Pour comprendre l’origine de ce lien capitalistique entre les deux frères ennemis, il faut remonter au début des années 80. A l’époque, en pleine de vague nationalisations, l’Etat avait obtenu du patriarche, Marcel Dassault qu’il cède 26% du capital du groupe, venu s’ajouter aux 20% déjà détenus par la puissance publique. Mais au gré des fusions et consolidations de l’industrie de défense, en 1998, cette participation étatique, a été transférée au groupe public Aérospatiale, privatisé quelques temps tard, lors de la fusion avec le Matra de Jean Luc Lagardère.
Aérospatiale-Matra, qui se rapprochant, de l’Allemand DASA et de l’Espagnol CASA, donnera naissance au groupe EADS. Voilà, comment Dassault Aviation s’est retrouvé indirectement dans le giron d’Airbus Group, avec le Rafale d’un côté, l’Eurofighter, de l’autre. Un conflit d’intérêt. |