Reprise du message précédent :
c vrai qu'ils sont indemnisées mais faut pas croire non plus que ca leur fait plaisir de perdre une bete

bon a l'homme mais il faut remonter 2-3 siecles en arriere si on voudrait changer les choses

en meme temps quand tu mets 15 ans pour te monter un troupeau digne de ce nom et qu'un loup te l'envoie dans un precipice, c'est pas les euros qu'on te file qui rembourseront le travail fourni.
si tout se reglait a coup d'euros ca serai tellement plus simple...

de quoi le point de vue sportif?!
tu crois que ils vont avoir le droit de buter une espece protégé?

ben c'est pas la faune qui y manque pourtant  

Je croyais qu'on parlait des ours.

si on en reintroduit des centaines, ils ne seront plus classé comme espece proteger, et je pourrai enfin en sniper un.
bon je sais je reve la

clair quintu c toujour les gens qui n'y connaisent rien qui parlent

ours loups meme combat...
au passage, si tu passais du smiley pourri a une argumentation a peu pret potable, ca serai pas plus mal

Oui bien sur.

 
Comme... toi ?

"Je croyais qu'on parlait des ours."
on en parle justement on raconte leurs conneries!
j'yrais pas a en tuée un pour le plaisir quintu  

pourquoi tu l'ouvres alors?

tu es deja allé chasser?
tu as deja participer d'une quelconque a l'entretien d'une foret ou de la faune du coin?
non,tu es allé te promener deux trois fois dans le bois de boulogne c'est tout.

ils sont indemnises bien plus que le prix de la bete
ils sont ultra gagnant meme
 
ils sont tellement attache a leur bete qu'ils refusent de s'en separer et de les tuer
il y a effectivement eu un film a ce sujet :

oh les rageux!
connemrava et anglachel64 c pas de ma faute si vous avez jamais vu de vaches de votre vie

 
D'ailleurs les ours sont apparus spécialement pour emmerder les bergers, tout le monde le sait.  

ben le but c'est quand meme qu'elle n'ait plus le besoin d'etre protege a terme

"
pourquoi tu l'ouvres alors?"
la réplique tipique du gars qui ose pas dire "oé je suis de la ville mais vive nicolas hulot"

 
       
 
Non mais tu sais où j'habite moi ? Pas dans la Région Parisienne en tout cas !
 
Allez je te le donne dans le mille.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dans les Pyrénnées.  

J'ai la solution:

 
Un mouton gonflable

   
 
Miroir    
 
je remonte le niveau  

etant que j'ai passé la plupart de mon enfance et adolescence ds l'auvergne profonde on passera pour la ville et j'ai surement vu plus de vaches que monsieur le berger parisien  

on se demande le genre de site que tu as dû ecumer pour trouver cette photo    

 
Et puis qui est le rageux dans l'histoire ?
Mais bon avoir été élevé lobotomisé par des "bergers" pas très ouverts d'esprit, ça doit marquer.  

2 ième liens dans google.

la celebre flood machine de o00o

'tain, c'est trop bien qu'ils remettent des nounours dans les Pyrénées ! Et puis les bergers, z'ont qu'à changer de boulot, bourdel...
C'était mon intervention hyper-constructive du jour.

En effet.

merci

D'un autre coté, plus de 2000 moutons cons comme leurs pieds livrés à eux même sous la garde d'un berger ou deux, dans un environnement un peu moins artificiel et sécuritaire qu'un terrain de foot, tu as forcément des risques.
à l'origine la transhumance et le libre paturage c'était quand il y avait une main d'oeuvre importante et pas chere pour surveiller les betes, et des troupeaux bien plus petits. L'éleveur d'aujourd'hui, s'il peut pas les surveiller à l'estive, qu'il les laisse dans les prairies naturelles/artificielles des plaines, voilà. Un systeme de label et subvention pour le mouton de transhumance pourrait etre une partie de solution honorable pour financer la surveillance accrue.
 
Pour rappel, la premiere cause de prédation c'est les chiens errants, et sans commune mesure avec les loups et ours (une centaine de milliers de betes chaque année)

les bergers ils peuvent pas metre des barierres autour des moutons ?!

 
Ben c'est à dire qu'au départ, une véritable réinroduction, avec 30 à 50 bêtes, étaient prévue. Mais vu les réactions de certains bergers, qui supportent la nature que si elle rapporte des pepettes, et le courage politique des derniers ministres de l'environnement (Bachelot, Peltier... et surtout Olin...), tout a été revu à la baisse, histoire de pas perdre la face.
"personne n'y gagne" ??? C'est bien là le problème... Tout le monde sur place ne voit que son interet personnele et immédiat.... pas plus loin que son portefeuille...  

c'est plus compliqué que çà, il y a plusieurs problèmes :
- problèmes agronomiques : les zones où vivent les loups/ours et qui rendent furieux les éleveurs, c'est les zones de libre paturage extensif et sur des terrains qui n'appartiennent pas forcément à l'éleveur. Impessable de mettre des barrières sur les alpages (en plus pour que ce soit efficace contre loups et ours, il faudrait une cloture type Guantanamo ou presque ). Ce qui peut se faire c'est de cloturer un petit secteur pour y rassembler le troupeau la nuit, du moins.
- problèmes humains : l'agriculture moderne, c'est de moins en moins d'agriculteurs pour de plus en plus de production, autrefois un éleveur avait 30, 50 moutons, maintenant c'est 10 fois plus qu'il faut pour etre rentable. Aller rassembler chaque soir 300 moutons, tout seul avec un ou 2 chiens, c'est dur. De plus, la transhumance c'est souvent des regroupements de troupeaux, il y a encore plus de moutons à surveiller par personne.
 une solution proposée (et appliquée) a été de fournir des aides gardiens pour veiller sur les troupeaux avec un effectif plus raisonnable, et là, on peut parquer pour la nuit
- problèmes environnementaux : chaque nuit 1000 betes qui dorment et font leur besoins sur une petite surface, la pollution et la dégradation du sol sont intenses
- problèmes comportementaux : les prédateurs et les proies, dans la nature, ont évolués en parallèle en s'adaptant l'un à l'autre et un équilibre s'est créé. Le mouton et les autres aniaux domestiques ne se conduisent pas comme des proies sauvages.  
les herbivores sauvages ont des moyens de défense et/ou de fuite, les loups et les ours /lynx etc font des tentatives d'attaque, souvent vaines, et quand çà marche ils peuvent tuer une bete ou deux, et voilà, les autres se sont enfuies ou se sont mis en position de défense. Les moutons ne savent pas se regrouper en défense face à l'attaque comme les boeufs musqués, ils savent pas non plus s'enfuir adroitement comme les cervidés, ils courent n'importe comment et tombent dans le premier ravin. Si tu les mets dans un enclos, certes tu empeche qu'il aillent se casser la figure tout seuls, par ils vont rester coincés et paniquer, et souvent çà va provoquer une sorte de "panique" chez le prédateur aussi, qui va peter un cable et se mettre à en attaquer plein à la suite. Bien connu dans le cas des chiens errants, qui entrent dans un enclos et égorgent des dizaines de brebis, sans les bouffer. Bien sur quand çà arrive on est choqué et on a l'impression de cruauté gratuite de la part du prédateur/chien errant, mais faut bien comprendre que c'est pas une "soif de sang" ou quelque chose de volontaire, c'est une perturbation de l'instinct de chasse dans un contexte complètement anormal du point de vue des "règles" de prédation.
Bref, quand on parque les animaux, çà doit forcément s'accompagner de systèmes de protection pour éviter une attaque sur le parc.

Tiens, une info qui m'a fait sourire :
 
On s'est fait refourguer un ours moisi par les slovènes.
 
Franska n'aurait pas 7 ans comme promis, mais 17.
C'est sûr que c'est pas avec une vieille ourse ménopausée que l'espèce va être repeuplée.
 

 
 
st'arnaque

Franska victime d'un acte de barbarie:
 
L'ourse Franska tuée accidentellement par une voiture près de Lourdes
Mis en ligne le 09/08/2007 à 11:11
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LOURDES (AFP)
 
L'ourse slovène Franska, qui cristallisait une bonne partie du mécontentement provoqué par la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées, a été tuée accidentellement tôt jeudi matin par une voiture sur une route nationale des Hautes-Pyrénées proche de Lourdes.
L'accident ayant entrainé le décès de l'ourse, confirmé par le secrétariat d'Etat à l'Ecologie, a eu lieu sur la RN21, près de Viger, à environ 5 kilomètres au sud de Lourdes, a indiqué la gendarmerie.
L'ourse a été écrasée en traversant la deux fois deux voies reliant Lourdes à Argelès-Gazost, longeant le gave de Pau, alors qu'elle venait du massif du Pibeste et se dirigeait vers le massif de Hautacam.
Elle a été accrochée vers 06H30 par un premier véhicule qui se dirigeait de Lourdes vers Argelès-Gazost et projetée de l'autre côté de la route où elle a été écrasée par une seconde voiture, selon des témoignages reccueillis sur place.
Son chauffeur, un militaire, n'a pas été blessé mais le véhicule est hors d'usage, a indiqué la gendarmerie.
Franska, introduite en avril 2006 dans les Pyrénées et ayant hiberné dans la région, avait déjà été aperçue traversant cet axe routier. Son retour dans la région avait était signalé ces derniers jours.
Cette ourse avait été lâchée sur la commune de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Elle avait attaqué depuis des troupeaux à plusieurs reprises, tuant près de 150 brebis, ce qui lui avait valu d'être cataloguée comme "ourse à problème" par nombre de responsables locaux.
"Si on nous avait écoutés, Franska vivrait des jours heureux et paisibles en Slovénie", a commenté, en apprenant sa mort, l'un des opposants à la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées, Bernard Moules, secrétaire général de la FDSEA de Midi-Pyrénées.
De nombreux éleveurs, relayés par les élus, réclamaient avec virulence la capture de ce plantigrade et son retrait du massif pyrénéen. Cette éventualité avait été rejetée fin juillet par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, lors d'une rencontre à Toulouse avec les professionnels concernés par le problème de la réintroduction de l'ours brun dans le massif pyrénéen.
La secrétaire d'Etat avait annoncé une nouvelle expertise sur Franska en faisant appel à des spécialistes étrangers et indépendants.
Quatre autres plantigrades slovènes avait été lâchés dans les Pyrénées en même temps avec Franska. L'une de ses congénères, Palouma, avait été retrouvée morte quelques mois plus tard, apparemment victime d'une chute accidentelle.
Mme Kosciusko-Morizet a promis pour l'automne une évaluation "à mi-parcours" du plan de restauration de l'ours dans le massif pyrénéen, s'étendant de 2006 à 2009.
Avant l'arrivée des ours slovènes, les Pyrénées ne comptaient plus que 14 à 18 ours. Ils étaient des centaines il y a un siècle.

 
http://www.lalibre.be/breaking_new [...] source=afp
 

Ca parait étrange cet "accident", m'enfin bon paix à son âme d'ourse.