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    - [TU] Michel Sardou.
 

Monsieur Barnier sera-t-il un grand Premier Ministre ?




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Auteur Sujet :

[Politique LR ] Monsieur Barnier PM - La droite EST DE RE-TOUR

n°14362557
Prozac
Tout va bien
Posté le 17-03-2008 à 23:54:29  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Ethnik a écrit :


 
AMHA, les gens sont toujours d'accord avec le programme initial de Sarko, ils rejetent juste la manière de faire et l'incapabilité quue lui et le gouvernement dégagent. mais dans le fond, les idées de réformes sont toujours acceptées, bien mieux qu'avant en tous cas.  
 


Ils sont toujours d'accord avec les promesses qu'ils avaient bien voulu entendre. Malheureusement, à la mise en oeuvre, c'est DLC, dont acte

Ethnik a écrit :


Le gouvernement n'est pas crédible oui, mais la gauche actuelle l'est t'elle plus? En tous cas, pas assez pour émerger.


Franchement ? Oui. Il y a du bon. J'y vois plus de talents qu'à droite. Mais pas de leadership pour faire le tri.
 

Ethnik a écrit :


Ce n'est pas parce que l'on approuve pas le gouvernement que l'on devient de gauche. Comme dit charlykay, on est pas des interrupteurs.


Et ce n'est pas parce qu'on reste de droite qu'on n'a pas envie de foutre une rouste à ce président. Soit pas binaire, comme ça...


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
mood
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Posté le 17-03-2008 à 23:54:29  profilanswer
 

n°14362561
pantalaimo​n
Posté le 17-03-2008 à 23:55:11  profilanswer
 

 

Ce résultat nous a simplement permis de nous compter, et on est plus nombreux que l'an passé. Les rapports de force n'existent pas qu'à l'assemblée nationale ou dans les conseils municipaux.

 

Et je pense qu'au niveau national, Sarkozy aura à l'avenir intérêt a négocier avec les partenaires sociaux.

Message cité 1 fois
Message édité par pantalaimon le 18-03-2008 à 00:00:10

---------------
...
n°14362570
Delusive
Posté le 17-03-2008 à 23:55:53  profilanswer
 

mini-mousaille a écrit :

(…) C'est évident que les français désirent les réformes et ne veulent pas revivre le Chiraquisme avec le statu quo. La Gauche en disant, il faut changer de politique se trompe énormément, surtout que son électorat veut également les réformes... (…)

Les réformes, les réformes, les réformes… Comme si c’était une fin en soi. Le problème est plus le contenu des réformes que de faire ou de ne pas faire des réformes. Et là-dessus, permets-moi de douter que « la gauche » souhaite les mêmes réformes que la droite. Par conséquent les mettre sur le même plan ne me semble pas vraiment approprié.

n°14362583
Arakhan
Posté le 17-03-2008 à 23:57:48  profilanswer
 

Prozac a écrit :

Franchement ? Oui. Il y a du bon. J'y vois plus de talents qu'à droite. Mais pas de leadership pour faire le tri....


 
ce qu'il y a  c'est que la gauche se méfie comme de la peste de l'homme (ou de la femme) providentiel alors qu'a droite on kiffe ce genre de concept.

n°14362592
Ethnik
...At the speed of life
Posté le 17-03-2008 à 23:58:30  profilanswer
 


pantalaimon a écrit :


Mais bref si tu veux que la gauche ait été transparente ça ne me pose pas de problème, personnellement je ne suis pas fan du PS tel qu'il est... Je trouve ça juste un peu à côté de la plaque, ça reviendrait à dire que les candidats n'ont même pas daigné pondre un programme pour leur commune et que des électeurs idiots et déçus du Sarkozysme ont voté pour eux. Encore une fois y'a pas mal de mépris dans ce que tu dis. Ce n'est pas parce que Royal n'a pas su défendre la gauche comme beaucoup l'auraient souhaité lors de la présidentielle, que la gauche n'existe pas et n'est pas une alternative...  [:spamafote]  


 
Une grande part de la victoire de la gauche, dans les grandes villes notamment, s'est fait grâce au mépris des électeurs pour les candidats affiliés à l'UMP. Après la gauche à l'échelle locale a surement des programmes et de très bonnes idées à poposer, mais à l'échelle nationale, je ne vois pas en quoi un mec comme Hollande pourrait se satisfaire de ces élections.  
 

Arakhan a écrit :


 
c'est le tour de force de la machine de com de l'ump que d'avoir réussi à le faire croire.


 
C'est Royal qui est train de se mettre elle-meme sur les starting-blocks pour 2012, mais c'est de la faute de l'UMP....  :sarcastic:

n°14362600
feer
Posté le 17-03-2008 à 23:59:52  profilanswer
 

Prozac a écrit :


Et je te merde  [:augie]
 
Mais je vais quand même corriger, j'ai honte


 
t'as pas cauriger le quote [:blessure]

n°14362612
Ethnik
...At the speed of life
Posté le 18-03-2008 à 00:01:05  profilanswer
 

Arakhan a écrit :


 
ce qu'il y a  c'est que la gauche se méfie comme de la peste de l'homme (ou de la femme) providentiel alors qu'a droite on kiffe ce genre de concept.


 
A gauche des personnes il en manque pas (quoique je pense sincèrement que les talents intelligents manquent cruellement dans notre vie politique dans son ensemble), mais c'est plutôt un problème d'idées. Enfin bon bref on ne va pas retomber dans le  débat, mais le problème me semble le même qu'il y a 1 an, avant la présidentielle.

n°14362624
la questio​n
Posté le 18-03-2008 à 00:01:42  profilanswer
 

Ethnik a écrit :


 
Une grande part de la victoire de la gauche, dans les grandes villes notamment, s'est fait grâce au mépris des électeurs pour les candidats affiliés à l'UMP. Après la gauche à l'échelle locale a surement des programmes et de très bonnes idées à poposer, mais à l'échelle nationale, je ne vois pas en quoi un mec comme Hollande pourrait se satisfaire de ces élections.  
 


 
Lis le truc que j'ai mis en haut de la page.
Tu lis les posts?


---------------
Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
n°14362638
Ethnik
...At the speed of life
Posté le 18-03-2008 à 00:04:18  profilanswer
 

la question a écrit :

 

Lis le truc que j'ai mis en haut de la page.
Tu lis les posts?

 

Hollande en tant que 1er secrétaire du PS, pas en tant que candidat en Corrèze :o

Message cité 1 fois
Message édité par Ethnik le 18-03-2008 à 00:05:36
n°14362650
la questio​n
Posté le 18-03-2008 à 00:05:46  profilanswer
 

Ethnik a écrit :


 
Hollande en tant que 1er secrétaire du PS? pas en tant que candidat en Corrèze :o


 
essaie de tout lire:
 

Citation :

La victoire de la gauche est incontestable et va au-delà du simple "rééquilibrage" par rapport à 2001. Avec 49,34% des voix au second tour dans les communes de plus de 3.500 habitants, contre 47,55% pour la droite, le PS et ses alliés communistes, Verts, radicaux de gauche et chevènementistes ont conquis 38 villes de plus de 30.000 habitants. La droite n'a fait basculer que trois villes, Calais (UMP), Agen et Châtellerault (Nouveau centre).
 
La gauche va gérer 183 villes de plus de 30.000 habitants sur 314, soit 58,5%, la droite 124 et le MoDem sept. Avant les élections, la droite dirigeait 160 villes, la gauche 145 et le MoDem neuf.
 
La main-mise de la gauche est encore plus nette sur les villes de plus de 100.000 habitants. Elle en contrôle les deux-tiers, avec 25 villes sur 37.
 
La victoire de la gauche est encore plus nette aux élections cantonales. Elle dépasse la majorité absolue, avec 51,28% des voix au second tour, contre 44,52% pour la droite. Une dizaine de départements -le nombre exact sera connu jeudi après l'élection des présidents- basculent de droite à gauche, dont la Corrèze, ancien fief de Jacques Chirac tombé dans l'escarcelle de François Hollande. La gauche va diriger une soixantaine de départements sur 102, un niveau jamais atteint. De quoi imposer une sorte de cohabitation territoriale au gouvernement.


---------------
Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
mood
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Posté le 18-03-2008 à 00:05:46  profilanswer
 

n°14362665
charlykay
Posté le 18-03-2008 à 00:08:11  profilanswer
 

Moi je trouve qu'on juge trop difficilement les hommes politiques, consciemment ou pas. Je pense que ça se joue à beaucoup de choses, les rumeurs, les mensonges, les critiques à tout va des hommes politiques font qu'ils apparaissent souvent comme mauvais. Je pense que c'est assez symptomatique de la société française, selon le vieil adage qui consisterais à dire " tourne ton adversaire en ridicule, tu rendras ses idées ridicules par la même occasion".  
C'est bien dommage car ça empêche un vrai débat politique. Tout le monde est manipulé, aussi bien les gens de droite que gauche, si bien que l'on ne peut savoir qui dit vraiment la vérité et qui ment, qui est vraiment efficace et qui est nul.  

n°14362668
mini-mousa​ille
♡♥♡
Posté le 18-03-2008 à 00:08:39  profilanswer
 

Delusive a écrit :

Les réformes, les réformes, les réformes… Comme si c’était une fin en soi. Le problème est plus le contenu des réformes que de faire ou de ne pas faire des réformes. Et là-dessus, permets-moi de douter que « la gauche » souhaite les mêmes réformes que la droite. Par conséquent les mettre sur le même plan ne me semble pas vraiment approprié.


ah oui je suis bien d'accord. Mais plus que le fond, je pense que c'est la forme surtout. Sarkozy n'a vraiment pas effectué la pédagogie des réformes. Pire, il s'est amusé pendant ce temps là. Certes, il semble avoir amorcé un virage 180° dans sa communication et son comportement mais selon moi, c'est déjà trop tard.
 

n°14362669
Profil sup​primé
Posté le 18-03-2008 à 00:08:46  answer
 

pantalaimon a écrit :

 

Ce résultat nous a simplement permis de nous compter, et on est plus nombreux que l'an passé. Les rapports de force n'existent pas qu'à l'assemblée nationale ou dans les conseils municipaux.

 

Et je pense qu'au niveau national, Sarkozy aura à l'avenir intérêt a négocier avec les partenaires sociaux.

 

C'est autre chose, que je sache les partenaires sociaux  ne sont pas les maires et conseillers municipaux. Et je vois mal avec le taux d'abstention comment compter, sauf à recourir à de pures spéculations et autres sondages (tant décriés) pour savoir qui s'est abstenu ou pas et pourquoi (en plus [:kiki]).

 

Tout ce qu'on voit c'est une opposition un peu renforcée rien de plus. Et cette opposition ce n'est pas le PS qui est tout doucement en train de se transformer àen un parti de notables tel que l'était le parti radical à son heure de gloire.


Message édité par Profil supprimé le 18-03-2008 à 00:09:57
n°14362687
Profil sup​primé
Posté le 18-03-2008 à 00:11:11  answer
 

Delusive a écrit :

Les réformes, les réformes, les réformes… Comme si c’était une fin en soi. Le problème est plus le contenu des réformes que de faire ou de ne pas faire des réformes. Et là-dessus, permets-moi de douter que « la gauche » souhaite les mêmes réformes que la droite. Par conséquent les mettre sur le même plan ne me semble pas vraiment approprié.


Tout à fait la réforme pour la réforme se qualifiait de "bougisme" du temps de Jospin  :o

n°14362695
Ethnik
...At the speed of life
Posté le 18-03-2008 à 00:12:59  profilanswer
 

mini-mousaille a écrit :


ah oui je suis bien d'accord. Mais plus que le fond, je pense que c'est la forme surtout. Sarkozy n'a vraiment pas effectué la pédagogie des réformes. Pire, il s'est amusé pendant ce temps là. Certes, il semble avoir amorcé un virage 180° dans sa communication et son comportement mais selon moi, c'est déjà trop tard.
 


 
Les gens ont la mémoire courte, si il ne fait pas de nouvelles conneries au bout de quelques mois, sa popularité devrait revenir à un niveau acceptable. Il lui reste 4 ans pour se rattraper, voilà largement de quoi faire.

n°14362696
Mxtrem
Posté le 18-03-2008 à 00:13:05  profilanswer
 

Ne me dites pas qu'on va devoir se (re)taper du Aubry sur le terrain national :/

n°14362702
charlykay
Posté le 18-03-2008 à 00:14:08  profilanswer
 

Au fait, j'ai une petite question que j'adresse uniquement au fervent électorat de gauche:
(C'est juste par curiosité)
 
bon, The question :D :  
 
Est-ce que vous préféreriez que Sarkozy fasse bien son boulot, que par exemple le chomage continue et accentue sa chute, que la croissance économique reparte, que le pouvoir d'achat remonte, que des réformes soient réalisées et soient des grands succès, en bref que les français soient très satisfaits, que la France soit dans une meilleure forme, ou bien vous préféreriez que les choses s'aggravent pour notre pays, que le chomage augmente, etc. ?
 
Alors?

n°14362703
basketor63
Gauche = TT
Posté le 18-03-2008 à 00:14:09  profilanswer
 

qui est ce qui disait que la politique d'immigration était pire ailleurs en qu'en France ?
 

Citation :

Une étude européenne souligne la sévérité de la France en matière de politique d'immigration
LEMONDE.FR avec AFP | 17.03.08 | 20h49  •  Mis à jour le 17.03.08 | 20h49
 
La France possède une législation très restrictive concernant le regroupement familial, les droits électoraux ou l'accès au marché du travail pour les migrants, souligne une étude européenne présentée, lundi 17 mars, à Paris, lors d'un séminaire organisé par le British Council. En s'appuyant sur les données de vingt-cinq pays de l'Union européenne (UE) et de trois autres pays (Canada, Suisse, Norvège), le British Council et le Migration Policy Group ont calculé un Index européen des politiques d'intégration des migrants, le Mipex, leur permettant de comparer les politiques de ces pays en matière d'intégration des immigrés.  
 
Selon les six critères retenus par cet index – accès au marché du travail, regroupement familial, résidence de longue durée, participation politique, accès à la nationalité et non-discrimination – la France se classe 11e avec un score de 55 sur 100, loin derrière la Suède (88), le Portugal (79) ou la Belgique (69) et à égalité avec la Slovénie. "Les ressortissants de pays tiers résidant légalement en France doivent remplir les conditions les plus sévères des vingt-huit pays pour le regroupement familial et la résidence de longue durée", relève l'étude, qui note que cette situation est notamment due à la loi sur le Code d'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (Ceseda) du 24 juillet 2006.
 
OUVRIR LE DÉBAT SUR L'IMMIGRATION
 
"Etre à égalité dans ce domaine avec l'Autriche n'est pas a priori glorieux vu les développements politiques récents dans ce pays", estime Virginie Guiraudon, chargée de recherche au CNRS. La France et l'Autriche "sont deux pays où il y a eu énormément de politisation" de l'immigration. Pour cette spécialiste des politiques européennes d'immigration, "le fait que ce colloque ait lieu au lendemain des [élections] municipales permet de souligner qu'en France, un ressortissant d'un pays tiers ne peut pas voter ou se présenter, même à des élections locales, alors qu'il y a beaucoup de pays européens où c'est possible".
 
Mme Guiraudon relève également que la législation française "se rapproche parfois du pire en matière de résidence de longue durée et d'accès à la nationalité". En combinant les six critères du Mipex, la France obtient une note moyenne grâce à des évaluations plus favorables en matière de lutte contre les discriminations et d'autorisation de la double nationalité.
 
Pour Thomas Huddleston, rédacteur de l'étude, "l'objectif final du Mipex est de promouvoir un débat européen mieux informé sur l'immigration, ce qui sera particulièrement utile avant la présidence française de l'UE [en juillet], le gouvernement français ayant annoncé que ce thème serait une priorité".

n°14362712
k-rott0
Posté le 18-03-2008 à 00:15:06  profilanswer
 

mini-mousaille a écrit :

le truc, c'est que ces municipales ne doivent pas être lu sous l'angle national.
 
demain, on refait l'élection présidentielle, on retrouve toujours les mêmes chiffres que 2007. C'est évident que les français désirent les réformes et ne veulent pas revivre le Chiraquisme avec le statu quo. La Gauche en disant, il faut changer de politique se trompe énormément, surtout que son électorat veut également les réformes...
 


 
Juste pour information, un sondage CSA-Marianne réalisé le 26 février donne Ségolène Royal vainqueur à 51% contre 49% pour Nicolas Sarkozy (respectivement 46.94% et 53.06% en 2007) si l'éection présidentielle avait lieu aujourd'hui. Ce n'est certes qu'un sondage mais le déplacement des voix est quand même bien visible. (Il y auraut 26% d'abstention, nuls ou blancs)

n°14362719
k-nar
Laqué.
Posté le 18-03-2008 à 00:16:27  profilanswer
 

charlykay a écrit :

Au fait, j'ai une petite question que j'adresse uniquement au fervent électorat de gauche:
(C'est juste par curiosité)
 
bon, The question :D :  
 
Est-ce que vous préféreriez que Sarkozy fasse bien son boulot, que par exemple le chomage continue et accentue sa chute, que la croissance économique reparte, que le pouvoir d'achat remonte, que des réformes soient réalisées et soient des grands succès, en bref que les français soient très satisfaits, que la France soit dans une meilleure forme, ou bien vous préféreriez que les choses s'aggravent pour notre pays, que le chomage augmente, etc. ?
 
Alors?


 
 
Mon pauvre tu sais pas dans quoi tu te lances  :lol:  
 
 
Juste dommage que ta question soit tellement orienté ;)


---------------
Pseudo Rocket League: Topper Harley
n°14362720
Prozac
Tout va bien
Posté le 18-03-2008 à 00:16:30  profilanswer
 

feer a écrit :


 
t'as pas cauriger le quote [:blessure]


 [:thalis]


---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°14362723
whyjuan
HATE ETERNAL
Posté le 18-03-2008 à 00:16:45  profilanswer
 

en tous cas ils auraient pu laisser les streams des soirées electorales dispo en integralité france 2 et tf1, par ce que sans tv, me suis retrouvé comme un con avant a vouloir regarder les emissions de hier, heureusement que il reste la matinale...

n°14362724
pantalaimo​n
Posté le 18-03-2008 à 00:16:46  profilanswer
 

Ethnik a écrit :


 
Une grande part de la victoire de la gauche, dans les grandes villes notamment, s'est fait grâce au mépris des électeurs pour les candidats affiliés à l'UMP. Après la gauche à l'échelle locale a surement des programmes et de très bonnes idées à poposer, mais à l'échelle nationale, je ne vois pas en quoi un mec comme Hollande pourrait se satisfaire de ces élections.  
 


 
Si tu ne peux pas faire le lien entre politique municipale, départementale, régionale et nationale je suis désolé pour toi. Je suis navré de t'apprendre que la gauche gouverne déjà quand le pouvoir est décentralisé. Par contre actuellement elle ne fait pas les lois, et certains pouvoirs lui échappent, mais elle serait ravie de le prendre je peux te l'assurer, et j'espère pour les utiliser de manière différente, c'est vraiment pas les idées qui manquent.


---------------
...
n°14362726
basketor63
Gauche = TT
Posté le 18-03-2008 à 00:16:53  profilanswer
 

charlykay a écrit :

Au fait, j'ai une petite question que j'adresse uniquement au fervent électorat de gauche:
(C'est juste par curiosité)
 
bon, The question :D :  
 
Est-ce que vous préféreriez que Sarkozy fasse bien son boulot, que par exemple le chomage continue et accentue sa chute, que la croissance économique reparte, que le pouvoir d'achat remonte, que des réformes soient réalisées et soient des grands succès, en bref que les français soient très satisfaits, que la France soit dans une meilleure forme, ou bien vous préféreriez que les choses s'aggravent pour notre pays, que le chomage augmente, etc. ?
 
Alors?


 
ça n'arrivera pas car ses choix politiques sont mauvais [:mr marron derriere]
 
les réformes qu'il va faire seront au détriments des plus pauvres, le chomage diminuera à cause la démographie, et parceque que de plus en plus de gens auront des boulots de 12 heure payés au lance pierre alors qu'ils veulent travailler plus.
 
C'est le partage du temps de travail vu par la droite  [:mr white]

n°14362734
Profil sup​primé
Posté le 18-03-2008 à 00:17:49  answer
 

feer a écrit :


 
t'as pas cauriger le quote [:blessure]


Il est là pour la postérité et l'éternité  [:the_max]

n°14362739
Ethnik
...At the speed of life
Posté le 18-03-2008 à 00:19:23  profilanswer
 


pantalaimon a écrit :


 
Si tu ne peux pas faire le lien entre politique municipale, départementale, régionale et nationale je suis désolé pour toi. Je suis navré de t'apprendre que la gauche gouverne déjà quand le pouvoir est décentralisé. Par contre actuellement elle ne fait pas les lois, et certains pouvoirs lui échappent, mais elle serait ravie de le prendre je peux te l'assurer, et j'espère pour les utiliser de manière différente, c'est vraiment pas les idées qui manquent.


 
mais j'attends que ça pour voter à gauche!

n°14362755
k-rott0
Posté le 18-03-2008 à 00:22:12  profilanswer
 

Ethnik a écrit :

 

mais j'attends que ça pour voter à gauche!

 


C'est pas tout neuf et en plus c'est HS mais je suis généreux et je vais donc partager avec toi, camarade  :hello:
http://www.urgencesociale.fr/

 


Edit: Ethnik tu as vu mon sondage un peu plus haut ?

Message cité 1 fois
Message édité par k-rott0 le 18-03-2008 à 00:23:36
n°14362757
charlykay
Posté le 18-03-2008 à 00:22:51  profilanswer
 

Mxtrem a écrit :

Ne me dites pas qu'on va devoir se (re)taper du Aubry sur le terrain national :/


 
Alors là, elle fait du bon boulot dans ma ville, mais son plan de 35h c'est une vraie connerie. Je viens de lire un article dans une revue sérieuse, ils disent que les 35h ont accru le stress au travail. La raison est que disposant de moins d'heure, les salariés doivent accomplir le travail en un temps réduit, et que la productivité horaire est plus incompressible qu'il n'y paraît. (si on dispose de moins d'heures, on n'est pas forcément plus productif en taux horaire). D'après le médecin, le stress vient quand on pense que l'on a pas les moyens (temps, compétences, préparation) de faire ce que l'on voudrait faire.  
De plus, les patrons ne sont pas prêts à embaucher plus, en gros l'objectif  qui était d'avoir plus de travailleurs n'a pas été atteint, et de plus engendre plus de stress.

Message cité 5 fois
Message édité par charlykay le 18-03-2008 à 00:26:48
n°14362761
charlykay
Posté le 18-03-2008 à 00:23:50  profilanswer
 

k-nar a écrit :


 
 
Mon pauvre tu sais pas dans quoi tu te lances  :lol:  
 
 
Juste dommage que ta question soit tellement orienté ;)


 
C'est une question piège mais le piège est gros lol;  
Non mais franchement j'aimerais bien savoir.

n°14362763
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 18-03-2008 à 00:24:04  profilanswer
 

basketor63 a écrit :

qui est ce qui disait que la politique d'immigration était pire ailleurs en qu'en France ?
 

Citation :

Une étude européenne souligne la sévérité de la France en matière de politique d'immigration
LEMONDE.FR avec AFP | 17.03.08 | 20h49  •  Mis à jour le 17.03.08 | 20h49
 
La France possède une législation très restrictive concernant le regroupement familial, les droits électoraux ou l'accès au marché du travail pour les migrants, souligne une étude européenne présentée, lundi 17 mars, à Paris, lors d'un séminaire organisé par le British Council. En s'appuyant sur les données de vingt-cinq pays de l'Union européenne (UE) et de trois autres pays (Canada, Suisse, Norvège), le British Council et le Migration Policy Group ont calculé un Index européen des politiques d'intégration des migrants, le Mipex, leur permettant de comparer les politiques de ces pays en matière d'intégration des immigrés.  
 
Selon les six critères retenus par cet index – accès au marché du travail, regroupement familial, résidence de longue durée, participation politique, accès à la nationalité et non-discrimination – la France se classe 11e avec un score de 55 sur 100, loin derrière la Suède (88), le Portugal (79) ou la Belgique (69) et à égalité avec la Slovénie. "Les ressortissants de pays tiers résidant légalement en France doivent remplir les conditions les plus sévères des vingt-huit pays pour le regroupement familial et la résidence de longue durée", relève l'étude, qui note que cette situation est notamment due à la loi sur le Code d'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (Ceseda) du 24 juillet 2006.
 
OUVRIR LE DÉBAT SUR L'IMMIGRATION
 
"Etre à égalité dans ce domaine avec l'Autriche n'est pas a priori glorieux vu les développements politiques récents dans ce pays", estime Virginie Guiraudon, chargée de recherche au CNRS. La France et l'Autriche "sont deux pays où il y a eu énormément de politisation" de l'immigration. Pour cette spécialiste des politiques européennes d'immigration, "le fait que ce colloque ait lieu au lendemain des [élections] municipales permet de souligner qu'en France, un ressortissant d'un pays tiers ne peut pas voter ou se présenter, même à des élections locales, alors qu'il y a beaucoup de pays européens où c'est possible".
 
Mme Guiraudon relève également que la législation française "se rapproche parfois du pire en matière de résidence de longue durée et d'accès à la nationalité". En combinant les six critères du Mipex, la France obtient une note moyenne grâce à des évaluations plus favorables en matière de lutte contre les discriminations et d'autorisation de la double nationalité.
 
Pour Thomas Huddleston, rédacteur de l'étude, "l'objectif final du Mipex est de promouvoir un débat européen mieux informé sur l'immigration, ce qui sera particulièrement utile avant la présidence française de l'UE [en juillet], le gouvernement français ayant annoncé que ce thème serait une priorité".



 
 
 Vannes ouvertes, régularisations massives, , politique d'immigration incontrôlée, youyou, etc...  
 Va falloir modifier vos p'tites fiches les gars :D


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"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°14362766
[Toine]
A la demande générale...
Posté le 18-03-2008 à 00:24:30  profilanswer
 

charlykay a écrit :


 
Alors là, elle fait du bon boulot dans ma ville, mais son plan de 35h c'est une vraie connerie. Je viens de lire un article dans une revue sérieuse, ils disent que les 35h ont accru le stress au travail. La raison est que disposant de moins d'heure, les salariés doivent accomplir le travail en un temps réduit, et que la productivité horaire est plus incompressible qu'il n'y paraît. (si on dispose de moins d'heures, on n'est pas forcément plus productif en taux horaire). D'après le médecin, le stress vient quand on pense que l'on a pas les moyens (temps, compétences, préparation) de faire ce que l'on voudrait faire.  
De plus, les patrons ne sont pas prêts à embaucher plus, en gros l'objectif atteint qui était d'avoir plus de travailleurs a été un échec, et de plus engendre plus de stress.  


Alors là, je dis lol :D .


---------------
mes ventes : http://forum.hardware.fr/hfr/Achat [...] 0413_1.htm .
n°14362767
la questio​n
Posté le 18-03-2008 à 00:24:38  profilanswer
 

charlykay a écrit :

Au fait, j'ai une petite question que j'adresse uniquement au fervent électorat de gauche:
(C'est juste par curiosité)
 
bon, The question :D :  
 
Est-ce que vous préféreriez que Sarkozy fasse bien son boulot, que par exemple le chomage continue et accentue sa chute, que la croissance économique reparte, que le pouvoir d'achat remonte, que des réformes soient réalisées et soient des grands succès, en bref que les français soient très satisfaits, que la France soit dans une meilleure forme, ou bien vous préféreriez que les choses s'aggravent pour notre pays, que le chomage augmente, etc. ?
 
Alors?


 
J'appelle ce genre de question, les questions "et si les extraterrestres attaquaient, soutiendrais-tu Bush/Poutine/Sarko?"
 
Des questions à 1000 lieues d'une quelconque politique pour faire oublier la réalité de la politique gouvernementale actuelle. :D


---------------
Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
n°14362785
Profil sup​primé
Posté le 18-03-2008 à 00:27:22  answer
 

Citation :

Le plan choc que va engager Nicolas Sarkozy
 
 
     Tout au long de la campagne des élections municipales, la gauche a fait grief au gouvernement de tenir secret un plan de rigueur, prêt à entrer en application sitôt le scrutin passé. Ce dont le gouvernement s'est défendu, assurant qu'on lui faisait un mauvais procès. Pourtant, le plan existe, massif, coordonné, auquel travaillent l’Elysée et le gouvernement depuis de longues semaines et qui va entrer en oeuvre dés les prochains jours. Un plan englobant des réformes peu ou pas du tout évoquées durant le débat électoral de ces dernières semaines.
 
 
      Pourtant, François Fillon et nombre de ses ministres n’ont pas tort de se récrier et jouer avec le mot. Parce que ce qui se prépare n’est pas un plan de « rigueur » à l’identique de celui mis en oeuvre par les socialistes lors du virage des années 1982-1983 par exemple. Il s'agit plutôt d'un plan de réformes «structurelles» - comme disent les experts -, c'est-à-dire d'un ensemble de mesures transformant en profondeur l’architecture même de l’administration ou certaines règles de la protection sociale. Et il n’y a pas que les services publics ou le train de vie de l’Etat qui seront touchés. De la réforme du régime général des retraites, avec le passage aux 41 ans d’activité, jusqu’à une possible suppression pure et simple de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), l’augmentation de certaines taxes, en passant par la remise en cause de nombreuses aides sociales, la «banalisation» du Livret A ou encore la privatisation partielle, dans les tous prochains mois, d’Areva, le champion du nucléaire français, le plan de travail du gouvernement va être musclé.
       
 
      Certes, d’autres mesures sont dans les tuyaux et viendront compenser l’âpreté de ce qui précède, en matière de pouvoir d’achat (le SMIC, l’intéressement), de redéploiement de certains crédits (les 500 millions d’euros du plan banlieue par exemple), d’aide aux entreprises et de droits nouveaux pour certains salariés parmi les plus précaires. N’empêche, si le gouvernement va au bout de ses intentions, la France va connaître un des bouleversements les plus radicaux de son histoire.
 
 
      Avant d’en dresser l’inventaire, encore convient-il de garder à l’esprit trois éléments de contexte. Un : la conjoncture économique s’avère plus dégradée que ne le pensait le gouvernement à l'automne dernier. A l'époque, quand le projet de loi de finances pour 2008 a été débattu par le Parlement, il reposait sur des hypothèses économiques plutôt favorables: un baril de pétrole à 73 dollars; un euro à 1,37 dollar; et, au total, une croissance de l'économie française en 2008 comprise entre +2% et +2,5%. Or, dans l'intervalle, sous le coup notamment de l'entrée en récession des Etats-Unis, la conjoncture mondiale s'est fortement assombrie. Et la conjoncture française en a été affectée. En bref, avec un baril à plus de 110 dollars, un euro qui a grimpé jusqu'à 1,55 dollar et une croissance française qui ne devrait guère dépasser 1,5%, les finances publiques vont en faire lourdement les frais.
    *
      La contrainte de la dette
 
      Deux : la dette publique hante les esprits, notamment celui de Nicolas Sarkozy qui ne rate jamais une occasion de pointer les 1.100 milliards d’euros que le budget se traîne, et il n’est pas étonnant que Michel Pébereau, le président du conseil d’administration de BNP Paribas, l’auteur d’un rapport véhément sur le sujet ait été impliqué dans ce qui se mijote.
 
      Trois : nos partenaires européens commencent à perdre patience et exigent que la France se remette dans une conformité budgétaire compatible avec les traités et l’esprit dans lequel les 27 sont tombés d’accord pour maintenir la croissance sur le vieux continent.
 
      Du coup, la gauche a tort d’estimer à 20 milliards d’euros le plan en question. En fait, c’est un ensemble beaucoup plus vaste, dans son ampleur et sa durée, qui est en gestation et qui va très au-delà du seul volet des finances publiques. En voici les grandes lignes :
 
      • La Révision Générale des Politiques Publiques.
      Lancée le 10 juillet 2007, par Nicolas Sarkozy, cette « RGPP » fait peu parler d’elle. Après une première vague d’une centaine de mesures annoncées le 12 décembre, elle débouchera en mai sur un second comité de modernisation qui s’annonce « salé » si l’on en croit les rares indiscrétions qui filtrent. Il s’agit pourtant non seulement du plus important plan social sur la période 2008-2012, mais de surcroît de la plus ambitieuse tentative de l’Etat de se réformer. Sans coup férir, la RGPP a déjà décidé la suppression du Haut Conseil de la Coopération Internationale ou de 30 des 35 directions du ministère de l’Ecologie, des services départementaux de Météo France ou le transfert des forces mobiles vers des tâches de sécurité publique.        
 
      Qui en a entendu parler ? Le secret ne doit rien au hasard : désireux de réfléchir « sans tabou » à des réformes potentiellement explosives et de les mettre en œuvre de manière coordonnée, ses promoteurs ont organisé les choses de telle sorte que rien ne filtre. Une à deux fois par semaine, un tout petit comité se réunit et pilote une cohorte d’auditeurs issus de la haute fonction publique mais aussi de cabinets privés ainsi que les services de Bercy, et passe au crible les budgets et les structures des trois fonctions publiques mais aussi les comptes sociaux. Présidé par Claude Guéant, secrétaire général de L’Elysée, et Jean-Paul Faugère, directeur du cabinet du premier ministre, ce comité de suivi comprend notamment, le ministre du budget, Eric Woerth, le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale, Gilles Carrez, et son homologue du Sénat, Philippe Marini, le receveur général des Finances, Philippe Parini, et donc Michel Pébereau. Eric Besson, le secrétaire d’Etat en charge de l’évaluation des politiques publiques, est souvent de la partie.
 
 
      L’objectif financier de l’exercice est clairement fixé. La France n’honorant pas son engagement européen d’amener ses finances publiques à l’équilibre en 2010, elle doit y parvenir au plus tard en 2012. Comme un simple plan d’austérité, fut-il de 20 milliards d’euros, n’y suffira pas, la « RGPP » constitue le moyen d’atteindre l’objectif. Le non remplacement d’un départ à la retraite sur deux, des mesures d’économies ici ou là permettent de crédibiliser la promesse française. D’après les experts- Nicolas Sarkozy lui-même à l’occasion du lancement de la démarche a suggéré un objectif de 150 milliards d'euros.        
 
      Mais ce n’est pas tout. Toutes les missions et fonctions de l’Etat, parfois même les valeurs, sont une à une passées en revue, en présence ou pas du ministre concerné. Les résultats des élections municipales ne changeront rien. Au contraire. « Pas de pause », a dit François Fillon. Le « reformatage global de la machine publique », selon l’expression de Philippe Marini à Mediapart, est en marche. Gilles Carrez est encore plus direct quand il prétend « porter le fer sur toutes les interventions publiques et notamment sur toutes les aides sociales ».        
 
      Le terme « rigueur » retrouve là une vigueur toute « barriste », du nom de l’ancien premier ministre. Ne faut-il pas envisager une mise sous conditions de ressources des allocations familiales ? Ou supprimer demi-part supplémentaire pour l’impôt sur le revenu accordé à un parent ayant élevé seul son enfant ? Peut-on convier les assurés sociaux à participer davantage au financement de leur propre couverture maladie ? Comment procéder à une remise à plat des aides au logement ? Voici, à titre d’exemples, quelques réflexions qui ont récemment été explorées par le comité de l’Elysée. Et à chaque fois, la même interrogation sous-tend le débat: « Cela contribue-t-il au déficit zéro » ? « Cette question est la monotone de chacun de nos rendez-vous », s’amuse Philippe Marini. On lira ici le détail de quelques uns des travaux engagés par le groupe de l'Elysée.
    *
      Le statut des fonctions publiques dans la tourmente
 
      Dés ce mardi 18 mars, le Conseil supérieur de la fonction publique examine un projet de loi et les décrets afférents à la mobilité des fonctionnaires. Comme on le lira, cette démarche s’intègre complètement dans le cadre de la RGPP et peut déboucher dès cet automne sur une négociation avec les syndicats sur l’unification des trois fonctions publiques autour de la notion de métiers. Cassant les 1.000 statuts particuliers qui composent aujourd’hui l’administration.
 
 
      * La revue générale des prélèvements obligatoires. Dans le même mouvement, le gouvernement prépare une remise à plat totale de la fiscalité française. C’est la ministre des finances, Christine Lagarde, qui a été chargée de conduire cet audit complémentaire – baptisé, par symétrie, la « RGPO » dans les mêmes sommets du pouvoir. Là encore, les choses vont s’accélérer brutalement sitôt les élections passées. Il s’agira « de baliser une trajectoire fiscale », en clair de remettre un peu d’ordre et de visibilité. Aucune doctrine n’est encore précisément fixée à ce jour, mais le train libéral est lancé. Certains, même à l’UMP, s’en inquiètent. Ainsi, le rapporteur général du budget à l’Assemblée, Gilles Carrez, estime que si cette remise à plat fiscale doit concourir au même objectif que la « RGPP », le déficit zéro: « Il faudrait prendre la décision de ne plus baisser les recettes de l’Etat ».
       
 
      Pour l’heure, ce n’est pas cette voie qui semble privilégiée. Un indice ne trompe pas. L’un des groupes de réflexion devra réfléchir aux problèmes de « compétitivité » et d’ « attractivité » du système fiscal français. On comprend le sous-entendu : trop lourd dans un contexte d’accélération de la mondialisation, le système français mériterait d’être allégé. Au ministère des finances, on est même beaucoup plus explicite, faisant valoir que le moment est venu, après d’innombrables tergiversations, de « se poser la question d’une suppression pure et simple de l’ISF ». D’autres pistes de réflexions sont aussi évoquées, dont on trouvera le détail ici.        
 
      * Vers un quadruplement de la CRDS ? Selon l’article 20 de la loi organique relative aux lois de financement de la Sécurité sociale, « tout nouveau transfert de dette à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) est accompagné d’une augmentation des recettes de la caisse permettant de ne pas accroître la durée d’amortissement de la dette sociale ». Or, selon le dernier rapport de la commission des comptes de la Sécurité sociale, le déficit de trésorerie s’est élevé à 14,3 milliards d’euros. Le gouvernement est donc dans l’obligation de remonter la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS), qui pèsent sur tous les revenus d’activité, de remplacement et du patrimoine. Assorti actuellement d’un taux d’imposition de 0,5% (pour un produit de 5,6 milliards d’euros), la CRDS aurait donc dû passer à près de 2%. Cette hausse qui n’est pas intervenue avant les municipales interviendra-t-elle juste après ? Le gouvernement y est légalement tenu.
 
 
      Sauf à imaginer une autre solution : faire glisser ce déficit sur la dette de l'Etat. Ce qui serait budgétairement très hétérodoxe et très peu conforme aux engagements européens de la France, visant à ramener la dette publique sous le ratio des 60% de la richesse nationale, exigé par le traité de Maastricht. Mais il est vrai que dans le passé, il y a eu des entorses de ce type. La plus spectaculaire a été celle de 1994, année au cours de laquelle le déficit cumulé de la Sécurité sociale sur les trois années antérieures (110 milliards de francs) a été subrepticement glissé sur la dette. Le ministre du budget de l’époque, qui s'était prêté à ce tour de passe-passe budgétaire était un certain… Nicolas Sarkozy !
    *
      La loi de modernisation de l’économie
 
      C’est un autre des grands chantiers sur lequel travaille le ministère des finances, et qui doit déboucher d’ici au printemps sur l’examen par le Parlement d’un projet de loi. Et là encore, les réformes envisagées risquent de créer de vifs débats, puisque parmi de nombreux autres volets (PME, nouvelles règles encadrant la grande distribution…), doit figurer la réforme, politiquement sensible, du Livret A. Le monopole de distribution confié depuis des lustres à La Poste et aux Caisses d’épargne serait supprimé. La gauche ne manquera pas d’y voir une menace sur le vieux système de rémunération de l’épargne populaire et sur le système de financement du logement social qui lui est associé. A l'initiative de nombreux syndicats et associations, une campagne intitulée "Pas touche au livret A" a ainsi récemment été lancée.
      Le projet comprend d’autres dispositions également très controversées comme un volet sur le travail dominical ou encore une réforme de la gouvernance de la Caisse des dépôts et consignations.
 
 
      * La nouvelle réforme des retraites. La loi Fillon de 2003, instaurant notamment l’extension au secteur public des 40 ans d’activité pour bénéficier d’une retraite à taux plein, prévoyait une clause de rendez-vous en 2008, notamment pour valider le passage à 41 ans d’activité pour le public et le privé la même année. Le gouvernement a donc attendu que les municipales aient lieu pour ouvrir ce dossier. Dès le début de la semaine qui vient, des contacts bilatéraux – il ne s’agit pas d’une négociation - doivent donc intervenir entre le ministre du travail, Xavier Bertrand, et les partenaires sociaux, sur cette nouvelle étape, et des dispositions complémentaires (avantages familiaux, petites retraites, pénibilité…).
       
 
      Sur fond de grogne sur le pouvoir d’achat, ce dossier s’annonce lui aussi hautement délicat. Ce qui n’empêche pas certains membres du gouvernement de préconiser une position ultimatiste, comme la remise en cause (souhaitée par le Medef) de la retraite à 60 ans ; et même de toute référence à un âge légal. Un projet de loi doit être bouclé d’ici la fin du mois de juin.
 
      * Une cascade d'autres dossiers sociaux sensibles. Preuve que Nicolas Sarkozy veut décidemment avancer très vite, d’autres grands rendez-vous sociaux sont programmés en même temps. De longue date, le gouvernement fait pression sur les partenaires sociaux pour qu’ils anticipent dès ce printemps la renégociation de la convention d’assurance-chômage qui devait intervenir à l’automne – mais il n’est pas sûr que la crise de l’UIMM le permette. Le souhait du gouvernement serait de convaincre les partenaires sociaux de ponctionner les excédents de ce régime pour baisser les cotisations chômage, et, grâce à un système de vases communicants, de limiter la hausse des prélèvements retraite, le tout s’effectuant à prélèvements constants.
 
      Le Parlement doit par ailleurs se saisir d’ici fin juin de l’accord, lui aussi très sensible, sur la « flexisécurité » survenu entre plusieurs centrales syndicales et le Medef, pour transposer le compromis au plan législatif . Le gouvernement pourra-il convaincre l’aile la plus radicale de sa majorité de n’amender qu’à la marge un texte dont les équilibres politiques sont très délicats ? La partie s’annonce difficile.
 
 
      Par ailleurs, le gouvernement prépare un texte aussi délicat sur le temps de travail, notamment pour fixer définitivement les règles des heures supplémentaires et leur taux de majoration. Le projet est compliqué à de très nombreux titres : d’abord parce qu’il relancera inévitablement la polémique autour de la barre légale des 35 heures ; ensuite, parce qu’il repose sur un nouveau système d’accord majoritaire au sein des entreprises ; enfin parce que ce même système devra lui-même tenir compte des nouvelles règles de la représentativité syndicale, qui font l’objet de négociations entre les partenaires sociaux et sur lequel, d’ici l’été, le gouvernement doit légiférer.
       
 
      Bref, entre le dossier sur la retraite, et tous ceux-ci, le gouvernement veut avancer tout au long du printemps en terrain miné, pour promouvoir des réformes dont certaines sont explosives.
       
 
      * Vers une privatisation d’Areva. A l’étude depuis de longs mois, la privatisation partielle d’Areva, le champion français du nucléaire, va être lancé. Le dossier est lui aussi hautement sensible. Parce qu’une telle privatisation, dans un secteur aussi stratégique, va évidemment susciter de très fortes controverses. Mais aussi parce que, parmi d’autres schémas possibles, Martin Bouygues, témoin de mariage de Nicolas Sarkozy avec Cécilia, et parrain de son fils, Louis, est l’un des industriels qui postulent à jouer un rôle-clef dans l’opération.


 
http://www.mediapart.fr/journal/fr [...] as-sarkozy

n°14362786
moonboots
Posté le 18-03-2008 à 00:27:23  profilanswer
 

mini-mousaille a écrit :

ah oui je suis bien d'accord. Mais plus que le fond, je pense que c'est la forme surtout. Sarkozy n'a vraiment pas effectué la pédagogie des réformes. Pire, il s'est amusé pendant ce temps là. Certes, il semble avoir amorcé un virage 180° dans sa communication et son comportement mais selon moi, c'est déjà trop tard.


Ca me fait bien rigoler cette expression.
"Vous avez l'impression que vous vous faites enc*** mais c'est juste parce qu'on a mal fait la pédagogie !
- Aaah d'accord !"

n°14362787
basketor63
Gauche = TT
Posté le 18-03-2008 à 00:27:26  profilanswer
 

charlykay a écrit :

 

Alors là, elle fait du bon boulot dans ma ville, mais son plan de 35h c'est une vraie connerie. Je viens de lire un article dans une revue sérieuse, ils disent que les 35h ont accru le stress au travail. La raison est que disposant de moins d'heure, les salariés doivent accomplir le travail en un temps réduit, et que la productivité horaire est plus incompressible qu'il n'y paraît. (si on dispose de moins d'heures, on n'est pas forcément plus productif en taux horaire). D'après le médecin, le stress vient quand on pense que l'on a pas les moyens (temps, compétences, préparation) de faire ce que l'on voudrait faire.
De plus, les patrons ne sont pas prêts à embaucher plus, en gros l'objectif  qui était d'avoir plus de travailleurs n'a pas été atteint, et de plus engendre plus de stress.

 

bah voyon, travailler plus pour être moins stressé, mais lol

 

pourquoi les patrons te payeraient plus pour que tu fasses la même chose ?
double lol

Message cité 1 fois
Message édité par basketor63 le 18-03-2008 à 00:28:25
n°14362794
la questio​n
Posté le 18-03-2008 à 00:29:19  profilanswer
 

charlykay a écrit :


 
Alors là, elle fait du bon boulot dans ma ville, mais son plan de 35h c'est une vraie connerie. Je viens de lire un article dans une revue sérieuse, ils disent que les 35h ont accru le stress au travail. La raison est que disposant de moins d'heure, les salariés doivent accomplir le travail en un temps réduit, et que la productivité horaire est plus incompressible qu'il n'y paraît. (si on dispose de moins d'heures, on n'est pas forcément plus productif en taux horaire). D'après le médecin, le stress vient quand on pense que l'on a pas les moyens (temps, compétences, préparation) de faire ce que l'on voudrait faire.  
De plus, les patrons ne sont pas prêts à embaucher plus, en gros l'objectif  qui était d'avoir plus de travailleurs n'a pas été atteint, et de plus engendre plus de stress.


 
C'est une revue sponsorisée par l'OCDE?


---------------
Le rôle d'un ministre [...] est-il de jouer avec les mots, les notions et les chiffres [...] pour sauver la mise de son patron qui lance une idée idiote par jour ?
n°14362799
moonboots
Posté le 18-03-2008 à 00:30:07  profilanswer
 

charlykay a écrit :

La raison est que disposant de moins d'heure, les salariés doivent accomplir le travail en un temps réduit


C'est pour ça que les patrons sont contents : les 35h ont augmenté la productivité des français.
Sur le long terme de toute façon la réduction de travail est inéluctable. Je ne sais pas ce qu'on attend pour la mettre en œuvre.

n°14362800
k-rott0
Posté le 18-03-2008 à 00:30:13  profilanswer
 

basketor63 a écrit :


 
bah voyon, travailler plus pour être moins stressé, mais lol


 
 
Si les salariés doivent faire le même travail en moins de temps ils sont nécessairement plus stressé. La solution à ce problème est de créer des emploi, et c'est le but d'une telle réforme. Si aucun emploi n'est crée, il n'est pas idiot de penser que le stress augmente.

n°14362801
Ethnik
...At the speed of life
Posté le 18-03-2008 à 00:30:27  profilanswer
 

k-rott0 a écrit :


 
 
C'est pas tout neuf et en plus c'est HS mais je suis généreux et je vais donc partager avec toi, camarade  :hello:  
http://www.urgencesociale.fr/
 
 
Edit: Ethnik tu as vu mon sondage un peu plus haut ?


 
Ca ne m'étonnerait pas que Royal gagne, compte tenu de la première année de mandat de Sarkozy (mais qu'en serait après 1 années de mandat de Sarko et 1 année de mandat de Royal?). Ca me parait logique vu que la gouvernance de Sarkozy est pour l'instant à bilan assez négatif (donc perte de voies) alors que celui de Royal....est forcément neutre vu qu'elle ne gouverne pas.
 
Mais il me semble extrêmement bizarre que le taux d'abstention reste similaire à 2007. On sait que quand les gens sont déçus de la politique, ils vont moins voter. En l'occurrence, en ce moment et on l'a vu notamment aux municipales, les gens devraient être particulièrement déçus par Sarkozy , par la politique en général (surtout out quand l'alternative porteuse d'espoir est inexistante) et donc s'abstenir

n°14362805
k-rott0
Posté le 18-03-2008 à 00:31:54  profilanswer
 

Ethnik a écrit :


 
Ca ne m'étonnerait pas que Royal gagne, compte tenu de la première année de mandat de Sarkozy (mais qu'en serait après 1 années de mandat de Sarko et 1 année de mandat de Royal?). Ca me parait logique vu que la gouvernance de Sarkozy est pour l'instant à bilan assez négatif (donc perte de voies) alors que celui de Royal....est forcément neutre vu qu'elle ne gouverne pas.
 
Mais il me semble extrêmement bizarre que le taux d'abstention reste similaire à 2007. On sait que quand les gens sont déçus de la politique, ils vont moins voter. En l'occurrence, en ce moment et on l'a vu notamment aux municipales, les gens devraient être particulièrement déçus par Sarkozy , par la politique en général (surtout out quand l'alternative porteuse d'espoir est inexistante) et donc s'abstenir


 
 
Le taux passerait de 19% en 2007 à 26%, j'ai oublié de le mentionner.

n°14362810
k-rott0
Posté le 18-03-2008 à 00:33:47  profilanswer
 

moonboots a écrit :


Ca me fait bien rigoler cette expression.
"Vous avez l'impression que vous vous faites enc*** mais c'est juste parce qu'on a mal fait la pédagogie !
- Aaah d'accord !"


 
 
D'ailleurs il est intéressant de constater que le programme présidentiel a été très bien compris puisque Sarkozy a été élu mais ces même personnes deviennent par la suite complètement bêtes et incapables de comprendre les réformes. Ce n'est jamais les réformes qui sont mauvaises mais toujours les gens qui ne les comprennent pas.  :sol:

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