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Auteur | Sujet : La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar. |
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prospoul | Reprise du message précédent : |
Publicité | Posté le 04-01-2017 à 16:12:52 |
talbazar morte la bête, mort le venin | t'es de la police ? |
prospoul |
talbazar morte la bête, mort le venin |
Interactions sociétales. Aujourd'hui : Comment se débarrasser correctement d'un gêneur qui vous précède et traîne sur votre plongeoir. [b]Salon littéraire. Aujourd'hui : Biographie de Gaston Boudiou - extrait Numéro 23. Ce ne sont plus dix, mais cent hippies venus de tous les pays qui font leur entrée triomphale le mois plus tard à Troulbled, à pied, à cheval et en voiture, invités par leurs frères et leurs sœurs pour fêter la prochaine pleine lune chez Marie-Charlotte de la Tronchedecon. Financé de force par le père de cette dernière, en raison d‘un chantage au mariage blanc, un grand festival pop-rock est en plus organisé dans le champ du père Mathurin, où tous les habitants des environs sont naturellement conviés. Une fête de huit jours se prépare en effet activement dans l’ancienne ferme de papi Léon, On aperçoit les dessins fleuris peints sur un combi Volkswagen venu d‘Allemagne, à peine revenu de son long périple au Maroc. Le joyeux véhicule aux flancs siglés du signe international et circulaire de la paix est pour l’instant sagement garé dans sa cour, rempli des essieux au toit d’un stock conséquent de bon kiff et d’un super haschich double-zéro provenant des environs de Chaouen. Un antique camion-citerne se tient juste à côté, jugé par les hommes-fleurs sans doute suffisant pour le ravitaillement en bière. Avec deux pots de peinture volés chez l’épicière, quinze bonhommes barbus ont décidé de repeindre à son tour cette vieille guimbarde de fresques psychédéliques. Dans la maison en gros bordel, dans tous les sens du terme, beaucoup de guitares circulent, mais aussi des instruments de musique les plus variés qui se trimballent en grand nombre et passent joyeusement de main en main, tout comme des joints de la taille d‘un bras. Les Rolling-Stones braillent leur (I Can't Get No) Satisfaction, sorti deux ans plus tôt. Une majorité de filles en jupes indiennes s’activent en riant, pour souffler sur le feu qui chauffe l’eau des gros chaudrons de riz complet. Ces faitouts qui reniflent le curry sont posés sommairement sur un foyer de braises installé dehors. Au dessert, on mangera des yaourts qui ne sont plus vendus en pot de verre, mais en emballage plastique, la poubelle va déborder. Le visiteur hésite, en regardant la scène, entre la cour de château moyenâgeux et le campement Kiowa. Les cuisinières rêveuses ont libéré leurs seins pour les livrer au soleil rayonnant de notre mère-nature, ceci afin de les guérir de l’oppression machiste subie depuis au moins la naissance de la civilisation Etrusque. Les mamelles de l’espoir sont pour le moment livrées en premier lieu aux regards fiévreux des Flower-guys, libérés quand eux de l’obligation ringarde des corvées de vaisselle. On se parle le plus souvent en anglais. Les flics de Bripue sont venus voir, moins doués que leurs chiens pour renifler la drogue, dont ils ignorent d’ailleurs tout, ils se sont rincé les yeux sur les nanas aux longues jambes de la tribu, avant de repartir en ricanant. La moyenne d’âge dans les différents clans de routards réunis avoisine la vingtaine d’années et l‘ambiance s‘efforce d‘être à chaque instant la plus joyeuse possible. Peace and love. Faites l’amour, pas la guerre. Mon corps m‘appartient, prend-le comme tu veux. Fume ce joint, prend cet acide, il est temps de regarder tous ensemble Dieu au fond des yeux. Nous sommes aussi des animaux. Bienvenue dans l’ère du Verseau. Le travail nous aliène. Venez dans ma cabane, tripotez-moi la queue, faites-moi des enfants pour égayer la communauté. Et pendant ce temps là, les couturiers capitalistes en vacances à Saint-Tropez commencent à s‘intéresser à leur look d‘enfer, en rupture totale avec les années cinquante et susceptible d’influencer une nouvelle mode. Brigitte Bardot, c’est beau, c’est beau… D’ailleurs, dans toutes les couches de la société les cheveux se rallongent fortement, sans évidemment atteindre des toisons de sâdhus, comme certains petits copains de Marie-Charlotte en provenance directe du Vénus hôtel d’Old Delhi. Nous rappellerons qu’à la veille de cet été 1967, une année qui fait naitre l’ANPE, Gaston Boudiou a quand à lui quinze ans, une communauté de jeunesse qui pourrait à priori le rapprocher de ces hurluberlus, pour lesquels Pépé Alcyme gardait toujours de son vivant une cartouche dans son fusil à sanglier. C’est d’ailleurs équipés de cette relique que Gaston et Jean vont s’entrainer ce jours-là au tir sur bouteilles, dans un champ désert. Ils viennent de s’amuser avec la grande pancarte rouge du restaurant de « La vache molle », 2 étoiles Michelin, "Maître Restaurateur de France" à 1km à droite », criblée de trous et désormais illisible. Tout en dégommant avec succès son litron de Père Benoit qui éclate bruyamment à 50 mètres, Gaston toujours autant ravagé par la trahison de Marité décide finalement de se confier à son meilleur ami, par besoin de parler, mais aussi pour se remettre un peu les idées en place. – Ah la vache, ah ouais, t‘as baisé Marité Hissedru, ah c’est fortiche, ça ! Jean Micheton regarde Gaston d’un air sincèrement étonné à la suite de cette confidence péniblement délivrée. Il tire longuement sur sa Gauloise sans filtre. Et moi je croyais que tu étais toujours puceau, mon gars ! – Et toi, tu l’es pas ? – Ben non, je suis déjà allé voir les putes à Bripue. Dis-donc, quand même, la Hissedru, elle est plus très jeune. Paraît qu’il n’y a que le train qui ne lui est pas passé dessus. – Tu rigoles, t’es jaloux, c’est tout. – Remarque, je dis ça, mais c’est vrai qu’elle est pas mal foutue pour son âge. Moins mature peut-être, Gaston a cependant toujours été la tête et Jean les bras, mais le frère d’Angèle préfère s’abstenir de tout commentaire. Il le sait bien, lui, que Marité est une bombe entre les bras d’un homme. Et pour cause ! – Jean, je voudrais qu’on aille casser la gueule au hippie. On devrait le trouver chez la fille du baron. – On prend le fusil ? – Mais non, t’es fou, on va juste lui coller une raclée, pour lui apprendre à pas toucher les femmes des autres. – T’en fais pas Gaston, fait Jean en écrasant sa clope sur son talon, je lui promet une belle branlée ! Bon dimanche à tous. Message édité par talbazar le 17-01-2018 à 06:52:01 |
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En arrivant par le désert près du port de l’opulente cité d’Halopolis, la caravane harassée de l’ONS aperçut au loin les bateaux royaux amarrés en grand nombre aux quais majestueux, où l’imposante coque du gros Pamalrâssé dominait toutes les autres. Tous ces navires avaient été placés par Néefièretarée, garante de la monarchie et maîtresses des vies, sous la surveillance de son amiral Sésoscristop, le chef du convoi restait donc à bord avec la moitié de l‘armée. Lorsque Tépénib, sa femme Amétatla et leur fille Aménorée firent pénétrer les chameaux de l’entreprise textile aux portes de l’agglomération, ils constatèrent de suite que la magnificience apparente de la ville cachaient en réalité dans ses ruelles un bordel sans nom. Halopolis manquait singulièrement de parkings, les litières et les charrettes se montraient donc plus nombreuses que les espaces proposés ; ainsi régnait-il une intense circulation dans les différentes artères, égayées par des statues de sphinx, des obélisques et des affiches de papyrus comportant des renseignements sur la tarification des parkings payants. Sur le sol des rues parallèles à la grande plage, foulée en permanence par des habitants nonchalants chaussés d’espadrilles, le sable éclatait d’une blancheur semblable à de la farine. Des vigiles sévères coiffés de casques arpentaient constamment ces voies étroites, en garantissant le splendide isolement du touriste égaré dans un coin sombre, histoire de satisfaire la curiosité des gardes lors de sa fouille au corps. Toute la grande métropole se vautrait dans le gigantisme ambiant de ses constructions et se répercutait sur le niveau de vie des fellaghas alentours. Les paysans tentaient tant bien que mal de survivre au-delà de ses murs, car le pouvoir royal les taxait d’impôts écrasants. Plus qu’ailleurs en Egypte, une sordide misère noire côtoyait ici, en la contrastant fortement, la richesse insolente des notables. On y rêvait pourtant le soir sur les terrasses en admirant ses grandes pyramides, avec parfois la chance d’admirer la naissance d’un bébé sur un trottoir populeux. En dépit de ses jardins mirifiques et des fontaines admirables de ses palais hautains, Halopolis ne faisait pourtant pas oublier qu’elle se vautrait en réalité dans un carcan aride, sableux et désertique. Les lieux les plus courus restaient les tavernes où, gavé de bonne bière, il était difficile de rester plus frais qu‘elle. Venaient ensuite les maisons de joie, lesquelles permettaient aux badauds d’escalader un instant autre chose que des pyramides, en paiement d’un simple bracelet de cuivre. Halopolis se trouvait à l’origine d’un nouveau concept urbain, lequel ordonnait de s’occuper plutôt de soi que des autres, sans pour autant culpabiliser, avec pour résultat de rendre les rues très dangereuses. Dans les maisons modestes ajourées de plaisants patios, tout n’était pourtant que luxe relatif, calme et volupté bien comprise de vivre dans un pays étudié plus tard en classe de sixième. Entre les amphores des étalages privés et les palmiers municipaux, Tépénib eut le plus grand mal à faire circuler ses chameaux, chargés à s’écrouler des lourds ballots gonflés de tissus locaux ou exotiques. Au fur et à mesure que la jeune Aménorée progressait en se frottant aux passants Halopolissons, elle se rendit compte que les effleurages et les pétrissements dont elle faisait l’objet n’étaient jamais accidentels. Devant les maisons aux teintes de terre de sienne et d’ocre qui abritaient parfois quelque artisanat sympathique, Amétatla bavait devant les cornes de gazelles et les pot d’huile d’argan étalés sur les marchés, tout en repérant au passage l’emplacement prometteur d’un hammam. – Le patron se débrouille bien, fit-elle en relevant sa robe pour marcher, il nous donne rendez-vous au temple de Seth. C’est là que vit actuellement la pharaonne. Faut reconnaître qu’il sait se faire rapidement des relations utiles. – C’est pour ça que Valisansoùth est notre big boss. Il lâcha un regard noir au porteur d’eau en train de peloter sa fille au passage, l’air de rien. – Finalement, lâcha Aménorée, en crachant un bout de l’oreille du porteur d’eau, vaut mieux louer une barque que de louer une litière, ici. Elle mordit cette fois dans l’épaule d’un charmeur de serpent plutôt collant, pour le faire dégager plus rapidement. Peu avant d’arriver au temple, ils furent accueillis par Valisansoùth et Mer-Amen Tesmich. Après les chaudes retrouvailles, ils indiquèrent à Tépénib l’endroit déjà loué près de ce palais pour héberger toute la caravane. Le bâtiment était situé en face d’un restaurant chic et spécialisé dans la cuisine des produits du delta. C’est là que le PDG donnait rendez-vous le soir même à ses associés pour discuter tranquillement business, et plus précisément du probable renouvellement de la garde-robe de la pharaonne. Une occasion à ne surtout pas manquer. Amétatla trouva tout à coup l’accent et le parler des habitants d’Halopolis savoureux, mais estima également que la déambulation des maîtres et de leurs esclaves, dans les rues de cette grande ville, constituait un remède d’hippopotame contre la morosité. Elle s’impatientait déjà de plonger comme il faut aux pieds de la reine, puis de trouver un riche et influent soupirant pour sa fille, bien qu’Aménorée ne fut qu’une modeste stagiaire. Une jeune mariée toutefois très prometteuse sur l‘art et la manière de tailler les robes et les pipes. Après avoir rempli ses poches de bon pognon, la femme de Tépenib projetait aussi un truc, comme de laisser enfin le bon temps rouler avec son mari, sur le modèle d‘une vie riche et festive. Ils furent projetés violemment par les piétons dans l’hôtel du caravansérail où ils allaient séjourner, lequel possédait onze étages garnis de colonnes stylisées. Toutes les portes des latrines de l’établissement se gravaient des hiéroglyphes hommes et femmes, des fois qu’on aimerait se tromper. Une majorité de chambres à vingt lits chacune possédaient des parquets de cèdre blanc au parfum entêtant. L’endroit ne respirait pas le luxe, mais offrait une réelle détente après les nombreux jours de désert. Les lits spacieux étaient tous taillés dans le granit d’Assouan. Cinq gros balaises musclés vêtus en pagne servaient d’ascenseur, et leur origine Kouchite leur donnait une touche délicieusement coloniale. Une statue en marbre de seize mètres de haut illustrant Potémé IV ornait également le toit de la vieille bâtisse, lequel débordait largement sur la vaste cour où dormaient les chameaux. A l’arrivée des gens du voyage couverts de sable, l’endroit ne possédait qu’un unique locataire qui logeait au troisième étage, un touriste romain nommé Tampax Nostrum, mandaté en réalité par l’empereur pour espionner l’égypte. Son dernier rapport officiel expliquait à quel point le pays était affaibli et pourrait prochainement être tranquillement envahi, si Rome le désirait. La présence opportune de la pharaonne dans la même ville que lui réjouissait déjà ce fameux Tampax, puisqu’elle lui donnait l’occasion d’observer de plus près la souveraine. Au gré des soirées arrosées dans une taverne toute proche, il s’était lié d’amitié avec un compatriote employé dans l’armée egyptienne, un mercenaire nommé Vequetum Fourlanus. – Bon, ordonna Valisansoùth en désignant à chacun sa place dans le dortoir commun, posez vos valoches, on va voir la reine. Ne regardez pas quand elle se gratte, c’est à cause des morpions sacrés qu‘elle se trimballe depuis Thèbes. Une grande agitation régnait dans le temple lui-même, en vue du transfert de Néefièretarée (la belle est velue) dans sa véritable résidence. Ce qui n’empêcha guère Trêmouatoli et Mer-Amen Tesmich de se retrouver ensemble, pour un petit coup rapide et fiévreux dans un des couloirs. C’est donc trempée et recouverte d’huile parfumée que la nouvelle copine de l’esclave musclé leur fit ensuite les présentations solennelles à la pharaonne d’ Egypte, imprégnée quand à elle d’essences balsamiques. Couché sur le dos et vaincu par les odeurs, le guépard royal digérait près du trône une jeune vierge épilée, choisie parmi la plus grasse des danseuses. En surveillant les déménageurs essoufflés du coin de son œil en amande, Néefièretarée rêvassait sur l’utilité pour elle de faire des enfants, en dehors d’assurer toute dynastie. Devant elle s’agitaient en effet le troupeau hurlant des gosses de la cour, largement énervés par leur récente croisière. Les mioches venait d’entreprendre de couper les moustaches d’un fennec apprivoisé, puis de se faire rabrouer par leur nobles parents, juste à temps avant de s’attaquer à celles du guépard somnolent, plus que jamais vautré au bord de la nausée dans la salle hypostyle. – Oh glorieuse pharaonne qui nous chante encore Horus, déclina Valisansoùth en lui présentant tour à tour ses associés et les deux femmes, voici Tépénib, chef de ma caravane, Amétatatla sa femme et Aménorée sa fille, pour te servir et niquer les éthiopiens sur le marché du lin international, si tel est ton désir. Que Ptah te donne une santé parfaite en évitant sous tes pas les peaux de banane, les serpents et les scorpions. – Et voici Phimosis, mon vizir, répondit Néefièretarée en désignant son amant du bout de son scpetre Ankh. Le Kouchite salua dignement, tout en tirebouchonnant distraitement l’étoffe roulée qu’il tenait à la main, insigne de son rang. – Nous avons largement assez de choix dans nos tissus pour te safisfaire, première dame des deux terres. Notre venue tombe bien, puisqu’on entame tout juste la première période de soldes. Pour se faire remarquer davantage par la reine, Amétatla secoua la tête afin de faire briller ses grosses boucles-d’oreilles en or, en forme de têtes de gazelles. Elle n’en revenait toujours pas d’être en train de s’exprimer devant la pharaonne. Il était cependant trop tôt pour exiger quinze chars en escorte pour les prochaines fiançailles d’Aménorée. Jouant de la trompette, l’un des intendants de la cour vint brusquement les interrompre, il avait selon lui une information de la plus haute importance à communiquer. Il parla sans même se relever, tant il semblait pressé. – Grande perche royale, splendeur de Rê, une terrible nouvelle nous est parvenue de Thèbes, car ton mari vient de mourir subitement ! Le messager nous a dit qu’on l’avait déjà momifié. Bon dimanche à tous. Message édité par talbazar le 17-01-2018 à 07:04:45 |
electro30 analphabête diplômé | Tu avais le choix entre le talent et le style de San Antonio, ben... --------------- moins y en a, mieux ça marche |
talbazar morte la bête, mort le venin |
electro30 analphabête diplômé |
--------------- moins y en a, mieux ça marche |
Publicité | Posté le 28-01-2017 à 19:07:35 |
talbazar morte la bête, mort le venin | rien à foutre. |
talbazar morte la bête, mort le venin |
In Ze Navy II Obsédée textuelle |
In Ze Navy II Obsédée textuelle | Je me demande si on est obligé de devenir vieux et emmerdant. Apparemment non, quand on vient dans ce petit coin-ci. --------------- n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café. |
talbazar morte la bête, mort le venin | Parfaitement, soyons terrassés, que diable !
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talbazar morte la bête, mort le venin |
talbazar morte la bête, mort le venin | Et encore un plagiat, on a les boules et pourtant c'est vrai. et bien le comité de vigilance de la ME vient de signaler ça : http://sciencepost.fr/2017/04/voic [...] ard-futur/ Bien évidemment, un procès est en cours de récré. Message édité par talbazar le 17-01-2018 à 08:33:12 |
talbazar morte la bête, mort le venin | Et encore un nouveau vol manifeste découvert par le comité de vigilance (CV) ! Un plagiat éhonté qui viendra nous prouver une fois de plus que le pro-fesseur Talbazar est bel et bien ce génie universel qui sauvera le Canada de la famine ! Et donc, le CV de la Me du PT nous a signalé ceci : http://sciencepost.fr/2017/04/proj [...] e-afrique/ naturellement, nos avocats ont déjà acheté sur plans leur luxueuse villa à Saint-Barth Message édité par talbazar le 17-01-2018 à 08:43:00 |
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