_Roland_ a écrit :
J'ai jamais dis le contraire, mais je sous-entendais "ceux qui veulent devenir riches". Il y a beaucoup de gens qui n'aspirent pas à rouler en ferrarri ou avoir une piscine (j'en fais parti).
Donc ceux qui veulent devenir riche le peuvent plus facilement dans un pays libre. C'est débile, enfin je sais pas, même ceux qui sont anti-amércains reconnaissent qu'il est plus facile de faire fortune aux states.
|
dans un système libertarien (qui n'existe nulle part pour l'instant, mais a pu exister à une époque dans certains pays), une personne "pauvre" :
- qui a la volonté de devenir riche, est prête à s'y consacrer
- qui en a également la capacité (il faut une idée de "produit" à offrir au marché -puisque tout est marché- , se différencier des concurrents, etc...), il faut soit convaincre ensuite un apporteur de fond, soit trouver une production ne nécéssitant aucun investissement ou presque (genre certain services).
a probablement plus de chance de pouvoir devenir :
-plus riche
-plus rapidement
que dans un système social démocrate de redistribution, dans la mesure où dans le système libertarien :
- aucune activité n'est prohibé, réglementé
- il n'y a pas d'impôt écrémant les revenus.
Enfin il faut l'espérer pour les promoteurs de ce système, parce que ce raisonnement est à la fois ce qui fonde la légitimité du système libertarien, et aussi ce qui participe à son afficacité économique selon eux (plus d'entrant sur les marchés, concurrence, etc...)
La contrepartie, c'est que
- si le "pauvre" de ton exemple se plante, il aurait mieux valu pour lui vivre dans un système de redistribution
- si ton pauvre n'a pas d'idée, s'il travaille quotidiennement de façon harassante pour vivre, soit il n'a pas le temps de monter sa production, soit il n'a même pas le temps d'y penser.
(je sais, ce n'est pas une source sérieuse, mais l'histoire du taxi de "collateral" est assez bien faite)
=> bref, c'est le choix de la séléction naturelle, ce que des libertariens assument pleinement. Et honnêtement, les "pauvres" qui auront dans ce système encore moisn accès à l'éducation que dans un système social démocrate
(les parents pauvres ne peuvent pas financer un prêt pour les études de leurs enfants, les banques ne peuvent pas parier sur tout le monde, les riches philantropes distribueront ils assez de bourses pour tout le monde ? bon, il suffira de s'inscrfire comme réserviste voir s'engager dans l'armée en espérant qu'aucune guerre ne se déroule dans la période).
C'est un choix politique.
Citation :
En france, c'est très dur, où il faut avoir une idée de génie, ou avoir un talent particulier. En france, il n'y a que les plus aisés qui peuvent devenir plus riche,
|
- pour la France, il y a des tas d'exemple de gens qui sont indépendants et arrivent à très bien vivre, sans avoir de capitaux au départ.
Citation :
en s'aidant de relations avec l'Etat et ses collectivités.
|
c'est le paradoxe des portes drapeaux du libéralisme en France. (pas tous : Aulas est aussi un libéral dans son secteur -le football- masi ne perd déjà pas de créibilité de ce coté là. Alors que Dasault ou la famille Wendel -sauvée par la gauche-...)
- sinon, aux USA, ne croit pas que tu peux devenir riche sans talent ou idée de génie.
Si tu deviens riche en créant ta chaine de fast food, c'est parce que tu as l'idée de créer une chaine vendant des sandwich diététiques, ou d'applique le fast food à une autre cuisine, ou d'apporter un service supplémentaire qui trouve un marché, etc...
Et il faut durer...
- la fameuse prospérité des années 50 aux USA, c'est aussi celle des ouvriers et techniciens très nombreux, bien payés par la grande indistrie, protégée derrière des barrières douanières dans certains cas, soutenu par une très forte consommation intérieure sur ce modèle fordiste, exportant massivement également tant que la concurrence ne s'était pas encore relevée.
ça n'a rien de libertarien.