Les matins se suivent et se ressemblent...Inutile de s'attarder sur notre dernière culbute fiévreuse, où l'on s'en alla chatouiller vaillamment ce flibustier de stérilet; Toujours la même rengaine, la grande mayonnaise de la vie..., on alterne vibromasseur et bigoudis, ces papillotes décoratives inventées pour changer tout cochon en canard. Quelle triste métamorphose que voilà, la dernière facture du maire, ce social traitre... Le bleu cobalt du matin écartèle les montants des fenètres, ma bécasse est toute proche; Oh, mon Dieu ! Je peux presque toucher ses fesses... Mais cette joyeuse découverte en restera là, le ruisseau est à sec, motoculter ainsi ne serait pas raisonnable, le précieux fessier se réduira à du décoratif, rions un peu, au laurier sous lequel on s'embrasse... Je m'imagine un instant changé en troll des tapis...
J'ai tout de même la faiblesse de croire que le tabouret sur lequel repose L'Equipe n'acceuillera pas mes schnoles avant le bortch dominical, faut pas pousser mémé dans les orties !
Puis à l'instant même où je n'y croyais plus, je sens une main hâtive empoigner ma courgette, non, elle n'avait pas oublié mon anniversaire.
Photos !!!