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Vous sentez-vous proche des idéaux gaullistes ?




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Auteur Sujet :

[Topic unique] Gaullisme @HFR - 1940-2010

n°18687465
Kryten
Casio brille-brille, t'entends
Posté le 02-06-2009 à 11:26:22  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Quand on les a enfin acceptés dans la CEE :o
 
... quelle boulette :o


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Technique maquereau | ECNSP | Fructifier son argent avec les branques
mood
Publicité
Posté le 02-06-2009 à 11:26:22  profilanswer
 

n°18692587
Profil sup​primé
Posté le 02-06-2009 à 18:22:38  answer
 

Kryten a écrit :

Quand on les a enfin acceptés dans la CEE :o
 
... quelle boulette :o


 
 
Tout à fait
 
ce qui a tué l'idée européenne, c'est vraiment l'adhésion anglaise...
 
Enfin, j'ai toujours pensé que Pompidou était un con...

n°18693952
dlrouest
Posté le 02-06-2009 à 20:29:51  profilanswer
 

Citation :

Tout à fait
 
ce qui a tué l'idée européenne, c'est vraiment l'adhésion anglaise...
 
Enfin, j'ai toujours pensé que Pompidou était un con...


Je suis d'accord avec toi, les anglais n'ont jamais vraiment voulu s'investir dans l'Europe faisant blocage à des réformes sociales qui sont pourtant nécessaires.


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les 101 propositions de Debout la République
n°18700443
Profil sup​primé
Posté le 03-06-2009 à 04:43:45  answer
 

Pompidou était un bon gros pépère qui a géré le pays comme il pouvait après le général. Ce qui n'est jamais facile de passer à la suite d'un commandeur tel que ce dernier.
Toutefois, il a clairement manqué de vision stratégique ou alors il a tenté un pari qui s'est révélé totalement erroné.
Quoiqu'il en soit, les Britanniques, malgré un sympathie que je conserve pour eux, n'ont pas la fibre continentale. Et l'UE n'a été pour eux qu'un moyen de surveiller l'équilibre des puissances : une vieille antienne anglo-saxonne.

n°18710469
dlrouest
Posté le 03-06-2009 à 21:46:53  profilanswer
 

Citation :

Pompidou était un bon gros pépère qui a géré le pays comme il pouvait après le général. Ce qui n'est jamais facile de passer à la suite d'un commandeur tel que ce dernier.
Toutefois, il a clairement manqué de vision stratégique ou alors il a tenté un pari qui s'est révélé totalement erroné.
Quoiqu'il en soit, les Britanniques, malgré un sympathie que je conserve pour eux, n'ont pas la fibre continentale. Et l'UE n'a été pour eux qu'un moyen de surveiller l'équilibre des puissances : une vieille antienne anglo-saxonne.


 
Les Britanniques auraient pu au moins profiter de l'union européenne pour mettre en oeuvre des projets qui coûtent trop cher pour être supportés tous seuls. Ils auraient indéniablement pu en tirer un avantage de compétitivité mais à la place ils préfèrent en faire juste un simple marché. C'est là où j'aime bien Debout la République c'est qu'il propose des projets à la carte beaucoup plus faciles à mettre en œuvre qu'en passant la Commission de Bruxelles.


Message édité par dlrouest le 03-06-2009 à 21:47:30

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les 101 propositions de Debout la République
n°20143513
Profil sup​primé
Posté le 10-10-2009 à 18:17:47  answer
 

le topic sort du désert, pour signaler un très bel article paru sur Agoravox (comme quoi...) : http://www.agoravox.fr/actualites/ [...] ance-62769
 
Une certaine idée de la France

18 juin 1940, 18 heures. Stephen Tallents, directeur des informations de la BBC, accueille un général français en exil au quatrième étage du studio d’Oxford Circus. Son arrivée à longues enjambées, sa taille immense et sa voix très grave génèrent une présence hors normes : l’assistance est subjuguée. On lui demande un essai de voix. Il dit seulement « la France ».

 
 Elle seule importe. Elle seule occupe ses pensées, chacune d’elles. A Londres, l’ectoplasme-idée France a complètement intégré son réceptacle : la symbiose est accomplie, parfaite. La longue carcasse porte et supporte les avanies de la mère patrie, endosse la honte nationale de la capitulation [1]. Le déshonneur de son pays lui instille une douleur insupportable et donne naissance à une volonté surhumaine. La nation vaincue, contrainte à la génuflexion pour mendier sa délivrance, n’est plus la sienne. Elle n’est plus conforme à son idéal, auquel il consacrera le premier paragraphe de ses Mémoires de guerre :
 
 « Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France... Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison. Ce qu’il y a, en moi, d’affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. J’ai, d’instinct, l’impression que la Providence l’a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires. S’il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j’en éprouve la sensation d’une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, non au génie de la patrie. Mais aussi, le côté positif de mon esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ; que, seules, de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même ; que notre pays, tel qu’il est, parmi les autres, tels qu’ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit. Bref, à mon sens, la France ne peut être la France sans grandeur. » [2]
 
Cher pays de mon enfance
 
 Cette certitude prend sa source dans l’éducation et la formation intellectuelle de Charles de Gaulle. Au sein d’une famille d’intellectuels érudits et loyalistes d’une pudeur sévère, il se passionne pour l’histoire de son pays et s’imprègne de ses mythes et symboles. Enfant jouant aux soldats de plomb, il est toujours roi de France et manoeuvre l’armée française - en attendant d‘avoir l‘âge de reconquérir l‘Alsace-Lorraine. Quand la contemplation de Versailles, Notre-Dame, l’Arc de Triomphe et les Invalides provoque son enthousiasme, l’humiliation de Fachoda [3] et l’affaire Dreyfus [4] l’attristent profondément. Son père, monarchiste de regret, professeur de grec, latin et français chez les Jésuites, lui communique son sentiment de la dignité de la France. Quant à sa mère, son amour de la patrie n’a d’égal que sa piété religieuse.
 
 C’est à l’adolescence, alors qu’il prépare l’école militaire de Saint-Cyr au collège Stanislas [5], que prend forme une conception personnelle de la France. Parallèlement à l’apparition d’une autorité précoce - son visage fut décrit comme « peut-être déjà lourd de prémonitions », le jeune Charles met en branle les mécanismes d’une riche vie intérieure et d’une indépendance intellectuelle également précoces : sa notion de la France se détache de celle de son père. Plus républicaine, moins monarchiste. Moins nostalgique. La Révolution française, en particulier, n’est plus la cible désignée des regrets historiques. La guerre qui se profile à l’horizon est entrevue comme une « aventure inconnue » qui sera l’occasion de faire ses preuves.
 
 La matière de ses réflexions, l’aspirant Saint-cyrien puis lieutenant la trouve chez ses auteurs préférés : Charles Péguy [6], produit de la méritocratie républicaine, dont Notre Jeunesse, Mystère de la charité de Jeanne d’Arc et Les tapisseries insufflent un nationalisme mystique au jeune de Gaulle ; Henri Bergson [7], considéré comme un pionnier de la renaissance mystique, et dont le Connétable interprète la pensée comme une incitation à construire son appréhension du monde sur des intuitions neuves. Et dans une moindre mesure, Maurice Barrès [8] - dont l’idée-force de continuité nationale n’a pu manquer d’influencer le futur général - et l’historien Jacques Bainville [9]. Enfin, pour la dimension morale, les maîtres du renouveau catholique que sont René de La Tour du Pin [10] et Albert de Mun [11].
 
 Monarchisme, nationalisme mystique, antifascisme chrétien ou christianisme social : les fondations sont posées ; elles ne sont cependant ni immuables, ni incontournables. Tout au long de sa vie, animé par une curiosité en tension constante, Charles de Gaulle n’aura de cesse de s’intéresser et de lire, aussi bien pour satisfaire son goût que pour faire fructifier son capital intellectuel et sa culture politique.
 
"Je hisse les couleurs" [12]
 
 Une certaine idée de la France pour seule doctrine... Plus qu’une doctrine, elle est la raison d’être de l’action politique : les intérêts nationaux et la grandeur pour seuls enjeux et seules considérations. La nation française, entité abstraite, est une et indivisible ou n’est pas. Elle est menacée par tout ce qui est susceptible de monter ses citoyens les uns contre les autres : les intérêts particuliers, les partis, les idéologies etc. Menaces qui expliquent, chez le général, la distance vis-à-vis de la chose électorale ainsi que la méfiance à l’égard des élites.
 
 Menaces qui le conduisent parfois à se confondre avec l’entité sublime, à tel point qu’il peut évaluer tout désaccord avec sa personne comme une atteinte à la liberté nationale. Fusion divine du prophète et de son peuple : dans ses déplacements, l’homme-nation déconcerte et gagne à lui plus d’un interlocuteur. Son intelligence, sa hauteur de vues et sa dévotion totale ne laissent d’intimider ni de fasciner. C’est la France, que vous avez en face de vous.
 
 Dans l’esprit du général de Gaulle, la nation et les idéologies sont incompatibles. Une nation est la collectivité suprême, définie par son territoire, son histoire, soudée par l’intérêt, sa culture et ses héros ; les idéologies, oripeaux de la philosophie allemande, cachent des appétits et nourrissent volontiers les fausses querelles. Griefs qui seront retenus à l’encontre des communistes - malgré leur rôle dans la résistance française, des partisans de l’Algérie française - en dépit du bien-fondé de certains de leurs arguments, et ... de l’ensemble des partis [13]. L’individualisme, assumé ou dissimulé, doit reculer « de gré ou de force devant la solidarité ».
 
 Quand la nation et l’État font fi des idéologies, les circonstances sont prépondérantes. Le général de Gaulle est ce radar surpuissant capable de capter les signes politiques, quelles que soient leurs provenances, afin de produire une analyse et des solutions d’une lucidité exceptionnelle. A Saint-Cyr déjà, puis à l’École militaire, il se risquait à rabattre les oeillères de ses enseignants en opposant la prééminence des données de la bataille à leurs stratégies militaires prédéfinies et étriquées tirées des manuels - dont ils étaient quelquefois les auteurs. Libéré du carcan des préconceptions de divers ordres, l’homme de toutes les circonstances peut agir en conséquence et appliquer son mouvement. Animé par une certaine idée, le général le plus amoureux peut partir à l’assaut de la grandeur.

 La France, vous connaissez ?

 
 A l’assaut du premier rang, celui qui lui est naturellement dû. Lourde tâche dans la France de l’après-guerre, dévastée et avilie par l’occupation - cause de profondes dissensions. Tâche utopique (chimérique ?!) dans un monde désormais bipolaire, dont les deux grands ne sont pas prêts à revoir le partage alors qu’ils chipotent sur les miettes. Mais la distance accomplie et les obstacles enjambés confortent la secrète conviction du « plus illustre des Français » [14] : son destin est d’abattre l’impossible.
 
 Abattre la tutelle des imposants alliés pour restaurer l’indépendance de sa faible nation. Le général contrarié par la peureuse prudence de Churchill, aigri par la perfidie de Roosevelt et averti de la folie dictatoriale de Staline, la libre et totale disposition d’elle-même de la République n’est plus négociable : cet axiome est l’objet suprême et constant de son attention en politique extérieure. Le développement et l’acquisition de l’arme atomique [15], la sortie du commandement intégré de l’OTAN [16], la reconnaissance de la Chine maoïste [17], le refus du projet d’une Europe intégrationniste et de diverses alliances sont autant de coups d’éclat qui attestent de la primauté de la souveraineté de la nation française.
 
 Fréquemment dépeint par l’extérieur comme un trublion nationaliste, Charles de Gaulle est, de surcroît, taxé d’antiaméricanisme et d’euroscepticisme. Facilités d’autant plus dénuées de vérité qu’elles consistent à ranger dans des boites un antidoctrinaire déclaré. La réalité est tout autre. Le Connétable éprouve de la sympathie pour l’ogre américain, mais estime que celui-ci se doit d’exercer sa très grande puissance avec sagesse et dignité. Quant au projet européen, il n’y est pas opposé ; il prend partie pour une Europe des nations sous la forme d’une association des États, et contre une Europe supranationale comprenant le Royaume-Uni - le très probable "cheval de Troie" étasunien.
 
 La diplomatie du général de Gaulle est un alliage de trois idées-forces : les relations entre États sont fondées sur la force et la ruse ; les nations sont les réalités qui s’affrontent - les idéologies ne sont qu’un écran de fumée ; la France doit être, à long terme, au premier rang. Alors que s’affrontent deux projets de société antinomiques - le marxisme-léninisme et le capitalisme, ces postulats semblent surannés. Le président français est vraisemblablement le dernier responsable politique à dire "la Russie" et non pas l’URSS - au grand dam de ses collaborateurs. Son approche géographique, son jugement historique et une certaine conception de l’Europe - « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural » [18] - l’en empêchent. Son prisme d’interprétation géopolitique a scotomisé le manichéisme ambiant.
 
 
 Charles de Gaulle est incontestablement « l’homme de la France », a admis Sir Winston Churchill. Lorsqu’il délaisse l’amalgame ultime - du type « je suis la France », le Connétable se dit le guide de son peuple. Le chef mythique dont le seul entregent fait une arme de persuasion massive. L’ange gardien de la nation meurtrie et influençable dont il craint qu’elle ne se donne au premier venu.
 
 Incontestablement l’homme d’une certaine idée. Abstraction sublime qui, à travers les crises et les désillusions, n’a jamais cessé d’habiter le grand cyclothymique. Bien avant le déferlement des évènements, le jeune Charles avait griffonné sur son carnet ce mot d’Ernest Renan [19] :
 
« La foi a cela de particulier que, disparue, elle continue d’agir. »


Message édité par Profil supprimé le 10-10-2009 à 18:18:55
n°20169911
doutrisor
Posté le 13-10-2009 à 12:02:29  profilanswer
 

Très bon texte !  [:simonh14]  
 
Adama37, le Gaulliste officiel de HFR  :whistle:  
 
 
hs
Sinon, et sans vouloir provoquer ni faire AUCUN amalgame, je remarque que certains troskistes voyaient aussi l'affrontement USA/URSS comme une lutte entre 2 impérialismes (et oui je sais, ce n'est pas un terme que De Gaulle aurait employé).
/hs
 
Et de nos jours , alors que Sarkozy déclare avec un cynisme odieux être gaulliste, toutes les idées gaullistes sont balayées, et ceux qui ne sont pas au garde-à-vous devant l'UE, qui ne lèchent pas les bottes d'une puissance étrangère, qui aspirent à la souveraineté et l'indépendance de leur pays, ceux-là sont couverts de boue, traités de xénophobes, de crétins d'extrême-droite ou d'extrême-gauche, aucun qualificatif n'est trop dur ou insultant envers eux, aucun ton n'est trop méprisant !   [:sweatv]

Message cité 1 fois
Message édité par doutrisor le 13-10-2009 à 12:03:01

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"A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps"
n°20175400
Profil sup​primé
Posté le 13-10-2009 à 18:59:28  answer
 

doutrisor a écrit :

Très bon texte !  [:simonh14]  
 
Adama37, le Gaulliste officiel de HFR  :whistle:  
 
 
hs
Sinon, et sans vouloir provoquer ni faire AUCUN amalgame, je remarque que certains troskistes voyaient aussi l'affrontement USA/URSS comme une lutte entre 2 impérialismes (et oui je sais, ce n'est pas un terme que De Gaulle aurait employé).


 
ce n'est peut être pas les termes que De Gaulle aurait employé (et encore, j'en suis pas sûr), mais c'était sa vision des choses.
 
Quant on lit les paroles de De Gaulle en "off" (genre ses discussions avec Peyrefitte), la lutte URSS/USA n'était absolument pas une lutte entre deux idéologie. Ce n'était pas une lutte entre démocratie et communisme, ou entre démocratie et totalitarisme. Pour De Gaulle, la Guerre Froide, c'était uniquement la lutte entre les intérêts nationaux américains et les intérêts nationaux russes.  
 
D'ailleurs, De Gaulle employait très rarement les mots "soviétiques", "Union Soviétique", etc, il ne parlait que de la Russie et des Russes. Pour lui, l'URSS n'était que le nouvel Empire Russe, et le communisme un simple prétexte cachant les intérêts nationaux russes.  
 
L'auteur du texte a parfaitement raison quant il explique que pour De Gaulle, les idéologies ne sont qu'un écran de fumée. Pour de Gaulle, des termes comme "axe du Mal", "guerre contre le terrorisme", "lutte pour la démocratie", n'auraient eu absolument aucun sens, car cachant seulement les intérêts nationaux des Etats-Unis, par exemple.  

Citation :


Et de nos jours , alors que Sarkozy déclare avec un cynisme odieux être gaulliste, toutes les idées gaullistes sont balayées, et ceux qui ne sont pas au garde-à-vous devant l'UE, qui ne lèchent pas les bottes d'une puissance étrangère, qui aspirent à la souveraineté et l'indépendance de leur pays, ceux-là sont couverts de boue, traités de xénophobes, de crétins d'extrême-droite ou d'extrême-gauche, aucun qualificatif n'est trop dur ou insultant envers eux, aucun ton n'est trop méprisant !   [:sweatv]


 
Tout à fait :/  

n°20176852
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 13-10-2009 à 21:17:26  profilanswer
 


 
De mémoire, il me semble que De Gaulle avait dit que le nationalisme russe boirait le communisme soviétique comme le buvard, l'encre !


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°20493221
Profil sup​primé
Posté le 09-11-2009 à 16:51:07  answer
 

http://www.gaullisme.fr/wp-content/uploads/2009/10/560123_1_thumb1.jpg
 
9 novembre 1970, la France est en deuil : De Gaulle est mort
 
http://www.gaullisme.fr/?p=2645

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 09-11-2009 à 16:51:13
mood
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Posté le 09-11-2009 à 16:51:07  profilanswer
 

n°20493790
Kryten
Casio brille-brille, t'entends
Posté le 09-11-2009 à 17:29:31  profilanswer
 
n°20493815
Profil sup​primé
Posté le 09-11-2009 à 17:31:38  answer
 

Kryten a écrit :

39 ans déjà...


 
 
et oui :/ Et on va le regretter de plus en plus vu comment les choses évoluent...  
 
Sinon, cette année, on a de la chance, l'anniversaire de la chute du Mur occupe l'actualité. Ca évitera au Général de se retourner dans sa tombe à cause du défilé des tartuffes de l'UMP au cimetière de Colombey... Mais l'année prochaine, avec les 40 ans, ça va être [:prozac]

n°20498916
BoraBora
Dilettante
Posté le 09-11-2009 à 23:24:04  profilanswer
 


http://www.snowblog.fr/files/bal-tragique.jpg


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Qui peut le moins peut le moins.
n°20507237
Kryten
Casio brille-brille, t'entends
Posté le 10-11-2009 à 17:11:55  profilanswer
 


 
Votons pour le plus grand imposteur se réclamant du gaullisme.
Mes pensées vont à Sarkozy l'atlantiste.


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Technique maquereau | ECNSP | Fructifier son argent avec les branques
n°20513576
badaboumsp​lash
Posté le 11-11-2009 à 10:43:27  profilanswer
 

Hello,
 
Moi qui suis réfractaire aux politiques dans sa majoritaire globalité (toutes celles actuelles me dégoûtent totalement...), et plus partisan du « un pour tous, tous pourris », j'ai néanmoins été accroché par ton sujet que j'ai trouvé très agréable à lire et surtout instructif (même si sur certains points je suis un peu largué) pour un type comme moi pas du tout branché histoire de France et peu adepte du baratin politique actuel.
 
Maintenant ce qui me gêne dans ton sujet, c'est qu'il est trop has been, c'est bien beau de blablater sur les grandes lignes du gaullisme, son historique, son contexte à l'époque, etc..., etc...
 
Moi, ce que je veux, c'est du concret.
 
Que pourrait proposer un « vrai gaulliste » s'il en existait un (admettons un clone du général), sur le contexte catastrophique de la France à l'heure d'aujourd'hui ?
En gros comment pourrait-il redresser notre patrie ?
Comment pourrait-il l'émanciper de ce capitalisme gangréneux qui ronge la planète entière ?
'fin voilà quoi tout ce qui concerne les problèmes contemporains si nombreux.
Je sais que tout ne serait que supputations, mais cela je pense pourrait en éclairer plus d'un (moi déjà).
 
Autre chose, le gaullisme est certes une assez belle idéologie, mais si on y regarde de plus près, je trouve ce concept très dangereux, trop de pouvoir a une même personne, le pas vers une dictature est quand même assez proche, ne trouvez-vous pas ?
 
En tout cas merci pour ce sujet, rare les fois où j'apprécie les sujets parlant de politique  :)

n°20531449
Profil sup​primé
Posté le 12-11-2009 à 21:59:16  answer
 

badaboumsplash a écrit :

Hello,
 
Moi qui suis réfractaire aux politiques dans sa majoritaire globalité (toutes celles actuelles me dégoûtent totalement...), et plus partisan du « un pour tous, tous pourris », j'ai néanmoins été accroché par ton sujet que j'ai trouvé très agréable à lire et surtout instructif (même si sur certains points je suis un peu largué) pour un type comme moi pas du tout branché histoire de France et peu adepte du baratin politique actuel.
 
Maintenant ce qui me gêne dans ton sujet, c'est qu'il est trop has been, c'est bien beau de blablater sur les grandes lignes du gaullisme, son historique, son contexte à l'époque, etc..., etc...
 
Moi, ce que je veux, c'est du concret.
 
Que pourrait proposer un « vrai gaulliste » s'il en existait un (admettons un clone du général), sur le contexte catastrophique de la France à l'heure d'aujourd'hui ?
En gros comment pourrait-il redresser notre patrie ?
Comment pourrait-il l'émanciper de ce capitalisme gangréneux qui ronge la planète entière ?
'fin voilà quoi tout ce qui concerne les problèmes contemporains si nombreux.
Je sais que tout ne serait que supputations, mais cela je pense pourrait en éclairer plus d'un (moi déjà).
 
Autre chose, le gaullisme est certes une assez belle idéologie, mais si on y regarde de plus près, je trouve ce concept très dangereux, trop de pouvoir a une même personne, le pas vers une dictature est quand même assez proche, ne trouvez-vous pas ?
 
En tout cas merci pour ce sujet, rare les fois où j'apprécie les sujets parlant de politique  :)


 
merci de tes compliments  :jap:  
 
Pour ce qui est de tes questions : il n'est pas forcément simple d'y répondre. Le gaullisme n'est pas un programme politique précis, mais une philosophie politique basée sur "une certaine idée de la France", reposant sur de grands principes : indépendance et grandeur de la France, liberté et souveraineté du peuple français, une politique sociale ambitieuse pour assurer la cohésion nationale.  
 
Toute politique se basant réellement (et pas qu'en paroles) sur ces grands principes peut se revendiquer gaulliste.  
 
Pour ce qui est d'idées plus précises relatives à notre époque, les quelques idées suivantes sont gaullisto-compatibles :
 
- rupture avec l'OTAN et l'Europe atlantiste, pour une politique en faveur d'une Europe européenne "de l'Atlantique à l'Oural", rééquilibrant sa position vis à vis de la Russie
- Lutte contre la marche libérale, technocratique et fédéraliste de l'Europe
- lutte en France en faveur de l'égalité des chances et de la redistribution des richesses
- réforme de la Ve République pour la "nettoyer" et restaurer son esprit originel
 
 
Il existe quelques rares hommes politiques gaullistes ou proches du gaullisme à notre époque. Pour avoir des programmes politiques précis, tu peux par exemple te renseigner sur les idées de Nicolas Dupont-Aignan et de son parti Debout de la République pour avoir un aperçu d'un programme politique gaulliste (plutot de droite), ou vers Chevènement et son MRC pour un programme gaulliste plus orienté à gauche.
 

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 12-11-2009 à 22:03:01
n°21166425
Kryten
Casio brille-brille, t'entends
Posté le 11-01-2010 à 12:50:44  profilanswer
 

Tiens Adama, tu penses quoi de de l'Union populaire républicaine ?
 
Je suis tombé sur des vidéos de François Asselineau, ce gars a une certaine verve mais la construction de son argumentation est parfois fallacieuse [:ripeer]


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Technique maquereau | ECNSP | Fructifier son argent avec les branques
n°21205272
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 14-01-2010 à 06:55:08  profilanswer
 


 
1°) Tu dis toi-même que le gaullisme n'a pas un programme précis et relève plus d'une philosophie ...donc appliquer le terme "gaulliste" à quelqu'un, reste à géométrie variable.
 
2°) Réforme de la Veme ? Pourtant il me semble que c'est De Gaulle qui a imposé cette consitution.
C'est quoi l'esprit originel de la 5eme ? Les flics qui coursent du bronzé le 17 octobre 1961 sous les directives de Papon ? Le carnage du métro Charonne par le même Mister Papounet ? Tonton Pasqua et ses barbouzes ? Michou la colère et la Françafrique de Foccart ? La répression des émeutes en Guadeloupe, en mai 1967 qui avait fait plusieurs dizaines de morts ?

Message cité 1 fois
Message édité par Tietie006 le 14-01-2010 à 07:00:40

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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°21255921
Profil sup​primé
Posté le 19-01-2010 à 06:58:44  answer
 

Kryten a écrit :

Tiens Adama, tu penses quoi de de l'Union populaire républicaine ?
 
Je suis tombé sur des vidéos de François Asselineau, ce gars a une certaine verve mais la construction de son argumentation est parfois fallacieuse [:ripeer]


 
J'avoue ne pas connaitre en profondeur ce parti. Cependant, j'ai beaucoup aimé la conférence d'Asselineau sur "les 12 impasses de l'UE" : http://u-p-r.fr/?page_id=255, qui reprend de nombreuses analyses gaullistes, d'ailleurs. De Gaulle considérait effectivement Jean Monnet comme un infiltré pro-américain, par exemple. Et l'UE fut construite dès le début par et pour des atlantistes.  
 
Cependant, sa proposition de sortir tout simplement de l'UE ne me parait pas forcément judicieuse.  
 
 
 

Tietie006 a écrit :


 
1°) Tu dis toi-même que le gaullisme n'a pas un programme précis et relève plus d'une philosophie ...donc appliquer le terme "gaulliste" à quelqu'un, reste à géométrie variable.
 
2°) Réforme de la Veme ? Pourtant il me semble que c'est De Gaulle qui a imposé cette consitution.
C'est quoi l'esprit originel de la 5eme ? Les flics qui coursent du bronzé le 17 octobre 1961 sous les directives de Papon ? Le carnage du métro Charonne par le même Mister Papounet ? Tonton Pasqua et ses barbouzes ? Michou la colère et la Françafrique de Foccart ? La répression des émeutes en Guadeloupe, en mai 1967 qui avait fait plusieurs dizaines de morts ?


 
De Gaulle n'a jamais pu imposer la Constitution idéale. Comme toute construction politique, elle est issue d'un compromis, et comme tout compromis, elle possède ses failles.
 
D'ailleurs, De Gaulle fut le premier à réformer la Ve République. Ne pouvant faire passer l'élection du Président au suffrage universel en 1958, il a attendu 1962, lorsque son pouvoir était suffisamment consolidé, pour faire passer cette réforme qui n'avait rien d'évidente à l'époque. De même que pour la réforme du Sénat en 1969. Ces deux réformes lui semblaient déjà indispensables en 1958, mais il a du étaler dans le temps pour faire "passer la pilule" plus facilement.  
 
L'esprit originel de la Ve République, c'est le Président, homme de la Nation, qui gouverne au dessus des querelles de cour de récréation des partis, pour protéger coûte que coûte l'intérêt du peuple français. C'est aussi une éthique du bien public, de l'intérêt général. Bref, des choses qui se sont perdues aujourd'hui.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 19-01-2010 à 07:03:12
n°21261089
Hazumaki
Je crois Kathryn Mayorga.
Posté le 19-01-2010 à 15:33:36  profilanswer
 

Drapal.


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«Attendons, Messieurs ; laissons passer le règne des transcendants ; sachons subir le dédain des forts. [...] Le moyen d'avoir raison dans l'avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé.» - Ernest Renan - はずまき
n°21263757
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 19-01-2010 à 18:47:53  profilanswer
 


 
 
Les querelles partisanes existaient aussi sous de Gaulle et je te signale que de Gaulle n'est pas sorti de la CEE en arrivant au pouvoir.
Pour l'esprit originel, tu en restes à des considérations générales, et l'éthique est chose bien fragile et en fait très subjective, un peu comme les anciens qui disent qu'avant c'était mieux qu'aujourd'hui ...C'est vieux comme le monde ce genre de réflexion.


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°21264159
Kryten
Casio brille-brille, t'entends
Posté le 19-01-2010 à 19:19:05  profilanswer
 

Les gonzes ont déposé leur énième demande d'adhésion en 1967.
 
Pompidou en était à son quatrième gouvernement, des tensions avec président, un an plus tard Mai 68 éclata, puis de Gaulle dut se retirer... et Pompidou eut les mains libres pour ouvrir la CEE aux anglo-saxons.


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Technique maquereau | ECNSP | Fructifier son argent avec les branques
n°21265314
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 19-01-2010 à 21:05:34  profilanswer
 

Kryten a écrit :

Les gonzes ont déposé leur énième demande d'adhésion en 1967.
 
Pompidou en était à son quatrième gouvernement, des tensions avec président, un an plus tard Mai 68 éclata, puis de Gaulle dut se retirer... et Pompidou eut les mains libres pour ouvrir la CEE aux anglo-saxons.


 
Ben oui, c'est ça l'esprit originel de la Veme République !  :o


---------------
L'arrière-train sifflera trois fois.
n°21265361
Profil sup​primé
Posté le 19-01-2010 à 21:08:51  answer
 

Tietie006 a écrit :


 
Les querelles partisanes existaient aussi sous de Gaulle et je te signale que de Gaulle n'est pas sorti de la CEE en arrivant au pouvoir.
Pour l'esprit originel, tu en restes à des considérations générales, et l'éthique est chose bien fragile et en fait très subjective, un peu comme les anciens qui disent qu'avant c'était mieux qu'aujourd'hui ...C'est vieux comme le monde ce genre de réflexion.


 
 
Où ai-je dis que les querelles partisanes n'existaient pas sous la Ve République ? Mais De Gaulle n'est jamais descendu dans la cour de récréation pour y participer, en bon Président de la République au dessus des partis.
 
Quant à la CEE, il n'en est pas sorti car il pensait qu'elle pouvait aboutir à de bonnes choses. Mais il a toujours défendu les intérêts de la France en son sein (la fameuse crise de la chaise vide par exemple), il a toujours refusé toute évolution fédéraliste, il a toujours refusé l'adhésion anglaise. Trois chose qu'aucun de ses successeurs n'a eu le courage de faire, alors que c'était pourtant leur devoir.

n°21265521
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 19-01-2010 à 21:21:56  profilanswer
 


 
1°) Mitterrand était aussi au-dessus des partis, puisqu'il s'est détaché du PS, en 1988, en pratiquant l'ouverture...
 
2°) Crise de la chaise vide ou pas, De Gaulle n'est pas sorti de la CEE.


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°21268529
Kryten
Casio brille-brille, t'entends
Posté le 20-01-2010 à 04:34:49  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :

 

Ben oui, c'est ça l'esprit originel de la Veme République !  :o

 

Arrête ton char, les précédentes Républiques n'étaient pas plus stables :o

 
Tietie006 a écrit :

 

[...]

 

2°) Crise de la chaise vide ou pas, De Gaulle n'est pas sorti de la CEE.

 

Il n'est pas non plus sorti de l'OTAN [:moule_bite]

 

Son rêve aurait évidemment été que la France soit totalement indépendante. Las. Il fallait faire des compromis.
Être dans l'OTAN, mais pas totalement.
Être dans l'UE, mais y avoir une position forte.

Message cité 1 fois
Message édité par Kryten le 20-01-2010 à 04:35:13

---------------
Technique maquereau | ECNSP | Fructifier son argent avec les branques
n°21268616
Profil sup​primé
Posté le 20-01-2010 à 06:22:34  answer
 

Kryten a écrit :


 
Il n'est pas non plus sorti de l'OTAN [:moule_bite]
 
Son rêve aurait évidemment été que la France soit totalement indépendante. Las. Il fallait faire des compromis.
Être dans l'OTAN, mais pas totalement.
Être dans l'UE, mais y avoir une position forte.


 
 
Exactement  :jap:  
 
De Gaulle n'a jamais condamné l'OTAN en tant que tel, il a uniquement condamné l'organisation otanienne sous tutelle américain. Il a donc sorti la France du commandement intégré de l'OTAN tout en restant dans l'alliance, contre la menace soviétique. Ainsi, la France retrouvait son indépendance militaire tout en restant alliée aux Américains.
Une position gaulliste aurait été de sortir totalement de l'OTAN en décembre 1991, l'alliance étant devenue obsolète et inutile suite à la chute de l'URSS. C'est probablement ce que De Gaulle aurait fait.
 
 
C'est la même logique pour la CEE. De Gaulle était un fervent partisan de la construction européenne, il suffit de lire ses Mémoires pour s'en rendre compte. Ce que De Gaulle refusait, c'était la dérive fédéraliste. De Gaulle concevait l'Europe comme une libre association d'Etats totalement souverains et indépendants.

n°21296419
cappa
Posté le 22-01-2010 à 13:40:09  profilanswer
 


Eh oui, comme quoi on pouvait être de droite, ce qui n'est quand pas l'idéal, mais néanmoins aimer la France et agir dans son intérêt. De quoi devenir nostalgique... :sweat:


---------------
Tester le 1er multisondage HFR ---> MULTISONDAGE.
n°21299520
Profil sup​primé
Posté le 22-01-2010 à 17:49:48  answer
 

cappa a écrit :


Eh oui, comme quoi on pouvait être de droite, ce qui n'est quand pas l'idéal, mais néanmoins aimer la France et agir dans son intérêt. De quoi devenir nostalgique... :sweat:


 
 
Ben justement, De Gaulle n'était pas de droite  :D  Ni de gauche, d'ailleurs. Il a toujours refusé de se situer dans un camp partisan.  
 
D'ailleurs, le "gaullisme de De Gaulle" (je ne parle pas du gaullisme post-De Gaulle, celui de Pompidou par exemple, qui a dévié vers la droite) ne peut être qualifié de "droite", ne serait-ce que par le projet (certains disaient l'utopie) de la Participation, un système économique associant les salariés à la gestion de l'entreprise ainsi qu'au partage des bénéfices, chose que l'on ne retrouve aujourd'hui que dans le programme électoral du PCF....
 
Idéologiquement, le gaullisme orthodoxe est un mélange de bonapartisme (de droite, donc) et de catholicisme social (courant de la gauche non-marxiste, qu'a fréquenté De Gaulle dans les années 30)


Message édité par Profil supprimé le 22-01-2010 à 17:50:54
n°21541169
Profil sup​primé
Posté le 13-02-2010 à 16:48:17  answer
 
n°21875940
cappa
Posté le 14-03-2010 à 17:57:34  profilanswer
 


Ouaip je connais ici, je passe de temps en temps  [:cerveau muzah]


---------------
Tester le 1er multisondage HFR ---> MULTISONDAGE.
n°22771582
Profil sup​primé
Posté le 30-05-2010 à 18:51:50  answer
 

mais qu'est-ce que c'est que cette bouillie [:rofl]

n°22771718
Gottorp
Burn, burn, yes ya gonna burn
Posté le 30-05-2010 à 19:08:07  profilanswer
 

c'est pas de la bouille, c'est de la merde  :o


---------------
Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
n°22771953
Artus_is_b​ack
Posté le 30-05-2010 à 19:32:44  profilanswer
 


 
La première des idées reçus sur les droites, c'est qu'il n'y a qu'une droite, et qu'elle est libérale.
 
Alors que Sarkozy est de droite en étant assez peu libéral et très interventionniste. Bref, très gaulliste avec son fameux "patriotisme économique".
 
A noter aussi que si le gaullisme n'est "ni de droite, ni de gauche", il n'est pas pour autant au centre : il est à la fois à droite et à gauche, pragmatique et non idéologique. Le centre mou et sans idées tel qu'il est aujourd'hui n'est en rien gaulliste.
 
A noter aussi que le Parti radical est celui qui a cherché la 3e voie entre socialisme et libéralisme, jusqu'à la scission qui a vu la naissance du PRG qui s'est aussitôt rallié à Mitterrand et aux communistes, tandis que le Parti Radical (dit valoisien, installé place de Valois à Paris) et JJSS gardaient leur cap, et leurs héritiers participent aujourd'hui au Gouvernement avec des personnalités comme JL Borloo, en charge des affaires sociales hier, de l'environnement aujourd'hui.
 
De quoi nuancer sérieusement la vision mono-neuronale de certains forumeurs s'agissant de définir la politique du Gouvernement actuel.

n°22772014
Artus_is_b​ack
Posté le 30-05-2010 à 19:37:44  profilanswer
 


 
Et puis de Gaulle était pour l'Algérie française, et arrivé au pouvoir il a fait l'inverse.
 
Donc les affirmations péremptoires sur ce qu'aurait pensé et fait de Gaulle me font bien rire. De Gaulle était un pragmatique en temps de crise, pas le bâtisseur d'un monde multipolaire. Sachons lui reconnaître les mérites qui sont les siens, sans réduire la pensée politique d'aujourd'hui à ce qu'aurait fait ou dit de Gaulle s'il avait vécu jusqu'à maintenant.

n°22772085
Profil sup​primé
Posté le 30-05-2010 à 19:46:17  answer
 

Artus_is_back a écrit :


 
Et puis de Gaulle était pour l'Algérie française, et arrivé au pouvoir il a fait l'inverse.
 
Donc les affirmations péremptoires sur ce qu'aurait pensé et fait de Gaulle me font bien rire. De Gaulle était un pragmatique en temps de crise, pas le bâtisseur d'un monde multipolaire. Sachons lui reconnaître les mérites qui sont les siens, sans réduire la pensée politique d'aujourd'hui à ce qu'aurait fait ou dit de Gaulle s'il avait vécu jusqu'à maintenant.


 
 
De Gaulle n'était pas "pour" l'Algérie française, il avait juste comprit dès le début qu'il était absolument impossible de garder l'Algérie (pour des raisons autant financières que démographiques et politiques), et a donc fait le bon choix, celui de l'indépendance, même si en bon patriote, ça lui a fait mal au cœur d'abandonner un territoire et d'arracher les Français d'Algérie à leur terre. Il le fallait, il l'a fait, c'est tout.  
 
On pourrait reprocher à De Gaulle son ambiguïté lors de son retour au pouvoir. Mais il faut comprendre la situation : le pays était au bord de la guerre civile, et il avait besoin de consolider son pouvoir pour pouvoir octroyer l'indépendance algérienne (le putsch des généraux a été facilement contré en 1961, mais il n'est pas dit que c'aurait été aussi simple en 58, bien au contraire même, vu le délitement de l'Etat cette année-là)


Message édité par Profil supprimé le 30-05-2010 à 19:48:17
n°22804424
JimmyBaby
La salade de doigts!
Posté le 02-06-2010 à 02:01:00  profilanswer
 

en deux mots, vous pensez quoi de villepin?


---------------
...
n°22878542
Profil sup​primé
Posté le 08-06-2010 à 19:47:53  answer
 

JimmyBaby a écrit :

en deux mots, vous pensez quoi de villepin?


 
 
qu'avec Dupont-Aignan, c'est l'homme politique le plus proche des idées gaulliennes, même s'il n'est pas un gaulliste pur et dur mais plutot un néo-gaulliste (dans la lignée de Pompidou, donc un peu plus à droite que le "gaullisme de De Gaulle" )

n°22878589
Profil sup​primé
Posté le 08-06-2010 à 19:51:56  answer
 

Sinon, comme vous le savez, l'anniversaire du 18 juin 1940 approche à grands pas. Pour l'occasion, je vais signaler ici les événents, reportages et films qui seront consacrés à l'événement fondateur du gaullisme.  
 
Le Figaro a déjà recencé les émissions et téléfilms qui seront consacrés à l'événement. Ca commence dès ce soir, sur France 2, avec un téléfilm, à 20h35, suivit d'un documentaire
 

Citation :

18 juin 1940 : le PAF répond à l'appel  
Fictions et documentaires célèbrent le soixante-dixième anniversaire du discours du général de Gaulle à la BBC.  
 
Le 17 juin 1940 à la radio, le maréchal Pétain appelle de sa voix chevrotante à la fin des combats contre les nazis. Dès le lendemain, un illustre inconnu, le général de Gaulle, prend la parole depuis Londres pour inciter les Français à continuer la lutte. C'est l'appel du 18 juin, qui sera entendu par une poignée d'auditeurs. Le soixante-dixième anniversaire de ce discours est l'objet de multiples fictions, documentaires et émissions à la télévision comme à la radio. Notre sélection des meilleurs programmes.
 
«L'Appel du 18 juin» ce soir, 20 h 35, France 2  
 
Tout le monde connaît le discours du général de Gaulle mais beaucoup ignorent les tensions, les coulisses diplomatiques et les interrogations personnelles qui ont précédé cet appel. Le téléfilm de Félix Olivier retrace les faits, presque heure par heure, à la manière d'un livre d'histoire mais avec la dramaturgie qu'autorise la fiction. Michel Vuillermoz, tout en retenue, interprète un de Gaulle en proie au doute, loin de l'image hautaine que l'on a donnée, par la suite, de celui qui a dit non au déshonneur de la France.
 
«Libres Français de Londres» ce soir, 22 h 05, France 2  
 
Diffusé dans la foulée de L'Appel du 18 juin, le documentaire réalisé par Timothy Miller donne la parole à ces jeunes volontaires qui ont rallié Londres entre juin 1940 et décembre 1943. Entre des archives d'époque souvent inédites, ils se souviennent de leur arrivée sur le sol britannique, de leur rencontre avec leur héros, de leur formation dans la perspective de poursuivre la lutte aux côtés des alliés. Un récit de l'intérieur, émouvant et truculent.

«Juin 40, le grand chaos» le 14 juin, 20 h 35, France 3  

 
Des milliers de soldats indigènes et britanniques massacrés, des exactions contre les prisonniers de guerre et la population civile, des centaines d'enfants perdus pendant l'exode, des vagues de suicide dans une France jetée sur les routes : Christophe Weber a choisi d'évoquer les horreurs de la Seconde Guerre mondiale à travers le destin d'hommes et de femmes pris dans cet indescriptible «chaos». Avec, à l'appui, de nombreux documents inédits et des reconstitutions.

«Gaullisme année zéro» le 14 juin, 22 h 30, Public Sénat  

 
Qui était ce colonel, fraîchement promu général à titre provisoire, qui a eu le culot d'aller demander l'aide militaire de Churchill à Londres ? Des témoins de l'époque et des historiens reviennent sur les circonstances qui ont poussé Charles de Gaulle à prendre la tête de la France libre. Avec la participation des historiens Jean-Louis Crémieux-Brilhac et Serge Berstein, du biographe de Charles de Gaulle, Éric Roussel, et de l'ancien résistant Stéphane Hessel.
 
«Le Feuilleton de Radio Londres» Du 14 au 18 juin, 7 heures, RTL  
 
Composé de cinq chroniques réalisées à base d'archives sonores, ce feuilleton repose sur le formidable témoignage de l'historien Jean-Louis Crémieux-Brilhac. Responsable de la diffusion des informations du gouvernement provisoire formé par de Gaulle en Angleterre, les programmes de Radio-Londres n'ont aucun secret pour lui.
 
«39-40, la guerre des images» le 16 juin, 20 h 35, Arte  
 
Ni fiction, ni reconstitution, ni interview, le film de Jean-Christophe Rosé raconte les dix mois qui ont précédé la défaite uniquement par le biais des actualités cinématographiques dont les journaux de Pathé, Éclair et Gaumont. Instructif !
 
«Ils ont consolé la France» le 17 juin, 22 h 45, France 2  
 
Ils avaient entre 14 et 17 ans, des regards juvéniles, une farouche volonté de combattre le régime nazi. Ce documentaire exceptionnel, réalisé par la fille de l'un d'entre eux, Dominique Torrès, rend hommage aux Cadets de la France libre venus de l'Hexagone mais aussi des Amériques, du Liban, d'Afrique du Nord, parfois sans l'accord de leur famille, pour répondre à l'appel du 18 juin. Trop jeunes pour intégrer l'armée, ceux que De Gaulle considérait comme ses enfants seront envoyés à l'école des Cadets où ils recevront une formation d'officiers digne de celle dispensée par Saint-Cyr.  


http://www.lefigaro.fr/programmes- [...] -appel.php


Message édité par Profil supprimé le 08-06-2010 à 19:52:08
n°23002114
Profil sup​primé
Posté le 18-06-2010 à 12:02:23  answer
 

http://www.urvoas.org/wp-content/uploads/2009/06/appel_18-juin.jpg
 
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.
 
Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
 
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.
 
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
 
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
 
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
 
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.
 
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
 
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
 
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
 
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.

 
Et tout est dit  :hello:

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