Reprise du message précédent :

 
Pas de consentement clair --> c'est un viol

Ca sert surtout a detendre le debat : Certains n'ont pas apprecie la generalite (un peu rapide) d'Onina  

Moi une fois, je me suis réveillé et j'avais oublié ce que j'avais fais l'aveille à cause d'une grosse cuite.
 
Et puis après un bon café, j'ai eu des bribes de la soirée, et je me suis rendu compte que j'ai fini la soirée tout seul avec moi-même, et que je me suis branler sans mon consentement. C'est du viol ou pas?  

Techniquement il faut qu'il y ait pénétration donc non

D'ailleurs c'est con, il y a des trucs sympa sur acontrario.... celui là par exemple : http://www.acontrario.net/2013/05/ [...] estaurant/
 

Putain c'est clair que ça a changé d'ambiance, celui d'hier, bordel cette violence

manière polie de dire que c'est un papier de merde.
Parce que si l'objectif est de faire réfléchir des gens qui à la base ne se sentent pas concernés (avec raison la plupart du temps), c'est l'effet inverse qui va être atteint, à savoir que laisser entendre que le parent français moyen fabrique du violeur à la pelle pour cause d'éducation sexuelle déficiente/manque de repères/etc. va juste décrédibiliser l'auteur et donner l'impression qu'une idéologie est à l'oeuvre visant à miner le statut des hommes.  
Ce genre d'articles c'est une machine à grossir les rangs des fanboys de Zemmour/Soral et cie.

Ça a un nom ce phénomène, c'est un cas d'école de circlejerking, la magie d'internet.

http://fr.urbandictionary.com/defi [...] fid=260029
 

http://fr.urbandictionary.com/defi [...] id=5405874

 
Comme quoi ces histoires de consentement, c'est pas si limpide que ça, hein.    
C'est d'ailleurs assez marrant, parce qu'en général, les gens affirmant qu'ils sont le plus au clair sur le consentement (je ne parle pas du forum) sont souvent ceux qui vont trouver le plus difficile de penser que le viol conjugual existe, que le viol sans violence ou contrainte physique existe, etc.
 
 
 
Ben tu sais, jusqu'au jour où ça la dérangera, en gros.  

+1

Est-ce que d'après toi, une femme qui couche avec son mari sans en avoir vraiment envie, mais juste pour qu'il soit de bonne humeur après, se fait violer ou pas ?

 
Le mari n'est pas censé lire dans sa tête, donc non (ça reste un problème sociétal cependant).
 
Mais partir du principe que si elle ne peut pas exprimer de consentement, c'est qu'elle est d'accord, sur le simple fait qu'elle soit mariée avec le type, c'est quand même un peu légitimer le viol conjugal, hein.

Le seul truc limpide ce sont tes trolls façon : "se taper sa nana bourrée c'est un viol". Mais bon on va pas demander de la nuance chez quelqu'un qui lâche des "tout homme est un violeur potentiel" et des liens sur le "changement de trottoir".

 
Le problème sociétal c'est le biais qui te fais voir ça que d'un côté, tu pars du principe que jamais un homme le fera. Ce qui pose d'ailleurs tout un tas d'autres questions ; en particulier sur le fait que la libido féminine et masculine ne sont pas vraiment en harmonie, mais je sais que ça te plait pas trop ça
 
Quant au viol conjugal, bien sur qu'il existe, personne ne va aller à l'encontre de cette loi. Cependant, encore une fois c'est présenté toujours de la même façon : la femme innocente qui subit la perversité de l'homme violeur dans ses fantasmes issus du porno

Je trouve dommage qu'on ne parle jamais de la situation inverse, surtout sur un topic censé promouvoir l'égalité. Tous ces garçons / hommes qui se réveillent comateux, sentent une présence à leur côté et découvrent avec douleur et consternation une personne, qui certes est peut-être dotée d'une âme formidable, mais à qui ils n'auraient jamais donné leur consentement avant le 17ème TGV banane au Macumba. Cette marche lente dans le brouillard matinal en regardant ses chaussures qui gardent les traces du dernier vomi dans le fossé, ce sentiment de malaise dans le bus quand ils ont l'impression que tout le monde autour SAIT, ces pauvres types seront marqués à vie.
 
Une petite pensée pour eux

 
'tain ça va loin le débat ici    
 
ça me rappelle le sketch de timsit, celui dans lequel il va aux usa ( et ou il se tape des touché rectal tout le temps ).
 
A un moment du sketch il drague et emballe une américaine, mais pour aller plus loin il doit voir avec son avocat et celui de madame sur les conditions de l'accouplement.
"alors dans le contrat j'ai droit à une fellation ,un cunnilingus, une pénétration vaginal (mais pas anale), et 2 orgasme chacun.
Et là c'est la boulette, j'ai joui avant elle ! résultat => procès dommage et intérêt ect ...."
 
 

 
Ce qui est assez bizarre, c'est que si, dans une circonstance exactement identique, on parlait d'un inconnu, ça serait beaucoup plus limpide pour beaucoup. Comme si le fait d'être le mari/petit ami/conjoint effaçait certains besoins de consentement.  
 

 
Non. Je ne sais pas où tu as lu ça.
...
 
Ah ben nulle part, c'est pour ça.  

A moitié inconscient n'est pas limpide. Ca ne l'est que dans ta tête. Que ça soit avec une inconnue ou son/sa compagnon/compagne. Et je parle pas de l'argument fallacieux qui est de mettre une relation de couple au même niveau qu'un coup d'un soir

 
Ah donc c'est bien ça le truc : être en couple permet de bouger la définition du viol ?  
 
Prenons des exemples concrets, juste pour voir. Là dedans, qu'est-ce qui est un viol et qu'est-ce qui ne l'est pas :
- la nana rencontre à une soirée chez des amis un mec, elle n'est pas particulièrement intéressée par lui et ne passe donc pas toute sa soirée avec lui. Elle boit comme un trou, est limite comateuse (ie. elle ne bouge plus beaucoup et on comprend mal ce qu'elle dit) affalée sur un canap' en fin de soirée, le mec la baise.
- la nana rencontre en boite un type, parmi d'autres. Elle boit comme un trou, est limite comateuse, affalée dans une voiture en fin de soirée, le mec la baise.
- la nana rencontre en boite un type, elle l'apprécie, ils s'embrassent, se pelotent un peu. Elle boit comme un trou, est limite comateuse, affalée dans une voiture en fin de soirée, le mec la baise.
- la nana va en boite/soirée avec son copain depuis une semaine, ils s'embrassent, se pelotent un peu. Elle boit comme un trou, est limite comateuse, affalée sur le canap' ou le lit en fin de soirée, le mec la baise.
- la nana va en boite/soirée avec son mec depuis 1 ans, etc. Elle boit comme un trou, est limite comateuse, affalée sur le canap ou le lit en fin de soirée, le mec la baise.
- la nana va en boite/soirée avec son mari depuis 10 ans, etc. Elle boit comme un trou, est limite comateuse, affalée sur le canap ou le lit en fin de soirée, le mec la baise.
 
Voilà. Où est le viol, où il n'est pas ?

En couple tu es un peu plus à même de savoir implicitement si ton conjoint est plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord qu'avec un inconnu.  
Après effectivement "bourrée et à moitié consciente" c'est flou comme description. Si c'est à prendre littéralement, c'est effectivement un comportement répréhensible dans le sens où je serait plutôt inquiète qu'excitée si je voyais mon mecs dans un état pareil. Ou au moins je le laisserait plutôt cuver que de l'enquiquiner alors qu'il n'est visiblement pas en état de répondre à mes assauts.
Alors que s'il s'agit de faire des folies de son corps parce qu'on est complètement partis, mais pas trop pour ne plus être d'attaque, je ne vois vraiment pas où est le problème entre conjoints. Sauf si l'un des deux refuse le rapport régulièrement et que l'autre cherche à profiter de l'occasion, ou ce genre de cas particulier.
Bref, ton affirmation péremptoire, Onina, me semble vraiment trop simpliste et du coup fait vraiment exagérée.

Non la définition du viol ne change pas. L'expression du consentement n'a cependant rien à voir.

Je passe sur tes exemples tordus et orientés où tu passes d'à "moitié consciente" à "limite comateuse". Petit glissement sémantique qui a toute son importance. Déjà qu'à motié conscient veut tout et rien dire.

@onina  
 
Tu passes ton temps à  
- poster des liens militants, et j'utilise ce qualificatif péjorativement, c'est à dire des "articles" accusateurs, qui font dans la sensiblerie et la généralisation, qui semblent chercher à cliver plutôt qu'à discuter,  
- à parler d'exemples caricaturaux puis en changeant les termes de ton discours en demandant aux gens de choisir, de trancher, noir ou blanc (ici on passe de "moitié inconsciente" à "quasi comateuse" avec évidemment interprétation libre en fonction des gens)
- à balancer aux gens que s'ils sont pas d'accord avec toi c'est bien qu'ils ont un problème, qu'ils manquent d'empathie
 
Quelle réelle volonté de discussion et quelle honnêteté intellectuelle, chapeau .

 
C'est le jeux du vrai ou faux c'est ca ? Allez, je me lance :
 
- la nana rencontre à une soirée chez des amis un mec, elle n'est pas particulièrement intéressée par lui et ne passe donc pas toute sa soirée avec lui. Elle boit comme un trou, est limite comateuse (ie. elle ne bouge plus beaucoup et on comprend mal ce qu'elle dit) affalée sur un canap' en fin de soirée, le mec la baise.    
 
- la nana rencontre en boite un type, parmi d'autres. Elle boit comme un trou, est limite comateuse, affalée dans une voiture en fin de soirée, le mec la baise.    
 
- la nana rencontre en boite un type, elle l'apprécie, ils s'embrassent, se pelotent un peu. Elle boit comme un trou, est limite comateuse, affalée dans une voiture en fin de soirée, le mec la baise.    
 
- la nana va en boite/soirée avec son copain depuis une semaine, ils s'embrassent, se pelotent un peu. Elle boit comme un trou, est limite comateuse, affalée sur le canap' ou le lit en fin de soirée, le mec la baise.    
 
- la nana va en boite/soirée avec son mec depuis 1 ans, etc. Elle boit comme un trou, est limite comateuse, affalée sur le canap ou le lit en fin de soirée, le mec la baise.    
 
- la nana va en boite/soirée avec son mari depuis 10 ans, etc. Elle boit comme un trou, est limite comateuse, affalée sur le canap ou le lit en fin de soirée, le mec la baise.    
 
 

Je repense à ce que tu as écrit avant. Donc c'est ce genre d'exemple auquel tu pensais quand tu parlais de viols sans contrainte physique ?  

 
Pourquoi se bourrer autant la gueule ?

Et pourquoi pas C'pas le propos ici.

chaque fois une femme limite comateuse qui boit et le pervers Homme qui la saute ..
 
super les exemples, vraiment

 
dans ton exemple il n'est pas précisé si elle donne son consentement ou pas, ça change tout.
t'as jamais baisé bourrée ?

On ne peut pas donner son consentement quand on a bu !   Enfin sauf les hommes bien sûr faut pas déconner  

la quantité est-elle définie ? si oui, combien de verres ? quel contenant ? quel contenu ? les français ont le droit de savoir !!

putin    
Je m'attendais pas à la fin  

 
C'est à prendre littéralement. En gros, comme d'hab, je demande simplement qu'on lise ce que j'écris plutôt que d'interprêter    
 

 
Par exemple, oui.
Ca peut être aussi des menaces, du chantage (me semble qu'on a déjà évoqué ici le "si tu me fais pas une pipe, j'te ramène pas chez toi" alors que le couple est en pleine cambrousse), etc.

Et si elle l'exprime avant, ou après ?

A mon sens le principal problème c'est pas tant que la meuf est bourrée que de savoir si l'autre en face est soul également ou pas.
Parce que si deux personnes soules se retrouvent le matin dans le pieu l'un de l'autre, peut être qu'ils vont regretter, mais a priori ils avaient l'air d'être dans le même bain.
 
Si une personne non ivre baise une autre carrément ivre, oui ça pose un soucis, parce qu'en toute capacité intellectuelle il se branle de savoir si l'autre est en l'état de faire un choix ou pas.
 
Et que ce soit un mec ou une fille dans les deux cas.

 
Si je parle d'une nana semi-comateuse, c'est que justement ,elle ne peut pas exprimer un consentement clair.
"Beeeurraghlmooouuuaaarrrgh", c'est pas vraiment compréhensible.  

Je suis la seule à ne pas considérer le consentement de mon conjoint comme acquis, et à avoir mis les points sur les I comme quoi le mien ne l'est pas ? Même le matin, la nuit, bourrée (ce qui n'arrive pas) ou que sais-je ?  
 
Je ne suis pas une poupée, mon conjoint non plus, et il est par conséquent évident qu'il faut se préoccuper du consentement de l'autre, qui n'est pas un dévidoir sexuel disponible.  
 

La femme à la limite du coma éthylique se fait troncher par son méchant mari (l'a-t-il fait boire sciemment ? culture du viol ? c'est à étudier ).
 
Les exemples sont toujours très pertinents ici