Reprise du message précédent :
C'est une reconstitution, elle a pas (encore) dit ça, on verra demain si elle ose.

Le retrait des troupes "combattantes" françaises, pour fin 2012 est une promesse intenable.  
Ce serait bien que FH mette de l'eau dans son vin, là-dessus.
 
Pierre Servent à "C dans l'air", a bien expliqué la problématique.
1 combattant pour 3 soutiens. + les formateurs de l'armée afghane.
1400 véhicules, blindés légers et lourds à rapatrier (par où ? la frontière avec le Paki est fermée, nous n'avons pas d'avion de transport, et il faudra louer à prix d'or des Antonov aux Ukrainiens ...)
Si on fait rentrer les forces combattantes fin 2012, qui protégera les mecs restés sur place pour emballer le matos et les véhicules ?
Les talebs ne vont pas rester à regarder.

Ah, zut, j'avais pas vu le "demain", tu m'as fait une fausse joie.

La question a dû être posé 50 fois mais que ce passe t'il si la gauche n'a pas la majorité ? (ok très peu probable mais on sait jamais) ?
 
On doit refaire un gouvernement ou autre ?

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
François Hollande sera obligé de nommer le Président de la République sortant comme Premier Ministre.

Si majorité de l'UMP (ou de l'UMP et ses alliés, type Nouveau Centre): cohabitation, avec gouvernement et politique UMP en l'occurrence
 
Si pas de majorité PS+EELV ni de majorité UMP, mais majorité en comptant un PCF/PG refusant l'accord de gouvernement: gouvernement de gauche, avec soutien à rechercher au cas par cas selon les textes à voter...
 
Si aucune majorité réunie ni autour du PS ni autour de l'UMP (par ex. à cause d'une minorité FN faisant blocage): gros bordel en perspective. Il faudrait soit négocier un accord plus large ("union nationale" ), soit on aura un gouvernement "technique" ou de gauche tentant de faire adopter ses textes au cas par cas... et une dissolution probable au bout d'un an ou deux, pour se construire une majorité gouvernable.

Pas forcément lui. A priori, il nommerait plutôt le chef de la majorité, qui serait logiquement JF Copé...
Donc si vous voulez avoir Copé 1er ministre, faut voter UMP aux législatives. Si vous ne voulez pas de Copé 1er ministre...

Ok merci de ses explications

Copé, Fillon...avoir la langue bien pendue ne fait pas forcément un chef

Notons quand même qu'en cas de cohabitation, c'est normalement le chef du parti majoritaire qui sera nommé à Matignon (sauf si ce dernier propose quelqu'un d'autre). Sarkozy s'étant retiré de la vie politique, le chef de l'UMP, c'est Copé. C'est logiquement lui qu'Hollande nommerait en cas de victoire de l'UMP.

Copé ? Arf merde  

C'est pas gentil de faire imaginer aux gens Hollande président avec Copé premier ministre alors que c'est l'heure d'aller dormir

Il suffit de calculer les coûts...
Si ramener un blindé coûte plus cher qu'en racheter un neuf on enlève les composants sensibles et on laisse le blindé aux afghans pour un prix symbolique pour équiper leur "armées".
Les rafales peuvent rentrer seuls... les hélicos aussi...
Et les soldats rentrent en avion.
Il serait scandaleux d'exposer les vies de nos soldats alors que comme en irak tout ce bordel est un magnifique échec, tout ça pour quelques millions d'euros...
ON n'exporte pas la démocratie et on n'impose pas un mode de vie aussi bon soit il si les populations concernées ne comprennent rien au concept.
L'irak et l’Afghanistan sont des guerres politiques, politiciennes, teintées de vengeance, avec comme excuse foireuse la démocratie et la lutte contre le terrorisme.
Les soldats morts là bas sont mort pour rien, qu'ils soient américains, français ou autres...

Bon, un peu déçu par le comportement de certains ministres, avec mention spéciale à Montebourg et à Filipetti (qui n'a pas trop compris la différence entre devenir ministre et recevoir un prix).

EDIT : cela dit c'est globalement correct pour l'instant. A part les costards de Hollande

Même Sarkozy lui a pas filé de ministère...mon Dieu le carnage si Copé était premier ministre...

Pourtant, ça serait logiquement ce qui arriverait, avec une UMP gagnant les législatives (à défaut d'un patron s'étant imposé de facto, c'est bien le chef de parti qu'on prendrait... et là c'est factuel, c'est Copé). Bref, si vous ne voulez pas de Copé 1er ministre, faut vous motiver le 10 et 17 juin.

 
Quand Mitrand à nommé Chirac en 86, il était bien les chef du RPR.
 
Quand Mitrand à nommé Balladur en 93, il n'était pas chef, no?

Dire que Copé sera 1er ministre si l'UMP est majoritaire, c'est le meilleur moyen de leur flinguer leur campagne

Copé, comme Chirac en son temps, refilerait la patate chaude à Fillon. Qui refilerait la patate chaude à Bertrand. Qui refilerait la patate chaude à Morano.

 
Ouais mais je n'ai pas non plus envie de voter pour les pleins pouvoir à la gauche vu leur programme de merde  

Morano premier ministre...      

t'as le Modem ou l'abstention...

Ou le Rassemblement Brun Marron.

Ca a été le choix de Chirac, patron du RPR, de faire nommer Balladur plutôt que lui au poste de Premier Ministre - l'objectif de Chirac étant de se préparer pour 1995 en évitant d'être une nouvelle fois à Matignon.
 
 
C'est pourtant effectivement ce qui se passerait, l'organigramme de l'UMP ne laissant aucun doute là-dessus: http://www.u-m-p.org/notre-equipe/ [...] dirigeante . La seule alternative serait Sarkozy, si ce dernier est partant (et à vérifier avec les statuts de l'UMP - le poste de président de l'UMP ayant été dissous peu après l'élection de Sarkozy en 2007).

Dans ma  circonscription ça sera du 60%-65% pour le candidat de gauche donc bon ça sert à rien de voter limite  
Enfin oui modem par défaut alors (au premier tour). Au second UMP juste pour emmerder la gauche ^^

Copé veut le poste. Il n'a aucune envie de céder quoi que ce soit à Fillon, même si les circonstances sont difficiles et que 2017 ne serait pas du tout acquis au futur sortant. A moins d'imaginer que la popularité du sortant soit si basse qu'il se désiste (on a vu ce que ça a fait avec... Sarkozy ), une candidature concurrente serait très difficile. La meilleure façon, pour Copé, de s'imposer pour de bon à son propre camp, c'est bien de prendre Matignon... et quitte à se trouer en 2017, il pourrait toujours viser 2022.

Copé a de grands soucis à se faire dans sa propre circonscription (François Hollande est arrivé premier au second tour), donc le voir premier ministre...

Oui mais...

 
Copé il gonfle même à droite, c'est dire...
Après la taule des législatives pour l'ump, copé dégage, ça lui fera du temps libre pour répondre aux juges avec sarko.

Ah ok    
 

Oui mais Copé doit savoir qu'aucun PM sortant n'a enchainé direct en devenant PR
 

Gros bordel effectivement, en cas de victoire UMP mais défaite électorale de Copé, difficile de voir qui Hollande appellerait aux manettes. Ca pourrait effectivement être Fillon, qui sera élu dans un fauteuil, alors que Juppé ne se présentera pas. Mais à la base, ça devrait être à l'UMP de se concerter et de décider... vu la guerre des chefs, ahem.

Nan mais il n'y aura pas de victoire de l'ump...  

Certes, mais ce n'est pas l'opinion qui décide de tout. Satutairement, et tant qu'ils n'ont pas revoté pour élire leur direction, le chef de l'UMP, c'est Copé.
 

Rien ne l'empêcherait de démissionner quelques mois avant l'échéance, en faisant nommer un de ses fidèles pour occuper le poste.

Sur le papier, c'est pas impossible.
Et je suis sûr que Copé en rêve chaque nuit... ce scénario improbable qui l'enverrait directement à Matignon, sans même qu'il ait eu à battre Fillon et Juppé au préalable pour le contrôle de l'UMP.

  Nadine, tu passes trop de temps à twitter au lieu de bosser.

Je trouve que tu raisonnes quand même beaucoup trop "statutairement". Pour moi, en cohabitation, le président ne nomme pas spécialement le premier secrétaire du parti majoritaire : il nomme un boss, un leader. Chirac en 86, puis Jospin en 97, ils se sont imposés comme premiers ministres avant tout parce qu'ils étaient les patrons de leur camp. Ils faisaient autorité, indépendamment de leur statut officiel ou partisan. On n'est pas dans une situation de ce genre. Copé se retrouve à la tête de son parti la gueule enfarinée, quasi par hasard, parce que le précédent avait été nommé au gouvernement. J'exagère à peine : à la base il était là vraiment accessoirement, comme Devedjian l'avait été, puis Bertrand, à l'époque où le seul qui comptait c'était Sarko.  
 
Aujourd'hui, il n'y a pas de véritable leader à droite. Aussi il serait très présomptueux d'essayer de prévoir quel premier ministre se dégagerait en cas de cohabitation. Il s'agit d'une majorité parlementaire, et donc, ce seraient les député UMP qui décideraient, pas le bureau exécutif d'un parti. Dans les périodes où un leader incontestable se dégage, c'est celui-ci qui dicte leur vote aux godillots de l'assemblée ; mais en période de transition telle qu'aujourd'hui, ce sont les députés qui choisiront de façon autonome, et bien malin qui pourrait dire quel leader (Coppé, Fillon, Juppé...) a les faveurs d'une majorité de députés UMP.

 
 
 
C'est tout bénéf pour le PS en fait, que Copé soit à la tête de l'UMP
Il me semble que même les sarkofans de mon taf ne peuvent pas le piffer, c'est dire    

En fait ya même pas de Modem dans ma circonscription. Ya UMP, PS et des petits partie genre RPF ou Partie Occitan (WTF ?)

Ils étaient patrons de leurs partis respectifs également.
 

Copé a construit ses réseaux en sous-main, il est loin d'être entièrement seul.
 

Dans la pratique des institutions françaises, le Premier Ministre n'est pas élu directement par l'Assemblée, mais nommé par le Président. Donc ce que tu décris n'a pas lieu (en tirant un peu, ça n'aurait lieu que si l'Assemblée vote une motion de censure pour défaire le gouvernement... ou menace suffisamment de le faire - ce qui ne surviendrait que si le choix est un gros foutage de gueule).
 
Oui, aujourd'hui, il n'y a pas de "patron" qui s'est imposé clairement à l'UMP - parce que Sarkozy a bien fait le ménage, et qu'avec son départ il laisse une direction en jachère. Mais en conséquence, soit l'UMP (selon quelle méthode? à eux de voir) s'arrange pour désigner quelqu'un directement... et vu leur situation actuelle, ça va ruer dans tous les sens (rien ne force le choix à être fait par les députés... d'ailleurs, on compterait les sénateurs? etc... car les insitutions ne forcent rien). Soit ils n'adoptent pas de position claire, et Hollande prendrait le choix le plus "logique": à mon sens, le chef de parti (au passage, n'oublions pas que Copé était chef du groupe parlementaire UMP auparavant...).

Reste chez toi bien au chaud...

 
à ce niveau là, ce serait plus un savon dans des douches