lacan


 
 
C'est exact. Cette indifférenciation se retrouve dans la psychologie du nourisson. Casser un jouer d'un bébé, le bébé souffre. De même pour la mère qui est "incorporé" par l'enfant. Les pathologies liées sont les psychoses et surtout l'autisme. Les conversations avec les psychotiques sont très difficiles: ils ne distinguent pas ce qui vient d'eux de ce qui vient de l'autre.


---------------
A pédant, pédant et demi. Qu'il s'avise de parler latin, j'y suis grec ; je l'extermine.
mood
Publicité
Posté le 13-09-2007 à 14:32:39  profilanswer
 

n°12678685
foutre de
Posté le 13-09-2007 à 15:16:31  profilanswer
 

rahsaan a écrit :


> Foutre de : merci pour le séminaire de Lacan, Encore ! :D
J'ai commencé à le lire hier, excellent ! Je me disais depuis quelques jours qu'il faudrait que je me mette à cet auteur, donc ton cadeau tombe vraiment à point. :)
A charge de revanche, bien évidemment... ;)

 


Ma foi, j'en avais prévu d'autres, d'où une valise bien lourde :D

  

Dommage pour l'horrible bonhomme
qui a révélé son vrai visage :

    


http://www.christophe-courteau.com/images/Alcyon-pie-3-zmm.jpg

  

http://utime.unblog.fr/files/2007/03/16187.jpg

  


et donc puisqu'il s'est terré, en cavale définitive, l'animal, nous en sommes là :

   
Spoiler :

WANTED

 


http://www.oiseaux-nature.com/oiseaux_etrangers/alcyon_pie/alcyon_pie01.jpg

 

ALCYON36
REWARD
20€

  

Des limiers en hordes non-philosophiques, galvanisées pas les prises de position (non-positionnelles (de) soi) très tranchées de Fr. Laruelle envers qui ne lit pas ses livres, Viscere musc en tête, portant cimeterre et drapant flamboyant, ont déjà pris en cercle la Capitale parisienne pour y débusquer le félon...

 


Mais si Alcyon 36 a manqué le texte complet de "machines textuelles ", il faut avoir une pensée pour néojousous, qui est passé à côté de "La Condition postmoderne" de Lyotard, pour L'Antichrist", qui a manqué un très bon  klossowski ("le bain de diane" ) et pour le Vicaire, qui aurait pu lire le numéro 7 de la revue des etudes polémologiques et son très bon article d'Alexis Philonenko (professeur émérite que l'on connaît) sur la pensée philosophique de De Gaulle du phénomèe de la guerre.
(et je ne parle pas du thé, des gâteries pâtissières et des petites bulles de pascal75...)

 


ça tombe bien que le Lacan te convienne. En fait, ça na pas été facile de choisir pour chaque personne. Il fallait à la fois quelque chose qui n'aurait pas été lue et quelque chose susceptible de s'articuler avec un apétit déviné qui justifierait la lecture.

 

en tout cas avoir vu des visages est suffisamment fondamental. c'est une rencontre qui recentre l'activité du topic en quelque sorte (mais entendre la voix de pascal75 au téléphone avait déjà été un choc, je ne vous le cache pas). Les livres se justifiaient par le titre du topic (pour enfoncer le clou dans une porte ouverte)

 

maintenant, je vais me coucher un peu après toutes ces émotions. de retour près des manes de  Lautréamont, Supervielle et Laforgue, le trip m'a tué.

 


bonnes lectures à tous

 


PS: alcyon36, nous sommes inquiets : nous sommes sans nouvelles de toi depuis deux jours. pas de demande rançon. nous t'en supplions, donne-nous de tes nouvelles, même s'il faut aller te rendre visite à saint anne ; tu sais que nous viendrons

Message cité 1 fois
Message édité par foutre de le 14-09-2007 à 22:01:09

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12678731
foutre de
Posté le 13-09-2007 à 15:20:11  profilanswer
 

daniel_levrai a écrit :


 
 
C'est exact. Cette indifférenciation se retrouve dans la psychologie du nourisson. Casser un jouer d'un bébé, le bébé souffre. De même pour la mère qui est "incorporé" par l'enfant. Les pathologies liées sont les psychoses et surtout l'autisme. Les conversations avec les psychotiques sont très difficiles: ils ne distinguent pas ce qui vient d'eux de ce qui vient de l'autre.


 cependant, entre la mère et l'enfant, il y a également la constitution de ce que Didier Anzieu appelle un Moi-Peau, qui est autant compénétration secondaire et entre-constitution des Moi que incorporation partielle et mélange organique (nutritions, hygiènes, modes de contacts sensuels). moi-peau qui se contitue dans chaque relation intersubjective.


Message édité par foutre de le 13-09-2007 à 15:20:58

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12679461
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 13-09-2007 à 16:20:40  profilanswer
 

Ben dis donc, tu en connais des choses.  
 
Tu as lu Racamier?


---------------
A pédant, pédant et demi. Qu'il s'avise de parler latin, j'y suis grec ; je l'extermine.
n°12679539
pascal75
Posté le 13-09-2007 à 16:29:52  profilanswer
 

foutre de a écrit :


 (mais entendre la voix de pascal75 au téléphone avait déjà été un choc, je ne vous le cache pas).


La bronchite, peut-être...
Je lisais l'autre jour je sais plus qui qui disait, je ne me souviens plus exactement, que la voix est une image corporelle de l'esprit.
En clair pour tout le monde, on s'est fait une kimouss philo@HFR à quatre du topic, la conversation a été savante et le Vouvray bien choisi par moi-même.  [:simone]  
 


---------------
GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°12679793
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 13-09-2007 à 16:54:34  profilanswer
 

http://www.lalibre.be/forum.phtml? [...] #message14
 
Jesus! Les Belges s'essayent à la philo!
http://www.lalibre.be/forum.phtml? [...] #message14


---------------
A pédant, pédant et demi. Qu'il s'avise de parler latin, j'y suis grec ; je l'extermine.
n°12679837
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 13-09-2007 à 16:58:12  profilanswer
 


 
 
 

Citation :

Bref je suis assez d'accord avec Héraclite. Le monde change perpétuellement, l'impression de permanence vient essentiellement de notre cerveau qui essaie inlassablement de rapporter les situations nouvelles à d'autres semblables déjà vécues, mais c'est le changement qui nous force à évoluer. En bien? A voir...


 
Des fiches philo ( :sarcastic: ) qui expliquent les philosophes. Notons qu'on confond Héraclite et ce qu'en disait Platon.


---------------
A pédant, pédant et demi. Qu'il s'avise de parler latin, j'y suis grec ; je l'extermine.
n°12681136
pascal75
Posté le 13-09-2007 à 19:20:21  profilanswer
 

Ach, Eugène Dupréel dans le Wiki allemand et rien en français :o


---------------
GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°12681428
alcyon36
Posté le 13-09-2007 à 19:48:00  profilanswer
 

Messieurs,
desole pour mon lapin, dieu sait que c'est pas mon genre de me defiler, surtout que Foutre m'avait amené les machines textuelles de Laruelle :cry: ...figurez vous que je me suis retrouvé enfermé dans une carriere de craie pres de meudon...des "enculés" de flic (enfin a part ca g rien contre la police) ont cadenacé notre plaque d'egout. heuresement yavait une autre sortie, mais on la connaissait pas, donc on a mis à peu pres 7heures pour la trouver...
encore une fois je suis desole, et un peu triste aussi...Maurait fai plaisir de mettre des voix et des visages sur certains de ces forumeurs.
j'espere que  vous ne men voudrez pas trop (surtout Foutre qui s'est demené pour nous organiser ca), à charge de revanche... :jap:


---------------
"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°12685337
sylvva
Posté le 14-09-2007 à 01:34:00  profilanswer
 

l'Antichrist a écrit :

Suite quand j’aurais le temps…


 
surtout pas, monsieur,  
votre elocutio de comptoir pourrait vous essouffler, et,  bien que flattée d'être aussi présente dans vos pensées, je m'en voudrais d'être la cause d'une strangulation cérébrale qui priverait la postérité de votre génie polymorphe, multiple et pluriel
 
vous en êtes au stade du PATHOS , il est donc naturel que vous ne puissiez comprendre que la philo est LOGOS, par excellence, et qu'elle vient nécessairement a posteriori
 
http://www.heraclitea.com/logique1.htm

Message cité 2 fois
Message édité par sylvva le 14-09-2007 à 08:21:25
n°12685463
sylvva
Posté le 14-09-2007 à 01:58:28  profilanswer
 

rahsaan a écrit :


 
 
Mais tu te trompes en disant que c'est une critique négative.  
Le critique dévoile le côté profondément proustien de ce livre, et à la fin, c'est, au fond, un compliment. Quand on a lu Proust, on n'a plus besoin des autres livres. ;)


 
c'est tout le contraire, il s'agit d'une ironie :
 
" — ce sera peut-être le titre d’une réédition future – pourquoi, quand on a lu Proust, on n’a pas besoin d’autres livres."
 
F.S. veut dire qu'il est ridicule de vouloir plaider contre la lecture alors qu'on tire ses arguments d'une lecture approfondie
 
d'autre part, il repproche à P.B. d'écrire ce livre dans le but abscons de justifier son peu d'envie de lire les auteurs qu'il enseigne
 


Message édité par sylvva le 14-09-2007 à 01:59:24
n°12685528
sylvva
Posté le 14-09-2007 à 02:21:14  profilanswer
 

daniel_levrai a écrit :


 
 Les conversations avec les psychotiques sont très difficiles: ils ne distinguent pas ce qui vient d'eux de ce qui vient de l'autre.


 
quand, sur un forum philo, tout ce qu'on trouve à répondre à son interlocuteur
c'est qu'il est fou, c'est un signe qu'il vaut mieux aller se promener

Message cité 1 fois
Message édité par sylvva le 14-09-2007 à 08:13:54
n°12685866
foutre de
Posté le 14-09-2007 à 08:43:53  profilanswer
 

"non, je ne délire pas. NON je ne suis pas fou"
a. Artaud


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12685978
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 14-09-2007 à 09:20:01  profilanswer
 

pascal75 a écrit :

Ach, Eugène Dupréel dans le Wiki allemand et rien en français :o


 
 
Ah un gars de chez moi! Un amphi a gardé son nom. Je crois que le faux plafond risque de tomber à tout moment...


---------------
A pédant, pédant et demi. Qu'il s'avise de parler latin, j'y suis grec ; je l'extermine.
n°12686206
rahsaan
Posté le 14-09-2007 à 09:57:14  profilanswer
 

daniel_levrai a écrit :


 
 
Ah un gars de chez moi! Un amphi a gardé son nom. Je crois que le faux plafond risque de tomber à tout moment...


 
Marrant, quand on sait que Dupréel est l'auteur d'un livre (cité par Deleuze) appelé... La consolidation.  :lol:


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12686220
rahsaan
Posté le 14-09-2007 à 09:59:09  profilanswer
 

sylvva a écrit :

vous en êtes au stade du PATHOS , il est donc naturel que vous ne puissiez comprendre que la philo est LOGOS, par excellence, et qu'elle vient nécessairement a posteriori


 
Aîe, aïe, aïe... tu vas déclencher les foudres antichristiennes !  [:raggarod]


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12686361
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 14-09-2007 à 10:14:16  profilanswer
 

sylvva a écrit :


 
quand, sur un forum philo, tout ce qu'on trouve à répondre à son interlocuteur
c'est qu'il est fou, c'est un signe qu'il vaut mieux aller se promener


 
 
sylvva, je te sens nerveux, prends donc un verre et détends toi  :hello:


---------------
A pédant, pédant et demi. Qu'il s'avise de parler latin, j'y suis grec ; je l'extermine.
n°12686498
l'Antichri​st
Posté le 14-09-2007 à 10:34:02  profilanswer
 

sylvva a écrit :


 
surtout pas, monsieur,  
votre elocutio de comptoir pourrait vous essouffler, et,  bien que flattée d'être aussi présente dans vos pensées, je m'en voudrais d'être la cause d'une strangulation cérébrale qui priverait la postérité de votre génie polymorphe, multiple et pluriel
 
vous en êtes au stade du PATHOS , il est donc naturel que vous ne puissiez comprendre que la philo est LOGOS, par excellence, et qu'elle vient nécessairement a posteriori
 
http://www.heraclitea.com/logique1.htm


 
Jeune fille, la philosophie n’est ni Logos ni Pathos mais à l’exacte jointure, à la conjonction du Pathos et du Logos : d’où, par exemple, l’importance de la métaphore chez Nietzsche, justement, de la prééminence du symbolisme sur le schématisme chez Kant, d’où aussi le renversement de perspective opéré par Nietzsche qui, à l'opposé du schématisme kantien, considère l'image en tant que telle, d’où enfin les recherches actuelles concernant ce que Husserl appelait notre " origine épistémologique " (sur laquelle j'ai déjà proposé plusieurs articles assez précis) et dont l'inspiration se situe au-delà (ou en-deça, comme on veut) de ce qui pourrait apparaître comme un conflit entre l’affectivité et la rationalité, dans l’art, la religion, la science et la philosophie : pour Nietzsche, la " vérité " se déploie dans une zone qui n'est ni subjective ni objective mais propre à la métaphore car les essences ne sont que des métaphores : si les abstracta sont des effets et non des causes, ils correspondent métaphoriquement au monde, donc nous sélectionnent, agissent physiquement, pragmatiquement sur nous ! L’image " naît " pour ainsi dire sans que sa naissance ne fasse question. C’est l’image qui agit et met, par exemple, les membres en mouvement. bref, le choix des images et de leur sélection, échappe la plupart du temps à la conscience. Dans Le gai savoir (III, §.111), Nietzsche décrit le " processus de pensées et de conclusions logiques dans notre cerveau actuel " comme répondant " à un processus et à une lutte d’impulsions qui par elles-mêmes sont toutes fort illogiques et iniques " même si ce combat se livre compte tenu de nos évaluations. Bref, la pensée reste un processus intérieur ou mental, mais qu’il réfère à tout un soubassement physiologique. Loin de la tradition platonicienne, il faut considérer la puissance comme unifiant la vie intellectuelle (penser), la vie affective (sentir) et la vie active (vouloir) : l’affectivité est une connaissance immédiate du corps et se situent à la jonction de la libre initiative de la conscience, et du dynamisme du corps. L’origine et la fin du " processus symbolique " demeure physiologique en passant par le médium du monde matériel... Comme nous le voyons chez Nietzsche, les valeurs (de la pensée) sont donc d'abord des mots : sous les réalités que désignent les mots, nous trouvons le corps, des états physiologiques, coenesthésiques, lesquels correspondent à une certaine idiosyncrasie.
 
Décidemment, je vais finir par passer mon temps à vous corriger, comme si je n'avais que cela à faire !
 
Disons-le autrement ! Mon corps peut-il porter une vérité sans le savoir ? Pensons à l’esclave tatoué de Lacan. Cet esclave illettré s’endort et est tatoué sur le front pendant son sommeil. Il ignore qu’il est tatoué et il est envoyé chez un roi qui prend connaissance du message sur son front. L’esclave est un messager : il portait une vérité sans le savoir. Vérité hautement importante puisqu’il est mis à mort dès que le roi a pris connaissance de cette vérité. Dans cette métaphore, une figure domine : le personnage se reconnaît à un détail physique (un grain de beauté, par exemple, qui fait que le fils de pauvre est fils d'aristocrate). La réunion des détails physiques crée un monde. Nous découvrons le caractère symbolique du message. Symbolique parce que le message décale la logique : ici, 1 et 1 ne vaut pas 2. Ici, 1 vaut 0. Ce qui fait le 2, c’est le " plus ". Autrement dit, le " plus " est la réunion. Pour qu’il y ait vérité, il faut la réunion de deux choses indifférentes. Ce qui porte la différence, c’est la réunion. Autrement dit, la réunion est dans le processus. La vérité du Pathos ne peut naître que dans la réunion avec le logos. Si le médecin dit qu’un patient n’a rien, il ne faut pas oublier qu’il y a quelque chose : la plainte. Les médecins sont comme des élèves qui sont des haut-parleurs des maîtres qu’ils ont eus : un mal de dos se réduit à une somme de symptômes. Comme pour eux, il faut vous débarrasser de cette vérité tatouée au fond de votre cervelle : le spécialiste sait. Il faut faire le deuil de cette idée : le médecin doit se tenir volontairement dans le non-savoir. Il faut s'interdire le discours : " Mon malade n’a rien ". Pourquoi s’interdire ce discours ? Parce qu’il y a la plainte. La plainte existe. Je découvre cela négativement, à force d’aveugler cette béance d’où me revient la plainte sans objet. Le travail du médecin est de transformer la plainte en parole. Le savoir médical consiste à ne pas entendre un fait mais sa parole. La médecine est l’espace du regard (comme le montre Foucault dans Naissance de la clinique ). Le niveau de la vérité ne peut pas être détaché du niveau de l’autre. Ainsi la vérité est-elle un moment de pure élision : on ne saisit aucun passé et aucun avenir. Le symbole est le moment où la reconnaissance est là. La vérité est celle du sym-bole, du tesson, du bord à bord. C’est le bord à bord pour ne plus faire bord. Si nous pensez que la philosophie, c’est ce que nous savez, alors vous ne pouvez arriver à la vérité du tesson. Si l’on sait, alors on n’a pas d’accès à la vérité. Voici le problème : comment traiter une plainte sans objet ? Si je fais appel à l’enfance, au travail, au traumatisme, je retombe dans l’hypostase. On retombe dans la vérité de fait, dans le positif. On tombe dans le psychisme qui somatise. Il faut comprendre que la plainte sans objet est véritablement sans objet : personne ne saura jamais. La plainte permet donc une bonne réunion. Rien de la réalité ne se capture. D'où le perspectivisme ! Dans la métaphore de Lacan, l’esclave est mis à mort. D’où l’idée que la vérité est liée à la mortification. L’autre est toujours l’occasion du surgissement de la vérité que je ne pouvais supporter seul. Alors la mort surgit. Soit je reste identifié à mon savoir et le discours du patient est mis à mort. Soit je m’embarque avec le patient et je mets à mort mon savoir. Dans la seconde option, je me tiens dans l’impossible (je ne sais pas quoi faire). Dans la relation de parole, je mets à mort celui qui sait. S’embarquer vers la vérité, c’est faire que quelque chose meurt. Si je ne veux rien savoir de la vérité, cette dernière est sous un certain mode de la hantise. Si je ne veux pas élaborer ce possible, alors le médecin et le patient ont le sentiment de la hantise : ils ont un mécontentement. Ils ont un désir indéfini qui est comme un scrupule, comme quelque chose qui gêne. L’autre m’est nécessaire pour que moi-même je m’approprie des choses qui sans cela ne seraient pas miennes. Nous pouvons penser à la mémoire hégélienne qui est la figure de ce qui revient et de ce qui nie. Quand le rêve me revient, j’appelle pour interpréter mon rêve. Pourquoi ? Pour me l’approprier. C’est ce que cherche Lacan en pensant l’autre : les choses nous apparaissent et nous arrivent chez l’autre. Je m’envoie quelque chose par un autre, mais je me l’envoie. De fait, je me l’approprie. L’autre est nécessaire pour que cela me revienne. Nécessaire car il faut un rêveur et un interprète. Il faut donc interroger un mode de présence qu’est la hantise. Nous pouvons penser au travail de Freud : quand on rêve, il ne se passe rien. Le rêve ne commence qu’au moment du récit.
 
Le Pathos porte une vérité sans le savoir : c’est l’autre qui est mis en jeu d’une altérité qui est nécessaire. Le " je " du savoir doit mourir. C’est un autre qui doit naître et qui va naître au-delà. Comme dans le domaine de la médecine qui est un rapport qui met en jeu la santé et la vérité. L’enjeu est la question de la vérité.

Message cité 2 fois
Message édité par l'Antichrist le 14-09-2007 à 11:29:37
n°12687672
rahsaan
Posté le 14-09-2007 à 12:43:18  profilanswer
 

l'Antichrist a écrit :

Jeune fille, la philosophie n’est ni Logos ni Pathos mais à l’exacte jointure, à la conjonction du Pathos et du Logos...


 
Je t'aurai prévenue, Sylvva. [:spamafote]


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12691000
sylvva
Posté le 14-09-2007 à 18:29:50  profilanswer
 

rahsaan a écrit :


 
Je t'aurai prévenue, Sylvva. [:spamafote]


 
 
des foudres, tu disais ?
bah, un coup d'épée dans l'eau...
 
en plus, on me fournit les munitions :  
il faut, semble-t-il,  prendre Rousseau comme un patient  !   :lol:  
 
j'y  reviendrai,  :hello:  

n°12691607
foutre de
Posté le 14-09-2007 à 19:54:46  profilanswer
 

daniel_levrai a écrit :

Ben dis donc, tu en connais des choses.  
 
Tu as lu Racamier?


na ja na pas la racamia


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12691626
foutre de
Posté le 14-09-2007 à 19:57:28  profilanswer
 

alcyon36 a écrit :

Messieurs,
desole pour mon lapin, dieu sait que c'est pas mon genre de me defiler, surtout que Foutre m'avait amené les machines textuelles de Laruelle :cry: ...figurez vous que je me suis retrouvé enfermé dans une carriere de craie pres de meudon...des "enculés" de flic (enfin a part ca g rien contre la police) ont cadenacé notre plaque d'egout. heuresement yavait une autre sortie, mais on la connaissait pas, donc on a mis à peu pres 7heures pour la trouver...
encore une fois je suis desole, et un peu triste aussi...Maurait fai plaisir de mettre des voix et des visages sur certains de ces forumeurs.
j'espere que  vous ne men voudrez pas trop (surtout Foutre qui s'est demené pour nous organiser ca), à charge de revanche... :jap:


 
le coup de la plaque d'égoût cadenassée... pourquoi pas le coup de la panne d'essence ?... On aurait dû faire des paris pour savoir ce que tu nous fournirais comme excuse.
Bon, les actes du colloques HFR online philosophie seront bientôt publiés ici même... donc pour ceux qui ont manqué la session ....


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12691698
alcyon36
Posté le 14-09-2007 à 20:06:40  profilanswer
 

lol, espece de malin, me suis vraiment retrouvé enfermé...tres tripant comme experience, apres coup...D'ailleurs pour prouver ma bonne foi, je vais me charger de l'organisation du prochain colloque, pourrait être sympa justement de le faire dans les catacombes, une carriere ou unegrotte...enfin je dis ca pour les explorateurs, ceux qui savent qu'une pensée  en tant que telle ne vient qu'en marchant.(et non je pensais pas à Nietzsche, mais à un joli texte du traité du vide parfait de li-tseu portant sur la promenade).


Message édité par alcyon36 le 14-09-2007 à 20:14:34

---------------
"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°12692899
foutre de
Posté le 14-09-2007 à 21:59:34  profilanswer
 

oui, et une penchée vient en boitant [:metal slug]

Message cité 1 fois
Message édité par foutre de le 15-09-2007 à 14:34:45

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12695842
rahsaan
Posté le 15-09-2007 à 11:54:16  profilanswer
 

foutre de a écrit :

Bon, les actes du colloques HFR online philosophie seront bientôt publiés ici même...


 
Je ne me souviens plus de tout ce dont on a parlé. Pour t'aider un peu :  
 
- Des vies et pensées de Laruelle et Valdinoci, donc de la non-philo et de l'europanalyse
- De l'écriture et de la différance chez Derrida
- De l'écriture chez Derrida et Blanchot (tentative groupée de me convaincre de lire Blanchot, au passage :D )
- Du Vouvray et du thé du Yunan de Pascal
- Du forum, de ses participants...  
- Du parcours de Badiou qui, après avoir fréquenté le gauchisme et soutenu le terrorisme palestinien, a su effectuer un petit virage platonicien, pour se réintégrer dans l'Université
- Des chocolats de Baptiste R
- Des écrits de Félix Guattari
- De la moto en général et de celle de Foutre de en particulier
- De Lacan, de son statut de maître à penser, et de l'attitude très différente de Deleuze, par rapport à ses étudiants, qui refusait justement d'être un maître à penser
- Du retard d'Alcyon36, qui n'aura pas son livre de Laruelle
- De l'intérêt de lire Nietzsche dans l'ordre de ses livres, pour suivre la progression de sa pensée
- De savoir par quel livre de Nietzsche commencer
- De faire une prochaine réunion un WE, pour que Daniel Levrai puisse se joindre à nous


Message édité par rahsaan le 15-09-2007 à 13:41:20

---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12696789
foutre de
Posté le 15-09-2007 à 14:31:26  profilanswer
 

[:mig324]
 
- de gilles châtelet qui n'est pas françois
- de comment on lit un post
- de comment ne pas parler d'un livre qu'on a lu
- de la fragilité des verres à pied
- de la séduction (chez deleuze chez lacan)
- de stengers (et donc whitehead), de prigogine
- de la stylistique foucaldienne
- de voyager, d'avoir voyagé à l'étranger
- de trucs qu'on aurait posté mais dont on se souvient pas
- de l'université de vincennes st denis qui n'avait pas de 3eme cycle
 
  [:herbesahne]


Message édité par foutre de le 15-09-2007 à 14:42:47

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12697180
Baptiste R
Posté le 15-09-2007 à 15:46:17  profilanswer
 

foutre de a écrit :

oui, et une penchée vient en boitant [:metal slug]


[:thordax]
[:newidk]

n°12697217
rahsaan
Posté le 15-09-2007 à 15:55:14  profilanswer
 

- Du ratio "nombre lectures/nombre de posts" des topics, et de celui-ci en particulier, que nous jugions élevé.  
 
 
Ratio pour quelques gros topics de Discussion :
 
Gifs marrants : 125
Images étonnantes : 103
Blagues : 46
Vidéos amusantes : 44
Harry Potter : 42
Economiser des thunes : 42
Hip-hop : 37
Tatouages : 36
Aviation : 35
Manga : 28
Lego : 27
Mode : 26
Immobilier : 25
Les chats : 24
Sexe : 23
Musculation : 23
Philosophie : 23
Présidentielles 2007 : 23
Ebay : 22
Les montres : 21
Topic foot : 18
Loi DADVSI : 17
Emissions télé : 14
F1 : 14
Que pensez-vous de Sarkozy ? : 12
Topic de toutes les questions : 9
Bla-bla : 9
Blind test : 8
Moards en colère : 5,5
Insomniaques : 5

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 15-09-2007 à 16:43:59

---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12697221
foutre de
Posté le 15-09-2007 à 15:55:44  profilanswer
 


en voilà deux qui ont dû prendre Niestzsche "au pied" de la lettre. Ils feraient bien de s'en remettre aux autorités ministérielles compétentes, parmi ces gars qui ont un sacré corps.


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12697234
foutre de
Posté le 15-09-2007 à 15:57:59  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

- Du ratio lectures / nombre de posts des topics, et de celui-ci en particulier, que nous jugions élevé.  
 
 
Ratio pour quelques gros topics de Discussion :
 
 
Lego : 27
Topic philo : 23


Zut, on est juste derrière les lego. C'est pas qu'on soit mal classé mais quand même, juste derrière les lego...


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12697242
Baptiste R
Posté le 15-09-2007 à 16:00:08  profilanswer
 

Citation :

Zut, on est juste derrière les lego. C'est pas qu'on soit mal classé mais quand même, juste derrière les lego...


C'est un topic mega-hiératique et over-intimidant. Z'ont fini par mettre une annonce en première page "que la qualité de certains de ces posts ne vous intimide pas..."
 
 
 
 

Citation :

autorités ministérielles compétentes


lol lol lol lol [:acherpy]


Message édité par Baptiste R le 15-09-2007 à 16:03:20
n°12697289
foutre de
Posté le 15-09-2007 à 16:13:54  profilanswer
 

en plus, lego, y z'ont 499 pages, donc le ratio est énorme en consultation ...


Message édité par foutre de le 15-09-2007 à 16:17:05

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  166  167  168  ..  340  341  342  343  344  345

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
La Philo du Jour : le Désespoir ?????Où es-tu ? Dans ton e-cul ! Premier FAI Grolandais !
Recherche un titre, une chanson, une musique - Lire le premier post!Paiment via Visa Premier en £ -> Charges ?
Les bons s'en vont en premier et en plus ils ne se reproduisent pasLivres sur alapage
la chine lance son premier homme dans l'espacePhilo : Que vaut une preuve contre un préjugé ?? quelques idées ???
[Philo] Corrigés du bac 
Plus de sujets relatifs à : Philo @ HFR


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR