Reprise du message précédent :
La Géorgie et Texas bleu cette nuit  vous pouvez quoter.  

 
 
ouais enfin la californie on sait déjà que ça sera pour biden mais ça mettra 3 semaines à être officiel
 
ça sera plus intéressant sur les rep/sénateurs

Présidentielle américaine : à quelle heure aura-t-on le résultat de l'élection ?

 
Le remplacement de l'obama care?
le mur?
le MAGA?
le "jobs, jobs, jobs"?
D'ailleurs pour le dernier, le simple fait qu'il s'affiche encore 4 ans plus tard avec une casquette avec le même slogan, ce ne serait pas un aveu d'échec?
 

 
La Californie en général c'est called dès la fermeture des bureaux de vote là-bas. 20h heure locale, soit 5h du matin chez nous.

 
t'as l'impression sa tête c'est la personnification de la politique US des années 80  

Dès 01h00 pour GA, d'autant qu'il n'y a pas de réception prolongée des votes par correspondance dans cet Etat (ils les dépouillent au fur et à mesure depuis le 15 septembre).

Repost.
Timeline de la nuit électorale:

1. 19h00 EST le 03/11 --> 01h00 le 04/11 en France métro: GEORGIE

2. 19h30 EST --> 01h30 en France métro: CAROLINE DU NORD + OHIO

3. 20h00 EST --> 02h00 en France métro: FLORIDE + MAINE 2 + PENNSYLVANIE

4. 21h00 EST --> 03h00 en France métro: ARIZONA + NEBRASKA 2 + TEXAS

 
Zut j'vais louper ça, j'me lève rarement avant 9-10h

Y a que dans West Wing que la californie est en jeu, et encore... il a fallu un accident nucleaire  !

 
Ce qui est gonflant, c'est de foutre du paywall comme argument.  
Je mets souvent des articles paywall Wapo, ben au minimum je cite qqs passages. Sinon, c'est discuter dans le vent. Ouais, ça me prends 15 min au lieu de 5 min de foutre des balises de citation, quelle drame!    

 
 
Alors voici ce que dit plus en détails l'article. On a le droit de pas être d'accord, j'ai aucun souci avec ça.  
 
Une révolution conservatrice:
Ce sera à coup sûr un des héritages majeurs du mandat de Donald Trump à la tête des Etats-Unis: son influence sur la refonte de la Cour suprême et sur la nomination des juges officiant au sein des cours fédérales dans les Etats, près de 25% de ceux-ci ayant été remplacés au cours des quatre dernières années. Les Etats-Unis se trouvent, d'un point de vue idéologique, à la croisée des chemins, et deux interprétations des documents fondateurs s'affrontent depuis le début des années 1980 et l'époque du président Ronald Reagan (1981-1989): une vision rigoriste des intentions des Pères de la nation et une appréhension plus évolutive des documents promus par ceux-ci (la Constitution et la Déclaration des droits sont vus comme des "écrits vivants" par les progressistes). Ces deux tendances se sont éloignées ces quarante dernières années l'une de l'autre à tel point qu'aujourd'hui, tout dialogue à leur sujet semble voué à l'échec.
 
Influence pendant un quart de siècle
Donald Trump, qui avait notamment fait de la protection du second amendement (le droit au port d'arme) une pierre angulaire de sa vision de la Constitution a veillé à faire élire au sein des circuits judiciaires fédéraux des juges défenseurs d'une vision non évolutive des documents fondateurs. Cette tendance n'est nulle part plus visible qu'au sein de la Cour suprême, où la nomination de deux juges conservateurs, Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, a conforté le camp identitaire conservateur de l'institution. Le décès, le 18 septembre dernier, de la doyenne de la cour Ruth Bader Ginsburg, une progressiste, et son remplacement prévu par Amy Coney Barrett devrait amplifier un peu plus ce penchant. Les trois juges de la Cour suprême nommés par Trump ont près de 50 ans et influeront sur ses décisions futures, politiques, sociales et sociétales, sauf décès inopiné, pendant un quart de siècle.
 
Intérêts commerciaux et réduction d’impôts
 
Donald Trump, qui s'est présenté aux électeurs américains en 2016 plus en tant qu'homme d'affaires qu'en responsable politique - un qualificatif qu'il honnit presque - a fait du rétablissement de l'économie, en particulier en faveur des "Américains ordinaires", un axe majeur de son programme. Son mandat a donné lieu à un emballement de l'économie, la plupart des indicateurs, du taux de chômage aux indices boursiers, sont passés dans la zone verte, enregistrant même pour ces derniers des records historiques. Cette dynamique s'est toutefois brisée au début de l'année 2020 sur l'épidémie de coronavirus, dont le président a négligé l'importance et les répercussions sur l'économie. Sans surprise, l'économie américaine est en récession nette sur les deux premiers trimestres de 2020, et un peu moins de 10% des Américains sont sans emploi en ce début d'automne. Avant ce coup d'arrêt, le président Trump avait tenu ses promesses de campagne sur deux plans, même si leurs effets ont été critiqués.
 
Impôt sur le travail
Premièrement, il a baissé le taux d'imposition des entreprises ainsi que l'impôt sur le travail pour des millions d'Américains. Les nouvelles dispositions concernant les taxes fédérales promulguées par les républicains en décembre 2017 ont fait baisser de près de 15% le niveau d'imposition des entreprises. Deuxièmement, Donald Trump a érigé la révision de la politique commerciale et monétaire américaine à l'égard de la Chine, du Mexique et du Canada (à travers le traité Nafta pour les deux derniers) au rang de priorité absolue. Elle était censée bénéficier aux agriculteurs et autres travailleurs américains, dans des secteurs aussi divers que la production d'énergie, de véhicules ou d'aluminium. Ses effets ont été modestes en termes réels mais ont conféré au président une image de "dur à cuire" en matière de défense des intérêts commerciaux nationaux. Pour preuve, le soutien que lui rendent en retour les agriculteurs, notamment, est tout à fait tangible.
Droits de douane
Au cours de son mandat, Donald Trump s'est souvent scandalisé de voir les Etats-Unis se faire "vampiriser commercialement" par la Chine, que cela soit en matière de politique commerciale ou de respect des droits de propriété intellectuelle. Son administration a ainsi imposé à quatre reprises des droits de douane importants aux importations chinoises. A la faveur du dernier train de mesures, près de 200 milliards de dollars d'importations chinoises ont été taxés à 25% avant de pouvoir pénétrer sur le marché américain. La Chine a sans surprise réagi à ces dispositions, mais dans des proportions nettement moindres, en taxant elle-même et également à quatre reprises pour des dizaines de milliards de dollars de produits américains.
 
Dérèglement climatique
Donald Trump l'avait maintes fois clamé lors de sa campagne de 2016: élu président, ce serait America first. Cette vision s'est traduite dans la renégociation ou le retrait de traités internationaux, dans le domaine du libre-échange comme pour le Nafta (Accord de libre-échange nord-américain, Etats-Unis, Canada, Mexique), ou dans celui de la protection environnementale. Le président américain a toujours compté au rang des climato-sceptiques et n'en s'en est jamais caché. Sa promesse de se retirer de l'Accord de Paris sur le climat de 2015 a été exaucée le 1er juin 2017, quelques mois à peine après son investiture. Donald Trump justifia sa décision en déclarant que le traité "minait l'économie américaine, la mettant dans une position de désavantage structurel".
 
Abroger l’Obamacare
C'est une abrogation et un remplacement sans condition de l'Obamacare, ne vous y méprenez pas."
 
Début août 2017, le nouveau président américain annonce en grande pompe l'aboutissement d'une de ses mesures phares: la suppression du système de soins de santé Affordable Care Act imaginé par le président Barak Obama et son vice-président Joe Biden pour garantir une couverture de santé aux 15% des Américains qui n'en sont pas munis. Donald Trump avait vilipendé pendant sa campagne de 2016 cette mesure, qualifiée de "socialiste" et jugée contraire à l'esprit américain de résilience et d'individualisation des pertes et profits. Dans la pratique toutefois, l'annulation de celle-ci n'a pas pu se faire aussi facilement que prévu.
 
Si certaines parties ont été effectivement démantelées, notamment les amendes pour les personnes ne désirant pas souscrire à une assurance en matière de soins de santé, d'autres dispositions sont toujours en application. La Cour suprême est appelée à se positionner sur la validité de celles-ci dans les mois à venir.
 
Ambassage des Etats-Unis à Jérusalem
Promesse tenue. Je colle pas le texte pcq y'a pas vraiment débat.  
 
Ensuite trois promesses non tenues: mur mexicain, rapatriement des illégaux et sortie de l'otan.

Et un musicien qui a joué avec les plus grands du blues comme BB King  
https://youtu.be/076RhaYJ_Xk

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

The Mess Created By Trump Will Be with Us for Years

 
Les meetings de Trump auraient contribué à 30 000 contaminations au Covid-19

 
tu as trouvé ça où ces tableaux?

 
Oui et de votre cote quand ca marche c’est pas grace a lui / de la chance. Point.
Faudrait savoir.

Oui une opinion politique libérale et démocratique de centre droit, ce qui face à un wannabe autocrate fait forcément office d’opposition...

Oui.
Mais donc pour quelqu'un qui est convaincu que c'est pas de sa faute, la réponse "la promesse n'a pas été aboutie" n'est pas pertinente.

On a une idée de ce que ça donnera en 2024 ?

 
https://fivethirtyeight.com/feature [...] -they-get/

 
Non, mais ce n'est pas la peine d'insister.
 
Le bilan de Trump est tel que.... lors de sa campagne, qui dure en fait depuis 4 ans, il ne parle jamais de son bilan concret.
Il en réduit à s'inventer des réussites comme avoir tué des chefs terroristes plus connus que Ben Laden, avoir construit le mur, avoir forcé le Mexique à payer le mur, avoir vaincu le Covid...
 
Rasoir d'Ockham: si le tenant d'un bilan en est réduit à s'inventer des réussites et accomplissements, c'est que son bilan est médiocre voire nul.

 
Ben au final je vois 7 promesses tenues, 5 en cours, 4 non tenues et trois abandonnées. On peut pas dire qu'il n'a pas fait (ou tenté de faire) ce pour quoi il a été élu.  
 
   ET JE RAPPELLE QUE JE SUIS CONTRE CES PROMESSES  

388 électeurs dans le Wyoming
150 pour le reste des états  

 
 
Y'a pas besoin de me convaincre que son bilan est à chier, je suis entièrement d'accord  
Juste qu'il avait promis des trucs en 2016 et qu'il en a appliqué un certains nombres.

La rust belt va perdre des sièges et la sun belt en gagner.
 
Source : https://www.prb.org/u-s-house-seats [...] n-changes/

La Géorgie peut être grâce à ses sénateurs R qui ont eu une attitude exemplaire...

je t'ai dit de regarder le détail (les en cours sont surtout mortes, et certaines sont anecdotiques, même dans les abandonnées, hein), tu fais un compte bête...
 

Oui, voilà, comme prévu, ta liste parle au final surtout de trucs pas tenus.
La SC, ok, il a été président et a pu nommer des gens de son bord. No shit. Comme un président (qui a le sénat avec lui), quoi. C'est pas une promesse, ça vient avec le job.
jobs jobs jobs: il a continué sur la lancée d'obama, jusqu'au covid (foutage de tronche que de dire que c'est passé au vert grâce à Trump, ça l'était depuis 6 ans) -> pas vraiment tenu.
le déficit commercial ? 3 ans qu'il est en guerre avec la chine, sans aucun résultat (si ce n'est qu'ils payent). Pas de deal en vue, ils ont réussi l'exploit hallucinant de s'isoler dans leur guéguerre en la lançant en visant tout le monde, et déficit commercial qui explose à nouveau -> pas vraiment tenu.
Réductions d'impôts: à mettre à côté de sa promesse d'éradiquer la dette publique ... ça collait pas, déjà. Une tenue, une pas tenue, et sans le covid qui rend le choix court termiste désastreux.
Obamacare. fail. Et toujours 0 plan de remplacement.
Ambassade. Mais qu'est ce qu'on en a à carrer pour la vie des américains?
 
C'est dommage, les seuls points positifs de son mandat auront donc été éradiqués en mars. Heureusement qu'il peut dire "pas ma fauteuh". Les impôts et baisses de régulations restent, mais est-ce positif ? ça dépend effectivement du point de vue. C'est les suivants qui devront récupérer le bordel.

 
https://twitter.com/atrupar/status/1323601209396264961

 
 
Mon opinion est que c'est clairement négatif sur le long terme pour les américains, surtout ca correspond pas à mon modèle de société plutôt socio-démocrate.  
 
Et oui, Biden devra (j'espere pas me planter) réparer toute la merde que Trumpy a laissé.

J'avoue que mon principal intérêt en ce moment est de savoir comment il va se comporter les deux prochains mois si il perd nettement. Les autres cas sont assez prévisibles.

Merci

Comme ça en regardant rapidement j'ai pas l'impression que ça change grand chose, la plupart des sièges ajoutés a l'air d'être dans des swing states (Florida, Arizona, le Texas qui va bientôt en faire partie...). Les sièges retirés sont peut-être plutôt républicains mais NY en perd un aussi par exemple.

Si le Texas bascule démocrate les républicains sont durablement dans la merde en tout cas.

Il se prépare p-e pour son prochain nouveau job: esspert analyste en politique américaine.

 
en direct des tribunaux  

Et bien si, le "+2" pour le Texas marque la poussée démographique qui devrait ramener l'Etat dans le giron dem durablement.
C'est un lourd impact potentiel, parce que sans le Texas le GOP peut dire adieu à la présidence pour longtemps.

Il a déjà souvent menti alors que les faits étaient flagrants.  
Donc même en cas de défaite importante, je le vois le nier et accuser les démocrates de tricherie de grande ampleur.  
 
Qui peut imaginer Trump dire : OK, bien joué, j'ai perdu. Bon courage à Biden.  
 ????

bold prediction : biden gagnera Indiana, Montana ou Alaska

Apparemment, on aurait un Sénat à 50/50 ? Il manquerait aux Démocrates un siège pour retrouver la majorité et donc avec un Biden président, ce serait une présidence sans grandes marges de manœuvres.
Un avis là-dessus ?

sur une chaine TV a rager non stop

 
A 50-50 et avec Biden président, les Dems auraient la majorité car le vice-président est également président du Sénat et joue le rôle de briseur d'égalités.

 
on est le jour de l'élection, au lieu de parler en se basant sur les prédictions on va peut être attendre les résultats.
on va avoir le temps de discuter de tout ça avant le 20 janvier