everso a écrit :
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément C'est le "clairement" qui déconne là, je crois.
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concevoir : avoir conscience
cf le Dr Rabelais (docteur en médecine et théologie, avant d'être l'écrivain plus connu pour ses pamphlets rabelaisiiens
"la science sans conscience n'est que ruine de l'âme" -
ça s'adressait aux "étudiants théologiens ultra-cathos qui avaient tendance à vouloir se prendre évidemment pour des incorruptibles et vertueux "croyants" plus "croyants" que tout le monde parce que prétendus "savants docteurs" en saintes z'écritures paroles divines " etc.(avant même d'avoir encore obtenu leur diplôme, souvent - les Talibans de l'époque, en somme) .. représentants de "Dieu" (le Père) sur Terre, au lieu de Jésus (l'homme)- Christ (l'Homme) le Fils, - donc à être dépourvu d'esprit (conscience) au point d'avoir l'esprit très malsain ...à jouer les terreurs inquisiteurs carrément et sadiquement meurtriers - ce qui n'avait à l'évidence rien de "chrétien" du tout, Jésus dit Le Christ n'ayant l à l'évidence jamais dit de massacrer qui que ce soit, et encore moins au nom d'une quelconque divinité idolatrique...sinon ça se saurait
"ce qui se conçoit bien " : ce dont on a clairement et objectivement conscience
la conscience est une capacité du cerveau humain, que chacun a donc de naissance, et qui permet d'appréhender son environnement (par l'intermédiaire des 5 sens, mais pas que...: il a aussi la main, qui est 6e sens, qui permet de mieux appréhender son environnement, tous les enfants mettent les mains partout "pour voir" - ce qui montre bien qu'on a dès l'enfance conscience qu'on ne voit pas seulement avec les yeux, mais avec son cerveau - façon de parler, d'ailleurs, puisqu'on n'a aucun écran ni haut-parleur ni micro dans sa tête, que des neurones qui s'activent et forment un réseau - et rapidement aussi qu'il n'y a pas besoin de mettre les mains partout, ça peut même être contreproductif, on "voit" au delà de la matérialité des choses, c'est la dimension "spirituelle" (du latin spiritus le vent, l'air, qu'on ne peut saisir ni voir, mais qui existe bien - et par extension ce qui semble invisible et impalpable comme l'air mais qui est pourtant bien réel et qu'on "voit", on en a conscience
ainsi la mère, qui n'est pas pour l'enfant ce qu'il voit et peut toucher, mais la mère l'être humain, l'homme qui l'a mis au monde, le nourrit et protège, un être psychologique "spirituel"
contrairement au père, qui est peut être plus ou moins présent physiquement , mais n'a rien de très spirituel.. d'autant moins qu'il prétend l'être, précisément...
c'est la mère qui donne de l'esprit à l'enfant, qui le relie à la réalité et va lui permettre de prendre conscience de la réalité objectiver de la vie
le "père spirituel" n'est qu'une légende urbaine...qui incite l'enfant à prendre son imaginaire pour la réalité d'autant plus qu'il prétend être la réalité dans sa famille - pater familias "père créateur"- or l'imaginaire fait peur, puisque ce n'est que du vent , et la peur engendre la violence
c'est le père qui induit les cauchemars et autres mauvais rêves et la tendance à la violence chez les enfants - et la mère qui console et montre que ces mauvais rêves ne sont que des rêves, et relie l'enfant à la réalité dont on n'a pas à avoir peur...
quand on est enfant, le père est en réalité un père imaginaire, puisque ne peut comprendre la sexualité; mais l'imaginaire n'est qu'une illusion subjective, la réalité objective est toujours par définition le contraire de ce qu'on imagine subjectivement
c'est seulement quand on devient sexué à la fin de l'enfance (13/14 ans), qu'on prend conscience objectivement de ce qu'est en réalité le père "sexuel"
le pb est qu'on n'a pas pour autant une conscience objective totale de la vie, à cet âge là (ni jamais, d'ailleurs...), puisqu'on débute dans l'âge adulte, qui est une nouvelle dimension, on ne peut donc se départir totalement de sa subjectivité et donc de son imaginaire, avec lequel on peut quand même jouer, puisqu'on a appris pendant l'enfance (sous la tutelle maternelle) à ne pas confondre les deux
alors qu'on s'émancipe vers 13 ans de cette tutelle maternelle, il est plus difficile de se débarrasser de ce père imaginaire, qu'on a tendance à continuer à trimballer avec soi...jusqu'à la mort de celui-ci
cette conscience s'étoffe avec l'âge (et permet d'acquérir une science ) , elle n'est donc pas la même au cours des différentes étapes de la vie d'un individu qui n'est pas "adulte" pendant l'enfance, évidemment (< 13 ans), mais n'est pas non plus définitivement "adulte" après 18 ans, - contrairement à ce qu'on a tendance à faire croire dans la République dite "française" et prétendue "laïque", où l'âge de la majorité électorale a été rabaissée à 18 ans - elle était auparavant à 21 ans, ce qui était psychologiquement un peu plus juste, quoique pas vraiment réaliste non plus, puisqu' on continue à évoluer psychologiquement par étape, jusqu'à 28-30 ans (où l'on arrive à une conscience objective de soi-même en tant qu'individu homme), puis 42/45 ans , où on a acquis une conscience objective de 'lHomme, en tant qu'être collectif, espèce humaine, qui est constituée comme toutes les espèces animales , d'un certain nombre d'individus, chaque individu est représentatif de l'espèce, mais aucun individu ni groupe d'individus ne peut prétendre être à lui seul représentatif de l'Humanité - évidemment au détriment des autres décrétés "méchants mécréants décadents z'et corrompus" et autres nom d'oiseaux et de z'animaux (le porc étant l'un des préférés, dans le genre, pour rabaisser les "mécréants" de race inférieure et même à l'état d''animaux", et justifier de les égorger, entre autres châtiment "divin"...
la République dite "française" (parce qu c'est en France qu'elle s'est imposée) se dit "laïque" pour mieux essayer de se débarrasser de la religion chrétienne et justifier la violence meurtrière des "cléricaux" prétendus "laïques" que sont les talibans révolutionnaires et guillotineurs "avocats du peuple" savants en saintes z'écritures"...qu'ils écrivent eux-mêmes
c'est la France qui a toujours été "laïque"(laïc = n'appartenant pas au clergé) du fait de la religion chrétienne représentée par l’Église catholique, dont le clergé ne peut pas se comporter en cléricaux théocrates, puisqu'ils sont bien distincts de la population civile, et n'ont strictement aucun "pouvoir" temporel , ils ne représentent que le spirituel , qui est intemporel...ce qui ne leur confère pas plus de "pouvoir", au nom de qq divinité idolatrique imaginaire , évidemment
les curés font d'ailleurs voeux d'humilité, pauvreté et chasteté (en fait surtout célibat, ce qui évite de se prendre pour des pères "créateurs" - comme les faux-curés protestants, faussement laïcs, qui ne donnent pas précisément dans l'humilité, ni spécialement la pauvreté, et encore moins la chasteté...
donc pour revenir au début , on peut exprimer clairement ce qu'on conçoit... quand on est un adulte de + 45 ans, mais un djeune blanc bec né de la dernière pluie du genre "concitoyen conforme conditionné consommateur connecté" (mais peut-être pas encore contribuable...), qui n'a encore qu'une conscience limitée de l'homme, y compris de lui-même, ne comprendra pas ce qu'on écrit, d'autant moins qu'il aurait tendance à ne pas voir plus loin que son nombril et se prend pour un "homme" parce qu'il a trois poils au menton, s'est mis à bander et a baisouillé qq concitoyenne consentante ( plus ou moins, d'ailleurs...)