Reprise du message précédent :
 
 
C'était absolument déprimant ce reportage    
 
Entre les travailleurs sans papiers et les contremaîtres violeurs   ²

 
Paul Jorion une planète trente est consommée
http://www.ventscontraires.net/art [...] mploi.html
 
nombreuses interruptions

Considérez-vous la réduction du temps de travail comme une proposition en phase avec la décroissance ?
 
Je me suis posé quelques questions sur le bien-fondé de cette mesure, défendue par Pierre Larrouturou de Nouvelle Donne. Je n'arrivais pas à concilier la thèse de Larrouturou avec le caractère adaptatif de l'économie de marché, qui théoriquement est capable d'embaucher tout le monde à temps plein, peu importe le nombre et peu importe la productivité.
 
Prenons une économie de marché tout à fait libérale et développée à un niveau primaire (maisons, outils, bouffe) et faisons varier la population à la hausse ou à la baisse. Qu'observe-t-on ? Que, avec la variation, les besoins augmentent ou diminuent, et qu'il y a main d'oeuvre supplémentaire pour assurer la production supplémentaire ou moins de main d'oeuvre en cas de réduction de la population. Au final, tout le monde est employé.
 
Prenons maintenant la même économie de marché avec une population fixe mais une productivité en hausse (on a inventé l'industrialisation). Que se passe-t-il ? La machine remplace l'Homme avantageusement, elle produit plus et coûte moins cher. Automatiquement, les employeurs ont intérêt à licencier et à remplacer progressivement leurs employés, jusqu'à inversion du rapport de force (très peu d'hommes et beaucoup de machines). Licenciements par masses, et pourtant les employés restants ne sont pas très bien payés parce que leur part dans le produit final a diminué. Il faut entretenir les machines, et la productivité en hausse a réduit les prix de vente, jusqu'à saturation du marché. Les entreprises sont maintenant au coude à coude et la productivité son maximum. Que faire ?
 
Si les chômeurs sont malins, ils vont se dire que puisque les besoins maison/bouffe/outils sont satisfaits pleinement, ils devraient rebondir et se lancer dans une autre activité. Par exemple, la production de meubles ou la prestation de services. A masse monétaire constante, l'argent file des secteurs maison/bouffe/outils vers les nouveaux secteurs. On peut rapprocher ce fonctionnement d'une escalade de la pyramide de Maslow que vous connaissez sûrement. Cela correspond bien à l'évolution de nos sociétés, avec la tertiarisation de l'économie, c'est-à-dire la prestation de services qui correspondent à des besoins de plus en plus élevés, vers le sommet de la pyramide.
 
L'économie libérale fait son office : elle maximise la production de richesses mais ne fait de cadeau à personne. Les producteurs non moins indispensables des niveaux inférieurs de la pyramide sont peu payés, leur travail est répétitif à l'image de la machine. Par ailleurs on assiste à une marchandisation de la société, puisque l'économie cherche sans cesse de nouveaux produits à échanger, qui correspondent à des besoins que l'on satisfait généralement par nous-mêmes ou par des procédés non commerciaux.
 
Une mesure de réduction du temps de travail saperait alors l'escalade de la pyramide de Maslow. Si on considère le progrès et l'amélioration de la productivité comme un moyen d'en faire moins en ayant autant, alors il y a stagnation, et un marché des besoins primaires même saturé n'entraîne pas une escalade de la pyramide.
 
En ce sens, la réduction du temps de travail me paraît se rapprocher de l'idéal de la décroissance, pas dans le sens "on diminue la richesse" mais a-croissance comme aime le préciser Serge Latouche dans son Traité pour une décroissance sereine (de mémoire, je crois que c'est ça le titre), c'est-à-dire l'affranchissement de la croissance pour trouver le bonheur.

De l’obésité en toutes choses
http://grosse.fatigue.free.fr/caus [...] article422
 
Un article plutôt cynique
 

"croisant une cohorte de 4X4 pleins de commerçants avec leurs femmes péroxydées"

En France , sur 2 siècles,la productivité horaire du travail a été multipliée par 30,la durée individuelle du travail a été divisée par 2 l'emploi a cru de 1,75,la production a été multipliée par 26
 
Thierry paquot "terre urbaine" p 206

le label AB est en train de tuer le bio
http://www.larzac.org/informer/act [...] ete-r.html

2 sept. 22h40. Arte :  
 
http://www.arte.tv/guide/fr/048763 [...] e-ralentir

Merci
 
les fausses promesses du bio industriel
http://www.consoglobe.com/fausses- [...] ustriel-cg

Trouvé dans un rapport commandé par notre cher président à des économistes pourtant biens sous tous rapports:

   
 ...
 
Bon, je vous rassure tout de suite, c'était juste une question réthorique .
   
 
Pour ceux qui ne me croient pas, la source: http://www.strategie.gouv.fr/publi [...] peres-2025 (rapport, quelle France dans 10 ans) p72

Bien vu

C'est pas moi, hein, j'ai trouvé ça dans l'édito de reporterre ( http://www.reporterre.net/spip.php?article6240 ) ... édito intéressant en soi, mais là j'ai trouvé que c'était une belle pépite.

 
l'urgence de ralentir
avecRob Hopkins, Jeremy Rifkin,bunker roy(université des va-nu-pieds), tim Jackson(prospérité sans croissance),Pierre Dardet,Lionel Astruc,Michel Lepesant(créateur de la "mesure" ) Genevieve Azam, la ville de Fujino(Japon),Alexandre Laumonier et 2-3  autres

Une analyse critique du concept de decroissance par Le Mouvement Politique d'Emancipation Populaire (micro-parti de gauche souverainiste) : http://www.m-pep.org/spip.php?article691

les limites de la croissance:nous sommes près de l'effondrement(the Guardian)
http://www.theguardian.com/comment [...] ?CMP=fb_gu
 
l'effondrement global est-il imminent?
http://www.pauljorion.com/blog/wp- [...] r_2014.pdf

kookoo

Eric Dupin livre et blog "les défricheurs"
http://ericdupin.blogs.com/ld/

Tiens, on a oublié de signaler le jour du dépassement : c'était le 18 août cette année.

je l'ai dit sur le topic ps, j'avais pas encore trouvé celui-ci

Degrowth 2014 à Leipzig:
 
http://www.reporterre.net/spip.php?article6279
 
http://leipzig.degrowth.org/fr/

Dominique Meda podcast 58 minutes "la fin de la croissance"
http://www.franceculture.fr/emissi [...] 2014-07-20

Encore du Reporterre:
http://www.reporterre.net/spip.php?article6287 ou comment faire plus d'emploi avec moins de croissance.

L'analyse est intéressante, mais il me semble qu'il y a deux écueils dans le raisonnement du journaliste:
- ça signifie que la taille du gâteau va cesser d'augmenter, et qu'au lieu de continuer à exclure des gens de la vie "normale" quitte à leur payer des indemnités pendant un temps, on va devoir se mettre à partager ... pas sûr que tout le monde soit d'accord .
- il me semble (mais je peux me tromper, j'ai encore un peu de mal avec ce sujet) que du coup il reste un soucis avec la création monétaire et l'impossibilité de rembourser tous les intérêts sans croissance ... non?

La solution se trouve peut-être dans l'allocation universelle... je veux dire, si on veut diviser équitablement le temps de travail.
 
Avec une alloc universelle qui permet tout juste de vivre dans un 19m² d'une ville pas cher, on permet aux gens de s'émanciper du travail pour manger. Du coup, ils auront plus de choix quant au travail qu'ils veulent exercer, ils ne toléreront pas les maltraitances en entreprise, et ils seront plus nombreux à demander du travail à temps partiel parce qu'un salaire à temps plein serait au-delà de leurs besoins. Face à cette nouvelle exigence des demandeurs d'emploi, les entreprises devront gonfler le prix du travail horaire pour attirer les meilleurs (même si on supprime le SMIC : dès lors que les gens ne dépendent plus du travail, ils ne cherchent plus à se vendre et le patronat n'a plus besoin de réglementations comme le SMIC ou les 35h pour éviter les abus). Et ainsi par les mécanismes de l'économie de marché on obtiendra une division "naturelle" du travail, selon les besoins des salariés.
 
En fait, la conséquence du revenu de base c'est l'a-croissance, directement...
 
Par contre pour ce qui est de la dette et de la création monétaire, la France ne peut rien faire toute seule vu que l'euro (et la dette est libellée en euro) est dirigé par la Banque Centrale Européenne. Donc soit on parvient à limiter les dépenses publiques sans abaisser les recettes, et on parviendra à rembourser la dette ; soit il faudra organiser le défaut partiel de la dette, par exemple faire l'impasse sur les intérêts (qui représentent tout de même 60% de la dette). Mais on aura beau avoir remboursé la dette, les marchés financiers menaceront toujours de former des bulles spéculatives du fait de l'injection de monnaie par la BCE, donc je pense que pour éliminer ce problème définitivement il faudrait revoir les modalités de création et de destruction monétaire, par exemple créer de la monnaie en cas de baisse des prix et détruire de la monnaie en cas de hausse des prix, pour stabiliser le cours de la monnaie.

 
Bonsoir sites + documentaires arte sur l'économie du partage(sharing economy)
 
1) arte echanges troc et partage 2 documentaires 1 heure chacun arte+7
http://www.arte.tv/guide/fr/plus7/?em=051411-000
 
2) site ouishare (mais tut est en anglais)
http://consocollaborative.com/ français)
 
http://ouishare.net/en
 
3) près de Paris  agriculture http://www.laruchequiditoui.fr/
http://theartof.cookening.com/fr/author/aurel
 

Sacrée croissance arte+7
http://www.arte.tv/guide/fr/050584 [...] croissance

En parlant de publicité, voici le programme
 
http://antipub.org/spip.php?article377  
 
« Démarquons-nous ! », Festival des luttes antipublicitaires »
Du 13 au 16 novembre 2014
 
A l'heure ou les dispositifs publicitaires sont de plus en plus intrusifs et liberticides. Les associations antipub se mobilisent. Résistance à l'Agression Publicitaire (R.A.P.) a réunit plusieurs organisations et personnes du mouvement antipub pour le premier festival des luttes antipublicitaires à Paris, du jeudi 13 au dimanche 16 novembre 2014 : « Démarquons-nous ! »
 

 
Tu confonds la publicité avec autre chose, là. L'information, l'éducation et le bouche à oreille, ce n'est pas de la publicité, hein ?
Quand un instit explique à des enfants le tri des déchets, c'est pas de la pub.
Quand un journaliste explique que la croissance infinie dans le monde fini n'est pas possible, ce n'est toujours pas de la pub.
Quand un internaute quelconque poste une vidéo sur Youtube, ce n'est toujours pas de la pub.
 
Par contre, si on m'impose dans l'espace public ou dans un produit que je consomme (genre un magazine) quelque chose qui n'a rien à y faire, et qui est financé par une entreprise privée, ça c'est de la pub.
 
 
 
Ouh là, il faut que tu écoutes Jancovici et que tu raisonnes un peu en ordre de grandeur, toi.
 
 
 
 
 
Ah oui, donc grosse cure de Jancovici pour le monsieur, il te manque un paquet de notion pour parler de ce sujet sans dire de bêtises, visiblement :
http://manicore.com/
 
 

Ahnéfé, c'est de la propagande bolchévique  
 
J'ai vu qu'il confondait communication et publicité commerciale, j'ai renoncé à répondre

La remarque de Merome est excellente plus haut. Je n'y ajoute rien.
 
 
On commence d'abord par stopper l’habitat pavillonnaire.
Ensuite, pour en sortir, ça prendra des années, voire des dizaines d'années. On réussit bien à raser des immeubles entiers pourtant remplis de locataires. M'est avis qu'il faudra procéder de même avec les pavillon.
 
 
Je pense que la 1ère alternative à la voiture à essence est l'hybride car elle évite la problématique des 100% électrique qui implique des centrales nucléaires supplémentaires pour faire court.
Ensuite, il faut revoir l'aménagement du territoire ce qui sous-entend une corrélation avec la fin des espaces pavillonaires au passage. Là encore, ça ne se fera pas en un an.
 
 
On a pas le temps d'attendre la fin du pétrole. Pis, je constate que les compagnies pétrolières ont encore des idées derrière la tête pour poursuivre la folie actuelle (cf. Alberta, Alaska, Antartique,...).
Il vaut mieux devancer que subir.
 
 
La relocalisation de l'emploi ne vise pas tant à lutter contre le chômage qu'à garantir un principe de l'éoclogie politique : "consommer ce qui se produit au plus près". Le 1er objectif est de diminuer la pollution liée au transport de machandises. Le 2nd est la lutte contre le dumping fiscal, social (ça délocalise parce que l'exploitation des salariés est plus forte ailleurs) et environnementale (ça délocalise aussi parce que les normes environnementales sont moins contraignantes).
 
 
Mais d'où provient la richesse si ce n'est de ceux qui la produisent concrètement ?
Un haut revenu est la résultante de plus faibles revenus pour d'autres, les salariés moins haut dans la hiérarchie.
C'est simple, dans ma boite, les faibles augmentations de salaires de la base permettent la très très forte de ceux d'en haut. C'est mécanique.
Même exercice pour les dividendes des actionnaires. En contraignant les salaires, les dividendes peuvent progresser d'autant.
Il y a une forte injustice à ce qu'une large part de l'augmentation de ma productivité aille aux actionnaires. Cette inéquité devrait être dénoncé par un libéral qui vante le mérite plus que les héritiers (les actionnaires le sont très très largement, à commencer par Bettencourt).
 
 
Dans de nombreuses villes, la pénurie des locations possibles pour les sans logements fixes se combinent aussi avec une forte présence de logements secondaires (Paris, ville cottière du sud-est,...). Le JT de France 2 a réalisé un bon reportage sur le sujet cette semaine.
 
 
Subissons, laissons-nous aller. Attendons d'être contraint avant d'air.  
Soit exactement la caractéristique de l'homme du ressentiment chez Nietzsche.

 
Si, l'information des médias est orientée. Cela étant, publicité et information (orientée) sont deux choses différentes.
 
 
 
Idem.
 
 
 
On en est tous conscient.
 
 
 
La publicité et l'information sont deux choses différentes.

 
 
Absurdité. Ou mensonge, au choix. "communautarisme", le mot utilisé n'importe comment pour stigmatiser. Grande spécialité d'une certain extrême-droite d'ailleurs    
 
 

Des champs et de la forêt, comme à l'origine quoi

 
Fondamentalement, si.
 
 
 
Tu devrais relire les définitions des mots, c'est important. En essayant de rendre "information" et "publicité" comme des synonymes, tu mets dans la tête qu'une personne qui lutte contre la publicité serait un censeur.
 
Or, pour un militant anti-pub comme moi, c'est inacceptable. Je suis pour l'information et contre la publicité car ce sont deux choses complètement différente.

 
Tu trouveras tes explications dans les encyclopédies et les dictionnaires concernant les différences entre les mots information et publicité et les concepts qui s'y rattachent.

c'était pas mal. un peu convenu sur beaucoup de trucs mais toute la partie sur le bhoutan était géniale

 
 
Je crois que nous avons affaire à qq un dont le but est de pourrir des topics sous un flot de paroles.