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Jean-Pierre Balligand, député PS : "C'est un peu indécent. A force de fréquenter des gens qui ont beaucoup d'argent, les fortunes du CAC 40, vous êtes obligés de vous mettre à peu près au niveau. C'est scandaleux". "Au moment où tous les Français se préoccupent de la vie chère et du pouvoir d'achat la seule décision c'est d'augmenter le président. On est à côté de la plaque" (Déclarations dans les couloirs de l'Assemblée nationale, mardi 30 octobre) Christian Paul, député PS : "Visiblement en France, le Premier ministre est surpayé, mais est-ce que dans la République de M. Sarkozy, on aligne le salaire par le haut? Si c'est ça, c'est une très bonne nouvelle pour les salariés" (Déclarations dans les couloirs de l'Assemblée nationale, mardi 30 octobre) Philippe Martin, député PS : "Augmenter de 140% le salaire du président, c'est proprement indécent. Quelles que soient les arguties juridiques ou les comparaisons européennes, on n'arrivera pas à me faire croire que les présidents qui ont précédé Nicolas Sarkozy vivaient dans la pauvreté" (Déclarations dans les couloirs de l'Assemblée nationale, mardi 30 octobre) Maxime Gremetz, député PCF : "C'est une insulte à la misère. Pour 90% des Français, c'est le pouvoir d'achat qui vient en priorité et là 140% (de hausse). Si on donne 10% d'augmentation au Smic, ce serait déjà bien" (Déclarations dans les couloirs de l'Assemblée nationale, mardi 30 octobre) Arnaud Montebourg, député PS : "on a le sentiment que la classe politique se sert elle-même pendant que les Français sont au bord du trottoir, abandonnés à eux-mêmes" (Déclarations dans les couloirs de l'Assemblée nationale, mardi 30 octobre) François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste : "Qu'il y ait un effort de clarification du budget de l'Elysée, cela c'est nécessaire". Une telle évolution permettrait de démêler "ce qui relève des frais de mandat du président de la République et ce qui relève de sa rémunération". Mais "faut-il donner comme signal une augmentation de plus du double du salaire du président de la République ?", s'est-il interrogé, avant d'évoquer "un mauvais signe envoyé en ce moment". Alors que des "problèmes de pouvoir d'achat sont posés (...) je n'avais pas le sentiment que le problème le plus important qu'il fallait régler" était le salaire du président. (RTL, lundi 29 octobre) René Dosière, député de l'Aisne (app.PS), auteur de "L'argent caché de l'Elysée" : "Sur le salaire du président,j'ai un amendement qui propose d'augmenter les crédits". "Il doit proposer sa rémunération au Parlement. Il faut qu'elle ne fasse plus partie du budget de l'Elysée. Il faut qu'avec sa rémunération, il paie ses dépenses personnelles", a ajouté le député de l'Aisne, évoquant l'exemple de "vacances à l'étranger". Il juge "convenable" que la rémunération du chef de l'Etat "soit un peu supérieure à celle du Premier ministre". (AFP, lundi 29 octobre) Jean-Louis Bianco, ex-codirecteur de campagne de Ségolène Royal : "Ca me choque. Quand on a des gens qui sont précaires, qui n'ont même pas le Smic, l'histoire de s'aligner sur le Premier ministre ou les chefs d'Etat étrangers, c'est surréaliste. Ca ne tient pas la route, c'est très choquant". "Dans les entreprises, il y a des patrons qui sont aussi moins bien payés que des collaborateurs, il y a vraiment des milliards d'injustices à réformer dans ce pays avant de réformer le salaire du président", a-t-il ajouté, soulignant que le président n'était "pas malheureux à l'Elysée". "François Mitterrand en général payait ses notes de restaurant quand il invitait des amis à déjeuner, ce n'était pas l'Elysée qui payait". (RMC-Info, lundi 29 octobre)
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