Reprise du message précédent :
Et interdire, ça veut dire quoi? Tu veux inculper de viol les deux personnes qui baisent ensemble après avoir bu?  
 
T'imagines la gueule de la natalité française après ?

 
Osef on compensera par de l'immigration

Remarque, avec les immigrants musulmans, il y a moins de problème d'alcool...  

Je ne vais pas surenchérir sur ce sujet, je tiens à pouvoir poster pendant cette semaine de vacances scolaires

 
Le nord pas de calais s'en remettra    
 
En tout cas je suis bien content d'avoir passé ma période étudiante
 

 
   Tu vieillis

Ouais mais l'eau de Cologne personne n'a expliqué que c'était haram de la boire, ca rend fou  

Tiens d'ailleurs j'ai pensé a toi la dernière fois, j'ai lu une itw de Dupont moretti qui disait que la défense de sauvage était nulle a chier.

Bah forcément Acquittator n'est pas content quand il se fait challenger par Graciator

Le consentement n'est pas figé et définitif, le désir même est variable.
On peut tenter de séparer des causes intérieures et extérieures, mais c'est artificiel.
Il faut admettre l'arbitraire de la morale à ce sujet...

Et donc?

et bien c'est arbitraire qui cache la forêt

Et bien que c'est la société qui détermine dans quelles circonstances on peut parler de viol, selon ses propres principes.

C'est évident.
 
Et si tu criminalise le sexe sous alcool, tu va créer des millions de criminels

A quand un bilan de cette merveilleuse idée qu'est la pénalisation des clients des putes d'ailleurs ?

Pas pour tout le monde. Les plus hypocrites pensent laisser la décision "à la justice"...

 
Ben les règles de la justice ne sont-elles pas inspirées des règles de la société et de ce que pensent la majorité des citoyens ?

Si, c'est pour ça que c'est une illusion (que de croire en la rationalisation par le processus judiciaire et la délibération)

toi aussi. rien ne nous prouve que tu existes.

Je repensais a leur fameuse conference, aux deux zygomars cites plus haut.
Et je me posais la question:
Pourquoi est ce que les femmes semblent charger d'une symbolique specifique l'acte sexuel, en tous cas par rapport aux hommes ?
Est ce du a la difference biologique, ou bien plutot a la construction sociale qui presente la femme comme un objet fragile et precieux a preserver ?
 
Je m'explique:
Quand deux personnes bourrees baisent, j'imagine que les corps respectifs reagissent comme ils sont concus pour reagir (lubrification, etc...).
Nous ne sommes pas dans le cadre d'une agression avec des coups, de la terreur, etc... plutot dans le cadre d'une agression ou la victime est amorphe et incapable de vraiment comprendre ce qu'il se passe et reagir.
Je ne souhaite absolument pas nier le caractere reprehensible de tels actes.
 
Mais je me pose la question:
Beaucoup d'hommes ont fait un jour une connerie et baisé une femme qu'ils n'auraient jamais regarde sans avoir 2g dans le sang.
Je ne pense pas qu'ils en soient traumatises, ou meme que cela les travaille pendant plus d'une demie-journee derriere.
Pourquoi, si la relation n'a pas ete assortie de violence (pas de lesions, pas de coups, etc...) les femmes semblent réagir totalement différemment et vivre cela comme un traumatisme majeur ?
 
Ce n'est pas du troll. Simplement, étant un homme, il m'est difficile de realiser ce que ressent une femme pendant l'acte sexuel et en quoi c'est totalement different de ce qu'un homme peut ressentir.

Donc c'est directement lie a la douleur ?
Quid dans ce cas des situations ou la personne n'a quasiment aucun souvenir (droguee par exemple) et ou la lubrification a ete semi-automatique disons (pure reaction physiologique) ?
J'ai bien conscience que quand il y a douleur, c'est qu'il y a violence, meme si aucun coup n'est porte    Dans ce cas la, la question ne se pose meme pas.
Je pose la question, parce que souvent il revient qu'il est possible que certaines personnes violees (femmes comme hommes) aient pu ressentir du plaisir physique et les reactions physiologiques qui vont avec et que cela n'est aucunement un determinant pour juger si une personne est violee ou pas. Que le viol est avant tout une violence psychologique, de son intimite, de son integrite corporelle.
 
En fait, je me demandais si la symbolique sociale (pour en revenir au debat genre/sexe) derriere la penetration n'avait pas pour consequence de charger particulierement l'acte en lui-meme.
 
Je ne cherche pas a minimiser quoi que ce soit, je me demande simplement si l'ampleur des traumatismes subis n'a pas une composante symbolique au moins aussi forte que la composante physique.
 
A travers cela, je me demande si il n'y a pas aussi un enorme malentendu entre les deux sexes justement parce que l'un comme l'autre sont incapables de comprendre ce que leur partenaire met comme implication dans la relation physique.

> Grith, en gros tu te demandes si d'une manière général, dans le cas d'une relation sexuelle fortement alcoolisée et pas vraiment consciente, qui ne se serait pas produite sans l'intoxication massive due à l'alcool et dont pour les deux partenaires le corps aurait réagi "mécaniquement" permettant ainsi érection & lubrification voir un peu de plaisir physique pour les deux, la charge symbolique du coté "non consenti" ne serait pas plus important pour les femmes ?
 
C'est bien ça ?

Je pense tout de même qu'il y une vraie composante biologique la-dedans.
 
Je m'explique : à l'époque où il n'y avait pas de contraception un rapport non-désiré chez un homme, ben c'était un rapport non-désiré, avec certes aussi l'humiliation de la soumission et c'est à peu près tout    
 
Un rapport non-désiré chez une femme, en plus de tout cela c'était possiblement 9 mois de galère et de douleur, un accouchement dans lequel elle risquait sa vie et qui abimait son corps à jamais, une indisponibilité sexuelle pendant ce temps, et si tout se passait bien, l'obligation d'élever un gosse dont elle pense qu'il ne représente pas l'avenir de l'espèce, puisque les gènes du père n'ont pas été jugés assez bon pour qu'elle accepte de les transmettre.
 
Tout ça fait que l'évolution à du probablement doter les femmes d'une "volonté de refus" de l'acte bien plus puissante que celle des hommes et donc d'un traumatisme plus fort quand ce refus est outrepassé...

Lu sur bouze FMTV :  
 
http://rmc.bfmtv.com/emission/aure [...] 00477.html
 

En gros, oui.
Si les femmes ne sont pas en quelque sorte un peu "victimes" de cette education/histoire/tradition qui erige la virginite comme un tresor, qui porte la femme a se considerer comme un objet de desir pour l'homme, quelque chose d'adulé et hors de portée de la plupart.
Et que quelque part, dans le cas décris, la femme se fait "voler" un trésor.
Tandis que l'homme a une approche bien plus physiologique de la relation physique. Il baise une nana qu'il n'aurait jamais baisé en temps normal ? Ok, j'ai fais une connerie, passons à autre chose et basta.
 
C'est toute la littérature aussi qui me fait penser a cela : la femme se donne et s'abandonne, l'homme prend et conquiert, etc...
 
Si tu veux, c'est un peu ose comme comparaison, mais cela rejoint le traumatisme subi par les personnes victimes de cambrioleurs. Ce traumatisme depasse largement la valeur des biens voles. Parce que c'est leur initimite qui a ete brisee. D'ailleurs, semantiquement, les gens parlent souvent... de viol de leur intimite.

Ça y est, le bouquin va sortir : http://www.marianne.net/jacqueline [...] 49895.html

 
Reste plus qu'à attendre le film, la série et les produits dérivés.    

Il y a aussi tout simplement le fait que l'acte sexuel se traduit par une penetration du corps de la femme, ce qui est forcément quelque chose d'intime : c'est l'intérieur de nous, tu peux difficilement faire plus intime.
 J'imagine qu'un homme qui se fait sodomiser contre son gré doit ressentir quelque chose de similaire.

 
et le jeu vidéo en VR  

 
Est-ce que c'est vraiment un problème d'égalité des sexes ?  
 

 
Voilà j'allais le dire    
 
Le pendant du traumatisme d'une femme violée on le retrouve chez les hommes qui ont été pénétré.
 

 
Grith parlait je pense d'un rapport consenti mais où tu te rends compte le lendemain que tu as fait une belle boulette
 
Je pense qu'on a tous couché avec une personne qu'on aurait pas du....
 
Et après c'est la façon de gérer le malaise après.

 
"Je voulais juste que ça s'arrête".
 
Elle doit parler de la peine de prison j'imagine.

 
oui

Ok puisque tu le dis  

 
Non, rien à voir avec l'égalité des sexes. C'est un "problème" de minima sociaux entre le fait de travailler ou non.

 
Effectivement, c'est une bonne question.  
Il y a très probablement une différence en général du point de vue du ressenti, grosso modo pour les raisons que tu as évoqué, mais aussi AMHA pour d'autres. En général bien sûr, car il y a un certains nombre d'hommes qui se "sentiront sales" et un certain nombre de femmes qui se diront "oups, j'ai merdé, j'ai trop bu hier soir, faudrait que je picole moins en soirée quand même"

Le fait que les femmes soient incitées, via le mécanisme des aides et prélèvements sociaux, à ne pas travailler pour s'occuper des enfants est un vrai problème.
Dans l'article que je cite, il y a aussi un autre aspect : le problème pour les femmes qui travaillent en dehors des horaires de bureau, et la crèche qui ferme trop tôt.
 

 
T'as l'air de considérer que les enfants sont nécessairement le problème de la femme, là il est question d'un couple et ils sont dans la même situation : un salaire entier part dans la crèche. C'est l'équilibre entre la rémunération du travail et les aides sociales qui est à revoir.

C'est pas un probleme specifique aux parents plutot qu'aux femmes du coup ?

C'est bien ça le 3e aspect. Ce devrait en théorie être un problème des deux parents, ils auraient du faire le calcul au cas ou l'homme s’arrêtait de travailler, mais tout le long de l'article il n'est question que de la femme.

Et ce n'est pas un cas isolé, c'est plus la règle que l'exception : ce sont les femmes qui s'arrêtent de travailler pour s'occuper des enfants. Et cet article met en exergue au moins deux des raisons.

Mais quand t'es homme au foyer, c'est le même principe, t'a les mêmes mécanismes, pas de différence entre le fait d'être un homme ou une femme, juste une différence pour un couple entre le fait de bosser à 2 ou à 1.

Edit: burn