4. IRKUTSK
Arrivés à Irkutsk, enfin !
Nous resterons 3 jours avec un aller-retour au lac Baïkal. L'hôtel : Le Marussia Boutique Hotel près du nouveau centre économique/commercial de la ville.
Les chambres sont relativement bruyantes et peu insonorisées (au point qu'ils fournissent les bouchons d'oreille...cqfd), mais le petit-déjeuner, inclus, était plutôt bon. J'ai notamment découvert un fromage blanc sec (texture "fromage de chevre"/cottage cheese), le Tvorog (творог). Si vous avez une épicerie russe a proximité, je vous le conseille.
Bref, le temps n'est pas excellent, un peu frais mais on profite d'une première journée plutôt dégagée.
A Irkutsk, il existe "la ligne verte", soit une ligne dessinée au sol qui chemine à travers la ville et propose à chaque numéro un bâtiment ou un lieu d'intérêt. On l'a suivi.
(je crois que ça existe dans bien d'autres villes)
L'architecture soviétique, pleine de finesse.
Petit tour près de la rivière Angara (Ангара), on se retrouve devant une magnifique église (et quelle lumière), l'église de l'Epiphanie (Собор Богоявления).
Peu éloignée, on peut trouver la petite église du Sauveur (Спасская церковь).
Comme d'habitude, nous marchons beaucoup. Notamment une petite balade très agréable au bord de la rivière.
Et une autre, moins agréable, vers la banlieue d'Irkutsk (certains habitants nous regardaient un peu de travers), nous avons longé un boulevard bien chargé et pollué pour aller admirer la très colorée cathédrale de Kazan (Казанский собор).
Niveau repas, on profitera du restaurant de l'hôtel qui n'est pas mauvais et pas cher du tout, mais coup de coeur pour un restaurant italien (la nourriture russe, il faut l'avouer, ce n'est jamais de la grande cuisine...), FIGARO (www.figaro-resto.com/).
On aura testé aussi un restaurant-bar au thème allemand, BierHaus (les serveuses deguisées en soubrettes tyroliennes , c'est sympathique, mais la nourriture était loin d'être légère).
Etant à Irkutsk, il aurait été un crime (OUI UN CRIME !!) de ne pas aller faire un tour au lac Baïkal.
On a donc prévu une nuit sur place, a Listvyanka (Листвянка), une petite bourgade, très, très longue qui donne à l'embouchure de l'Angara et sur le lac Baïkal.
On choisit donc de se rendre au ponton Raketa (Ракета) directement en taxi...car on n'a pas trouvé le bus qui y allait...Bref, il pleuvait des glaçons et nous n'avions pas pris le temps de chercher. Le taxi n'est pas cher, on en profite.
Sur place, on apprend que les bateaux sont bloqués à quai...à cause du temps. Ils sont sérieux les russes ?! C'est le temps normal en Sibérie là ! \o/
Pas le choix, il faut y aller par la route, donc soit on rentre sur Irkutsk et on essaie de choper le car qui prend 1h direction Listvyanka, soit on opte (encore) pour le taxi. Allez, ça dépendra du prix annoncé !
Au port, on profite pour boire un petit thé dans le bar de la capitainerie et on se renseigne sur les possibilités de commander un taxi pour Listvyanka. C'est possible, c'est 500rub (~7 euros), pour ~80km, c'est plutôt valable ! Alors go !
Scotchés au siège, on a apparemment droit au pilote du coin , il roule à près de 120 sur la route limitée entre 70 et 90 et qui fait des montagnes...russes, littéralement (on décollait du siège à chaque point haut, on y était enfoncé à chaque point bas). Nous arrivons finalement sans encombre au bord du lac, sous un temps exécrable... une pluie glacée et un vent quelque peu sibérien (0°C à l'abri du vent, -10 à -15°C sinon... ).
Notre abri pour la nuit sera la Gavan Baikala Guesthouse (ul. Gudina, 84, Listvyanka), petite guesthouse bon marché sur les hauteurs de la ville, notre chambre est avec vue sur le lac, plutôt cool ! Les chambres n'ont rien de formidables (du bois partout, les trous ont colmatés avec de la mousse expansive), pas forcément bien isolées, mais surchauffées, et pour une nuit ça va bien.
Coté repas, le petit-déjeuner preparé par la maîtresse de maison était gargantuesque !! Toutes les spécialités russes (pas les plus légères) sur la table...Sauf que c'était trop, beaucoup trop... Près de 500gr de kasha (sorte de porridge) + saucisson, fromages, de la crème fraiche, des légumes, confiture, toasts, etc... Nous étions un peu honteux de laisser les 3/4, et on s'était gavé pourtant.
Malgré le temps froid et humide, nous prenons notre courage à 2 mains et sortons pour aller visiter le musée du lac Baïkal...à 5km de là, à pieds !! (la ville est étalée en longueur). On arrive au musée trempés et gelés (on se sera arrêté en cours de route dans un boui-boui pour se réchauffer à coup de vodka ), mais celui-ci se révèle intéressant.
Et comment ne pas être sous le charme quand on voit les 2 nerpas, phoques locaux (Байкальская нерпа) évoluer paresseusement dans leur aquarium. Ils sont tellement mignons !
Retour du musée, on remarque certains véhicules attendant devant le musée, je me permets de les questionner. Ils sont en fait des taxis "particulier" (autant dire illégaux, sans licence) qui font la liaison avec l'autre bout de la ville... Autant dire que nous n'hésitons pas longtemps... 5 minutes de voiture contre pres d'1h de froid et de pluie cinglante.
De retour sur Irkutsk par le même moyen qu'à l'aller, on se balade un peu en ville en attendant notre prochain train, qui part a minuit !
dans le train entre Irkutsk et Ulan-Ude
Comme précisé ci-dessus, notre train partait à minuit d'Irkutsk, direction l'autre rive du lac Baïkal, Ulan-Ude, capitale de République de la Bouriatie (Республика Бурятия).
Autant dire que l'on avait un choix pléthorique niveau train pour effectuer cette courte distance (courte, à l'echelle de la Russie hein... 500km par la route, 8h de train).
Vous l'aurez compris, minuit + 8h... nous arrivons donc à 8h à Ulan-Ude.
Le transsibérien "classique" avec la motrice aux couleurs de la Russie, à la gare d'Irkutsk.
Nous le prendrons à l'étape suivante, pas encore.
5. ULAN-UDE
Notre hôtel sera le Baïkal Plaza (www.baikalplaza.com/en/), un soit-disant 4* d'un style tout soviétique, mais qui n'est même pas comparable avec le Magistrat Hotel de Tomsk. J'aurais d'ailleurs à me plaindre de la chambre (car j'avais négocié par mail une chambre avec vue sur la place Sovetov) et ai réussi à obtenir un surclassement dont la chambre avec la vue prévue. Tout gagné quoi !
Cet hôtel à l'avantage certain d'être en effet au coeur de la ville (la fameuse place Sovetov) et tout près des arrêts des marshrutka (маршрутка), pour ceux qui connaissent les tempos de Kathmandu, c'est tout pareil en un peu mieux, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme des lignes de transport routier opérées par des mini-vans, mini-bus de qualité inégale. Ces véhicules vont à peu près partout (et parfois assez loin de la ville), il ne vaut mieux pas se tromper de numéro.
Breeeeef... Le temps n'est pas vraiment au beau fixe, mais ce n'est pas bien grave ! On a l'habitude depuis quelques jours.
1ère visite, On va manger un truc, c'est midi ! (oui, on s'est reposé un peu le matin, donc il est déjà midi !), comme des moutons, on suit un peu les dires de quelque guide de voyage (tripadvisor ou LP, je ne sais plus), et on tente Shene Buuza (Шэнэ Бууза, кафе-позная), un petit café/restaurant qui sert des produits typiques du coin, soit des Buuzi (équivalent mongol des Baozi, xiaozi pour la Chine, gyoza pour le Japon, momo pour le Tibet/Nepal)...bref, vous l'aurez compris, des espèces de petites ravioles fourrées avec on-ne-sait-quoi.
Repas clairement pas cher, mais pas dément, surtout les buuzis en fait... J'ai apprécié la tarte à la viande émiettée et à la graisse (imaginez 2 fonds de tartes qui enserrent une mixture graisseuse pleine de viande inconnue ? Bah voila, c'était ça...haha).
Revenons à cette place Sovetov.
Oui, c'est bien Lenine, oui, c'est bien une énooooooooorme tête de Lenine !
Cette sculpture trône évidemment au centre de la place. Elle impressionne, vraiment.
1ère journée peu-active, on a tourné en rond dans le centre pour s'inspirer un peu de l'ambiance de la ville, le temps ne se prêtant guère aux grandes sorties prévues, bon...
Lendemain, le temps est nuageux mais pas pluvieux (ouf !), nous partons à l'extérieur de la ville pour visiter le Musée Ethnographique (Этнографический музей народов Забайкалья), un espace naturel dans lequel sont implantés différents bâtiments typiques de la région du lac Baikal et détaillant le mode de vie des populations d'endroits divers.
Un petit zoo quelque peu déprimant (chameaux, tigres, ours, rapaces,....) prend place au sein-même du musée à ciel ouvert. Pas transcendant, PETA et autres L-214 auraient sûrement à y redire.
Mais bon, on est en Russie.
Moins de blabla, plus de photos !
Les habitations sont placées de manière assez logique dans un parc (limite une forêt comme on peut le voir), de la construction la plus légère (tentes) des peuplades nomades russes (Iakoutes, Tchoutches, etc..) à l'église en bois, au temple bouddhiste, à la maison en bois construite selon les normes les plus sibériennes qui soient...
C'est l'intérieur typique d'une izba (изба), cabane en bois commune de la Sibérie Orientale.
On remarque aussi un espèce de temple aux accents très mongols. Et forcément... La Bouriatie, frontalière de la Mongolie est également à dominante bouddhiste. On retrouvera d'ailleurs des stèles gravées en tibétain, ça me choquera presque. Du tibétain en Russie !! J''étais prévenu, mais je n'y croyais pas.
On en verra plus, en allant directement visiter des temples bouddhistes le lendemain (voir plus loin).
Après notre visite du musée ethnographique, nous allons manger (oui, oui, ça va... on fait que ça de manger ! je sais !). Ca tombe bien, un petit restaurant (enfin, petit...façon de parler, il y avait du monde, il était assez grand !) se situe juste à côté du musée. Il a un nom bouriate/mongol : нютаг. On mange un excellent plov (плов, du riz avec des légumes et de la viande, tout mélangé) et on décide d'aller se promener dans la taïga, aux portes de la ville. On s'enfonce dans dans la forêt et on grimpe pendant quelques bonnes dizaines de minutes les collines cernant la ville.
Sur notre chemin (nous ne savons pas trop où nous allons), nous croisons des russes qui font "journée barbecue + bèeres + gâteaux + alcools divers" avec une vue très sympa sur la ville. On sait s'éclater par ici (ils sont montés en 4x4). On suit un sentier de moins en moins marqué...et à un moment (2h de crapahutage plus tard).... photo du paysage (rien de très fou, mais on se sentait vraiment au milieu de nulle part).
(Pas interessant ? Ah bon ?)
Nous continuons notre petit bonhomme de chemin, ma chère et tendre s'inquiète un peu mais fait confiance à mes qualités de cartographe (je ne me perds jamais !) pour nous ramener en ville. Nous bifurquons, rebifurquons, puis voilà... On rattrape la ville sur une crête, une vue plutôt sympa (le n&b était indispensable) :
Enfin aux abords de la ville, nous n'avons plus vraiment envie de marcher (crevés !! Pfiiiou...). Fort heureusement, nous débouchons sur une petite place (place...en terre/boue quoi hein) avec plein de marshrutkas de même numéro, donc à priori un terminus de ligne.
Nous (je) demandons au chauffeur du véhicule sur le départ s'il passe par la place Sovetov....
(suspense...)
(suspense...)
Il y va !! Et oui ! Nous nous installons tranquillement dans le mini-bus, et nous rentrons à l'hôtel bien fourbus et contents de la journée.
Repas du soir dans l'excellent restaurant contiguë à l'hôtel.
Lendemain, le temps est enfin bleu et clair ! (du bleu pas comme chez nous, du bleu des steppes mongols, un ciel qui paraît sans fin...).
Un temps parfait pour s'exiler à +/- 30km d'Ulan-Ude, dans un vieux van UAZ blindé de people, qui sent fort les nouilles chinoises (why ? ) et retomber dans le bouddhisme tibétain en visitant un temple situé près du village de Verkhnyaya Ivolga, l'Ivolginsky Datsan (Иволгинский Дацан).
(pour info : "datsan" signifie "temple", en bouriate)
(Ch'est tres tres choli !!)
Nous étions vraiment au milieu de nulle part, le ciel au-dessus de nous, pas grand chose autour, et la terre dessous... Nous nous sentions bien, bien mieux qu'en ville à vrai dire.
Sur le retour, nous irons gambader en ville pour voir diverses autres choses, dont la gare.
Fin de notre séjour à Ulan-Ude... Une magnifique experience !
Petite visite de la gare.
Et voila la dernière partie de notre escapade russe.
Direction Vladivostok ! Hardi moussaillons !
dans le train entre Ulan-Ude et Vladivostok
On l'aura quasiment évité pendant tout notre séjour en Russie, mais enfin, nous montons dans le "légendaire" transsibérien, celui de la liaison Moscou - Vladivostok, le Rossiya (Россия), soit le train numéro 002М. Légendaire, pourquoi ?
Parce que c'est le train transsibérien qui relie historiquement Moscou et Vladivostok. Celui, historiquement toujours, avec les couleurs de la Russie peintes sur ses wagons. Et accessoirement l'un des réputés plus confortables, plus rapides, avec le plus de services.
(petite digression supplémentaire : Effectivement, quand on parle de "transsibérien", il faut bien comprendre que ce n'est pas UN SEUL train, il y a une flopée de trains qui effectuent des liaisons transsibériennes. Par exemple, le train que j'ai pris de Tomsk a Irkutsk, malgré sa vétusté évidente, se traînait quand même jusqu'au terminus, Vladivostok... Il ne faut pas donc pas hésiter à monter dans les trains qui desservent des villes secondaires, si l'on souhaite visiter, il y a de quoi faire !)
Bon, déception intersidérale ! Le train mythique, on n'y a pas droit ! C'est bien le bon train...mais les wagons aux couleurs de Mère Russie sont apparemment remplacés par les standards RZD, donc compartiments identiques au Moscou-Kazan et Kazan-Ekaterinbourg... Déception, j'ai dit ! Trop dommage !
Quoiqu'il en soit, 61 heures de train ! C'est du sérieux la ! 3 jours à bord du train !
(j'en connais une qui va s'ennuyer sec. J'ai la chance de ne jamais m'ennuyer, c'est un trait de caractère).
Nous avons bien sur fait le stock de nourriture à Ulan-Ude (saucissons, légumes, fruits, pain, chocolats), car près de 3 jours dans le train, il n'est pas question de tenter le wagon-restaurant (on a vu le menu...et les prix, AIE !).
La miss saura s'occuper à lire les Rougon-Macquart de Zola, de mon côté, ne sachant/pouvant pas lire avec un paysage défilant en vue (ça me rend malade), je regarde le paysage, nostalgique, en écoutant de la musique....Oui, pendant presque 3 jours ! Pas d'ennui j'ai dit !
6.VLADIVOSTOK
Arrivés à destination quelque peu fourbus, petit pincement au coeur, le transsibérien, c'est fini. On sort de la gare, le DELUGE ! Vladivostok est une ville à la San Francisco, tout en pentes... et des torrents dévalent littéralement les rues.
Notre hôtel n'est pas loin de la gare, mais le temps d'arriver, nous sommes trempés, les pompes pleines d'eau, bonne première impression...
Dernier hôtel de notre liste de réservations donc, Le Primorye hotel (Гостиница «Приморье», hotelprimorye.ru/), pas forcément de bonnes critiques sur internet, pas réservable via Booking, mais j'ai confiance, je sais pas. Les chambres avec vue sur le port étant un peu plus chères.... J'ai évidemment opté pour celles-ci.
Nous ne sommes pas déçus.
Confort nickel, pas de bruit, vue dégagée et magnifique.
Point très positif aussi, le restaurant style italien un peu "hype" dans l'hôtel n'est pas mauvais du tout et nous y mangerons 2-3 fois durant notre séjour (bon, les serveurs, tous jeunes, ne parlent pas anglais, c'est déconcertant mais pas si important).
Bonne nuit reposante après ces 3 jours/nuits de train. On a encore l'impression de ressentir le bercement du train.
Le ciel s'est dégagé depuis hier soir, c'est parti pour les visites !
Vladivostok est bien sûr un port, le port d'attache de la flotte russe du Pacifique principalement.
Illustration ? Un petit bateau, comme ça.
Un vestige de la guerre froide, un sous-marin S-56 prend place également sur le port (hors d'eau)
Le mémorial de la guerre 1941-1945 pas bien loin non plus.
Historiquement, Vladivostok fut aussi un port qui brassait les pauvres hères envoyés aux goulags de l'extrême-est sibériens (liaisons avec Magadan par bateau après la déportation en trains spéciaux), c'est pourquoi ce cher Soljenytsine (Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne (Александр Исаевич Солженицын) a une statue sur les quais.
(je vous conseille de lire l'excellent "Archipel du Goulag", c'est édifiant !)
Etant donné la topographie de la ville, il est évident que les points de vue haut sur la ville ne manquent pas.
Notamment un lieu célèbre pour les amoureux, un peu au même titre que le pont des arts a Paris. Petite place avec une sculpture dédiée aux moines Cyrille et Méthode, c'est un lieu particulièrement prisé pour les jeunes mariés.
D'ailleurs, on aura droit à une sérieuse réunion croisée de plusieurs mariages (4 au moins !) qui se relayaient pour se prendre en photo avec en fond la baie de Vladivostok.
Il ya un funiculaire vieillot qui grimpe la colline pour déposer les touristes...Enfin, normalement. Il est en panne. C'est le 1er d'une longue liste maudite concernant ce genre de transport, la suite au Japon.
Fin de journée inintéressante au possible, on fait les courses "souvenirs", il est temps après tout, la Russie c'est presque finie. A nous les matryoska, les foulards, la vodka, etc...
Seconde et dernière journée a Vladivostok, le temps est agréable. C'est samedi.
N'ayant pas trop le coeur à visiter les restes militaires (bunkers, forts,...) des bases de défense russes, nous nous baladons tranquillement dans la ville en profitant du beau temps.
Pas grand chose de remarquable sinon une formidable exposition de blindés près du port.
On verra encore débarquer des jeunes mariés qui vont se prendre en photo devant les blindés (trop romantique !).
La fin d'après-midi approchant, on rentre à l'hôtel.
Soudainement, je propose à ma copine de se re-préparer à sortir pour faire une dernière visite... Je commandé un taxi à la reception et j'énonce la direction en russe au chauffeur (ma copine ne comprenant pas la langue, elle ne sait toujours pas où nous nous dirigeons).
La météo s'est un peu dégradée, mais ce n'est pas trop grave, on se croirait en Bretagne. C'est très bien comme ça, on apprécie les bourrasques de vent et la pluie fine.
Le bout du bout de la russie, de la péninsule sud de Vladivostok, le phare Tokarevskiy (Маяк Токаревский).
Et donc là, au bout du monde, près de ce phare (on s'est mouillé un peu les pieds), j'ai benoîtement demandé ma copine en mariage ! Rien que ça!
J'ai trimballé la bague dans mon sac photo durant tout le voyage, il était temps.
Voici la petite courant vers sa destinée juste avant ma demande. Surprise totale !
Nous sommes restés là quelques minutes à apprécier le vent et le crachin (le taxi nous attendait), lui confirmant encore que "non, ce n'est pas une blague" , puis nous sommes rentrés.
Petit coucher de soleil super-venteux sur le Pacifique...
Soirée festive bien évidemment dans un excellent restaurant de Vladivostok, Zuma (restaurant à la mode, cuisine asiatique fusion). Comme j'avais réservé et prévenu de pourquoi du comment, nous avons eu droit à une petite table parsemée de pétales de roses (la honte putain ! J'ai horreur de ce genre de trucs)... Mais le champagne aidant, ça n'a pas pose problème longtemps.
Bref, c'était notre dernière soirée en Russie, une soirée unique.
Tout cela en valait bien la peine.
Le lendemain, dimanche. Notre avion prévu vers 13h à l'aéroport de Vladivostok pour rallier le Japon. Lever tôt, j'en profite pour prendre une dernière photo de notre chambre.
45 minutes de taxi jusqu'à l'aéroport de Knevichi.
Il est un peu vide.
Compagnie Siberia Airlines, appareil A320, JAPON nous voilà !! \o/
Message édité par machendranath le 10-01-2021 à 15:00:17