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Auteur Sujet :

La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar.

n°17111497
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 02-01-2009 à 10:43:21  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 Gros Louis, il a en fait été décabité par une vilaine guillopine.

 

Atchoum, vous n'auriez pas un mouchoir ?


Message édité par talbazar le 02-01-2009 à 11:16:58
mood
Publicité
Posté le 02-01-2009 à 10:43:21  profilanswer
 

n°17111579
power600
Toujours grognon
Posté le 02-01-2009 à 11:08:16  profilanswer
 

talbazar a écrit :

C'est un secrétaire louis XVI, ça fait très mal, en fait, vu le diamètre de l'encrier.


Si ça fait si mal, plaque-le pour un tractopelle.  
 


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n°17112606
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 02-01-2009 à 14:10:46  profilanswer
 

j'aurais trop le trac de lui rouler une pelle.

n°17112613
b2h
Engagez vous qu'y disaient...
Posté le 02-01-2009 à 14:12:29  profilanswer
 

Si tu ne lui en roule pas, ça sera une appellation d'origine contrôlée

n°17113180
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 02-01-2009 à 15:52:53  profilanswer
 

un appel à fion, même.
un dérapage contrôlé avec mon bouledoseur ?  
on ferait la chenille, en somme!

n°17118664
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 03-01-2009 à 09:31:27  profilanswer
 

Salon des inventions.      
     
Les machines essentielles du pr Talbazar : Miroir magique

 


http://img515.imageshack.us/img515/3351/miroirmagiquepsdnb1.jpg
http://img515.imageshack.us/img515/miroirmagiquepsdnb1.jpg/1/w269.png
 
Le miroir magique, hypoallergénique et testé sous contrôle dermatologique, a une action rénovatrice visible. Il révèle une peau plus douce, plus fraîche, plus éclatante. Jours après jours, la peau est au meilleur de sa forme: plus lisse, plus neuve, moins marquée, plus uniforme.

 

De plus, il contribuera à stimuler les échanges cellulaires corticaux et hippocampiques, facteurs de préservation de facultés intellectuelles. Il remodèle l’ovale du visage, raffermit la peau, réduit les rides, draine le visage, pour des traits moins gonflés au réveil.

 

Votre peau n’aura plus jamais soif, car il maintiendra constant le taux idéal d’hydratation, préservant la jeunesse, la souplesse et l’éclat de la peau 24 h sur 24 h. Agissant en continu, ce miroir spécial offre 80% d’efficacité fermeté, plus 24 h d’hydratation, stimulant 2 coenzymes anti-rides déjà présents dans la peau.

 

Les résultats sont prouvés : lissée, assouplie, la chevelure se fait matière maîtrisée, fluide et douce. Sublime. Le miroir magique intensifie le regard, s’utilise sec pour un effet naturel ou humide pour un regard plus intense. Le miroir magique reste la meilleure solution pour le cuir chevelu de retrouver son calme, qui reste sain, apaisé. Sa triple efficacité est anti-transpirante, assure une protection contre l’humidité et les odeurs en toutes circonstances et laisse un parfum très frais.

 

Sa formulation moderne nourrit et apaise les peaux sèches où fragilisées momentanément. Il désinfiltre et attaque l’amas graisseux jusqu’à 25%, la quantité de graisse reformée est diminuée de 75%, visiblement, la peau est plus tonique, plus lisse et plus belle. Garder la ligne et conserver la finesse de son corps sont les objectifs que propose le miroir magique.
 Il apporte un soin complet à vos dents et révèle leur blancheur naturelle, tout en respectant l’émail.

 

Le miroir magique capture la quintessence de la jeunesse. Après seulement une semaine d’utilisation régulière le taux de renouvellement cellulaire correspond à celui d’une peau 15 ans plus jeune. En 4 semaines seulement, la profondeur des rides diminue jusqu’à 69%. Le miroir magique laisse les cheveux doux et soyeux, d’une extrême douceur, vos cheveux sont protégés et éclatants de beauté, quelle que soit leur longueur. Il favorise un aplanissement de la couche sous-cutanée pouvant aller jusqu’à 33% en un mois (mesure obtenue sur des femmes à un stade cellulitique précoce). Mais attention !, n’arrêtez jamais complètement les séances : la cellulite est toujours à l’affût. Le miroir magique possède un variateur d’intensité, un programmateur personnel pour optimiser les résultats. Avec lui la cellulite n’a qu’à bien se tenir !

 

C’est un allié pour maîtriser le stress… Chaque année, un million de femmes font confiance au miroir magique car il affine le grain de peau et donne un teint frais, pour un confort absolu et durable. Pour les femmes de plus de 45 ans, le miroir magique semble tout droit issu de l’esprit enchanteur des contes de fées et leur imagerie féminine frôlant la perfection. Sensation de fraîcheur, tonalités irisées, tendres et innocentes font surgir un monde de pureté, de fluidité et d’harmonie, où le teint éclatant de chaque femme la métamorphose en fée unique et lumineuse.


Message édité par talbazar le 04-12-2009 à 19:31:36
n°17119535
power600
Toujours grognon
Posté le 03-01-2009 à 13:07:46  profilanswer
 

talbazar a écrit :

un appel à fion, même.
un dérapage contrôlé avec mon bouledoseur ?  
on ferait la chenille, en somme!


Une trac fion avant en quelque sorte?  :D


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n°17151170
b2h
Engagez vous qu'y disaient...
Posté le 05-01-2009 à 23:39:51  profilanswer
 

Je dirais même plus: Une Scie Tröenne

n°17152290
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 06-01-2009 à 06:25:32  profilanswer
 
n°17152575
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 06-01-2009 à 09:35:33  profilanswer
 

c'était mieux dans l'temps.


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
mood
Publicité
Posté le 06-01-2009 à 09:35:33  profilanswer
 

n°17152713
m16
Posté le 06-01-2009 à 10:03:17  profilanswer
 
n°17153229
power600
Toujours grognon
Posté le 06-01-2009 à 11:23:49  profilanswer
 


Ca c'est la solution quand t'es confronté à un chien dangereux, une infirmière agressive avec une seringue qui pique.  
Donner la seringue au chien neutralise à la fois le chien qui croit que c'est un nonoss et ne peut pas mordre tant qu'il ne l'a pas lâchée et l'infirmière qui devient inoffensive sans la seringue qu'elle n'ira pas chercher dans la gueule du chien. Avec un chien d'appartement genre pit bull ça marche aussi mais le danger est en quelque sorte moins bien supprimé qu'avec le puissant molosse sur la photo.
 
On peut aussi remplacer le chien par un power600, avec une série d'avantages intéressants. Un power600 n'attaque pas une vieille dame sauf si c'est elle qu'a commencé. C'est aussi efficace contre une infirmière agressive qu'un chien mais aussi contre ces emmerdeurs de démarcheurs à domicile, les connards qui connaissent pas le code de la route, les ordinateurs sous Linux ou encore les belles-doches. Avec ce machin t'as en plus toute une gamme de capacités étendues. Ca peut par exemple redémarrer une R19 qu'avait pas tourné depuis 3 ans ou encore foutre une branlée au jeune geek du foyer à Need For Speed.
Ca se contente de peu, pas besoin de s'emmerder à acheter de l'aliment pour chien. Des nouilles ou du cuissot de chevreuil suffisent amplement.  
Pis si tu le bouscules pas, c'est affectueux et ça peut descendre les poubelles, ce qu'un chien ne fera jamais  :sol:


Message édité par power600 le 07-01-2009 à 01:02:01

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n°17161537
panchopa
le lama de Lima
Posté le 06-01-2009 à 23:29:28  profilanswer
 

Heu, y'a pas de prix et de numéro d'appel pour commander le Miroir magique :/


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Apprenti néo-shreddeur fusionniste de chambre | ♫ Blind test pour zikos
n°17173287
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 07-01-2009 à 23:54:23  profilanswer
 

ça va c'est bon je bosse, j'ai pas le temps de jouer.
http://img248.imageshack.us/img248/2985/animaux012yi8.jpg
http://img248.imageshack.us/img248/animaux012yi8.jpg/1/w448.png

n°17344703
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-01-2009 à 12:06:12  profilanswer
 

Salon des inventions.      
     
Les machines essentielles du pr Talbazar : Chirurgie inesthétique

 
http://img90.imageshack.us/img90/9710/chirurgiero2.jpg
http://img90.imageshack.us/img90/chirurgiero2.jpg/1/w325.png
 
Marre d’être belle?, marre d’être cette femme fatale que toutes les autres envient?
 Laissez vous tenter par la chirurgie inesthétique, qui règlera définitivement vos complexes, ainsi que cet atroce sentiment de solitude. Vous éprouverez enfin cette impression de ne plus être tout à fait la même, vous découvrirez des rides, des taches, des doubles mentons, vous serez fatiguée, marquée...
 La chirurgie inesthétique permet de défraîchir le visage le plus charmant, par grosses interventions de chirurgie plastique. L’inesthétique sur mesure constitue un réel progrès, et la meilleur solution, à notre époque, pour éviter de séduire.
 Maxiabrasion du derme par sableuse, injections à l’arbalète de germes hautement toxiques sont toujours effectuées par un médecin inesthétique. Un traitement radical à l’acide chlorhydrique peut également s’envisager, pas d’hésitation ! Il sera de plus en plus concentré au fil des séances (dix huit sur deux jours), çà picote durement, mais pas plus d’un an, temps nécessaire à la cicatrisation, si il n’y a pas d’infection.
 A la clé : pelade, mauvaise mine et nombreuses ridules. Coup de soleil garanti !
 Profondes, impliquantes et douloureuses, il sera inutile de renouveler les opérations, qui auront des effets allergènes et peu fugaces.  
 En aucun cas, on évitera l’intolérance, mais vous ne projetterez plus votre mal-être sur votre belle apparence. Comme par miracle.

n°17495898
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 09-02-2009 à 19:48:51  profilanswer
 

Le conte est bon        
 
     
Blanche-Neige et les 7 pas-bien-grands

 
 
 
http://imagesforum.doctissimo.fr/mesimages/3556090/nains.jpg
 
 
 
   Il était une autre fois, une très jolie et très gentille reine qui vivait dans un château avec le roi.
La reine aimait coudre alors elle cousait tout en regardant la neige, accoudée à sa fenêtre en bois d'ébène ce qui est un coup à se piquer le doigt et faudra pas venir s'étonner. Mais voilà qu'elle se piqua le doigt en disant "aïe". Quelques  gouttes de sang perlèrent puis tombèrent dans la neige, pouf.  
La reine fut saisie par le contraste entre le blanc de la neige blanche, le rouge du sang carmin et le noir de l'ébène en bois, et elle trouva cette trichromie si difficile à prononcer mais si belle à regarder qu'elle décida d'avoir un jour une fille qui ait la peau aussi blanche que la neige, les lèvres au rouge aussi vif que le sang, les yeux et les cheveux aussi ébènes que le noir.
Puis elle referma la fenêtre car on chauffe pas les rues.
 
Quelques mois plus tard, la reine mit au monde une fille qui, je vous le donne en mille, avait la peau blanche comme des œufs en neige, les lèvres rouges comme du sang et les yeux et les cheveux noirs comme une fenêtre. Du coup on l'appela Blanche-Neige.
 
La reine, qui était allergique au placenta, mourut aussitôt. Pas de bol.
 
   Quelques autres mois plus tard, le roi s'inscrit sur Meetic et se remaria. Sa nouvelle femme était aussi méchante et jalouse qu'elle n'était belle et méchante.
Elle possédait un miroir magique qu'elle avait trouvé à Emmaüs et qui avait la faculté de faire apparaître des lapins, de marcher sur l'eau mais surtout de répondre aux questions de la vilaine reine telles que:
" Ô mon beau miroir dans lequel j'aime tant me mirer, m'admirer et m'y roir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle de ce royaume?"
Et inlassablement, toujours le miroir répondait qu'en cherchant de partout dans le monde, en regardant sous les montagnes et derrière les océans, nulle n'était plus belle qu'elle, la reine.
 
Pendant ce temps et le temps suivant, Blanche-Neige grandissait, partageant son temps entre l'ennui et la solitude car la méchante reine lui interdisait toutes les activités normalement réservées aux enfants de son âge comme colorier des albums à colorier, vivisectionner des petits chats, mâchouiller du chewing-gum ou courir après les moutons à en perdre la laine.  
Alors pour passer le temps et le temps suivant, Blanche-Neige devenait de plus en plus belle. Puis elle grandit encore et rapidement elle fut formée et devint une merveille de beauté.
 
   Un jour que la méchante reine demandait une nouvelle fois à son miroir de lui confirmer qu'elle était bien la plus belle du royaume et de sa banlieue, le miroir eut l'impudente outrecuidance de répondre : "Reine, tu étais la plus belle, mais aujourd'hui te voilà première dauphine. Blanche-Neige est devenue la plus jolie femme du Royaume et du Monde et de dessous les montagnes et de derrière les océans.
La reine eut beau protester et dire que c'était pas du juste, les jours suivants et les jours d'après les jours suivants le miroir continua à lui annoncer que Blanche-Neige était toujours en tête au dernier pointage.
 
Alors la reine, qui n'était pas méchante pour rien, se mit à haïr Blanche-Neige et décida d'échafauder une bonne idée pour se débarrasser de Tête-d'Ebène, comme elle la sobriquait moqueusement.
Elle convoqua son garde-chasse qui se pointa la ganache enfarinée, se demandant ce qui allait bien encore lui tomber dessus.
" Garde, tu vas emmener Planche-à-Neige dans la forêt, le plus loin possible, voire encore plus. Puis tu lui diras "oh regarde, ton lacet est défait" et tac, tu profiteras qu'elle se baisse pour lui balancer un coup de poignard dans les abattis. Une fois qu'elle sera morte tu me ramèneras son cœur dans un tupperware. Alors je serai à nouveau la plus belle de l'immeuble et aussi de l'Univers, et ce sera pas dommage."
 
Le garde-chasse dit que d'accord, il avait tout compris. Il emmena Blanche-Neige loin, très loin. Il passa l'horizon puis pris la première à droite.  
Lorsqu'ils furent arrivés dans une forêt très hostile, le garde-chasse dit à Blanche-Neige que oh, il fallait qu'elle regarde son lacet qui est défait.  
Mais au moment d'abattre son bras, il fut tellement attendri par la candeur et la beauté de Blanche-Neige qu'il annula son geste et lui avoua toute la vérité.  
" Enfuis-toi, belle enfant. Pars te mettre à l'abri des animaux sauvages et de la vilaine reine." Puis il lui laissa son numéro de portable, mais de toute façon ça ne captait pas.
 
Le garde-chasse rentra au château. En chemin il s'arrêta à la boucherie et demanda du moût pour les chats. Le boucher lui dit qu'il y en avait un peu plus mais le garde-chasse dit que c'était pas grave. Il mit le moût dans le tupperware, la reine n'y vit rien de la supercherie et se resservit une part de galette et un coup de cidre pour fêter ça.
 
La pauvre Blanche-Neige se mit à courir dans la forêt, trébuchant sur les cailloux, se griffant aux branches des arbres et claudiquant après avoir cassé le talon de son escarpin. Tous ses amis les animaux de la forêt, les oiseaux, les lapins, les biches et les caribous la rejoignirent et l'aidèrent à traverser la forêt.  
Vers 19h37, ils arrivèrent dans une clairière au milieu de laquelle était posé un sous-marin jaune.
A bout de force, les cheveux ébouriffés et les vêtements cornés, Blanche-Neige rentra dans le sous-marin jaune, soutenue par ses amis.  
C'était assez bas de plafond et chichement décoré. Sur la table se trouvaient les restes d'un petit déjeuner pour sept personnes. Dans la chambre, sept lits pas bien grands aux draps ébouriffés appelaient Blanche-Neige au repos.
Les animaux de la forêt la déposèrent dans un lit puis sortirent sur la pointe des pattes en crottant tout le sol. Enfin, ils repartirent prospères après avoir boulotté tout le pain d'épices. Yop la boum.
 
   Pas plus tard que pas longtemps après, sept pas-bien-grands rentraient du boulot en sifflotant "We all live in a yellow submarine", sauf Pas-Causant car il n'osait pas siffloter en rentrant de l'usine.
Lorsque Pas-Bête poussa la porte du sous-marin jaune, il s'esclaffa tout de go "quelqu'un a tout crotté le lino". Puis se fut au tour de Pas-Traque de s'interloquer "quelqu'un a boulotté mon pain d'épices! Atchoum!!". Enfin, Pas-Bien-Vif revint de la chambre en baillant et se plaignit "je ne peux pas aller dormir, quelqu'un dort dans mon lit.".  
Les autres entrèrent dans la chambre et découvrirent une très jolie femme aux cheveux ébène comme l'ébène, aux lèvres rouges comme le sang et à la peau blanche comme Blanche-Neige.  
Pas-Jouasse alla chercher le fusil et Pas-Fufute balança un seau d'eau froide au visage de Blanche-Neige. Lorsque celle-ci se réveilla, elle expliqua toute l'histoire aux sept pas-bien-grands et leur demanda si elle pouvait rester parmi eux. En échange de quoi elle se proposa de leur préparer des gaufres, faire les carreaux, repriser leurs chaussettes et sortir les poubelles le jeudi.  
" Tope la!", dirent les pas-bien-grands et ils lui firent signer un contrat de travail en 3 exemplaires.
 
Ainsi fut adoptée Blanche-Neige par les pas-bien-grands. La journée ils travaillaient d'arrache-pied à l'usine qui fabrique des mines de diamants tandis que Blanche-Neige accrochait des rideaux aux fenêtres et triait les lentilles. Le soir, ce joyeux monde se retrouvait autour d'un plat de patates  à parler de la pluie, du beau temps et de l'été qui tarde à arriver. Puis ils passaient au salon où ils collaient leur vignettes de Dora l'Exploratrice dans leur album Panini et jouaient au nain jaune ou au nain qui rit ou à nain-porte quoi d'autre. Quand la petite aiguille était sur le dix et la grande aiguille tout en haut, ils allaient se laver les dents avant que Blanche-Neige aille les border et leur dépose un baiser sur le front. Puis elle disait "allez, on éteint", et elle éteignait.
C'était vraiment la vie rêvée, celle que l'on ne voit que dans les contes de fées.
 
Tout occupés qu'ils étaient à être heureux à qui mieux-mieux, notre bande de joyeux drilles avait fini par en oublier la méchante reine.
 
   Mais la méchante reine n'avait pas oublié de les oublier. Peu de temps après que le garde-chasse soit revenu et qu'elle ait cru que Blanche-Neige avait disparu à tout jamais, elle avait rallumé son miroir pour l'interroger sur la mise à jour de son classement :
" Alors miroir, mon beau miroir, crétin de miroir, qui c'est la plus belle maintenant, hein, c'est qui?"
" Et bien, balbutia le miroir, d'après mes dernières informations Blanche-Neige est toujours le phénix des autres de ce bois."
" Blanche-Neige?? s'interloqua la reine qui en avait déjà entendu des balivernes mais alors des comme ça jamais. Mais enfin sombre idiot, Blanche-Neige est morte, elle s'est fait grignoter par les loups!! C'est pas du juste, elle n'a plus le droit d'être la plus belle!!"
" Que nenni, persifla le miroir, Blanche-Neige est bel et bien en vie. Elle a été recueillie par les sept pas-bien-grands et vit avec eux dans un sous-marin jaune."
" Ah ben alors celle là elle est pas mal!!, s'ébaubit la reine. Mais que fait-elle là bas? Quelle est la raison de son séjour?
" Je me, répondit le miroir, suis laissé dire que la journée les pas-bien-grands travaillaient à l'usine laissant Blanche-Neige seule dans le sous-marin jaune où elle occupe son bonheur à vider le lave-vaisselle, faire des mots fléchés et donner à manger aux plantes."
 
C'en était trop pour la méchante reine. Elle décida d'aller régler elle-même le sort de Blanche-Neige, aussi elle se déguisa en marchande de marchandise et se rendit chez les 7 pas-bien-grands.  
" C'est la semaine du blanc, j'ai du beau à vendre. Qui veut de mes corsets? Ils sont frais mes colifichets, dépêchez-vous y'en aura pas pour tout le monde. "
A ces mots Blanche-Neige se précipita à la porte, elle tira la chevillette et la bobinette chut.
" Holà vieille dame, qu'est-ce à dire pareil tintamarre de par-dessous mes fenêtres?"
" Hein?"
" C'est quoi c'bordel? On ne s'entend plus écouter."
" Je suis VRP en corsets, rubans et colifichets. J'ai de la fanfreluche en promo, fraîche de y'a pas longtemps."
" Je vais vous prendre du corset, mettez m'en un."
Blanche-Neige enfila son corset avec peine tant il était étroit.
" Ca taille petit, non?"
" Mais non, ça se porte moulant, c'est pas joli quand ça baille"
La vilaine reine l'aida à l'enfiler mais au moment de le lui attacher elle tira fort sur les lacets, si fort que Blanche-Neige en eut le souffle coupé et tomba à la renverse, pof.
La reine laissa Blanche-Neige pour morte et s'en fut par monts et par veaux  en coupant par les alpages.
 
   Le soir les pas-bien-grands rentraient de l'usine en fredonnant "La bonne du curé", sauf Pas-Traque qui était enrhumé. Ils découvrirent Blanche-Neige gisant au sol, le visage largement moins blanc comme la neige qu'avant. Sans se concerter ils levèrent tous les bras au ciel en criant "oh non mon Dieu, c'est pas possible, mais dites moi que non c'est pas vrai, oh lala mais quelle guigne" et d'autres supplications du même tonneau. Puis ils s'approchèrent de Blanche-Neige et constatèrent qu'elle râlait encore un peu.
" Elle dit rhhhhhhhhâââââ, s'enthousiasma Pas-Bête, c'est donc qu'elle est encore vivante!"
Pas-Triste sortit un coutelas de sa poche arrière droite et d'un coup de lame il trancha les lacets qui enserraient Blanche-Neige dans son bel habit de gala. Elle eut à peine le temps de reprendre son souffle et de repasser de sa couperose bleuâtre à son teint palot naturel que déjà les pas-bien-grands la sermonnaient à bride rabattue :
" Cette dame était certainement la vilaine reine déguisée. Prends bien garde à ne jamais te laisser approcher par des inconnus, c'est bien compris?"
Blanche-Neige jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. Puis elle repartit en cuisine faire cuire les nouilles.
 
De retour au château, la vilaine reine se précipita à son miroir et l'interrogea:
" Miroir, mon mignon, ne me dis pas que Blanche-Neige est toujours la plus belle du royaume. Elle a le visage tout boursoufflé, les yeux révulsés et l'écume aux lèvres. Dans ces conditions, je ne peux qu'être la preums, hein?"
" Et bien, lui répondit le miroir, je pense que tu vas être légèrement courroucée, mais non seulement Blanche-Neige est toujours en vie, mais en plus elle te surclasse toujours haut la main. Tu devrais peut-être te faire une couleur et un carré dégradé, ou bien changer de lunettes, ou encore te raser sous les…"
" La paix!, s'emporta la vilaine reine. Mets la en veilleuse, miroir aux alouettes".
Un brin renfrognée, la vilaine reine fronça les sourcils dans un excès de rage.
Elle prit un peigne dans sa coiffeuse et l'enduisit d'un mélange de désherbant et de mort aux rats. Puis elle se déguisa en marchande de marchandise différente et se re rendit au domicile des pas-bien-grands. Elle gara son estafette devant la clôture et klaxonna pour signaler sa présence.
Blanche-Neige glissa un œil par le périscope et entrebâilla une persienne.
" Holà estafette, cria-t-elle à la cantonade, qu'est-ce à dire tel charivari de par delà le portail?"
" Hein?"
" C'est quoi ce cirque? On ne s'entend plus transpirer."
" Je vends des peignes magnifiques, j'en ai des beaux ou bien des jolis, au choix".
" Je vais vous prendre celui-ci, celui avec des reflets de nacre et de mort au rats."
" Excellent choix, ricana sous cape la sorcière, laissez-moi vous coiffer à l'aide de ce peigne totalement inoffensif…"
La vilaine reine passa le peigne dans les longs  cheveux ébène de Blanche-Neige. Le poison s'infiltra par capillarité et produisit rapidement son effet sur la pauvre Blanche-Neige qui s'écroula comme morte, pof.
La méchante reine effectua une marche arrière et repartit comme elle était venue, laissant Blanche-Neige à son triste destin macchabique.
 
   Chantonnant "Un clair de lune à Maubeuge", à part Pas-Bien-Vif qui s'était endormi en marchant, les sept pas-bien-grands s'en revenaient du labeur à la nuit tombante.
Ils virent Blanche-Neige vautrée par terre, levèrent les bras au ciel et gémirent de vagues doléances, et enfin s'enquirent de l'état de santé de leur protégée. Pas-Fufute partit chercher le mercurochrome dans l'armoire à pharmacie et en badigeonna le cuir chevelu de Blanche-Neige. Puis il lui mit un sparadrap et Blanche-Neige retrouva vie.
" Ah non mais alors vraiment! Toi, vraiment! On peut pas tourner le dos cinq minutes sans que tu nous meures dans les doigts, ah non mais vraiment!", fulmina Pas-Jouasse.
Blanche-Neige jura sur la bible que croix de bois croix de fer elle ne se ferait plus jamais berner par des vendeuses à la sauvette.
 
De retour au château, la vilaine reine procéda au même cirque que d'habitude: "Miroir, c'est moi la plus belle? Ah bon, c'est Blanche-Neige, elle vit encore cette catin? Ah mais je ne suis pas contente du tout, grrrr! Bon ben j'vais me déguiser en gentille mémère pour lui refiler un truc empoisonné, c'est tout ce qu'elle a gagné!".
Donc ce coup-ci, pour pas changer des autres coups-ci, elle se déguisa en gentille mémère et prit un panier rempli de jolies pommes rouges dont une était empoisonnée aux OGM. Puis elle se rendit chez les pas-bien-grands par la 9 avec changement à Chatelet.
 
   Arrivée devant le yellow submarine, elle sonna. "Ding-dong, ding-dong", dit la sonnette. "J'arrive, j'arrive" dit Blanche-Neige.
Mais au moment d'ouvrir la porte elle se ravisa, se rappelant les mises en garde de Pas-Jouasse.
" Holà sonnette, qu'est-ce à dire tant de ding-dong de par derrière la porte d'entrée?"
" Hein?"
" C'est quoi ce raffut? On ne s'entend plus vivre."
" Je suis une vieille mémère rabougrite, je donne des pommes dont aucune n'est empoisonnée."
" J'aurais tant aimé croquer dans celle-ci, malheureusement mes amis me l'ont interdit…"
" Alors croque plutôt dans celle là. Tes amis ne te l'ont pas interdit?"
" Ah ben nan, du coup."
Et Blanche-Neige croqua dans la pomme empoisonnée que lui avait tendue la sorcière.
" On dira c'qu'on voudra, mais j'y trouve un goût de pomme…"
" Y'en a, répondisat la mémère."
Blanche-Neige s'écroula de tout son long en large et en travers. La reine partit en courant et en tirant la langue. Arrivée au château elle se précipita à son miroir.
" Alors bourricot, c'est p't'être  Blanche-Neige la plus belle, hein???"
" Et non, répondit le miroir. T'as raison, ce coup-ci c'est bien toi la plus belle. C'est bon, t'es contente?"
Oui, elle l'était.
 
Malheureusement, ce soir là les pas-bien-grands firent des heures supps afin de se payer une alarme et un système de vidéo-surveillance pour protéger Blanche-Neige. Comble de l'ironie, hein, puisque du coup lorsqu'ils arrivèrent Blanche-Neige avait déjà dégobillé ses boyaux sur le paillasson et les chats du quartier commençaient à se servir au rayon charcuterie.
Ils lui fabriquèrent un cercueil en  peau de chaussure de Cendrillon, tout en verre.  
Puis ils déposèrent le cercueil sur un rocher dans la forêt.
A tour de rôle ils veillèrent Blanche-Neige nuit et jour, même les dimanches et jours fériés.
Ils pleuraient beaucoup la perte de leur bonniche, même Pas-Triste qui n'a pourtant pas le larmoyant facile.
 
   Armand le prinche, qui se promenait par là à la recherche d'un arbre derrière lequel se cacher, entendit  les pleurs des pas-bien-grands.
" Allons bon, s'étonna-t-il, voilà que j'entends pleurer des nains!"
Il courrut en direction des pleurs et découvrit le cercueil de Blanche-Neige. Il la trouva si belle, si pure, si morte qu'il décida de l'embrasser sur la bouche sans mettre la langue.  
Le baiser empourpra les joues de Blanche-Neige qui reprenait vie au contact des lèvres du prinche Armand. Ils échangèrent un regard qui ressemblait bien à celui de deux amoureux.
Le prinche Armand et Blanche-Neige repartirent en vitesse car il fallait faire le plan de table.
 
Ils se marièrent et eurent beaucoup de chiens.


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°17498604
Anteus
Mieux vaut prévenir que guérir
Posté le 09-02-2009 à 23:54:35  profilanswer
 

Argh. C'est terrifiant de qualite. C'est irritant, ca nous rabaisse. Vas donc prendre des cours :o
 
http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 6225_1.htm
 
Sinon, ca calme, comme d'habitude. C'est penible, ces gens doues.


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Autonomie, Excellence, But
n°17499704
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 10-02-2009 à 07:51:40  profilanswer
 


deux minutes, je reviens.
 
http://img17.imageshack.us/img17/7959/blogentry33257122635137fc7.jpg
http://img17.imageshack.us/img17/blogentry33257122635137fc7.jpg/1/w380.png

n°17499894
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 10-02-2009 à 09:04:09  profilanswer
 
n°17500014
In Ze Navy​ II
Obsédée textuelle
Posté le 10-02-2009 à 09:29:03  profilanswer
 

Comme c'est très bien [:plugin]


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n° 11 * RED * Tiens, voilà ton thé, c'est du café.
n°17517901
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 11-02-2009 à 19:32:14  profilanswer
 

il y ici des puristes de la langue devant lesquelles je m'incline, elle se reconnaîtra aisément.
 
Conjugaison et règles de Française
 
Aujourd’hui : Le verbe biaiser

 
Le pro-fesseur Talbazar adore s’adonner aux usages de la langue, c’est un péché mignon qu’il ne pouvait manquer de faire partager à toutes. Mais attention, la langue Française est draconienne et ne saurait lécher n’importe qui. Il était donc sain de s’intéresser à ce verbe méconnu que l’on confond souvent avec niaiser, ce qui n’a rien à voir, sauf à tomber sur un partenaire con comme la lune.
 
Entre les verbes d’action et d’état, mon cœur balance, mais si je suis en train de biaiser, je n’aurai guère de doute, pas plus que vous, chère amie, vous nourrirez  encore quelque indétermination sur l’énorme attribut de votre sujet, car je suis tout à vous, c’est entendu.  Si Pauline joue au ballon, c’est qu’elle n’est pas certaine d’avoir pris sa pilule, mais Pauline, dans cette phrase,  restera un nom propre, du moins si elle avale, bien que son rêve le plus cher soit en réalité de devenir avocate. Devenir est un verbe, et biaiser aussi. On peut même dire un verbe intransitif, mais il faut se méfier des Paulines, en matière de biais elles se montrent bien souvent intransigeantes, j’en sais quelque chose, car il faut souvent marier ensuite toutes ces petites biaiseuses.  
 
Biaiser (to dodge the issue, et l’on découvre que l’Anglais est souvent plus parlant), signifie être ou aller de biais, obliquer, user de moyens détournés, dans ce dernier cas précis on use d’un vibromasseur pour biaiser en solitaire. Mais il n’est pas rare qu’après avoir biaisé toute une nuit, l’on remarque que l’on marche en crabe, à force d’avoir été pris de travers. On avouera alors avoir tiré dans quelques coins et biaiser sera correctement utilisé.
 
Il est absolument difficile d’avancer en biaisant, essayez pour vous en convaincre, il vous suffira de quelques litres de rhum ambré et d’une partenaire excessivement patiente. Bref, ne tournons plus autour du pot et rentrons à présent dans le vif du sujet. Ce dernier indiquera qui fait l’action de biaiser car dans les soirées libertines il est important de s’organiser. Il faut de la rigueur pour ne pas se tromper de déterminant : la chatte (déterminant) mange les boulettes (nom commun, nom d‘un chien !), et se retrouve ensuite en photo sur le net, bien fait pour sa gueule. Biaiser est par con-sécant  un verbe du premier groupe, le deuxième groupe est spectateur, c’est à voir, mais l’on évitera de faire des taches sur le canapé de l’hôtesse, qui vous engueulerait en refusant de biaiser d’avantage, ce qui serait regrettable pour tout le monde.
 
 Mais attention ! Avec les enfants il ne faut jamais biaiser et toujours leur dire les vérités qu’ils veulent entendre, c’est entendu, l’on ne sera pas tendu. Si vous vous mettez à l’écart du deuxième groupe, vous con-se-taterez que vous êtes effectivement en train de biaiser dans le premier groupe, ce qui con-firmera notre proposition précédente, en tout cas si vous écartez l’intimité de notre hôtesse, peut-être ferez vous preuve de goujaterie, mais vous biaiserez aussi, ce qui est épatant.  
 
Bref, je biaiserais, tu biaiserais, il biaiserait, nous biaiserions, vous biaiseriez, ils biaiseraient, j'aurais biaisé, tu aurais biaisé, il aurait biaisé, nous aurions biaisé, vous auriez biaisé, ils auraient biaisé, et   biaise, biaisons, biaisez, ce qui pourrira le canapé. Je vous laisse méditer dessus.  
 
Bien entendu, si j’ai vu un chameau dans ce zoo, le un sera en tout état de cause un article indéfini. Car si notre hôtesse exprime tour à tour sa colère, sa joie, sa surprise ou sa détresse dans l’action de biaiser, elle usera forcément d’une phrase exclamative : au secours !


Message édité par talbazar le 16-02-2009 à 07:57:11
n°17545849
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 14-02-2009 à 12:58:35  profilanswer
 

Panorama de l'art comptant pour rien.
 
Aujourd'hui : Charles-Edouard Baisemonque - Génie de la transparence

 
Spoiler :

[spoiler]


 

 

"impermanence de la rémanence post-à-cheval (deux traits)".
 C.E Baisemonque
Cadre vide, détournement de spoiler sur un forum informatique (février 2009 )

 


 Charles-Edouard Baisemonque, génie de la transparence dans tout ce qu’il produit, nous inflige l’ambitieuse démonstration de l’aménagement du vide organisé de ses créations, qui naît d’une respiration permanente et flemmarde de l’artiste. Cela  protège à jamais les autres, tous les autres, même les cours adultes des Beaux-Arts, de leur talent. C’est over the body, comme préciserait Arielle Dombasle parce qu’elle s’est fait greffer les lèvres d’une Anglaise à Rio de Janeiro, et les seins d’un transexuel Philippin à Neuilly. Le rien, et Arielle Dombasle l’illustre si bien, ne suffit-il pas à unifier nos âmes distraites qui ne voient jamais rien dans l’œuvre de Baisemonque ? Ce dernier se situe au-delà de toute tendance, surtout celle qui refuserait en toute légitimité la cécité. Les non-œuvres de CE Baisemonque nous sont un spasme visuel, je n’ai pas parlé d’orgasme, même virtuel, pire que l’ennui. Elles nous bombardent les yeux d’images absentes qui inscrivent parfaitement le refus obstiné de composer la moindre image, avec réalité et fiction que ne masque aucune nécessité.

 

Immenses objets de curiosité, surtout si l’on s’inquiète de leur prix, les immenses cadres vides de Baisemonque claquent la porte de notre immense respect à la gueule de cet immense artiste, avec cette immense impétuosité qui se lit dans la rapidité de notre jambe droite. Cela oblige le regardeur à mater le créateur en coin, perplexe de cette rareté contrainte et formelle, sans zone d’ombre, ou même de flou dans l’intention.

 

« Une œuvre exclut l’autre », dira le génie au labeur dans son local-poubelle qui lui sert ordinairement d’atelier. Même si on le nourrit en l’invitant à la Tour d’Argent, Baisemonque sera content. Gonflé à l’hélium, car c’est le ton de voix qu’il faut adopter devant un décideur de l’Art, voir moins probablement un acheteur, même à crédit, Baisemonque se préoccupe beaucoup du vide, surtout celui qui se créer autour de lui lors de ses propres vernissages. Il devient une sorte de miroir qui s’alanguit au centre du vide central, et même périphérique, dans chacune de ses compositions. Son travail euphémique ne nécessite aucun repentir et c’est pour le coup visiblement dommage pour nous.

 

nb : si vous imprimez cet article, vous verrez ce qu'il advient de l'oeuvre de Baisemonque présentée en illustration, non content d'être le génie incontestable de la transparence, on constate une fois encore qu'il est bien le maître du néant.


Message édité par talbazar le 08-03-2009 à 09:55:31
n°17564476
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 16-02-2009 à 18:53:56  profilanswer
 

http://img25.imageshack.us/img25/8071/etoilescoopgd9.jpg
 
bientôt :
 
Au salon des inventions : La patinette à voile
 
Histoires véritables de la France métropolitaine : Comment Marie Antoinette faisait caca.

 
 [:fatal]


Message édité par talbazar le 16-02-2009 à 18:57:23
n°17590814
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 19-02-2009 à 12:11:26  profilanswer
 

Salon des inventions

 

Aujourd'hui : La patinette à voile

 

http://img504.imageshack.us/img504/3465/patinetteavoileda5.jpg

 

Imaginez ! Imaginez la joie légitime de votre enfant lorsque vous lui ferez don de cette originale patinette à voile. En effet, voilà bien la solution pour ne plus jamais être en retard à l’école, et toujours en avance à l’hôpital. Cet engin, symbole de notre enfance insouciante,  se dote désormais d’une voile à pivot lui permettant d’accéder aux vitesses les plus vertigineuses. En économisant bien à profit les patinages épuisants.
 Avec toute la vélocité que lui confère ce nouvel appareillage la patinette à voile fait le vide autour d’elle, et les trottoirs et les places publiques deviennent enfin des pistes enchantées. On notera quand même la précaution de se munir de protections efficaces, surtout les filles, surtout à la puberté. La patinette à voile s’adapte aussi à de saines options, comme le pare-piétons et le guidon anti-vitrines, qui vous rappelleront juste à propos que la sécurité n’a pas de prix, lorsqu’il faudra les payer.
Ne loupez plus le virage de la modernité ! Fabriquée en République Anti-Démocratique du Kuibékistan, la patinette à voile échappe à toutes les normes, pour le plus grand bonheur des vieillards aigris qui ont la haine des gosses. Ils constateront rapidement la tranquillité des jardins publiques, une fois qu’ils auront laissés le passage aux véhicules de secours venus donner les derniers soins aux enfants alignés sur les pelouses. Ces vieux pourront même revendre à leur profit les épaves de ces patinettes aux ferrailleurs du voyage, en complément de leur maigre retraite.

Message cité 1 fois
Message édité par talbazar le 19-02-2009 à 12:11:58
n°17725562
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 05-03-2009 à 16:50:07  profilanswer
 

Courrier des lecteurs
 
Aujourd'hui : Lettre ouverte aux garagistes.

 
 
L'autre jour – ou était-ce une nuit? – ma voiture présentait des signes évidents de maladie cardan-vasculaire. Elle avait un mal fou-fou à démarrer, quand enfin elle y parvenait elle laissait s'échapper de son pot une fumée blanchâtre, âcre, cancérigène et lacrymale au possible et elle tacotait en roulant, comme le ferait une vieille voiture française conçue sous le règne de Pompidou. D'ailleurs c'est son cas.
 
Autant vous le dire tout cru, quitte à décevoir mon lectorat masculin, j'y connais rien du tout en mécanique automobile, mais alors quelque chose de coquet! Je sais que dans une voiture il y a des pompes à quelque-chose, des cardans, une courroie de distribution et une tête de delco encrassée. Mais pour moi tout ça reste aussi énigmatique qu'un recrutement du PSG (je m'adresse là à mon public masculin) ou que la passion qui unit l'homme au PSG (je m'adresse là à mon parterre de femelles soumises qui me lit en miaulant).
 
Toujours est-il que malgré ce manquement manifeste à ma virilité, j'ai pas mis longtemps à établir que y'a un truc qui n'allait pas. J'en ai parlé aux quelques personnes de plus ou moins mon entourage, celles qui ont un minimum de connaissances sur le sujet et qui savent que non, pour mettre en route une voiture il ne faut pas ouvrir le menu en bas à gauche et cliquer sur "Démarrer"...
Leurs versions des faits se révélèrent aussi diverses qu'avariées, les pronostics allant de "faut changer la tête de delco. T'as vérifié les bougies?" à "2-1 pour le PSG".
 
J'ai ensuite consulté les forums (ou fora, si le latin vous excite) spécialisés. Bonne idée, tiens...
C'est pas pour me vanter, mais des idées débiles j'en ai déjà eues une paire de palanquées dans ma vie. Mais une idée aussi crétine, j'ai pas souvenance.
En gros, si vous avez tiqué sur le pluriel de "forum", n'allez jamais foutre vos clics de souris sur un forum dédié à la voiture. Le langage qu'on y parle est encore plus encrassé qu'une tête de delco sans calgon.
Vous dubitatez, si si je le vois, vous vous dites "il exagère, pépère..."
Alors voilà les réponses que j'ai obtenues après que j'aie présenté les symptômes de mon problème et que je me sois payé l'outrecuidance de demander si les réparations paraissaient envisageables de par moi-même :
 

Citation :

hs si la perte de compression est du au bloc cylindre,reyure dans les cylindres, cylindre fendu ou au mieu segmentation en cause la on peut la remplacer mais les garage ne le fond pas il change le moteur. dans se cas le seule moyen reparer ses une reflection du bas moteur avec peut etre realesage des cylindre si ils sont pas fendu bien sur.
 
apres si ses du a la culasse la le remplacement ou la renovation de la culasse sufise a regler probleme.

 

Citation :

oue mais faut connaitre un peut sont bourin avant faire quoi se soit, prend une rta pour commencé et aprés avec un peut metode, attention a la distribution sa pardonne pas


 
SIC.
Ca donne envie de répondre "Restez concentrés, s'il vous plait".
 
Mais bon, à ma lubie d'ayatollah de l'orthographe près, je n'étais pas forcément mieux renseigné et mon pronostic à moi fut sans appel de phares : j'allais devoir consulter un spécialiste. Autrement dit... un GARAGISTE.
Le mot est lâché. Mon clavier en a fait une éruption de boutons et ma souris s'est jetée du haut de son tapis et s'est pendue au bout de son fil.
 
Me voilà donc parti cahin-caha chez le garagiste. (Mon écran vient de se faire péter le tube cathodique).
Bon, tout le monde sait à quel point ces moments là sont difficiles. C'est comme aller chez le dentiste parce qu'on a perdu un plombage : on se retrouvera irrémédiablement avec une liste de réparations longue comme un jour sans télé, et la prescription d'une douzaine de séances pour un détartrage, vingt carries à dézinguer, la pose d'une prothèse de gencive et l'ablation du pancréas.
 
Oui mais voilà, y'a des fois où on a le choix. Et pis y'a des fois où on n'a pas le choix.
(c'était la pensée du jour, offerte par les établissements Lapalissade).
 
Bon, ce garagiste ne m'inspirait pas trop confiance dès le départ. Il n'avait pas la traditionnelle cote bleue toute maculée de cambouis, mais une blouse blanche à peine mouchetée de liquide lave-glace.
De même, quand je lui ai tendue la main pour le saluer, il m'a tendu la sienne alors que tout le monde sait qu'un vrai garagiste recroqueville sa main sale et vous tend son poignet.
Bref.
 
Nous voilà partis à palabrer du vent :
- Et comment il va?
- Ben moi ça va. La voiture un peu moins.
- Qu'est-ce qu'elle a?
Le moment que je redoute le plus, celui où il faut décrire le plus précisément possible les symptômes...
- Ben en fait quand je la mets en route elle fait reuh-reuh-reuuuuuh. Après quand elle démarre y'a plein de fumée blanche qui sort et qui fait aïe-aïe-aïe dans les yeux. Et pis quand elle roule elle fait teuf-teuf et cling-clang quand je passe la troisième.
J'ai regardé les cierges d'allumage et...
- Les bougies?
- Oui, les bougies. Ben elles sont bonnes. Et j'ai passé du polish sur la tête de delco.
- Bon ben on va regarder ça. Montez-y sur le pont.
(oui, je suis dauphinois donc on met des "y" à toutes les sauces et on vous emmerde).
 
Donc me v'là parti à mettre la voiture sur le pont, hop il la fait monter afin de regarder en dessous.
- Allez-y, mettez-y en route!
Reuh-reuh-reuuuuuuhhhhhhh... Teuf-teuf-cling-teuf...
- Accélérez!
Teuf vroum vreuoum vreeeuhhhhh VREUHHHHHHHHH VREUHHHHHHH
- ok, arrêtez le moteur
- HEIN???
- ARRETEZ LE MOTEUR§§§
 
Il sort de sa cachette, s'essuie les mains en prenant un air concentré.
- Alors docteur?, que je lui plaisante la question.
- Ben votre moteur, là... Il tourne comme une patate
- ...
 
Mon moteur tourne comme une patate?
 
Nan mais oh espèce de charlot, je t'amène ma voiture parce que de toute évidence elle agonise, je m'en réfère aux plus hautes autorités locales en matière de réparation mécanique, donc la moindre des choses au moment de livrer ton verdict ce serait que tu prennes la peine de me parler avec des mots que je ne comprends pas, tu me dis que c'est une pompe à quelque-chose qu'il faut changer, tu me parles de compression des cylindres et je te bois tes paroles comme du petit lait, je te regarde avec respect en me disant que j'ai bien fait de venir te consulter.
Mais là, "votre moteur il tourne comme une patate"... Mais putain d'escroc, brigand, j'ai fait des études, mes chaussures sont cirées et je me lave les dents avec de la pâte dentifrice, j'ai le droit à un peu plus de respect que ça! Je vais surement devoir te lâcher l'équivalent de 6 mois de salaire d'un cadre donc tu t'arranges pour m'annoncer un truc flippant, un truc qui en vaille la peine. Tu pourrais au moins me dire "Votre moteur tourne comme un [n. f. BOT.] tubercule comestible de la famille des dicotylédones gamopétales".
 
Et la suite c'est quoi? Tu vas me changer l'huile de friture, butter la terre autour du joint de culasse et vaporiser de la bouillie bordelaise sur les sièges pour les protéger du mildiou?
Tiens, pendant que t'as les mains dans le compost, t'en profiteras pour vérifier la pression des poireaux et pour changer les plaquettes de fraises. Gros con.
 
Aux gens qui m'ont demandé des nouvelles de ma voiture, j'ai répondu qu'elle avait le dicotylédone encrassé et qu'il y'a du jeu dans le gamopétale d'embrayage.
 
 
Escroc, brigand, garagiste!!
 
 
 
 
PATATE TOI-MEME!!!


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°17726180
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 05-03-2009 à 17:44:14  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Salon des inventions
 
Aujourd'hui : La patinette à voile



j'avais pas vu cet article   [:stipey]  
 
ça se trouve sur ibè?


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°17726975
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 05-03-2009 à 18:46:54  profilanswer
 

Mon petit Stip,
voilà, rien qu'avec ça, je suis le patron.

 

Mais les tranches de vie personnelle ne peuvent se substituer aux articles psyentifiques, me voilà déçu. Et pas la peine de rouler les mécas, mon gars.
T'exagère, pépère...

 

Bon, premier avertissement, au troisième mise à pied, c'est la fonction publique NN.

 

Bon l'Encyclo est à la dèche, je suis donc contraint de laisser la pub nous envahir

 

http://img149.imageshack.us/img149/7238/blogentry33257121648051.jpg
http://img149.imageshack.us/img149/blogentry33257121648051.jpg/1/w320.png


Message édité par talbazar le 05-03-2009 à 18:47:21
n°17727120
stipey
you can't buy me on e-bay...
Posté le 05-03-2009 à 19:00:47  profilanswer
 

désolé, je savais pas où foutre ça.


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Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
n°17746622
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 08-03-2009 à 09:10:51  profilanswer
 

Histoires véritables de la France métropolitaine

 

Aujourd'hui : Comment Marie Antoinette faisait caca.

 

Préambule : cet article est tellement long qu’il vaut mieux le lire dans les chiottes, après avoir abusé du riz Cantonnais.

 

  

http://img214.imageshack.us/img214/6619/marieentoilettepsd.jpg

 


- Première de mes parties.

 

An 1789, la France entière est plongée dans un besoin pressant, en raison d’une terrible épidémie de gastro-entérite. Il était grandement temps d’insuffler un nouveau élan aux fondements du royaume et rappeler au Roi qu’il devait se soucier du bon transit des fonds publics, la France étant devenue « le Foie, le Tas, le Roi. », cette société fascinée par le jeu et les plaisirs, car le libertinage et la politique allaient bon arrière-train, le peuple accroupi ne se rassemblait plus au derrière du Roi isolé dans son cabinet privé, mais au derrière d’un projet collectif, pour soulager collectivement la République. On distingue une société en mouvement et qui pousse durement : toute la Nation, pénétrée du Roi, concours avec ce prince chéri à la recherche des moyens qui peuvent opérer la félicité des peuples. En guise de pécu, on utilisa les pages des cahiers de doléances, ce que n’aurait jamais fait le prince Nicolas Sorkasy, nous ne le pensons vraiment.

 

Donc en 1789, à la séance d’ouverture des Etats Généraux, l’image est plaisante, lesquels faisaient périodiquement tampon sans préjudices des tenues extraordinaires et des jupes relevées, on se crut enfin soulagés. Selon Baultier De Bauzat, les dames de la cour remplissaient deux balcons, à gauche et à droite, bien loin du trône unique qui se trouvait au fond du théâtre, à droite, siège du gouvernement qu’il fallait laisser propre en partant. Mais comment forcer la main à un gouvernement qui se sait peu incliné, enfin pas tout le temps, aux formes et aux réformes profondes ? On ne saurait forcer la justice ni ses sphincters impunément. Le Roi voulait entendre les besoins de son peuple, là-dessus tout le monde était d’accord, il ordonna donc aux parisiens de crier en chiant, ce qu’ils firent, préfigurant les désordres futurs. On vivait alors sur les restes malodorants de la « barbarie féodale » et les tonnes de merde délivrées chaque jour par le peuple au pied des châteaux, depuis le moyen-age, représentaient une lourde charge pour les péquenots. Le droit de chiasse était en particulier un des droits féodal qui pesait le plus durement sur les ploucs Français : « Hélas, que le plaisir de la chiasse coûte de nourriture d’homme ! », nous disent les cahiers de doléance de Croissy-en-Brie (à consommer rapidement).

 

D’autres, y compris d’ailleurs les parents lesbiens et les multis-parentaux, se plaignaient à la CAF que priver les enfants de leur nourriture, et par conséquent de son expulsion naturelle, c’était affliger le peuple par l’endroit le plus sensible. Les artisans se plaignaient également aux organes électoraux que les besoins de leurs corps infatigables ne soient pas satisfaits. La loi avait bien érigé les corps de métier, sans s’occuper d’évacuer leurs déchets induits. Au niveau de la justice, le Baillage de Rouen demandait, par exemple, que pour prononcer un déchet de prise de corps, la présence de six juges était nécessaire. Nous concluons que, à l’instar de la Reine, l’intimité des syndiqués FO prenait un sacré coup dans les flancs. On disait aussi qu’il fallait moins de lettres de cachet, mais plus de papier toilette dans les cachots de la Bastille, car le papier glacé irritait les pauvres allergiques de la pastille, d’ailleurs trop souvent au bout du rouleau. Les enfants des prolos ne pouvaient parvenir aux grandes décharges militaires car les grilles de celles-ci leur étaient toujours fermées:

 

« Des capitaineries et des Gardes chasse-d’eau*, délivrez nous seigneur ! ».

 

L’illustre personne du Roi se trouvait sacrée et quelquefois violable, à
condition de lui plaire, et la succession au trône unique, héréditaire dans la crasse régnante. Le Tiers du tas était donc partisan d’un vote par tête, mais également d’un vote par cul, de manière (et dieu sait si on en faisait, à la cour de France, en ce temps de dysenterie généralisée) à asseoir sa prépondérance pour en finir avec une société vouée aux désordres intestinaux. Il fallait saisir au bond le mobile qui la pousse :

 

« Mais si la noblesse est appelée au pied du trône, aura-telle le courage de taire à sa majesté l’impression de douleur que lui on laissée, jusque dans le fond de la cour, et accessoirement des campagnes qu’elle habite, les plaintes si amères et si répétées du Tiers-Etat enfermé dans ses chiottes, en train de refouler pour sa juste libération ? »

 

(Cahiers de la noblesse de la sénéchaussée pour la saine chaussée des castrés de Castres).

 

On le sent bien, on le sent même très bien, en 1789, la France était dans une belle merde. C’est alors que le bon docteur Guillopin, lassé de marcher dedans en allant faire ses courses à Pigalle, inventa la Guillopine, première sanisette publique qui coûtait un écu, payable d‘avance. Mais le mécanisme de son invention était assez mal conçu, puisque qu’il fallait se coucher sur la lunette et qu’en tirant la chasse-d’eau, on perdait invariablement la tête, laquelle tombait avec un bruit forcément sourd aux récriminations populaires, dans la cuvette en osier prévue à cet effet.

 

« Mon cœur, annonça l’Obèseschtroumpfuhrer Roi Louis XVI, est pur et tranquille, ce qui n’est pas le cas de mon gros colon, ni de mes colonies de morpions, je ferai donc là ou ma constitution m’ordonnera de faire. On voit que le Roi, comme les autres, souffrait de périodes alternant l’abandon et l’indignité, se servant même parfois de son mouchoir de 1,60 m sur 76cm, qu’il portait noué en jabot autour des hanches, et l’on constate au passage que je suis bien informé.

 

Mais les événements, comme les étrons produits, vont se précipiter. On cria dans les rues : « ah ! ça chiera, ça chiera ! », on fustigea l’autre hygiène, car pour Marie-Antoinette, si la révolution a fini par lui prendre la tête, il y a bien longtemps qu’elle lui cassait le cul :

 

La Reine pris donc son string Phrygien orné de la cocarde tricolore, marron, jaune, beige, et le garda à la main, droite, le visage et la robe relevée, elle avait en effet une bonne contenance. Louis l’arrache avec dégoût et le foule aux pieds. La Reine l’accompagne ensuite par les salles emplies d’un lourd fumet, en jetant un œil aux meubles sales et aux parquets souillés. Puis elle se met à jouir, soupire, change sa couche et se détourne, furieuse que l’on puisse la traire ainsi et traiter son mari comme un montreur de foire.

 

Le 10 prout 1792, c’est la fameuse pisse des Huileries. Sur la terrasse des Feuillants, un certain Dubouchage refuse que la famille royale se rende pour vomir à l’assemblée Sorkasiste. Du côté du bord de l’eau, à califourchon sur un mur, s’amassent pleins de sans-culottes qui visent de leurs cacas les gardes nationaux, et surtout les canonniers occupés eux aussi à bombarder méchamment dans les coins de cours. Culotte baissée, ils crient : « A bas le gros cochon », en parlant de toi. La reine, qui du château entendait tous ces gens péter, s’essuyait nerveusement, les yeux rougis et la vulve encombrée. Le Roi s’en empara en même temps qu’il utilisa juste à temps le chapeau d’un garde Suisse pour y mettre une longue et noble diarrhée. Les marseillais et les Faubouriens glissèrent le long des murs, à cause de la délivrance des sans-culottes qui se lâchaient au-dessus, puis ils pénétrèrent dans le vestibule de la Reine, la porte étant toujours ouverte, car la matière fait cale. Ce fut le signal d’une colique générale. Les Suisses et les grenadiers firent du haut de l’escalier, d’autres organisèrent leur sortie dans les jardins. Fournier l’Américain s’est vanté d’avoir mit la merde dans les baraquements des Suisses pour les forcer à quitter les cours : « Nous manquions de papier, dit-il, des assignats en tinrent lieu. Rien ne goutte quand il s’agit de remplir un grand but, sans parler des grandes putes ».

 

Mais cette solitude dans l’effort devant laquelle les troupes s’inclinèrent provoqua l’énorme fuite du Roi, à Varennes, le 20 juin 1791. Louis XVI avait mal préparé son affaire et les choses se propulsèrent. Le monarque refusa de se confesser et de confier ses fesses à un prêtre d’ailleurs très réfractaire, car ce dernier préférait nettement les petits garçons, c’est la petite goutte qui fit déborder son vase de nuit. Le maréchal Bouillé, général désarmé de la Meuse, lui a aménagé des toilettes dans une demeure, en attendant de gagner l’étranger à la loterie nationale.

 

Une grosse berline verte, parce que le cocher avait mangé des épinards, sort sans encombre de la capitale assouplie. A cause des épinards, le cocher fouettait méchamment et pour aller plus vite, il lâcha quelques caisses.Toutes les sept lieux, les couches de la Reine et les chevaux sont changés. Les fuyards sont reconnus à l’odeur par le gendre du maître de poste. Le bruit se répand comme le reste, mais l’on s’aperçoit que la Reine est en règle et qu’une grossesse prochaine n’est pas à envisager. Tous se retrouve ensuite dans l’arrière-boutique de l’épicier Sauce, où ils poussent toute la nuit. Au retour à Paris, les Français montrent qu’ils savent et qu’ils ont la courante, tout au long du parcours. Enfuite on colle la famille royale en taule, gyrophare, passage à tabac, empreintes génétiques, Mohammed on t’a vu.

 

Ce sont des heures sombres pour Louis, qui après souper remonte dans sa chambre, où il pousse jusqu’à minuit. Pas un jour sans que les gardes municipaux ne le fouillent et lui confisquent le papier. Son lit en était devenu très humide. Je vous laisse méditer dessus.  Hélas, ce qu’on à pris à tort pour le cœur du petit Louis XVII enfermé dans un pot en verre était en fait son dernier étron, l’analyse de l’abbé Julio (étude visuel d’une burne contenant ce qu‘elle contient - 1802) le démontre en termes froids : « Des tissus desséchés, contractés, et de consistance pétrifiée ». La vérité sera toujours plus belle que le mensonge. On voit que la nécessité de ramasser l’acte décisionnel est évidente en période de tension internationale. Marie Antoinette dut l’avaler elle-même, à son corps défendant.

 

* ( La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar / Fiche métier - La dame pipi- VOL 1)
 

 

(A SUIVRE)

Message cité 1 fois
Message édité par talbazar le 31-03-2009 à 07:11:05
n°17747333
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 08-03-2009 à 12:31:52  profilanswer
 

Histoires véritables de la France métropolitaine  
 
 Aujourd'hui : Comment Marie Antoinette faisait caca. (suite et fin)

 
- Deuxième de mes parties.
 
 Donc, comme son nom l’indique, l’Autrichienne chiait, en plus de faire chier le monde. C’est la raison principale pour laquelle, outre sa précieuse naissance (son frère était gouverneur de Californie. Hasta la vista, baby), elle parvint à grimper sur le trône. Les mouches qu’elle avait posé sur la tronche ne venaient pas toutes de son poudrier. Qu’on l’imagine dans le fabuleux dédale des jardins de Versailles, où le gazon déjà taillé des marquises se confond avec celui des parterres fleuris, il lui faut éviter les chieurs habituels alignés sous les buis en rangs disciplinés, et leurs sempiternelles doléances. Le célèbre « Bouquet de la reine » ne désigne pas son odeur corporelle, mais un merveilleux labyrinthe végétal tapissé de merdes abandonnées parfaitement recyclables, par vent de modernité. Ce sont les longues promenades sous les murmures de mille nobles jets des marquis atteints de la prostate, près des « grandes eaux musicales usées », ou quelques nobles attardés projettent quelques dernières gerbes avant d’aller dormir au pied des bassins accueillants, mais peu étanches, de leurs maîtresses. En regardant flotter les étrons des privilégiés sur le Grand Canal, la reine fuyait aussitôt en vélo par l’allée de la reine bourrée d’odorantes sentinelles, la reine, pas l’allée, qui désigne plutôt celle qu’elle ne lavait jamais.  
 
 En particulier, le « Hameau de la Reine » est un havre de pets, où Marie-Antoinette joue un de ces tableaux charmants, à goder des heures durant sa dame de compagnie, mais elle y avait tout de même fait installé un bouc. Lorsque Louis XVI fait cadeau à Marie Antoinette du petit Trianon, il prononça ces mots : « Vous qui aimez les fleurs, Madame, et bien j’ai un bouquet à vous offrir », il parlait d’un bouquet de senteurs, évidemment. Si c’est bien Henri de Régnier qui a écrit :
 

Spoiler :

« Tes bassins endormis à l’ombre des grands arbres / verdissent en silence au milieu de l’oubli »

 
 
c’est en revanche Albert Raynié* qui nous dis : « Tes vagins endormis à l’ombre des gros glands / jouissent en silence au milieu de ma bite. » ; mais aussi : « Tes putains endormies à l’ombre des gros lards / pissent en silence au milieu de l‘établi. »  Ce sont aussi les bals éblouissants de mille pétarades offert par le roi, l’excès de féculents et la promiscuité, dans la grande Galerie des Garces*.  
 
 Dans le château de Versailles lui-même, les plafonds ont été peints, nous ne saurions dire avec quoi, par l’artiste en la matière, Le Brun. On se pâme à rêver de Marie-Antoinette déambulant à quatre pattes dans son Cabinet Doré, sous ses boiseries de chienne, crées en 1783. Avec sa dame de compagnie, elle s’enfilèrent des jours entiers dans les couloirs des pièces démesurées de la demeure royale, la salle à manger des retours de chiasse, par exemple. Pour ne pas avoir froid le soir dans le château glacial, la reine réchauffait souvent la bûche de Louis, en soufflant doucement sur ses braises.
 
 Versailles, qui ne comptait aucun chiotte, empilait ainsi 10.000 blaireaux à perruques, aux pores estoupés de crasse, qui ne se lavaient pas. En passant sous la fenêtres, il fallait se munir d’un parapluie en cuir pour ne pas être aspergé par la pluie des merdes du Dauphin, voir d’une vulgaire soubrette. Fâcheusement pour les oublieux de parapluies en cuir, Marie Antoinette possédait un bon système urinaire, car elle métabolisait parfaitement les sels minéraux et le pillage des impôts. Pendant que Louis XVI travaillait son fameux secrétaire, la reine faisait son chocolat. A Versailles, toujours sous la petite conduite de son mari, Marie-Antoinette se sentait chez elle, la pauvre, c’est la raison pour laquelle elle abusa tant des parfums capiteux, encore chargée des effluves de son royale époux. Les discours de ce dernier lui entraient par une oreille et ressortaient aussitôt par son cul, pour tomber directement dans sa large robe à panier.  
 
 C’est ainsi qu’il faut se pencher sur le royaume intime de la reine, sans forcément s’y attarder. Chier en crinoline n’est pas du gâteau, évidemment, c’est pour ça que la Marie essaya plein de combines, comme se torcher ses larges fesses avec des chats morts, ou des poussins vivants, selon les recommandations de Monsieur de Rabelais. Enfin, rappelant à elle le Comte d’Hézèques à la charge honorifique de « Porte Chaise d’Affaires », elle ne se déplaça plus sans son torche-cul perso et sa chaise percée, pour qu’elle puisse accueillir avec aisance la « Faculté ». Je vous laisse méditer dessus. A la moindre alerte aérienne, le torche-cul de Madame glissait rapidement sous la jupe à crinoline de la reine et lui faisait sa petite affaire, voilà tout. Des fois, il se gourait d’entrée et la reine hurlait de plaisir devant les délégations russes. C’était un beau métier.
 

* ( La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar / Séquence poésie - Un poète maudit, A. Raynié. (1802-1803) - VOL 1)
 
* ( La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar / Les institutions inutiles - l’ANPE- VOL 1)


Message édité par talbazar le 08-03-2009 à 12:45:06
n°17747346
power600
Toujours grognon
Posté le 08-03-2009 à 12:33:17  profilanswer
 

stipey a écrit :

Courrier des lecteurs
 
Aujourd'hui : Lettre ouverte aux garagistes.

 
 
L'autre jour – ou était-ce une nuit? – ma voiture présentait des signes évidents de maladie cardan-vasculaire. Elle avait un mal fou-fou à démarrer, quand enfin elle y parvenait elle laissait s'échapper de son pot une fumée blanchâtre, âcre, cancérigène et lacrymale au possible et elle tacotait en roulant, comme le ferait une vieille voiture française conçue sous le règne de Pompidou. D'ailleurs c'est son cas.
 
Autant vous le dire tout cru, quitte à décevoir mon lectorat masculin, j'y connais rien du tout en mécanique automobile, mais alors quelque chose de coquet! Je sais que dans une voiture il y a des pompes à quelque-chose, des cardans, une courroie de distribution et une tête de delco encrassée. Mais pour moi tout ça reste aussi énigmatique qu'un recrutement du PSG (je m'adresse là à mon public masculin) ou que la passion qui unit l'homme au PSG (je m'adresse là à mon parterre de femelles soumises qui me lit en miaulant).
 
Toujours est-il que malgré ce manquement manifeste à ma virilité, j'ai pas mis longtemps à établir que y'a un truc qui n'allait pas. J'en ai parlé aux quelques personnes de plus ou moins mon entourage, celles qui ont un minimum de connaissances sur le sujet et qui savent que non, pour mettre en route une voiture il ne faut pas ouvrir le menu en bas à gauche et cliquer sur "Démarrer"...
Leurs versions des faits se révélèrent aussi diverses qu'avariées, les pronostics allant de "faut changer la tête de delco. T'as vérifié les bougies?" à "2-1 pour le PSG".
 
J'ai ensuite consulté les forums (ou fora, si le latin vous excite) spécialisés. Bonne idée, tiens...
C'est pas pour me vanter, mais des idées débiles j'en ai déjà eues une paire de palanquées dans ma vie. Mais une idée aussi crétine, j'ai pas souvenance.
En gros, si vous avez tiqué sur le pluriel de "forum", n'allez jamais foutre vos clics de souris sur un forum dédié à la voiture. Le langage qu'on y parle est encore plus encrassé qu'une tête de delco sans calgon.
Vous dubitatez, si si je le vois, vous vous dites "il exagère, pépère..."
Alors voilà les réponses que j'ai obtenues après que j'aie présenté les symptômes de mon problème et que je me sois payé l'outrecuidance de demander si les réparations paraissaient envisageables de par moi-même :
 

Citation :

hs si la perte de compression est du au bloc cylindre,reyure dans les cylindres, cylindre fendu ou au mieu segmentation en cause la on peut la remplacer mais les garage ne le fond pas il change le moteur. dans se cas le seule moyen reparer ses une reflection du bas moteur avec peut etre realesage des cylindre si ils sont pas fendu bien sur.
 
apres si ses du a la culasse la le remplacement ou la renovation de la culasse sufise a regler probleme.

 

Citation :

oue mais faut connaitre un peut sont bourin avant faire quoi se soit, prend une rta pour commencé et aprés avec un peut metode, attention a la distribution sa pardonne pas


 
SIC.
Ca donne envie de répondre "Restez concentrés, s'il vous plait".
 
Mais bon, à ma lubie d'ayatollah de l'orthographe près, je n'étais pas forcément mieux renseigné et mon pronostic à moi fut sans appel de phares : j'allais devoir consulter un spécialiste. Autrement dit... un GARAGISTE.
Le mot est lâché. Mon clavier en a fait une éruption de boutons et ma souris s'est jetée du haut de son tapis et s'est pendue au bout de son fil.
 
Me voilà donc parti cahin-caha chez le garagiste. (Mon écran vient de se faire péter le tube cathodique).
Bon, tout le monde sait à quel point ces moments là sont difficiles. C'est comme aller chez le dentiste parce qu'on a perdu un plombage : on se retrouvera irrémédiablement avec une liste de réparations longue comme un jour sans télé, et la prescription d'une douzaine de séances pour un détartrage, vingt carries à dézinguer, la pose d'une prothèse de gencive et l'ablation du pancréas.
 
Oui mais voilà, y'a des fois où on a le choix. Et pis y'a des fois où on n'a pas le choix.
(c'était la pensée du jour, offerte par les établissements Lapalissade).
 
Bon, ce garagiste ne m'inspirait pas trop confiance dès le départ. Il n'avait pas la traditionnelle cote bleue toute maculée de cambouis, mais une blouse blanche à peine mouchetée de liquide lave-glace.
De même, quand je lui ai tendue la main pour le saluer, il m'a tendu la sienne alors que tout le monde sait qu'un vrai garagiste recroqueville sa main sale et vous tend son poignet.
Bref.
 
Nous voilà partis à palabrer du vent :
- Et comment il va?
- Ben moi ça va. La voiture un peu moins.
- Qu'est-ce qu'elle a?
Le moment que je redoute le plus, celui où il faut décrire le plus précisément possible les symptômes...
- Ben en fait quand je la mets en route elle fait reuh-reuh-reuuuuuh. Après quand elle démarre y'a plein de fumée blanche qui sort et qui fait aïe-aïe-aïe dans les yeux. Et pis quand elle roule elle fait teuf-teuf et cling-clang quand je passe la troisième.
J'ai regardé les cierges d'allumage et...
- Les bougies?
- Oui, les bougies. Ben elles sont bonnes. Et j'ai passé du polish sur la tête de delco.
- Bon ben on va regarder ça. Montez-y sur le pont.
(oui, je suis dauphinois donc on met des "y" à toutes les sauces et on vous emmerde).
 
Donc me v'là parti à mettre la voiture sur le pont, hop il la fait monter afin de regarder en dessous.
- Allez-y, mettez-y en route!
Reuh-reuh-reuuuuuuhhhhhhh... Teuf-teuf-cling-teuf...
- Accélérez!
Teuf vroum vreuoum vreeeuhhhhh VREUHHHHHHHHH VREUHHHHHHH
- ok, arrêtez le moteur
- HEIN???
- ARRETEZ LE MOTEUR§§§
 
Il sort de sa cachette, s'essuie les mains en prenant un air concentré.
- Alors docteur?, que je lui plaisante la question.
- Ben votre moteur, là... Il tourne comme une patate
- ...
 
Mon moteur tourne comme une patate?
 
Nan mais oh espèce de charlot, je t'amène ma voiture parce que de toute évidence elle agonise, je m'en réfère aux plus hautes autorités locales en matière de réparation mécanique, donc la moindre des choses au moment de livrer ton verdict ce serait que tu prennes la peine de me parler avec des mots que je ne comprends pas, tu me dis que c'est une pompe à quelque-chose qu'il faut changer, tu me parles de compression des cylindres et je te bois tes paroles comme du petit lait, je te regarde avec respect en me disant que j'ai bien fait de venir te consulter.
Mais là, "votre moteur il tourne comme une patate"... Mais putain d'escroc, brigand, j'ai fait des études, mes chaussures sont cirées et je me lave les dents avec de la pâte dentifrice, j'ai le droit à un peu plus de respect que ça! Je vais surement devoir te lâcher l'équivalent de 6 mois de salaire d'un cadre donc tu t'arranges pour m'annoncer un truc flippant, un truc qui en vaille la peine. Tu pourrais au moins me dire "Votre moteur tourne comme un [n. f. BOT.] tubercule comestible de la famille des dicotylédones gamopétales".
 
Et la suite c'est quoi? Tu vas me changer l'huile de friture, butter la terre autour du joint de culasse et vaporiser de la bouillie bordelaise sur les sièges pour les protéger du mildiou?
Tiens, pendant que t'as les mains dans le compost, t'en profiteras pour vérifier la pression des poireaux et pour changer les plaquettes de fraises. Gros con.
 
Aux gens qui m'ont demandé des nouvelles de ma voiture, j'ai répondu qu'elle avait le dicotylédone encrassé et qu'il y'a du jeu dans le gamopétale d'embrayage.
 
 
Escroc, brigand, garagiste!!
 
 
 
 
PATATE TOI-MEME!!!

:ouch:  
Je voudrais pas dire mais je le dis quand même, y a pas de raison: là tu vas faire rigoler tous les garagiste de France et de Navarre. A mon avis l'agent Renault de Plouézec, il est déjà en train de se gondoler.  
 
A toi on te balance un diagnostic en bois des iles et ronce de noyer qui ne veut absolument rien dire et t'es même pas content? PTDR!  [:power600]  
 
Pourtant "votre moteur tourne comme une patate" c'est quand même du luxe. Pas de mots compliqués, un constat que tu aurais pu faire toi-même bien que tu ne saches pas ce qu'est une RTA ou dans quel sens doit tourner un carbu inversé.  
En clair un diagnostic clair, simple très sobre et totalement inutile mais qui est quand même incompréhensible. Le best du best du très haut de gamme en matière de diagnostic de garagiste.
Et le tout pour un prix modique sans doute en plus.
Et après ça tu te permets de râler..mais LOOOOOOOL quoi!   [:math_wach]  [:power600]  [:rofl]  [:neokill@h]  [:zirk]  [:tanguy151]


Message édité par power600 le 08-03-2009 à 12:34:52

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Tiens? Y a une signature, là.
n°17823931
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 15-03-2009 à 21:50:08  profilanswer
 


Matez ma trique appliquée.

 

Aujourd’hui : La table de multiplication.

 

http://img532.imageshack.us/img532/6537/jesusismycoach.jpg

 

Si l’on parle de table de multiplication, c’est que le rapport entre le culinaire et les mathématiques est particulièrement étroit. Nous verrons plus loin que cela reste indépendant de toute espèce de longueur. Si ces dames veulent bien prendre les choses en main depuis le commencement, elles apprendront que toute cette salade débute avec l’histoire enceinte. Lorsque Jésus de Nazareth, dans sa grande fringale de bonté gratuite et d’excès de Dopamine, nous montra l’exemple en multipliant les pains. Manger c’est compter, surtout l’addition du restaurant, la plupart du temps trop salée.

 

Donc, en ce temps là, environ 30 ans (2*15) avant Lui-Même, Jésus envoya paître les malades au Royaume de Dieu, afin de les guérir. Il dit à ses esclaves :

 

-  « Prenez la croûte qui mène au resto, vos bleus de travail et secouez vos pieds poussiéreux, car nous allons nous faire la nouvelle bonne. »

 

Puis il démarra son 4*4 (16 ), afin d’emprunter la route qui mène à Bethsaïde. Par charité Chrétienne, ils embarquèrent de nombreux auto-stoppeurs, au nombre de 5000 (2*2500). Tout en conduisant à gauche, par débordement de confiance en son père Divin, Jésus leur parla de l’intérêt d’être syndiqué, ce qui apporta la guérison à de nombreux malades. Dieu soit loué, à condition de satisfaire au dépôt de garantie. La lune était pleine, et le jouir commença à baiser, car j’écrit la bouche occupée, lorsque les 12 (2*6) camarades s’approchèrent de lui :

 

- « Epluchons les listing et dispatchons tous ces gens dans les femmes de ces fermes proches, pour qu’ils se tapent leurs voisines, puisque ici c’est un véritable désert urbain, où sévi une désastreuse misère sexuelle (sexual misery). "

 

Descendant de son Zodiac, Jésus tira les plis impeccables de sa nouvelle robe et leur fit signe, étant également astrologue*. Il eut pitié de ces gens, se doutant qu’il n’y aurait jamais assez de voisines, ni assez de brebis. Il  savait bien que les bons cons font les bonnes amies :

 

- « Démmerdez-vous, commença t-il par dire, puis il réclama 200 (2*100) pièces d’argent pour faire le boulot :

 

- « N’y a t-il pas un Mac Do proche d’ici, pour nous sauver la mise ? Débanda t-il à ses mignons. »

 

- « Hélas non, répondirent ses 12 (2*6) complices, mais l’inquisiteur de cette province vient de torturer un jeune berger en le décollant de sa brebis, afin qu’il avoue où il cachait ces 12 (2*6) Maxi-Burger et ces 2 (1*2) Fish-Burger, que voici. "

 

Ors, avant d’entrer dans les ordres, Jésus fut champion de catch de Palestine, sous le pseudonyme éloquent de « l’Abatteur du Jourdain ». Sa frappe démentielle l’avait rendu très célèbre dans toute la Judée occupée. Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit où ils étaient. Jésus ordonna donc que l’on fasse tourner les bédos, ensuite il commanda à la foule assemblée de planer, par groupe de 50 (2*25), sans se soucier des gyrophares de la BAC que l’on voyait briller à l’horizon, tels l’étoile du berger, lequel remontait tranquillement sa brebis. Au milieu de l’épais nuage de fumée qui cerna la montagne, Jésus retroussa ses manches dans l’intention de distribuer les pains sans compter, levant lentement les yeux au ciel, comme dans un film Asiatique. Finalement, il partagea équitablement les 2 poisons (1*2) , l’héroïne et la cocaïne, en plus de la fumette et de la brebis. Avec les morceaux épars des gens qui restaient dans le champ, ainsi que des autres camés, on eut de quoi remplir 12 paniers (2*6). Rien ne fut perdu, mais tous furent roulé dans la farine illicite.

 

Jésus savait que la police Romaine n’allait pas tarder à venir l’enlever. Alors il ordonna à ses apôtres de grimper dans le Zodiac, pour fuir à Génézareth, où ils revendirent les morceaux de femmes et d’enfants aux abattoirs de cette cité, avec un profit maximal tel, que Matthieu put s’acheter une Porsche dernier-cri. Ainsi ceux qui ont mangé et salement dégusté par la frappe latérale de Jésus notre Sauveur furent au nombre de 5000 (2*2500). C’est ce qu’on appelle dans les écoles Catholiques la multiplication des pains. Par conséquent, si vous comptez sur les autres, vous mangerez des pains dans la tronche, nous disent les évangiles.

 

Soit. Mais si l’inhumain Homo Néanderthalensis fut le premier à humer ses morts au fond de sa grotte, Cro-Magnon, lui, n’a jamais su faire la différence, d’un point de vue olfactif, entre un Maxi-Burger (1*1 + 1 gratuit) et un tiroir de morgue (- 1). Hélas, la vie est un  (1*1) problème à résoudre, il n’y a pas de recette toute faite, et comme votre affriolante voisine de tablée, il faut bien se la faire. Tout comme il faut planifier soigneusement ses courses avant d’arpenter les rayons du Hard Discount. Tout est calcul, y compris rénaux. Savoir compter ne dispensera jamais d’une bonne élimination.

 

Tout petit déjà, l’on se met à compter les lentilles de son assiette à la cantine de l’école, pour gagner du temps et s’éviter de les manger, sans oublier celles collées sur les murs et le plafond. Cro-Magnon restera toujours le maître de l’art pariétal. On reste pris de vertige en énumérant la liste croissante des gens qui font de nos jours la queue aux Restos du Cœur Pourtant, la table de multiplication n’est en rien une table d’opération, puisque, quelque soit la longueur de notre queue, et la grosseur de nos boules, le billard nous conduit souvent au trou, comme l’affirment les infirmières, qui ne portent rien sous leurs blouses, c’est bien connu. Sur une table d’opération, on retranche bien souvent des organes, il s’agit donc plutôt d’une table de soustraction ; ce que confirmeront les infirmières déjà citées, en saisissant votre membre dans leurs mains délicates. Toutefois, si l’infirmière décontracte, elle craindra toujours de contracter des germes plus malins que les autres, voir vénériens, lors de ses interventions et plus encore une grossesse non désirée.

 

Nous devons consommer 10mg (2*5) de fier chaque jour, pour être en bonne santé. Bien qu’il s’agisse d’une noble bête, mais du fait qu’on lui a coupé les couilles, 150g (2*75)  de bœuf n’en contient que 1,1 mg, ce qui est nettement insuffisant. Il faudrait donc absorber 1500 (2*750) steaks à chier dans la journée pour assurer à notre corps sa dose de fier. Nous préférons personnellement gober les infirmières, car ce sont des personnes suffisantes, bien souvent remplies, parfois même de fierté. Par moment, je me demande si tout le monde à la capacité de me suivre. Tant pis, je continue.

 

Si vous multipliez les heures supplémentaires, moins vous aurez le temps de bouffer. C’est le principe de la multiplication capitaliste pour devenir le type le plus riche du cimetière. La chance pourrit les audacieux, c’est bien connu. Compter sur ses doigts ne sert à rien, si c’est la seule chose qu’il vous reste à manger pour rester performant. Inutile de prévoir sur les les réunions Tupperware pour gagner des sous, même si ces boîtes carrées (x 2) sont des conditionnements alimentaires astucieux. La chaleur d’une vente à domicile entre amis videra votre porte-monnaie et multipliera les ex-meilleures amies qui vous auront plumé, sous prétexte qu’en plus, vous aurez couché avec. Vous apprendrez ainsi à vos dépends qu’une grande partie de la chaleur corporelle s’échappe par le haut de votre crâne. Comme disent les aveugles, il est souvent trop tard pour voir les choses en face.

 

De plus, nous avons nécessairement besoin des Oméga 3 et 6 (2*3), avec un rapport de 1/4 voir de 1/3. Mais notre nourriture industrielle n’en procure que 1/20 à 1/10, ce qui cause un état dépressif et risque de nous ramener à l’hôpital, où l’infirmière vient juste de se rhabiller. Ce manque chronique d’Oméga 3 et 6 (2*3) nécessite donc un supplément pour rester en bonne santé. Toute infirmière qui se mouille nous le dira, surtout celles que les obèses excitent : en hiver, ce n’est pas l’eau qui hydrate le mieux, mais le gras. Entre les mains de cette infirmière, les vertus des hommes et des gars qu’ils soient 3 ou 6 (2*3), ne cesseront de s’allonger. Tout comme elle-même, d’ailleurs. En dépit de cette conscience professionnelle associée à ce grand écart permanent, vous ne ferez guère d’économie d’énergie, mais l’infirmière en question perdra 3 kg par semaine, ce qui ne remplacera pas pour elle, de toute manière, une bonne injection au collagène, passé 40 ans (2*20). En conclusion, nous confirmera l’infirmière, si la peau se compose presque exclusivement d’eau, le reste, c’est de la crasse, et elle sait de quoi elle parle. Je suis dans mon corps et je l’essuie car les autres n’ont pas à y être, ajoutera t-elle également, non sans une certaine hypocrisie, nous venons de le démontrer.

 

Si 13% des Français souffrent d’anxiété, à cause d’un manque chronique d’ Oméga 3 et 6 (2*3), seulement 10% d’entre eux consomment des anti-dépresseurs. Les 3% qui restent tirent par les fenêtres de leur cité sur les ados attroupés en bas de chez eux, voir se vengent sur la nourriture, ce qui est plus grave pour leur système cardio-vasculaire. L’information du malade est primordiale, nous rappelle fort justement l’infirmière obstinée, tout en le déformant de la main là où nous savons, de Marseille.

 

S’il y a 6200 os (2*3100) dans le squelette d’un anormal, nous apprend t-elle en plus, le nôtre se régénère intégralement 3 à 4 fois (2*2) dans une vie. Il faut donc, pour être en parfaite santé et pallier toute carence de calcium, boire régulièrement le lait de vos épouses enceintes de 6 mois (2*3). Bon courage !

 

Pour terminer ce chapitre par trop médicalisé, souvenons nous qu’il faut se brosser les dents, et même dedans, confirmera cette infirmière sur laquelle on s’appuie, en joignant malicieusement le geste à la parole pour se frictionner, confortablement installée devant sa webcam. La multiplication des plombages à l’adolescence, pour peu que ce jeune aurait réussi à échapper au tireur dépressif, conduira exponentiellement à celle des bridges à 40 ans (2*20). Il est important de transmettre le goût de la vie aux enfants, à condition de garder avec eux une certaine distance au réveil, surtout si l’on se sait puer de la gueule, en raison des bridges qui se font régulièrement la malle.

 

A propos des enfants, justement, multiplier, c’est reproduire. Mettons que x soit le produit de F (femme) et de H (homme), et inversement. On détermine que x = (F+H) = B (bébé) et x = (H+F) = B ; Soit (F+H) = (H+F) x = 2B, vous aurez des jumeaux, la galère, surtout si l’inconnu de x est votre meilleur ami. B est donc le produit de F, et H payera la pension alimentaire, ce qui nous rappelle juste à propos que cet article concerne la table de multiplication. Toutefois, si vous êtes H, vous n’aurez généralement que du plaisir, alors que F se tapera tout le boulot à la maternité et fera la vaisselle en rentrant, c’est cool mais c’est la nature. Méfiez vous toutefois de F, car H n’a pas toujours, à l’état civil, le privilège du non. Par contre, (F+F) et (H+H) ne donnera rien d’autre qu’une minorité sexuelle injustement déprimée. (F*H), voir (H*F) désignera une partouze, dont le produit restera généralement inconnu. Évidemment, si l’un des H où l’une des F est basané, il pourra être formulé quelque probabilité.

 

Bien entendu, la pédophilie* est un crime ignoble. Ce qui nous sauve, c’est que les infirmières ont rarement l’age de cinq ans et demi, sauf à lui offrir une panoplie complète à sa taille, y compris le petit stéthoscope à pile en plastique, si cela reste votre fantasme absolu. La pédophilie est donc un crime odieux, même si, dans le but de la soudoyer ignominieusement, vous invitez votre petite nièce au restaurant, où je vous le rappelle encore, la note sera salée. Dans le cas de cet abus inqualifiable, il est facile, mais abject, de constater l’indécente proposition  numérique suivante : 6,7,3,7,9. Ors, si c’est étroit c’est neuf, soit, mais 6 +7+3+7+9 = 22, et voilà enfin les flics, ouf ! Ce qui vous fera 20 ans (2*10), considérés comme les années de placard que vous mangerez, et que vous aurez amplement mérité.

 

On le voit, conclura si bien notre appétissante infirmière (je vous laisse méditer dessus), tout en nous tenant fermement les œufs (*2) pour résoudre la preuve par 9 (2*4,5), la table de multiplication, ce n’est pas du gâteau !

 


* (La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar / La psychologie de para -  Section : Prédictions et lecture dans les boules - L’horoscope du  pro-fesseur Talbazar.VOL 1)

 

* (La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar / Grands criminels - Le père Noël. VOL 1)


Message édité par talbazar le 03-04-2010 à 10:59:35
n°17829607
power600
Toujours grognon
Posté le 16-03-2009 à 12:16:51  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Histoires véritables de la France métropolitaine  
 
 Aujourd'hui : Comment Marie Antoinette faisait caca.
 
Préambule : cet article est tellement long qu’il vaut mieux le lire dans les chiottes, après avoir abusé du riz Cantonnais.
 

 
 
 
http://img214.imageshack.us/img214 [...] ttepsd.jpg
 
 
- Première de mes parties.
 
An 1789, la France entière est plongée dans un besoin pressant, en raison d’une terrible épidémie de gastro-entérite. Il était grandement temps d’insuffler un nouveau élan aux fondements du royaume et rappeler au Roi qu’il devait se soucier du bon transit des fonds publics, la France étant devenue « le Foie, le Tas, le Roi. », cette société fascinée par le jeu et les plaisirs, car le libertinage et la politique allaient bon arrière-train, le peuple accroupi ne se rassemblait plus au derrière du Roi isolé dans son cabinet privé, mais au derrière d’un projet collectif, pour soulager collectivement la République. On distingue une société en mouvement et qui pousse durement : toute la Nation, pénétrée du Roi, concours avec ce prince chéri à la recherche des moyens qui peuvent opérer la félicité des peuples. En guise de pécu, on utilisa les pages des cahiers de doléances, ce que n’aurait jamais fait le prince Nicolas Sorkasy, nous ne le pensons vraiment.
 
 
   pipicacaboudin
 
 
 
 
 
(A SUIVRE)

Y a une fotte  http://forum-images.hardware.fr/icones/message/icon4.gif
 
Au lieu de (A SUIVRE), fallait mettre (A CHIER)  :o  


---------------
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n°17833834
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 16-03-2009 à 18:14:46  profilanswer
 

bien entendu, il y avait une flotte, tirons la chasse.
T'as même pas lu, en plus, chuisurdeçaspecedingrat.
M'enfin les égouts et les couleurs...

n°17837215
power600
Toujours grognon
Posté le 16-03-2009 à 23:35:35  profilanswer
 

Perduj'aitoutlutralalêreuh  [:toytoy]  
 
Mais c'est plein de mots, j'ai pas tout compris qu'est ce que ça disait  :o
 
Pis euh, personnellement chuis pas très fan de ce genre de récit cacatesques hein  :o


Message édité par power600 le 16-03-2009 à 23:37:06

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n°17838740
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 17-03-2009 à 07:39:40  profilanswer
 

c'est de l'histouire de France, jeune inconséquent.

n°17838925
power600
Toujours grognon
Posté le 17-03-2009 à 08:53:48  profilanswer
 

C'est de l'histoire d'aisance, vieil incontinent.


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n°17838995
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 17-03-2009 à 09:11:07  profilanswer
 

cher lecteur
 
vous parlez faux au Pro-fesseur Talbazar, docteur es-sens, diplômé de la Faculté d'Enrir (Costa-Brava), et j'en trépasse.
Et vous je vous pisse à la Gilles de Raie, comme disait Jeanne La Pucelle, dont la Moyenne Encyclopédie devra bien faire l'article, un jour.
Avec quelque rancune, je vous souhaite plein de boulot, ce jour, voilà.

n°17839008
power600
Toujours grognon
Posté le 17-03-2009 à 09:13:37  profilanswer
 

Fais gôf ta braguette est ouverte  :o


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n°17839146
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 17-03-2009 à 09:36:52  profilanswer
 

Tu me tires les marrons du feu, et je te refile la prospatate chaude.
Tous le monde sait que tu couches avec Stipey.
 
Bon je vais travailler, moi.

n°17839622
power600
Toujours grognon
Posté le 17-03-2009 à 10:30:00  profilanswer
 

Rhô  :o  
Sous-entendrais-tu qu'il est con, Stipey?  [:kzimir]  
 
Pour ma part je ne te suivrai pas dans cette voie. Ni dans une autre voie non plus d'ailleurs  :D


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mood
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