Citation :
"Nous ne pouvons donc plus parler aujourd'hui d'ours DES Pyrénées mais d'ours DANS les Pyrénées par l'introduction (et non ré-introduction puisqu'il s'agit d'un apport nouveau) d'ours de souche extérieure aux Pyrénées"
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Ah, bah si : il en reste 3, qui peuvent donner naissance à une nouvelle souche Pyrénéenne pour peu qu'on peur ramène des femelles.
Citation :
Ce qui ne suffit donc pas pour faire une race, ni une lignée, ni rien du tout. Et, selon tes propres propos, une nouvelle souche mi-Pyrénéenne mi-Slovène est en train de naître. Par ailleurs, je comprends également que tu n'en as absolument rien à carrer de l'ancienne souche, ce qui compte, c'est qu'il y ait des ours dans les Pyrénées, Slovènes ou pas, tu t'en tapes.
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Les ours Pyrénéens et Slovènes sont de la même espèce, et de la même souche.
Donc non, en effet, j'en ai rien à faire de l'ancienne souche Pyrénéenne qui ne porte que sur quelques mutations sur des micro-satellites.
Là, c'est un peu comme si tu me disais que le problème de l'immigration Africaine en France, c'est qu'elle menace la "souche blanche".
Mais moi j'en ai rien à faire de la "souche blanche" ; blanc ou noir de peau, c'est la même espèce.
Et si c'est si important qu'il reste un peu de diversité etc... c'est pas un problème : un ourson ayant deux parents "métisses" a une chance sur deux d'être "métisse", et une chance sur 4 d'être de l'ancienne souche Pyrénéenne !
Ce n'est donc pas si important que les femelles de l'ancienne souche Pyrénéenne aient disparu : tant qu'il reste des mâles, le génome de la souche Pyrénéenne est encore là ! Et tant que ces mâles peuvent trouver des femelles, il peut se perpétuer.
Il faut ne rien comprendre aux cours de génétique de COLLEGE (!!!) pour s'imaginer que parcequ'il n'y a plus de femelles, la souche est perdue.
Citation :
je ne vois pas l'intérêt de le réintroduire dans les pyrénées, pour sauver les 3 mâles qui restent, et qui ne sont déjà plus pyrénéens, comme tu le dis toi-même, mais slovènes
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Bah voilà : CES TROIS MÂLES SONT DE SOUCHE PYRENEENNE !!
Et non slovènes. Ils n'ont jamais vu la Slovénie, leur parents non plus, leurs grands parents, non plus, leurs trisaïeuls non plus etc...etc...
C'est donc mentir que de dire qu'il ne sont plus Pyrénéens !
Mais là, pour répéter ce truc tout en disant que tu n'as fait que reprendre mes chiffres, faudrait quand même pas prendre les gens pour des cons !
Tu as écris noir sur blanc que ces trois ours ne sont pas de souche Pyrénéenne alors que j'ai bien précisé qu'ils le sont.
Tu as soit un sacré problème de logique, soit un sacré problème de mauvaise foi !
Citation :
Au passage, tu seras gentil de me dire quel est le symptôme principal du manque d'ours dans les Pyrénées ? En quoi cela se ressent-il sur l'éco-système Pyrénéen ?
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Et c'est quoi le symptome de l'exposition à l'amiante ?
C'est quoi le symptome de la consommation de mercure ?
Mais pourquoi tu postes ici, alors que tu n'as visiblement même pas pris la peine de réfléchir au sujet, et que tu dis t'en ficher ?
D'abord, le manque d'ours n'est pas une maladie.
Ensuite, les effets d'une catastrophe ne se font pas nécessairement sentir immédiatement après sa cause.
Les symptomes attendus de la disparition de l'ours, de la disparition du lynx etc...etc... ce sont des hausses et chutes plus rapides des populations d'animaux qu'ils consomment, qui seront donc plus fragiles, plus difficiles à protéger.
Les prédateurs permettent d'avoir des populations de proies plus stable, en évitant leur prolifération (nuisible pour l'écosystème, par exemple, le gros gibier peut endommager une forêt s'il prolifère, en consommant trop de graines pour qu'elle puisse se renouveler), et en limitant les épidémies.
Pour certaines populations, c'est particulièrement grave parcequ'elles ne sont pas chassées ; cf les rongeurs.
Mais on a déjà expliqué tout ça en détail dans ce topic.
Citation :
Par ailleurs, alors que tu as dit toi-même que tu n'en avais strictement rien à carrer de la souche Pyrénéenne, tu me fais maintenant un caca nerveux parce que tu crois comprendre que j'aurais affirmé qu'il n'y aurait plus d'ours de souche Pyrénéenne. Indépendamment du fait que ce n'est abolument pas ce que j'ai dit, faudrait quand même voir à te mettre d'accord avec toi-même : t'en as rien à cirer, ou pas ?
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Faudrait pas pousser grand mère dans les orties.
C'est toi qui ne cesses de te contredire, de dire des conneries, et de faire comme si tu n'avais rien dit.
Tu as dis que les 58% des Pyrénéens qui vivent en montagne et qui sont pour la réintroduction s'en foutent puisqu'ils ne vivent pas dans les Pyrénées.
Chapeau l'artiste ! Sinon, tu as appris à lire des phrases jusqu'au point ? Ou tu ne lis qu'un mot sur deux ?
Tu as dit que les 3 ours dont j'ai parlé n'étaient pas de souche Pyrénéenne. C'est faux : sur les 21 à 23 ours identifiés dans les Pyrénées cette année, ils sont trois ours de souche Pyrénéenne. L'ancienne souche Pyrénéenne, celle d'avant la réintroduction.
Avant, tu commencais par nous dire que tu étais contre la réintroduction de l'ours parceque tu préférais tes enfants aux ours Slovènes. Puis, pas pour des raisons de sécurité, mais par raz-le-bol de la centralisation. Puis, pour des raisons de sécurité, mais sans rapport avec l'origine Slovène ou non...
Je commence à avoir l'impression d'avoir affaire à une girouette, voire à un mythomane.
Tu pourrais nous donner UNE version, cohérente, qui tienne compte des VRAIS faits, et pas de contre-sens ?
Allez, je vais résumer ma position :
1) L'ancienne souche Pyrénéenne existe encore, et n'est pas perdue : elle continuera d'exister alors que les ours mâles restants se reproduiront avec les femelles Slovènes. Il est faux de dire qu'elle a disparu : il n'est pas nécessaire d'avoir un mâle et une femelle "pur race" pour obtenir un ourson "pur race".
2) la souche Pyrénéenne ancienne n'a aucune sorte d'importance : sa définition est basée sur des différences génétiques mineures, n'ayant même pas d'impact sur le plan du phénotype ! Les ours Pyrénéens "pur souche" ne sont pas plus éloignés des ours bruns Slovènes que le Francais moyen ne l'est de l'écossais pur jus.
Une nouvelle souche Pyrénéenne est déjà née, avec une floppée d'oursons nés dans les Pyrénées, et elle s'éloignera rapidement de la souche Slovène au fil des métissages.
3) L'ours est un animal symbolique, et un des derniers grands prédateurs des Pyrénées. En plus d'un rôle écologique important, il représente un patrimoine des Pyrénées ; naturel, historique etc...
58% de la population des montagnes Pyrénéennes est pour sa réintroduction, et 72% des Francais.
La majorité de lapopulation locale est donc prête à conserver ces ours, et la grande majorité de la population francaise est prête à payer la réintroduction.
Donc, sujet clos : peu importe ton opinion.
tu n'es même pas concerné par les impacts locaux de la réintroduction.
Citation :
L'avis de quelques scientifiques qui n'ont pas un QI suffisant pour comprendre que sans les ours les Pyrénées vont dépérir:
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Alors, qu'est-ce qu'on as là ?
André ETCHÉLÉCOU, géographe.
Jean-Louis ETIENNE : mèdecin.
Jean-Pierre DIGARD : ethnologue.
Claude ALLÈGRE : physicien.
Michel CLIN : géologue.
Corinne EYCHENNE : zootechnicienne.
Yves COPPENS : paléontologue.
Whaou !!
Que des gens compétents !! Il ne manque plus qu'un spécialiste de la physique quantique, un ingénieur en mécanique des écoulements turbulents, un chirurgien et un spécialiste de Proust...
Ils ont fait exprès de chercher uniquement des gens qui n'ont aucune compétence sur le sujet ?
Ou alors...ou alors ils n'ont pas pu trouver un seul écologue, un seul spécialiste des écosystèmes de montagne, des écosystèmes pastoraux, un généticien des populations etc...Etc... qui aille dans leur sens ?!?
Ah, merci ! c'est gentil de m'apporter une aussi belle illustration de la pauvreté scientifique de l'opposition à la réintroduction de l'ours !
Les seuls soutiens "scientifiques" que l'ASAP est foutue de trouver sont TOUS sans la moindre compétence sur le sujet.
Même moi qui n'ait pas encore mon diplome d'ingénieur agronome j'ai plus de bases que chacun d'entre eux sur ce genre de sujet !!
C'est dire !