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Auteur Sujet :

Livre électronique

n°25849421
Bidiblop
Posté le 16-03-2011 à 13:15:07  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

guimo33 a écrit :


Peu de gens se promènent avec leur ebook toujours sur eux!


Je vois pas trop comment tu peux dire ça... y a certes moins de gens équipés, mais j'imagine que quand tu en as un, tu l'as avec toi aussi souvent qu'un portable/tablette.
Et je vois pas trop le rapport de cette remarque avec le reste d'ailleurs :o

mood
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Posté le 16-03-2011 à 13:15:07  profilanswer
 

n°25850732
Dolas
Posté le 16-03-2011 à 14:39:40  profilanswer
 

guimo33 a écrit :


Peu de gens se promènent avec leur ebook toujours sur eux!


 
Dans les transports, j'en vois plus que des iPad en tout cas :)

n°25854348
erulio
Posté le 16-03-2011 à 18:09:10  profilanswer
 

transhuman a écrit :

Bonjour ,
 
   J'ai deux questions concernant l'usage de livres électroniques :

 

  1 ) Outre le logiciel kindle d'amazon qui me sert pour les livres otenus sur amazon.com, je lis beaucoup de pdf ( doc techniques, revues et articles de journaux scannés par mes soins, notes manuscrites ... ) .
   Avec le kindle, comme avec le ibook de l'ipad on peut mettre des marques pages , solliciter un dictionnaire etc .... Existe t il un reader de pdf ayant ces fonctionnalités ?

 

  2 ) Je lis sur des pc portables ( win 7 ou ubuntu ) et sur ipad .
        Je lis beaucoup ( plusieurs centaines de documents ... ) auquels s'ajoutent les pdfs de pleins de paperasses officiels ( factures travaux maison, entretien voiture, dossiers de tutelle, budget familial ... ).

 

Qu'est ce qui existe comme logiciel ( de préférence open source ) pour organiser tout celà par mot clés , thèmatiques et date ? Idéalement une petite solution de GED mais au minimum j'ai besoin d'ajouter des mot clés dans les meta données des pdfs

 

        Pour l'instant je me débrouille avec des pages sous spip et un plug in de mot cles mais je ne sais pas transposé celà sur l'ipad et comme je ne connait pas assez bien spip je me contente de mise à jour manuelle des articles ( un pdf <=> un article spip de description )  


1/ [edit : c'est HS, j'ai pas vu que tu parlais de logiciel] J'ai un e60 (le pas cher de chez carrefour) et il fait dico, marques pages, recherche. En fait, tous les e-readers doivent le faire, il n'y a pas de limitations techniques.
2/ Calibre (pour epub, pdf, ...) pour organiser des bibliothèques. Par contre, pour de l'administratif, jamais essayé.


Message édité par erulio le 16-03-2011 à 18:11:39
n°25909173
transhuman
Posté le 21-03-2011 à 10:02:20  profilanswer
 

Je viens de lire la FAQ de calibre (http://calibre-ebook.com/user_manual/faq.html ) et effectivement on  peut manipuler les données de classement ( edit metadata ). Celà correspond à ce que je cherchais. Je vais tester de suite.
 
Merci erulio
 
[ complement ] C'est parfait : à partir du dialog "editer les metadonnées" on peut récupérer les informations de classement depuis googlebook ou depuis isbndb.  
                                               Le gestionnaire de flux rss est compatible avec le gestionnaire de metadonnées . Je peux donc avoir le même classement pour mes livres et pour mes flux rss . Impeccable.
 :bounce:  :)


Message édité par transhuman le 21-03-2011 à 11:23:38
n°25914719
JTTR
Auteur
Posté le 21-03-2011 à 17:57:47  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


Je sais pas comment il calculait, mais son processeur doit être buggé. :D
 
* Tu retires 5,5% de TVA, déjà. Ca ne changera pas.
 
Puis du prix hors taxes, tu retires :
 
* La marge du revendeur. Dans la GD (FNOUC/Cultura/Virgin/etc.), elle atteint 45%, voire un peu plus. On peut imaginer qu'Amazon réduira un peu sa marge, ne fût-ce que parce qu'il exploite au mieux l'évasion fiscale. Mais les marges ne baisseront jamais au-dessous de 35%, sauf pour un ou deux titres par an sur lesquels il y a une concurrence acharnée (tout cela en imaginant que le livre électronique échappe à la loi sur le prix unique).
 
* La distribution, c'est de l'ordre de 30%. Note que ce n'est pas un poste qui "saute" purement et simplement. Les plate-formes de vente en ligne, ça coûte bonbon, ne fût-ce que parce qu'un informaticien qualifié gagne 3 fois le salaire d'un libraire.
 
* La diffusion, c'est variable, mais on va dire 10%. Encore un poste qui ne bouge pas.
 
* L'auteur, c'est 10% en moyenne. Idem : électronique ou physique, son pourcentage restera le même.
 
* L'éditeur, c'est au moins 10% aussi, ou il ne rentre pas dans ses frais. Frais qui comprennent tout le travail éditorial, et dans le cas de livre étranger l'achat des droits et la traduction. Toujours un poste qui ne saute pas.
 
* Et il reste encore l'impression, qui est le seul poste à vraiment sauter.
 
[:spamafoote]
 

Citation :

Enfin je pense quand même à m'équiper. Rien que d'avoir accès à toute la littérature classique gratuitement du jour au lendemain c'est très intéressant.


En même temps, la proportion de gens en France qui ont lu plus de 150 ouvrages dans le domaine public dans toute une vie est très réduite. En gros 800 € actuel répartis sur 40 ans. Alors sur les 2 ou 3 ans grand maximum de durée de vie d'un eBook (obsolète/en panne/perdu/volé)... Et sans parler de la médiocrité des éditions et surtout des traductions de la plupart de ce que l'on trouve dans le domaine public.


 
Non, BoraBora, le pourcentage d'un auteur n'est pas du tout le même dans le cadre d'une publication numérique. Pour une publication papier, tu as raison, le pourcentage avoisine les 8/10%. En revanche, pour un livre numérique, il est plus que doublé ! Et je ne parle pas des éditeurs canadiens qui offrent un pourcentage plus élevé encore sur certains livres numériques parce que leurs charges sont moins écrasantes qu’en France.  
 
Ensuite, un libraire prendra plutôt jusqu’à 40% du prix HT du livre. Grâce à certains diffuseurs/distributeurs, ce pourcentage peut être négocié. Une jeune maison qui travaille avec un grand diffuseur a réussi à obtenir un pourcentage assez intéressant pour la vente de ses livres au sein des librairies.  
 
En France, le livre numérique se vend encore mal mais progresse énormément. Il ne remplacera jamais le livre papier mais il sera un bon complément. Encore faut-il que les éditeurs décident de faire un effort sur le prix du livre numérique encore bien trop élevé. Pour le moment, seules les petites maisons pratiquent des tarifs raisonnables. Les grandes ne souhaitent pas vraiment se lancer dans l’aventure… Certains livres numériques sont plus chers que les poches !  
 
 


---------------
Jessy, auteur jeunesse.
n°25974685
BoraBora
Dilettante
Posté le 27-03-2011 à 22:35:14  profilanswer
 

JTTR a écrit :


 
Non, BoraBora, le pourcentage d'un auteur n'est pas du tout le même dans le cadre d'une publication numérique. Pour une publication papier, tu as raison, le pourcentage avoisine les 8/10%. En revanche, pour un livre numérique, il est plus que doublé ! Et je ne parle pas des éditeurs canadiens qui offrent un pourcentage plus élevé encore sur certains livres numériques parce que leurs charges sont moins écrasantes qu’en France.


Ce que je voulais dire, c'est qu'il ne baissera pas. Et l'échange que tu as quoté avait pour but de montrer que le transport et la distribution ne peuvent en aucun cas représenter 50% du prix d'un livre.

Citation :

Ensuite, un libraire prendra plutôt jusqu’à 40% du prix HT du livre. Grâce à certains diffuseurs/distributeurs, ce pourcentage peut être négocié. Une jeune maison qui travaille avec un grand diffuseur a réussi à obtenir un pourcentage assez intéressant pour la vente de ses livres au sein des librairies.


Oui, un libraire indépendant prendra plutôt jusqu'à 40%. Et donc, dans la GD ou même les franchisés, la marge sera bien supérieure. Exactement ce que je disais. Quant au pourcentage que peut négocier un éditeur avec un diffuseur, il n'a aucune incidence sur la marge du libraire qui est calculée pour l'ensemble du catalogue de ce diffuseur. Au passage, je m'imagine mal une "jeune maison" réussir un bon coup avec un "grand" diffuseur. De quel diffuseur s'agit-il, d'ailleurs ?


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Qui peut le moins peut le moins.
n°25983350
JTTR
Auteur
Posté le 28-03-2011 à 18:41:06  profilanswer
 

Aussi étonnant que cela puisse paraître, un jeune éditeur a bel et bien été contacté par un grand diffuseur. J’ai eu des nouvelles de cette maison, il y a quelques jours, et elle a décidé de ne pas signer le contrat (pour quelles raisons, je l’ignore). Ils m’ont dit qu’ils souhaitaient négocier le contrat au mieux et qu’ils avaient préféré un autre diffuseur (plus petit). Je sais qu’il souhaitait conserver un pourcentage important pour les ventes lors des salons (qui représentent un chiffre important pour les petites maisons). Un jeune éditeur qui se lance dans l’aventure de la grande diffusion, cela représente un risque énorme et ils ont dû en prendre conscience.  
Non, je ne parle pas de la marge du diffuseur mais bien du libraire ! Crois-tu vraiment que les libraires obtiennent une remise de 40% sur les livres de Gallimard ? Non. Ils reçoivent même des cartons chaque semaine contenant les nouveautés des grands éditeurs et, s’ils refusent le colis, ils ont du mal à commander ces livres par la suite.  
Si tu parles des enseignes telles que la FNAC, je suis désolé de te contredire mais ils ne prendront pas un pourcentage de 45% ou plus. L’éditeur n’aurait plus qu’à cesser son activité. Un distributeur coûte très cher, un diffuseur aussi, 40% est déjà un très  bon pourcentage pour un revendeur. Ayant déjà placé un certains nombres de livres pour une maison, je n’ai jamais accordé un pourcentage supérieur à 40%... Et on ne m’a jamais demandé plus ! La FNAC prend exactement 40%.  
 


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Jessy, auteur jeunesse.
n°25986773
BoraBora
Dilettante
Posté le 28-03-2011 à 23:12:11  profilanswer
 

JTTR a écrit :

Aussi étonnant que cela puisse paraître, un jeune éditeur a bel et bien été contacté par un grand diffuseur. J’ai eu des nouvelles de cette maison, il y a quelques jours, et elle a décidé de ne pas signer le contrat (pour quelles raisons, je l’ignore). Ils m’ont dit qu’ils souhaitaient négocier le contrat au mieux et qu’ils avaient préféré un autre diffuseur (plus petit). Je sais qu’il souhaitait conserver un pourcentage important pour les ventes lors des salons (qui représentent un chiffre important pour les petites maisons).


Tiens ? Ca n'a plus rien à voir avec ce que tu disais plus haut ?  :whistle:

Citation :

Non, je ne parle pas de la marge du diffuseur mais bien du libraire ! Crois-tu vraiment que les libraires obtiennent une remise de 40% sur les livres de Gallimard ? Non.


Je ne le crois pas, je le sais. Je suis libraire. En niveau 1 depuis seulement 3 mois, avec nos pauvres 60m², nous atteignons déjà les 38%, avec sur-remises sur opés ou nouveautés de 2%.

Citation :

Ils reçoivent même des cartons chaque semaine contenant les nouveautés des grands éditeurs et, s’ils refusent le colis, ils ont du mal à commander ces livres par la suite.


 :lol: Vieux cliché qui a la vie dure chez ceux qui ne connaissent rien au monde du livre. Les offices ne sont pratiqués que dans les maisons de la presse qui disposent d'un minuscule rayon livres coincé entre les magazines et la papeterie. Aucun diffuseur/distributeur n'envoie de livres non commandés à un libraire. Ce serait d'ailleurs contre-productif de leur part. Ca a eu lieu autrefois, avant la loi sur le prix du livre de 1981, dans un contexte économique complètement différent. Tu n'étais même pas né quand les offices ont cessé d'être pratiqués. ;)

Citation :

Si tu parles des enseignes telles que la FNAC, je suis désolé de te contredire mais ils ne prendront pas un pourcentage de 45% ou plus. L’éditeur n’aurait plus qu’à cesser son activité. Un distributeur coûte très cher, un diffuseur aussi, 40% est déjà un très  bon pourcentage pour un revendeur. Ayant déjà placé un certains nombres de livres pour une maison, je n’ai jamais accordé un pourcentage supérieur à 40%... Et on ne m’a jamais demandé plus ! La FNAC prend exactement 40%.


Après t'être fait passer pour un agent littéraire (ce qui a l'époque a bien fait rire), tu veux maintenant te faire passer pour un diffuseur ? La seule idée que le repré d'un micro-éditeur qui se diffuse et se distribue lui-même puisse négocier avec la FNAC ("je n'ai jamais accordé..." ) est assez hilarante.  [:aras qui rit]


Message édité par BoraBora le 28-03-2011 à 23:13:44

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Qui peut le moins peut le moins.
n°25988041
JTTR
Auteur
Posté le 29-03-2011 à 02:44:04  profilanswer
 

Je vois qu’on ne peut avoir une discussion sans agressivité avec toi. Aucun débat, aucun argument, simplement de l’agressivité envers les personnes qui souhaitent approfondir le sujet. Ne sais-tu donc pas répondre intelligemment ? Non. Tu as besoin de détruire ceux qui te contredisent (sans méchanceté) pour te rendre crédible. C’est bien bas.  
Oui, j’ai travaillé pour une maison. Je travaillais avec les auteurs pour peaufiner et améliorer leurs manuscrits avant la publication. Je n’étais pas diffuseur mais cet éditeur n’en avait pas, j’aidais donc à placer des livres au sein des librairies. Ensuite, je me suis déclaré en tant que conseiller littéraire. Je le suis toujours et je suis auteur en même temps. Tu ne connais pas mon parcours alors pourquoi me juger ?  
Pour un libraire, tu avances des chiffres bien approximatifs quant à la distribution et à la diffusion… Idem pour le pourcentage de l’éditeur et de l’auteur. Je n’ai pas envie d’entrer dans ton jeu. Je ne me rabaisserai pas à détruire les personnes pour pas grand-chose. Avant de juger mes différentes activités, renseigne-toi. J’ai un numéro SIRET et n’ai de compte à rendre à personne.  
D’ailleurs, je ne comprends pas ton comportement. Tu te mets dans un tel état parce que j’ai porté un doute sur tes affirmations. Quelle susceptibilité ! On ne peut pas toujours avoir raison et, avant de démonter les arguments de chacun, on tente de comprendre et d’ouvrir un dialogue. Enfin, si tu as besoin d’écraser pour exister, je te laisse étaler ta science infuse bien volontiers.  
Pour ce qui est de la FNAC, je n’ai jamais dit que je négociais. « Je n’ai jamais accordé » veut tout simplement dire que si on m’avait proposé 45%, j’aurais refusé parce que ça n’aurait tout simplement pas été possible.  


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Jessy, auteur jeunesse.
n°25988066
JTTR
Auteur
Posté le 29-03-2011 à 03:04:35  profilanswer
 

Et je tiens à ajouter que ce n’est pas parce que tu es libraire que tu connais parfaitement le monde de l’édition. La preuve. Tout ce que tu connais du monde de l’édition (je ne parle pas de la distribution) n’est que purement théorique puisque ce n’est pas ton métier. Tu ne connais rien aux contrats des auteurs, ni des diffuseurs. Si tu m’avais parlé correctement, j’aurais volontiers ouvert la discussion et aurais aimé m’informer, apprendre d’avantage. Pourquoi pas ? Avoir l’avis d’une personne qui est sur le terrain peut être intéressant, enrichissant… Tout ne se passe pas de la même manière partout ! Mais avec toi, ce n’est pas possible. Avec des chevilles aussi enflées que les tiennes, on peut difficilement avoir une discussion intéressante.  
Au fait, un agent littéraire n'a strictement rien à voir avec un conseiller littéraire. ;) Tu vois, je ne me permets pas te rabaisser pour autant alors que toi, tu ne t'en serais pas privé. Tu n'as aucun respect envers les personnes. Si tu veux continuer à te montrer, n'hésite pas. Toute la scène est pour toi.  
Je n'aime pas les gens frustrés qui se cachent derrière un écran pour cracher leur venin parce qu'ils sont incapables de le faire IRL.
Je te vois déjà venir avec tes smilies.
Si tu veux répondre, tu peux le faire en privé puisque notre discussion ne concerne plus du tout le sujet. Ah, tu veux peut-être te montrer encore un peu... Il t'importe peu de ne plus être en cohérence avec le sujet.


Message édité par JTTR le 29-03-2011 à 03:10:11

---------------
Jessy, auteur jeunesse.
mood
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Posté le 29-03-2011 à 03:04:35  profilanswer
 

n°26021709
mini-mousa​ille
♡♥♡
Posté le 01-04-2011 à 00:22:41  profilanswer
 

c est interessant votre débat :)
 
 
sinon, Mitterrand veut appliquer la règle du prix unique aux livres électroniques, est ce que cela à encore un sens ? Certainement pas, puisqu'elle a été conçue pour le monde physique et la défense des librairies indépendantes.
 
Je ne vois pas pourquoi il faudrait la transposer au numérique sachant que tout le monde peut-être diffuseur.  
 
Pire, il veut faire appliquer cette règle aux acteurs étrangers comme Apple, Google ou encore Amazon.
 
Et voilà, où comment on va avoir des livres numérique à 20 euro quand dans d'autres pays, le même livre sera à 2 euro.
 
Aussi pathétique que le Fnacbook tient.


---------------
Soyez curieux de tout et vous aurez une belle existence !
n°26022144
BoraBora
Dilettante
Posté le 01-04-2011 à 02:02:25  profilanswer
 

mini-mousaille a écrit :

c est interessant votre débat :)


Tu as une notion du débat aussi bizarre que celle de notre petit spammeur légèrement mytho.  :whistle:

Citation :

sinon, Mitterrand veut appliquer la règle du prix unique aux livres électroniques, est ce que cela à encore un sens ? Certainement pas, puisqu'elle a été conçue pour le monde physique et la défense des librairies indépendantes.


Tandis que sur le net, toute concurrence a disparu et la FNAC et Amazon se partagent 99% du marché. On est d'accord là-dessus.  

Citation :

Je ne vois pas pourquoi il faudrait la transposer au numérique sachant que tout le monde peut-être diffuseur.


Revendeur, pas diffuseur.
 
Un effet de bord qui serait amusant, c'est que les distributeurs du monde du livre pourraient vendre eux-mêmes moins cher que la grande distribution culturelle. On verrait alors PPR et Amazon faire du lobbying auprès du gouvernement pour rétablir la loi sur le prix unique. :lol:

Citation :

Pire, il veut faire appliquer cette règle aux acteurs étrangers comme Apple, Google ou encore Amazon.


Obliger des multinationales basées dans d'autres pays à appliquer nos lois quand elles font du business en France... quel scandale !  :lol:  

Citation :

Et voilà, où comment on va avoir des livres numérique à 20 euro quand dans d'autres pays, le même livre sera à 2 euro.


Tu es toujours sur ce fantasme de la nouveauté à 2 €, après toutes ces pages ? En fait, tu ne lis que tes posts, c'est ça ? [:gratgrat]
 
Tiens, le best-seller e-book du moment sur Amazon.com, c'est "The Lincoln Lawyer" de Connelly (que j'ai d'ailleurs lu il y a quelques années). C'est curieux, en version Kindle, il est à 8$. Pourtant, en poche version papier, il n'est qu'à 8,30$, et en France à 8 €. :whistle:
 
Tu crois que Bayrou pourrait vendre son prochain livre 2 € en e-book ?  [:aras qui rit]


Message édité par BoraBora le 01-04-2011 à 02:04:21

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Qui peut le moins peut le moins.
n°26026793
greenleaf
Posté le 01-04-2011 à 15:04:11  profilanswer
 

mini-mousaille a écrit :

c est interessant votre débat :)

 


lol.

 


au fait, bonne chance pour expliquer aux gens que bien que J'irai cracher sur vos tombes ou L'étranger soient mis à disposition sur (j'invente) le site officiel de L'université de Monreal, en fait non, ils n'ont pas le droit de les télécharger parce que Vian et Camus ne sont pas encore libre de droits en France...
Bon amusement pour explique les nuances des lois internationales sur le droit d'auteur à tout un chacun  :jap: [eg: Canada = mort+50ans pour les auteurs étrangers]
à mon avis les gens vont tout bêtement aller se servir...

Message cité 1 fois
Message édité par greenleaf le 01-04-2011 à 15:07:10
n°26029019
BoraBora
Dilettante
Posté le 01-04-2011 à 18:35:34  profilanswer
 

greenleaf a écrit :

lol.
 
 
au fait, bonne chance pour expliquer aux gens que bien que J'irai cracher sur vos tombes ou L'étranger soient mis à disposition sur (j'invente) le site officiel de L'université de Monreal, en fait non, ils n'ont pas le droit de les télécharger parce que Vian et Camus ne sont pas encore libre de droits en France...
Bon amusement pour explique les nuances des lois internationales sur le droit d'auteur à tout un chacun  :jap: [eg: Canada = mort+50ans pour les auteurs étrangers]
à mon avis les gens vont tout bêtement aller se servir...


Parce que si les lois internationales étaient simples, les gens n'iraient pas "se servir", bien sûr. :lol:


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Qui peut le moins peut le moins.
n°26029497
greenleaf
Posté le 01-04-2011 à 19:35:41  profilanswer
 

?? pas sur des sites officiels en tout cas.
ça marche dans l'"autre sens" aussi bien sur; genre Orwell libre de droit en France, pas aux Etats-Unis.

n°26029549
greenleaf
Posté le 01-04-2011 à 19:41:00  profilanswer
 

greenleaf a écrit :

?? pas sur des sites officiels en tout cas.
ça marche dans l'"autre sens" aussi bien sur; genre Orwell libre de droit en France, pas aux Etats-Unis.


lol, non en fait; pas encore libre de droit dans l'Union Européenne; ça illustre mon point précédent remarque  :whistle:  
 
mis à disposition par l'université d'Adelaide car libre de droits en Australie :)
http://ebooks.adelaide.edu.au/o/orwell/george/
eg 1984 en html
http://ebooks.adelaide.edu.au/o/orwell/george/o79n/
 
Je fournis le lien pour les lecteurs Quebecois de ce forum :lol: ; il est formellement interdit aux Européens de cliquer sur les liens sus-cités :D

n°26030289
BoraBora
Dilettante
Posté le 01-04-2011 à 21:12:28  profilanswer
 

greenleaf a écrit :

Je fournis le lien pour les lecteurs Quebecois de ce forum :lol: ; il est formellement interdit aux Européens de cliquer sur les liens sus-cités :D


Merci pour cette illustration du ridicule de ta remarque plus haut.  :whistle:


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Qui peut le moins peut le moins.
n°26041968
altocumulu​s
Posté le 03-04-2011 à 17:32:09  profilanswer
 

Et les lecteurs dans tout ça ?
Je veux parler des gens qui lisent régulièrement des livres électroniques.
C’est mon cas depuis presque 6 mois et je vais vous expliquer pourquoi je ne reviendrai pas en arrière.
 
Deux précisions avant de commencer :
1) Je suis un lecteur du type “nomade”, je passe en moyenne 2h par jour dans les transports en commun pour aller et revenir du boulot, je voyage aussi régulièrement en France/étranger et je ne conçois pas de partir sans avoir de quoi lire avec moi.
2) N'étant ni écrivain (hélas...), ni éditeur, ni libraire, je ne connais donc rien au monde du livre pour reprendre une des expressions favorites d’un posteur régulier de ce topic. En revanche en tant que lecteur / consommateur / client solvable, ce qui m’intéresse avant tout dans le livre électronique ce sont les types d’usage qu’il permet.
 
Utilisateur de smartphone depuis 5 ans, je n’arrivais pas à me satisfaire de cette interface pour lire de façon prolongée mes 2 types d’ouvrage de prédilection : romans et essais.
J’ai donc fini par investir dans une “liseuse”, en l’occurrence PRS-650 Sony.
Ce qui a déclenché ma décision d’achat :
- confort de lecture en toutes circonstance procuré par la techno E-ink Pearl
- compacité, autonomie batterie et capacité de stockage
- dictionnaire anglais-français intégré
 
Ma liseuse dans son étui se présente comme un bloc-note moyen format de 17cm de haut sur 12 de large et 1 gros cm d’épaisseur. Le tout pesant 280g. Ceux qui ont réellement utilisé ce type d’appareil admettront que l’expérience de lecture n’a pas grand chose à voir avec celle proposée par un ordinateur portable ou un netbook.
 
A ce jour j’ai lu une vingtaine de bouquins, achetés pour la plupart sur des sites de vente en ligne, dont 2 romans en anglais.
S’agissant de la lecture en anglais justement : pendant longtemps j’ai trimballé dans mon sac un dico de poche en plus de mon bouquin du moment. Au delà de l’encombrement et du poids supplémentaire, la manipulation de ce dico n’était pas toujours aisée et il avait donc tendance à rester en poids mort au fond du sac.
Avec la liseuse tactile, il me suffit de tapoter de l’index 2 fois le mot sur lequel je m’interroge pour voir apparaître sa traduction en bas de page. En pratique je me sers maintenant davantage du dictionnaire littéraire anglais-anglais bcp plus riche.
 
En mode papier la lecture d’un “pavé”, debout dans une rame de métro bondée relève de l’exploit physique et peut aussi représenter une prise de risque compte tenu de la promiscuité et des contacts fortuits avec les compagnons de voyage... Je ne connais plus ces contraintes avec ma liseuse calée entre mon pouce et mon index.
Fini également ce dilemme avant de partir en déplacement : "est-ce que cela vaut vraiment le coup que je me trimballe ce pavé dont il ne me reste qu’une cinquantaine de pages à lire ?"
Idem pour le poids des bagages lors des vacances : finis les kilos de bouquins qui tapissaient le fonds de la valise. C’est maintenant uniquement 280g de liseuse + 75g de chargeur secteur.
 
Un type d’usage qui me plait bien au quotidien : pouvoir passer très facilement, en fonction de l’humeur du moment, d’un univers de lecture à un autre. Dernièrement j’ai ainsi alterné entre un essai sur un des acteurs majeurs de la récente crise financière (La Banque/M.Roche) et un roman historique (L’échiquier de la Reine/Y.Kerlau)... ainsi qu’ “en tâche de fond” un roman en anglais de Nick Hornby.
 
Pour ce type de bouquins, le contact du papier, l’odeur, etc. ne me manquent pas. En revanche il y a un truc auquel je ne suis encore pas vraiment habitué avec le livre électronique. Cela concerne ce que j'appelle la vision/sensation permanente du “reste à lire”. En mode papier c’est le fait de sentir le côté droit s’alléger et le gauche s’alourdir, de voir son marque-page délimiter une plus petite épaisseur de pages... bref tous ces petits ‘signaux’ qui nous font ressentir la progression dans la lecture d’un livre. En électronique cet avancement se traduit juste par la mise à jour d’un compteur en bas d’écran. Question d’habitude.
 
Au delà d’une mobilité grandement facilitée, la dématérialisation des bouquins m’offre en pratique des avantages considérables en terme de stockage.
Les romans et essais que j’achète depuis des années ont eu tendance à rapidement envahir mon espace de vie. Concernant les essais plus particulièrement ce sont souvent - de mon point de vue - des “denrées” qui se périment très vite car liés à l’actualité du moment. Cela me fait néanmoins mal au Q de les jeter après lecture. Les revendre ? Je préfère lire, voyager, etc. que passer mon temps à faire des allers/retours à la Poste pour expédier des colis ou perdre des w-e à des bourses aux livres.
Par ailleurs, au fil de déménagements successifs j’ai été contraint de me débarrasser de certains bouquins qu’au final je souhaiterais pouvoir consulter à nouveau.
Je peux maintenant concilier ce qui était auparavant inconciliable : conserver tous les livres que j’achète, et pouvoir si l’envie m’en prend me replonger momentanément dans n’importe lequel d’entre eux.
 
Arrivé à ce point les sceptiques mettent en avant les DRM comme obstacle au développement de l’utilisation des livres électroniques. Je me trompe peut être mais j’ai comme l’impression que le recours aux DRM est un passage hélas obligé mais heureusement temporaire pour une industrie qui cherche à adapter son modèle économique au monde numérique. J’ai ainsi du mal à voir pourquoi les DRM survivraient sur le marché du livre alors qu’ils sont amenés à progressivement disparaitre du monde de l’édition musicale.
Sans rentrer dans les détails, contourner les DRM les plus répandus à savoir Adobe (epub) ou Amazon (mobi) est une opération qui ne demande pas un bagage informatique très considérable.
Le mode opératoire se trouve en qqs secondes via Google.
 
Pourquoi vouloir contourner les DRM me direz vous ? Lorsque j’achète un livre électronique, je souhaite pouvoir le lire sur ma liseuse en premier lieu. Mais si j’ai envie d’en lire des passages sur mon smartphone (merci Aldiko sur Android :D), je ne vois pas pourquoi je devrais en être empêché par un verrou technique.
 
Les sceptiques épinglent également comme défaut l'hétérogénéité des types de fichiers de livre électroniques et le fait qu’ils soient associés de façon fermée aux fabricants de liseuses. Comme souvent dans le monde numérique, lorsqu’une contrainte apparaît autour d’un système quel qu’il soit, les contre mesures se font jour rapidement. S’agissant du livre électronique la contre mesure, gratuite de surcroît, s’appelle Calibre.
Ainsi, au cas où, à l’aide de Calibre j’ai converti en quelques clics mon début de bibliothèque électronique dans les formats suivants : pdf, rtf et txt... on ne sait jamais !
Le tout est stocké sur plusieurs disques durs différents ainsi qu’un espace en ligne DropBox.
 
La dématérialisation a néanmoins des limites. En ce qui me concerne je continue et continuerai à fréquenter les librairies “brick & mortar” afin d’acheter des ouvrages avec lesquels le contact physique me semble incontournable. Je veux parler des “beaux livres” d’art, peinture, photo, archi, etc.  … même si d’un autre côté j’attends des futurs romans/essais électroniques qu’ils proposent des compléments multimedias autour du contenu principal. Il faudra pour cela que les liseuses continuent à évoluer et - qui sait - à se fondre dans le marché des tablettes. Vaste sujet...
 
J’ai conscience, en tant que consommateur/lecteur, de faire partie d’un segment de marché ou niche encore assez réduit. Mais personnellement je trouve cette niche de plus en plus à mon goût et même si les évolutions sont lentes (encore + en France hélas), je sens que cette niche a vocation à se développer, lentement mais sûrement.
L’erreur souvent commise par beaucoup est d’imaginer le livre électronique comme pouvant supplanter un jour le livre papier à tous niveaux. La dématérialisation ouvre de nouveaux usages, usages qui participent à la création d’un marché, marché pour lequel  va ensuite se développer une demande solvable attendant d’être satisfaite et qui le sera tôt ou tard.
 
En lisant les arguments de certains j’ai l’impression, même si les marchés du livre et de la prise de vue sont très différents,  de revivre avec le livre numérique les tout débuts de la photo numérique.
A cette époque beaucoup de purs et durs de l’argentique nous affirmaient : numérique = marché de niche, réservé à des techniciens, trop cher, trop compliqué pour devenir un marché de masse. Vous imaginez Mme Michu en train de trifouiller ses photos sur une carte mémoire, transférer des fichiers jpg ou autres sur son ordinateur pour les imprimer ?? Et pourtant...
 
Pour ceux que l’utilisation réelle de livres électroniques intéresse davantage que les échanges théoriques et le plus souvent stériles qui se tiennent sur le présent topic, je vous invite à aller vous ballader - entre autres - sur ebouquin, mobileread etc. [edit : retrait d'un nom de site un peu trop "avant-gardiste" aux yeux de certains  ;) ]
… mais aussi bien sûr à partager vos expériences de lecture électronique ici même.

Message cité 1 fois
Message édité par altocumulus le 04-04-2011 à 09:41:54
n°26094161
mini-mousa​ille
♡♥♡
Posté le 08-04-2011 à 12:28:10  profilanswer
 

yes !
 
l'An rejette la clause d'extra-territorialité pour le prix unique du livre numérique !
 
http://www.generation-nt.com/livre [...] 87131.html


---------------
Soyez curieux de tout et vous aurez une belle existence !
n°26094622
Bidiblop
Posté le 08-04-2011 à 13:26:32  profilanswer
 

altocumulus a écrit :

Et les lecteurs dans tout ça ?
Je veux parler des gens qui lisent régulièrement des livres électroniques.
C’est mon cas depuis presque 6 mois et je vais vous expliquer pourquoi je ne reviendrai pas en arrière.
 
Deux précisions avant de commencer :
1) Je suis un lecteur du type “nomade”, je passe en moyenne 2h par jour dans les transports en commun pour aller et revenir du boulot, je voyage aussi régulièrement en France/étranger et je ne conçois pas de partir sans avoir de quoi lire avec moi.
2) N'étant ni écrivain (hélas...), ni éditeur, ni libraire, je ne connais donc rien au monde du livre pour reprendre une des expressions favorites d’un posteur régulier de ce topic. En revanche en tant que lecteur / consommateur / client solvable, ce qui m’intéresse avant tout dans le livre électronique ce sont les types d’usage qu’il permet.
 
Utilisateur de smartphone depuis 5 ans, je n’arrivais pas à me satisfaire de cette interface pour lire de façon prolongée mes 2 types d’ouvrage de prédilection : romans et essais.
J’ai donc fini par investir dans une “liseuse”, en l’occurrence PRS-650 Sony.
Ce qui a déclenché ma décision d’achat :
- confort de lecture en toutes circonstance procuré par la techno E-ink Pearl
- compacité, autonomie batterie et capacité de stockage
- dictionnaire anglais-français intégré
 
Ma liseuse dans son étui se présente comme un bloc-note moyen format de 17cm de haut sur 12 de large et 1 gros cm d’épaisseur. Le tout pesant 280g. Ceux qui ont réellement utilisé ce type d’appareil admettront que l’expérience de lecture n’a pas grand chose à voir avec celle proposée par un ordinateur portable ou un netbook.
 
A ce jour j’ai lu une vingtaine de bouquins, achetés pour la plupart sur des sites de vente en ligne, dont 2 romans en anglais.
S’agissant de la lecture en anglais justement : pendant longtemps j’ai trimballé dans mon sac un dico de poche en plus de mon bouquin du moment. Au delà de l’encombrement et du poids supplémentaire, la manipulation de ce dico n’était pas toujours aisée et il avait donc tendance à rester en poids mort au fond du sac.
Avec la liseuse tactile, il me suffit de tapoter de l’index 2 fois le mot sur lequel je m’interroge pour voir apparaître sa traduction en bas de page. En pratique je me sers maintenant davantage du dictionnaire littéraire anglais-anglais bcp plus riche.
 
En mode papier la lecture d’un “pavé”, debout dans une rame de métro bondée relève de l’exploit physique et peut aussi représenter une prise de risque compte tenu de la promiscuité et des contacts fortuits avec les compagnons de voyage... Je ne connais plus ces contraintes avec ma liseuse calée entre mon pouce et mon index.
Fini également ce dilemme avant de partir en déplacement : "est-ce que cela vaut vraiment le coup que je me trimballe ce pavé dont il ne me reste qu’une cinquantaine de pages à lire ?"
Idem pour le poids des bagages lors des vacances : finis les kilos de bouquins qui tapissaient le fonds de la valise. C’est maintenant uniquement 280g de liseuse + 75g de chargeur secteur.
 
Un type d’usage qui me plait bien au quotidien : pouvoir passer très facilement, en fonction de l’humeur du moment, d’un univers de lecture à un autre. Dernièrement j’ai ainsi alterné entre un essai sur un des acteurs majeurs de la récente crise financière (La Banque/M.Roche) et un roman historique (L’échiquier de la Reine/Y.Kerlau)... ainsi qu’ “en tâche de fond” un roman en anglais de Nick Hornby.
 
Pour ce type de bouquins, le contact du papier, l’odeur, etc. ne me manquent pas. En revanche il y a un truc auquel je ne suis encore pas vraiment habitué avec le livre électronique. Cela concerne ce que j'appelle la vision/sensation permanente du “reste à lire”. En mode papier c’est le fait de sentir le côté droit s’alléger et le gauche s’alourdir, de voir son marque-page délimiter une plus petite épaisseur de pages... bref tous ces petits ‘signaux’ qui nous font ressentir la progression dans la lecture d’un livre. En électronique cet avancement se traduit juste par la mise à jour d’un compteur en bas d’écran. Question d’habitude.
 
Au delà d’une mobilité grandement facilitée, la dématérialisation des bouquins m’offre en pratique des avantages considérables en terme de stockage.
Les romans et essais que j’achète depuis des années ont eu tendance à rapidement envahir mon espace de vie. Concernant les essais plus particulièrement ce sont souvent - de mon point de vue - des “denrées” qui se périment très vite car liés à l’actualité du moment. Cela me fait néanmoins mal au Q de les jeter après lecture. Les revendre ? Je préfère lire, voyager, etc. que passer mon temps à faire des allers/retours à la Poste pour expédier des colis ou perdre des w-e à des bourses aux livres.
Par ailleurs, au fil de déménagements successifs j’ai été contraint de me débarrasser de certains bouquins qu’au final je souhaiterais pouvoir consulter à nouveau.
Je peux maintenant concilier ce qui était auparavant inconciliable : conserver tous les livres que j’achète, et pouvoir si l’envie m’en prend me replonger momentanément dans n’importe lequel d’entre eux.
 
Arrivé à ce point les sceptiques mettent en avant les DRM comme obstacle au développement de l’utilisation des livres électroniques. Je me trompe peut être mais j’ai comme l’impression que le recours aux DRM est un passage hélas obligé mais heureusement temporaire pour une industrie qui cherche à adapter son modèle économique au monde numérique. J’ai ainsi du mal à voir pourquoi les DRM survivraient sur le marché du livre alors qu’ils sont amenés à progressivement disparaitre du monde de l’édition musicale.
Sans rentrer dans les détails, contourner les DRM les plus répandus à savoir Adobe (epub) ou Amazon (mobi) est une opération qui ne demande pas un bagage informatique très considérable.
Le mode opératoire se trouve en qqs secondes via Google.
 
Pourquoi vouloir contourner les DRM me direz vous ? Lorsque j’achète un livre électronique, je souhaite pouvoir le lire sur ma liseuse en premier lieu. Mais si j’ai envie d’en lire des passages sur mon smartphone (merci Aldiko sur Android :D), je ne vois pas pourquoi je devrais en être empêché par un verrou technique.
 
Les sceptiques épinglent également comme défaut l'hétérogénéité des types de fichiers de livre électroniques et le fait qu’ils soient associés de façon fermée aux fabricants de liseuses. Comme souvent dans le monde numérique, lorsqu’une contrainte apparaît autour d’un système quel qu’il soit, les contre mesures se font jour rapidement. S’agissant du livre électronique la contre mesure, gratuite de surcroît, s’appelle Calibre.
Ainsi, au cas où, à l’aide de Calibre j’ai converti en quelques clics mon début de bibliothèque électronique dans les formats suivants : pdf, rtf et txt... on ne sait jamais !
Le tout est stocké sur plusieurs disques durs différents ainsi qu’un espace en ligne DropBox.
 
La dématérialisation a néanmoins des limites. En ce qui me concerne je continue et continuerai à fréquenter les librairies “brick & mortar” afin d’acheter des ouvrages avec lesquels le contact physique me semble incontournable. Je veux parler des “beaux livres” d’art, peinture, photo, archi, etc.  … même si d’un autre côté j’attends des futurs romans/essais électroniques qu’ils proposent des compléments multimedias autour du contenu principal. Il faudra pour cela que les liseuses continuent à évoluer et - qui sait - à se fondre dans le marché des tablettes. Vaste sujet...
 
J’ai conscience, en tant que consommateur/lecteur, de faire partie d’un segment de marché ou niche encore assez réduit. Mais personnellement je trouve cette niche de plus en plus à mon goût et même si les évolutions sont lentes (encore + en France hélas), je sens que cette niche a vocation à se développer, lentement mais sûrement.
L’erreur souvent commise par beaucoup est d’imaginer le livre électronique comme pouvant supplanter un jour le livre papier à tous niveaux. La dématérialisation ouvre de nouveaux usages, usages qui participent à la création d’un marché, marché pour lequel  va ensuite se développer une demande solvable attendant d’être satisfaite et qui le sera tôt ou tard.
 
En lisant les arguments de certains j’ai l’impression, même si les marchés du livre et de la prise de vue sont très différents,  de revivre avec le livre numérique les tout débuts de la photo numérique.
A cette époque beaucoup de purs et durs de l’argentique nous affirmaient : numérique = marché de niche, réservé à des techniciens, trop cher, trop compliqué pour devenir un marché de masse. Vous imaginez Mme Michu en train de trifouiller ses photos sur une carte mémoire, transférer des fichiers jpg ou autres sur son ordinateur pour les imprimer ?? Et pourtant...
 
Pour ceux que l’utilisation réelle de livres électroniques intéresse davantage que les échanges théoriques et le plus souvent stériles qui se tiennent sur le présent topic, je vous invite à aller vous ballader - entre autres - sur ebouquin, mobileread etc. [edit : retrait d'un nom de site un peu trop "avant-gardiste" aux yeux de certains  ;) ]
… mais aussi bien sûr à partager vos expériences de lecture électronique ici même.


 
Pavay César [:skyroads]

n°26094639
BoraBora
Dilettante
Posté le 08-04-2011 à 13:28:12  profilanswer
 

mini-mousaille a écrit :

yes !
 
l'An rejette la clause d'extra-territorialité pour le prix unique du livre numérique !
 
http://www.generation-nt.com/livre [...] 87131.html


Les ultra-libéraux jubilent. [:implosion du tibia]


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°26097195
Dolas
Posté le 08-04-2011 à 16:10:57  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


Les ultra-libéraux jubilent. [:implosion du tibia]

 
Citation :

" Si l'on constate demain qu'une plateforme de téléchargement située hors de nos frontières brade des fichiers numériques détenus par des éditeurs français, que va-t-on faire ? Un premier avertissement avant l'escalade ? Puis la riposte graduée ? Une cyberattaque ? Une frappe préventive ? Poser la question, c’est y répondre. Une telle disposition, et je le regrette infiniment, croyez-le bien, est tout simplement inapplicable "

 

C'est aux éditeurs à gérer leurs bibliothèques de livres numériques (en ne laissant pas les droits des livres fr à apple par ex), pas à l'état d'inventer des moulinettes à balancer l'argent par les fenêtres pour interdire un truc qu'on ne peut interdire (surtout sur du dématérialisé).

 

Pour le physique, tu as les douanes qui peuvent récupérer la TVA sur les colis.
Pour du démat, je vois pas comment interdire d'acheter quelque chose sur ebook.ukraine.com


Message édité par Dolas le 08-04-2011 à 16:16:26
n°26098307
viande de ​bison
Posté le 08-04-2011 à 17:29:20  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


Les ultra-libéraux jubilent. [:implosion du tibia]


Le consommateur jubile [:moundir]  
Et c'est bien ce qui compte au final.

n°26103590
altocumulu​s
Posté le 09-04-2011 à 11:33:32  profilanswer
 

Bidiblop a écrit :


 
Pavay César [:skyroads]


Je sais, ce post peut sembler indigeste. Désolé. [:souk]  
 
Mais bon, j'en avais gros  [:lefab:5]  
 
Envie de donner le point de vue d'un lecteur de livres électroniques au quotidien face à des sceptiques facilement donneurs de leçons.
Je suis d'ailleurs fasciné par leur capacité à asséner autant de certitudes au sujet d'un dispositif (ie : lecture d'e-books sur liseuse) dont ils n'ont manifestement jamais fait l'expérience par eux même.

n°26200060
guimo33
Random guy
Posté le 19-04-2011 à 14:10:11  profilanswer
 

altocumulus a écrit :


Je sais, ce post peut sembler indigeste. Désolé. [:souk]  
 
Mais bon, j'en avais gros  [:lefab:5]  
 
Envie de donner le point de vue d'un lecteur de livres électroniques au quotidien face à des sceptiques facilement donneurs de leçons.
Je suis d'ailleurs fasciné par leur capacité à asséner autant de certitudes au sujet d'un dispositif (ie : lecture d'e-books sur liseuse) dont ils n'ont manifestement jamais fait l'expérience par eux même.


Ca me rassure de savoir qu'il y a encore des personnes qui lisent des romans :) En gros, vous êtes un gros lecteur, normal que le livre éléctronique.
 
Aujourd'hui, le quidam passe bcp plus de temps à Lire des sites WEB que des receuils de 200 pages sans images.


Message édité par guimo33 le 19-04-2011 à 14:12:40
n°26200543
Bidiblop
Posté le 19-04-2011 à 14:41:46  profilanswer
 

J'ai jeté un oeil sur le catalogue Kindle, la vache ça coûte cher les livres électroniques [:tinostar]

n°26200836
guimo33
Random guy
Posté le 19-04-2011 à 15:00:49  profilanswer
 

Bidiblop a écrit :

J'ai jeté un oeil sur le catalogue Kindle, la vache ça coûte cher les livres électroniques [:tinostar]


Oui, et quand tu as fait l'acquisition d'un KINDLE de leur terminal d'achat, tu es obligé d'acheter chez eux. Système classique du lock-in.

n°26201126
Bidiblop
Posté le 19-04-2011 à 15:22:59  profilanswer
 

Obligé en théorie, le système serait facile à contourner.
Mais bon les ebooks "home made" sont, pour ceux que j'ai vu, généralement d'assez mauvaise qualité (des "la" qui se transforment en "le" et ce genre de choses qui démontrent les limites des scanners à reconnaissance de texte en fait).

n°26312488
Profil sup​primé
Posté le 01-05-2011 à 20:15:05  answer
 

viande de bison a écrit :


Le consommateur jubile [:moundir]
Et c'est bien ce qui compte au final.


Faut arrêter une seconde, le consommateur n'a aucun intérêt à ce que le prix unique n'existe pas. Je vis dans en Suisse où une telle loi n'est pas encore en place (c'est en discussion), et le prix des livres n'a rien de plus concurrentiel qu'en France, y compris dans une grande enseigne (un bouquin de poche coûte un prix franchement similaire à celui en France, une fois ramené au coût de la vie). De manière générale, un livre coûte peu cher (surtout une fois sorti en poche), et rien n'oblige à l'acheter puisque les bibliothèques ne sont pas faites pour les chiens. En revanche, une telle loi favorise le commerce de proximité où tu trouves un conseil qui n'est pas celui d'une grande enseigne mais celui d'un libraire, en général de bien meilleure qualité.

 

Franchement imaginer que passer le prix du livre de 7€ à 6.8€ (même à 5€, t'as gagné un café) va changer quoi que ce soit à l'appétence à la lecture, c'est ridicule. Ce qui fait que les gens lisent peu, ça n'est pas le prix, c'est qu'ils n'ont pas envie de lire. Le reste, c'est un argument de consommation au kilo. Quand on veut lire, en général le problème n'est pas l'accès, mais l'envie & le temps disponibles pour ça.

 

Perso j'envisage une tablette pour lire des journaux, parce que ça m'évite de les acheter le matin vu que je vis dans une région non francophone où les trouver implique un détour par l'aéroport du coin. J'y lirai avec plaisir quelques ebooks si ça devient facile de les trouver (et en ce moment vu la gueule de l'offre ça m'étonnerait), mais faut arrêter de croire que ça va changer quelque chose ou d'un coup rendre la lecture super populaire. Un bouquin, ça ne coûte déjà quasi rien, et le prix n'est en rien un barrage à ceux qui veulent en lire.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 01-05-2011 à 20:41:08
n°26319541
guimo33
Random guy
Posté le 02-05-2011 à 13:55:52  profilanswer
 


+1 Et je rajouterai : "la technologie non plus". C'est pas de rendre "electronique" un livre, qui fait que les gens liront plus. Cela dit, quand quelqu'un parcours un site web, un blog, un site d'info, le forum HFR ou même la page facebook de ses potes, je considère qu'il lit. On peut donc dire que le temps consacré à la lecture explose grâce à Internet.
 
Par contre effectivement, la "littérature", les "magasines" (en gros, tout ce qui est de la lecture livrée par dizaines ou centaines de pages d'un coup) n'interessent plus grand monde...  

n°26331472
BoraBora
Dilettante
Posté le 03-05-2011 à 15:09:37  profilanswer
 

guimo33 a écrit :

Par contre effectivement, la "littérature", les "magasines" (en gros, tout ce qui est de la lecture livrée par dizaines ou centaines de pages d'un coup) n'interessent plus grand monde...


Ah bon ? Qui les achète, alors ? [:gratgrat]


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°26331679
witjet
Posté le 03-05-2011 à 15:20:58  profilanswer
 

JTTR a écrit :


 
Non, BoraBora, le pourcentage d'un auteur n'est pas du tout le même dans le cadre d'une publication numérique. Pour une publication papier, tu as raison, le pourcentage avoisine les 8/10%. En revanche, pour un livre numérique, il est plus que doublé ! Et je ne parle pas des éditeurs canadiens qui offrent un pourcentage plus élevé encore sur certains livres numériques parce que leurs charges sont moins écrasantes qu’en France.  
 


 
je sais pas ou tu as lu un truc pareil mais c'est très loin de la réalité http://www.paperblog.fr/4280902/sp [...] numerique/
 
actuellement les éditeurs voudraient garder le même % mais comme les livres électroniques sont moins cher l'auteur au final toucherait moins d'argent ...

n°26337727
guimo33
Random guy
Posté le 03-05-2011 à 22:21:11  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


Ah bon ? Qui les achète, alors ? [:gratgrat]


Les passionnés de romans par exemple...

n°26338917
altocumulu​s
Posté le 03-05-2011 à 23:52:27  profilanswer
 

@guimo 33 : les passionnés de roman... que ce soit sur papier, tablette, liseuse, smartphone etc. il en reste quand même un paquet !
Je ne sais pas sur quoi tu te bases - à part tes convictions personnelles - pour décréter que la littérature et les magazines "n'intéressent plus grand monde".
En revanche je suis d'accord avec toi sur le fait qu'Internet, parmi bcp d'autres choses, bouleverse tout ce qui concerne la lecture (énorme enfonçage de porte ouverte je sais mais bon...)
A ce sujet, je recommande la lecture de cet article traduit de l'anglais, "Que vont devenir les livres ?" de Kevin Kelly
 
Comme le dit qqn dans un des commentaires "ça part un peu dans tous les sens" mais il y a pas mal de points pertinents à mon sens.

n°26339447
BoraBora
Dilettante
Posté le 04-05-2011 à 01:47:20  profilanswer
 

guimo33 a écrit :

Les passionnés de romans par exemple...


Sérieusement, on n'a jamais acheté autant de livres. Le CA de l'édition est en hausse constante depuis l'après-guerre, année après année. La rengaine "les gens ne lisent plus", que l'on entend depuis au moins 35 ans, c'est du pipeau intégral. Et le plus gros de ces livres est acheté par des gens qui lisent 3 ou 4 livres par an, pas par des "passionnés". Exactement comme il y a 10 ans, 20 ans, 30 ans. Les passionnés ont toujours représenté une minuscule fraction du lectorat.


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°26339989
guimo33
Random guy
Posté le 04-05-2011 à 09:04:44  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


Sérieusement, on n'a jamais acheté autant de livres. Le CA de l'édition est en hausse constante depuis l'après-guerre, année après année. La rengaine "les gens ne lisent plus", que l'on entend depuis au moins 35 ans, c'est du pipeau intégral. Et le plus gros de ces livres est acheté par des gens qui lisent 3 ou 4 livres par an, pas par des "passionnés". Exactement comme il y a 10 ans, 20 ans, 30 ans. Les passionnés ont toujours représenté une minuscule fraction du lectorat.


Ca rejoint ce que je dis. Trois ou quatre livres par an, bien souvent achetés à l'improviste ou offerts en cadeau, ne correspondent pas au marché de l'ebook.

n°26500427
viande de ​bison
Posté le 18-05-2011 à 11:17:21  profilanswer
 

Le Parlement a adopté la loi sur le prix unique du livre électronique, valable pour les diffuseurs français et étrangers.
http://www.google.com/hostednews/a [...] 05a4d5.621
 
Je me demande comment techniquement ils pourront imposer ça pour l'étranger.

n°26500447
guimo33
Random guy
Posté le 18-05-2011 à 11:18:38  profilanswer
 

viande de bison a écrit :

Le Parlement a adopté la loi sur le prix unique du livre électronique, valable pour les diffuseurs français et étrangers.
http://www.google.com/hostednews/a [...] 05a4d5.621
 
Je me demande comment techniquement ils pourront imposer ça pour l'étranger.


T'inquètes, c'est n'importe quoi, comme toutes les lois sur le numérique votées dans notre vieux pays.

n°26510790
BoraBora
Dilettante
Posté le 18-05-2011 à 22:30:27  profilanswer
 

viande de bison a écrit :

Le Parlement a adopté la loi sur le prix unique du livre électronique, valable pour les diffuseurs français et étrangers.
http://www.google.com/hostednews/a [...] 05a4d5.621
 
Je me demande comment techniquement ils pourront imposer ça pour l'étranger.


On se demande surtout comment cela pourrait ne pas être imposé, puisque cela n'a rien à voir avec la technique mais tout à voir avec les contrats de diffusion.

Message cité 1 fois
Message édité par BoraBora le 18-05-2011 à 22:31:36

---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°26514930
guimo33
Random guy
Posté le 19-05-2011 à 11:03:36  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


On se demande surtout comment cela pourrait ne pas être imposé, puisque cela n'a rien à voir avec la technique mais tout à voir avec les contrats de diffusion.


Bin c'est simple : nos livres seront peu diffusés.
 
Next.

n°26531902
altocumulu​s
Posté le 20-05-2011 à 11:48:13  profilanswer
 
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