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Auteur Sujet :

Stop à la dépression [ Les anti-dépresseurs ]

n°47863592
Pomme
Petite olive
Posté le 28-11-2016 à 09:14:59  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


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Chermoulistan Libre | LOOK AT THAT HORSE
mood
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Posté le 28-11-2016 à 09:14:59  profilanswer
 

n°47863604
karlit
NO FEAR
Posté le 28-11-2016 à 09:16:15  profilanswer
 

Moi ma Direction le savait.
Tous solidaires, plus cools avec moi car le début du traitement était catastrophique. Je merdais grave dans mon boulot.
 
Bon, suis fonctionnaire, disons que l'ambiance est moins tendue.
 
D'ailleurs, en tant que fonctionnaire, RIP moi :o
 
 [:dileste:3]  
 


Message édité par karlit le 28-11-2016 à 09:16:33

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Les Surimis, c'est un peu comme les fricadelles des mers...
n°47863835
shinjuku83
新宿
Posté le 28-11-2016 à 09:41:03  profilanswer
 


 
Tiens on dirait moi...
 
Sauf que j'ai un métier qui m'a permis de travailler toujours plus sans que personne m'en empêche.
J'ai rallongé les journées, puis je travaillais aussi le WE, à distance ou sur place. A la fin, je faisais même des interventions de nuit, en plus de mes journées classiques et des WE. Boulot presque 24h/24, 7j/7 pour échapper au quotidien.
 
Jusqu'au jour où le corps a dit stop et je me suis effondré en pleine réunion. Quand je suis revenu à moi, on m'a emmené à l'infirmerie. Pour moi ce n'était qu'un petit malaise de fatigue, je ne voulais pas qu'on appelle les secours ou quoi. Cependant, on m'a demandé de rentrer en taxi et de me reposer.
 
Les 2 jours qui ont suivis (oui je suis retourné bossé le lendemain), mon cerveau n'était plus là. Je comprenais rien aux conversations, je n'arrivais plus à faire mon boulot, impossible de me concentrer, j'étais un légume.
Je suis allé chez mon médecin traitant, je me suis effondré en larmes, j'avais des signes de burnout, arrêt de travail et repos. J'ai dormi pendant 1 mois non-stop. Au réveil, l'enfer a vraiment commencé.
 
Mon boulot pour lequel j'avais consacré ma vie s'était écroulé. Grosse dépression, sentiment d'impuissance, perte de confiance, je voulais en finir, j'ai tenté d'en finir.
Tous les jours je pleurais, sans savoir pourquoi, pendant plusieurs mois, avec cauchemars à répétition. Et toujours l'envie d'en finir. J'ai consulté un psy, avec AD et anxiolitique.
 
Aujourd'hui, cela fait plus d'1 an que cet "accident" s'est produit. J'ai enchaîné les arrêts de travail et les mi-temps thérapeutique, j'ai remonté doucement la pente.
J'ai repris mon travail à temps plein, mais je suis toujours dans une ambiance dépressive dans ma tête. Je vois tout en noir, parfois j'ai encore les larmes aux yeux, j'ai envie de me cacher dans les toilettes et de me faire "disparaître".
 
Je continue de consulter mon psy et les AD. Cela me fait également du bien d'en parler ici, depuis le temps que je regarde ce topic pour me sentir moins seul. Mais c'est dur, la vie me semble longue, vide et insupportable... :'(

n°47863881
Foncky
Posté le 28-11-2016 à 09:45:46  profilanswer
 

D'un côté, j'envie ceux d'entre vous qui ont connu une telle chute sans pouvoir en identifier l'origine, car ça veut dire que potentiellement, la vie peut reprendre un beau jour, comme ça, sans plus d'explication.
 
D'un autre côté, ne rien comprendre à ce qui arrive doit être un facteur de détresse supplémentaire.
 
Ton récit est effrayant, en un an, qu'est-ce que tu as pu identifier avec le psy shinj ?

n°47864006
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 09:56:14  answer
 

Pomme a écrit :


 [:pingouino]  
 
Ils le savent pas surtout.


 
+1
 
Même moi j'ai parfois du mal à le voir, alors les autres... :lol:

n°47864047
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 09:59:08  answer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°47864080
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 10:01:22  answer
 

Foncky a écrit :


D'un côté, j'envie ceux d'entre vous qui ont connu une telle chute sans pouvoir en identifier l'origine, car ça veut dire que potentiellement, la vie peut reprendre un beau jour, comme ça, sans plus d'explication.


 
 
Personellement, je pense que l'ignorance est encore plus terrible à vivre...je suis pas dans ce cas et fort heureusement!
 

n°47864180
shinjuku83
新宿
Posté le 28-11-2016 à 10:11:07  profilanswer
 

Oui, l'espoir d'aller mieux un jour, cela me semble improbable pour l'instant mais j'essaie de m'y accrocher.

 

Avec le psy, j'ai identifié rapidement une chose, c'est que mon boulot me servait d'excuse pour échapper à un quotidien qui m'angoisse et m'effraie. Rien que ma vie de famille (marié, 2 enfants), me stresse. Responsabilité, rôle de père pour lequel je me sens nul. Plutôt que de passer pour un mauvais père/mauvais mari, j'ai préféré travailler, au moins je me sentais bon dans quelque chose.
J'aime bien la formule de tharggar, "J'aime et je hais la solitude a la fois."

 

On a également bcp parlé de la perte de ma mère, décédé d'une leucémie aiguë, après 1 an de combat, juste avant que je passe mon BAC à l'âge de 19 ans. Ensuite j'ai fais mes études supérieurs jusqu'à BAC+5 ingénieur. D'après mon psy, j'ai pas pris le temps de faire mon deuil et 14 ans plus tard ça se réveille.
Des souvenirs difficiles qui me hantent, comme ces instants où ma mère rentrait de l'hôpital avec ces mauvais résultats de sang, et qu'elle fondait en larme dans mes bras parce qu'elle n'avait plus la force de repasser par la greffe/chimio. Mon grand frère déjà dans le monde du travail, et ma petite soeur seulement âgée de 10 ans à l'époque, j'étais le seul "jeune adulte" chez qui elle osait chercher du réconfort.

 

Pour survivre à tout ça, j'ai foncé tête baissée dans les études et plus tard dans le boulot, pour tout réussir dans ma vie comme le dicte la société, et faire honneur à ma mère en quelque sorte. C'est en tout cas, l'avis de mon psy.

 

J'essaie de me reconstruire autour de ça. Même si il n'est pas facile d'en tirer des solutions de tout ça, mais pouvoir en parler avec mon psy me fait beaucoup de bien.

Message cité 2 fois
Message édité par shinjuku83 le 28-11-2016 à 10:26:31
n°47864209
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 10:13:19  answer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°47864318
shinjuku83
新宿
Posté le 28-11-2016 à 10:20:38  profilanswer
 

Non non, en France :D
Mais dans ma jeunesse je suis passé par une période Manga, qui a coïncidée avec mes premiers pas sur Internet, d'où mon pseudo :)

mood
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Posté le 28-11-2016 à 10:20:38  profilanswer
 

n°47864457
Foncky
Posté le 28-11-2016 à 10:28:39  profilanswer
 


Dans mon cas je ne peux pas grand chose à la cause, et c'est chiant parce que du coup je suis capable d'imaginer précisément le meilleur scénario pour l'avenir, et le pire. Sans savoir lequel va l'emporter et pour combien de temps...

n°47864690
shinjuku83
新宿
Posté le 28-11-2016 à 10:42:06  profilanswer
 

Je te comprends Foncky. Je pense que dans les 2 cas, c'est pas simple, rien n'est simple de toute façon.
 
Y'a des jours où je voudrais savoir le pourquoi, et puis finalement je me demande si ça m'aiderai vraiment ... :/

n°47864721
Pomme
Petite olive
Posté le 28-11-2016 à 10:43:53  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


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Chermoulistan Libre | LOOK AT THAT HORSE
n°47864787
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 10:47:33  answer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°47864810
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 10:49:32  answer
 

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n°47865029
Foncky
Posté le 28-11-2016 à 11:02:24  profilanswer
 

shinjuku83 a écrit :

Je te comprends Foncky. Je pense que dans les 2 cas, c'est pas simple, rien n'est simple de toute façon.
 
Y'a des jours où je voudrais savoir le pourquoi, et puis finalement je me demande si ça m'aiderai vraiment ... :/


Tu as quand même identifié des choses fortes, je ne sais pas si c'est la clé mais ça peut aider à se libérer d'une partie de tout ce poids.
 

Pomme a écrit :


Je suis très bonne pour cacher mon jeu. Là, on m'a dit ce matin "wah t'es en forme" ou "t'as maigri c'est bien" (ouais parce que la maigrance c'est bien dans notre société à la con). Enfin ce week-end, j'étais au WC dans un bar, j'ai quand même entendu 2 potes dire "olol qu'est-ce qu'il lui arrive, elle ressemble à un cadavre" [:prodigy]  
Puis y'a vraiment aucun moyen que j'en parle à mon chef. Déjà que j'en parle à personne, c'est bien la dernière personne à qui je pourrais en parler, nonononononon.


Sympas tes potes :D
 
Cacher son jeu c'est un vrai problème.  
 
Les gens bourrés de confiance peuvent tout dire, ils attirent de la compassion pour des problèmes mineurs. Y'a des gens, au contraire, ils pourraient arriver le lundi matin au boulot la gueule en sang, après s'être écrasé la tronche en vélo sur un bout de trottoir, que personne en aurait rien à carrer :ange:  
 
Au niveau prise de décisions, est-ce que vous forcer à être plus spontanés a pu vous aider ? J'aime généralement étudier tous mes choix, toutes les possibilités, et au final souvent laisser les choses en plan en attendant que ça se décante, pour que la réponse vienne à moi.  
 
Est-ce que se forcer à décider dans un temps imparti (je parle aussi bien de choses importantes comme le boulot ou la famille, que de choses futiles, genre réaménager son salon), quitte à accepter de faire peut-être de mauvais choix, peut avoir une quelconque efficacité ou aider à se sentir plus léger au quotidien ?

n°47865308
shinjuku83
新宿
Posté le 28-11-2016 à 11:23:44  profilanswer
 

Foncky a écrit :


Tu as quand même identifié des choses fortes, je ne sais pas si c'est la clé mais ça peut aider à se libérer d'une partie de tout ce poids.

 

Oui, je pense avoir eu bcp de chance et je suis tombé sur un bon psy. Sans bcp parler, il a réussi à me faire dire des choses, ça m'a beaucoup libéré. Mais j'ai aussi peur de cette vérité et de ne pas savoir quoi en faire :/ C'est le désordre dans ma tête, peut-être qu'il faut que je me laisse du temps, mais j'ai l'impression d'avoir déjà bcp pris mon temps :cry:

 
Foncky a écrit :


Au niveau prise de décisions, est-ce que vous forcer à être plus spontanés a pu vous aider ? J'aime généralement étudier tous mes choix, toutes les possibilités, et au final souvent laisser les choses en plan en attendant que ça se décante, pour que la réponse vienne à moi.

 

Est-ce que se forcer à décider dans un temps imparti (je parle aussi bien de choses importantes comme le boulot ou la famille, que de choses futiles, genre réaménager son salon), quitte à accepter de faire peut-être de mauvais choix, peut avoir une quelconque efficacité ou aider à se sentir plus léger au quotidien ?

 

Je pense que tu dois t'écouter quand tu te fais "violence".

 

J'ai tendance à être pareil, à tourner en rond sans jamais prendre de décision par peur de prendre la mauvaise.
Les rares fois où j'ai tenté d'être spontané, je l'ai immédiatement regretté sans forcément de raison. Mais en tout cas, le stresse et l'angoisse que me provoquent ces décisions impulsives me font tellement souffrir, que je préfère revenir à l'ancienne méthode, quitte à ne jamais prendre de décision sur certaines choses. Dans ces cas là, c'est ma femme qui fini par trancher (quand ça la concerne également).

 

Mais on est tous différents, tu ne réagiras probablement pas de la même façon. Malheureusement, il faut souvent sortir d'un certain confort psychologique pour savoir.


Message édité par shinjuku83 le 28-11-2016 à 11:24:38
n°47865917
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 12:03:25  answer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


Message édité par Profil supprimé le 28-11-2016 à 12:04:19
n°47866072
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 12:17:19  answer
 

Foncky a écrit :


Dans mon cas je ne peux pas grand chose à la cause, et c'est chiant parce que du coup je suis capable d'imaginer précisément le meilleur scénario pour l'avenir, et le pire. Sans savoir lequel va l'emporter et pour combien de temps...

 

Je ne peux pas grand chose non plus, d'ailleurs je n'ai fais qu'empirer les choses, de façon à ce qu'aujourd'hui je vis en sursis et je redoute le jour où ça me retombera sur la gueule...d'un coté j'ai mon coté rationnel qui me pousse à me préparer, mais je m'enfouis la tête dans le sable en me disant que le problème n'existe pas...

 

J'vis avec une putain d'épée de Damoclès au dessus de la tête et rien que d'y penser ça me fout le cafard..

 

De fait, j'arrive pas à construire ma vie, j'suis bloqué par cette menace, à quoi bon fournir de gros effort si ils doivent être anéantis derrière?


Message édité par Profil supprimé le 28-11-2016 à 12:18:31
n°47866155
Implosion ​du Sord
Fesseur de chameaux
Posté le 28-11-2016 à 12:26:23  profilanswer
 

Pomme a écrit :


 [:pingouino]  
 
Ils le savent pas surtout.


+1
(et c'est de l'anxiété dans mon cas, ce qui est un peu différent)


---------------
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n°47866284
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 12:40:11  answer
 


 
Oui, sans compter le fait que je ne donne plus de nouvelles.
 
En fait j'suis fatigué de trouver des excuses pour esquiver, donc là ces derniers temps j'faisais tous simplement le mort le jour donné :D
 

n°47866419
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 12:53:46  answer
 

Implosion du Sord a écrit :


J'aurai pu écrire ce texte il y a peu de temps encore, avant mon burn-out qui m'a fait déraper chez un client (qui le méritait :o)


  :jap:

n°47866453
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 12:57:18  answer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


Message édité par Profil supprimé le 28-11-2016 à 12:57:56
n°47867082
Cavatines
Posté le 28-11-2016 à 13:56:59  profilanswer
 

Le psy qui me sort ce matin "en fait je ne sais pas si vous êtes malade"  :sweat:  
 
Je suis très contente d'apprendre ça alors que c'est ma 4ème hospitalisation, sachant que les 3 précédentes étaient toutes des SPDT et SPPI. Et qu'entre temps je me suis tapée un an de benzos, AD, neuroleptiques et hypnotiques divers, et quelques petites périodes en isolement et en contention qui m'ont laissé des souvenirs merveilleux et absolument pas traumatisants.  
J'ai l'impression que je vais me réveiller demain et qu'on va me dire que je suis dans The Truman Show et qu'en fait ils testaient juste sur une personne saine le fonctionnement de l'institution psychiatrique française.

n°47868219
shinjuku83
新宿
Posté le 28-11-2016 à 15:17:26  profilanswer
 

coffee monster a écrit :

Je craque niveau taff mais c'est exactement pour ça que je suis terrifiée par un arrêt... J'aurais trop peur du retour à la réalité ensuite.
J'étais en formation 2 jours et c'est déjà l'apocalypse à mon retour, alors j'imagine pas si je suis arrêtée.
Ma psy juge que c'est nécessaire mais m'a suggéré de me faire arrêter par ma MG, question d'arrêt par une psychiatre qui peut être mal vu ou pousser l'employeur à se poser des questions etc.
 
Je ne sais même si pas si j'arriverais à me reposer en fait, y'a tellement de taff surtout à cette période de l'année (fin de gestion tout ça) que je ne ferai qu'y penser et appréhender d'y retourner, ainsi que les jugements et ce qui aurait pû être raconté dans mon dos en mon absence (peur qu'on pense que c'est un arrêt de protestation / de complaisance parce que la charge de travail est forte en ce moment), qu'on se plaigne de mon absence parce que le travail n'est pas fait et que du coup je fous au moins deux autres services dans la m*rde, que j'inflige du coup toute cette charge à ma collègue qui se retrouverait seule, ou qu'on regrette de m'avoir confié un poste à responsabilité parce que je ne suis pas capable de l'encaisser. Bref petite impasse là :/


 
Ta situation me semble vraiment compliquée. Pas facile à gérer tout en étant au bord du gouffre à tout faire pour pas tomber, et prendre sur sois dans la souffrance. Je compatis :jap:
 
Dans mon cas, mon malaise en pleine réunion a fait son petit effet... Je ne te souhaite pas la même chose, mais suite à ça, je pense que j'ai eu moins de jugement de la part de mon employeur.
Mais malgré tout mentalement c'est dur à gérer. Surtout, qu'ensuite ça a été le blackout, pendant 1 mois j'ai dormi. J'ai pas eu le choix, j'ai du décrocher, et ça a été violent.
 
A mon "réveil", j'ai découvert qu'au boulot ils avaient du faire sans moi et me remplacer... ça fait un choc ! Mais j'ai quand même eu de la chance, l'entreprise et mes responsables ont tout fait pour que je revienne en pleine forme. Ils m'ont rassuré, ils m'ont dit de prendre mon temps, ect... J'ai pas repris au même poste, mais j'avais toujours un place dans la boite.
 
Le premier mois d'arrêt de travail m'a été prescrit par mon MG, ensuite j'ai consulté un psy. Il m'a prolongé pendant 6 mois, puis reprise à mi-temps thérapeutique 3 semaines. J'ai à nouveau craqué, à nouveau en arrêt complet 2 mois, puis 6 mois de mi-temps et enfin depuis début novembre à temps plein.
 
En tout cas, prend soin de toi, pense à toi d'abord, mon psy m'a appris à être un peu égoïste, juste ce qu'il faut pour ne pas chercher à se sacrifier pour un boulot. C'est facile à dire, et ça demande du courage de dire non, j'ai pas eu ce courage :/

n°47868322
poutrella
Posté le 28-11-2016 à 15:24:44  profilanswer
 

shinjuku83 a écrit :

Oui, l'espoir d'aller mieux un jour, cela me semble improbable pour l'instant mais j'essaie de m'y accrocher.

  

D'après mon psy, j'ai pas pris le temps de faire mon deuil et 14 ans plus tard ça se réveille.


c'est surtout que tu pouvais pas, tu sais très bien que c'était pas un choix conscient
tu as juste choisi inconsciemment la solution que tu jugeais la moins pire, qui s'offrait à toi, en te réfugiant dans le boulot

 

j'ai aussi fait un deuil comme ça, plus de 10 ans après le décès  :bounce:

Message cité 1 fois
Message édité par poutrella le 28-11-2016 à 15:25:21

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pédagogie 2.0 : https://www.youtube.com/watch?v=Sxq [...] l=GrantLee
n°47869050
Pomme
Petite olive
Posté le 28-11-2016 à 16:18:22  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


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Chermoulistan Libre | LOOK AT THAT HORSE
n°47869071
Profil sup​primé
Posté le 28-11-2016 à 16:19:41  answer
 

Pomme a écrit :


C'est bien si ça t'a aidé.
 
Moi je sais que ça fonctionnera pas sur moi. J'ai déjà tout essayé hein, les psy, l'HP, les médocs, la méditation et même le putain de yoga alors que je chie sur ces trip de néobabs spirituels :o Je veux pas parler de ce qui ne va pas, je veux pas y penser, je hais la compassion et je cherche même pas d'aide. Vous me direz qu'est-ce que je fous ici :o Bah si je peux aider d'autres tant mieux Et puis y'a un moment faut savoir abdiquer. Je crois que le pire ce sont les idées reçues. Je sais ce que tout le monde pense et je l'ai entendu, ouais je finirais comme Lorène, et le pire c'est qu'ils ont raison. Et c'est même pas grave dans le fond.
Bordel, ça sent la fin  [:ge haussmann]  


:jap:

n°47869087
shinjuku83
新宿
Posté le 28-11-2016 à 16:20:48  profilanswer
 

poutrella a écrit :

c'est surtout que tu pouvais pas, tu sais très bien que c'était pas un choix conscient
tu as juste choisi inconsciemment la solution que tu jugeais la moins pire, qui s'offrait à toi, en te réfugiant dans le boulot

 

j'ai aussi fait un deuil comme ça, plus de 10 ans après le décès  :bounce:

 

Oui, c'est vrai, en même temps j'avais 19 ans, je crois que j'ai même pas réalisé tout de suite ce qu'il m'arrivait. Je suis même retourné au lycée le lendemain du jour où mon père nous a annoncé la nouvelle.
Je suis allé voir mon prof principal qui nous faisait cours à 8h, et je lui ai dit que j'étais pas dans mon assiette parce que ma mère était décédée hier... le prof m'a fait des grands yeux, n'a pas su quoi dire, il était en mode "mais qu'est-ce qu'il fout là ce gosse".

 

Au dernier moment il m'a présenté ses condoléances, et je suis allé m’asseoir comme si de rien n'était.

 

Jamais j'aurais imaginé prendre la claque 14 ans après  [:tinostar]


Message édité par shinjuku83 le 28-11-2016 à 16:23:30
n°47869120
Pomme
Petite olive
Posté le 28-11-2016 à 16:22:51  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


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Chermoulistan Libre | LOOK AT THAT HORSE
n°47869158
poutrella
Posté le 28-11-2016 à 16:25:24  profilanswer
 

ou peut être car c'est un psychanalyste un peu fini à l'urine, à tout hasard
dire ça à un patient en HP c'est irresponsable, c'est littéralement se foutre de sa gueule
 
 


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pédagogie 2.0 : https://www.youtube.com/watch?v=Sxq [...] l=GrantLee
n°47869201
Pomme
Petite olive
Posté le 28-11-2016 à 16:27:34  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


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Chermoulistan Libre | LOOK AT THAT HORSE
n°47869217
poutrella
Posté le 28-11-2016 à 16:28:47  profilanswer
 

bon quand tu vois comment Lacan traitait ses patients, tu comprends vite pourquoi certains sont des dangers ambulants


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pédagogie 2.0 : https://www.youtube.com/watch?v=Sxq [...] l=GrantLee
n°47869224
Cavatines
Posté le 28-11-2016 à 16:29:12  profilanswer
 

Pomme a écrit :


Bah. Il t'a dit ça parce qu'à l'instant T t'es peut-être "guérie" ou un truc du genre, sans remettre en cause tes antécédents non ?


 
J'suis pas guérie, j'suis juste amoureuse et ça cache un peu les symptômes habituels. Mais j'refuse de voir mon mec comme un médicament  :non:  
Parce qu'à chaque fois c'est pareil, c'est mieux quand y'a un truc positif qui m'arrive (un mec, un job) et puis quand ça se termine (parce que je garde ni mes mecs, ni mes jobs, en partie à cause de mes problèmes psy) ben la chute est monstrueuse et ça finit en SPPI et j'me retrouve à devoir déféquer dans un pot dans une cellule avec un matelas par terre.  
 
Pour une fois je suis pas complètement "en crise" et je me disais que ça pouvait être bien de traiter les problèmes à un moment où je suis plutôt stable, plutôt qu'on attende que je sois au fin fond du trou...

n°47869309
Pomme
Petite olive
Posté le 28-11-2016 à 16:33:39  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur


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Chermoulistan Libre | LOOK AT THAT HORSE
n°47869322
Cavatines
Posté le 28-11-2016 à 16:34:00  profilanswer
 

poutrella a écrit :

ou peut être car c'est un psychanalyste un peu fini à l'urine, à tout hasard
dire ça à un patient en HP c'est irresponsable, c'est littéralement se foutre de sa gueule
 
 


 
Je précise que je suis foncièrement anti-psychanalyse et le psy est au courant :D  
Le médecin que je vois le week-end est différent de celui de la semaine. Celui du week-end est horrible, ça se voit qu'il est plutôt psychanalyste.  
Samedi dernier, il est entré dans ma chambre, il m'a dit "vous avez quoi de beau à me dire aujourd'hui ?" (je l'avais jamais vu), j'ai répondu "rien je viens de me lever" : il est sorti :D
Le lendemain, il a tenté une nouvelle technique. Il m'a demandé : vous lisez quoi ? J'lui ai montré mon bouquin, c'était Portraits Sociologiques de Lahire. Il a lu la 4ème de couv', il m'a dit "vous savez les gens comme lui ils pourraient apporter beaucoup à la psychanalyse"  :sarcastic:  :sarcastic:  
 
 

n°47869340
Cavatines
Posté le 28-11-2016 à 16:34:49  profilanswer
 

Pomme a écrit :

Tu peux pas changer d'hopital ? Parce qu'avec tout ce que tu racontes depuis le début, ils m'ont l'air d'avoir la psychiatrie dans un module en ligne de 2h sur google.


 
Je sais pas où aller. Tout le monde me donne des échos négatifs de partout.

n°47869393
Pomme
Petite olive
Posté le 28-11-2016 à 16:37:31  profilanswer
 

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Chermoulistan Libre | LOOK AT THAT HORSE
n°47869464
Cavatines
Posté le 28-11-2016 à 16:41:03  profilanswer
 

J'suis en clinique privée :(
Après mes formidables échecs en hôpitaux publics de campagne et hôpitaux de secteur parisiens

mood
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Posté le   profilanswer
 

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