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Auteur Sujet :

Autogestion en pratique : coops, phalanstères, squats...

n°24700960
Profil sup​primé
Posté le 25-11-2010 à 09:16:06  answer
 

Reprise du message précédent :

-louve- a écrit :

Tout pareil, sauf que moi ce sera pour lire au taf :D
Moi, ma question serait plutôt : acheter un terrain à plusieurs, pas dans le but d'y avoir une activité professionnelle, quelqu'un l'a fait ? A quoi faudrait-il faire particulièrement gaffe (forme juridique, statuts, que sais-je) ?

 

J'ai un projet du même style avec des amis et il semblerait que la SCI soit une forme adaptée :

 

En droit des affaires français, une Société Civile Immobilière (SCI) est une société civile, qui a un objet immobilier. Elle est parfois également nommée Société de Gestion Immobilière.(...)Le recours à une SCI permet la détention d'un bien immobilier par plusieurs personnes et peut faciliter la transmission du bien.

 

(wiki)


Message édité par Profil supprimé le 30-11-2010 à 11:31:29
mood
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Posté le 25-11-2010 à 09:16:06  profilanswer
 

n°24742083
P_erf_ide
Posté le 29-11-2010 à 09:47:26  profilanswer
 

:hello:  
 
J'ai dans l'idée de monter un système de monnaie locale dans ma petite campagne, sur le modèle de l'Eureux, monnaie du quartier de la Croix-Rousse, à Lyon, lancé en mai 2008, pour ceux qui connaissent. C'est pas vraiment le sujet du topic (encore que), mais si certains d'entre vous ont des infos sur le sujet, je suis preneuse. :D


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Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. La Boétie -
n°24752420
Serpico7
Net______________________worK
Posté le 30-11-2010 à 01:00:55  profilanswer
 

P_erf_ide a écrit :

:hello:

 

J'ai dans l'idée de monter un système de monnaie locale dans ma petite campagne, sur le modèle de l'Eureux, monnaie du quartier de la Croix-Rousse, à Lyon, lancé en mai 2008, pour ceux qui connaissent. C'est pas vraiment le sujet du topic (encore que), mais si certains d'entre vous ont des infos sur le sujet, je suis preneuse. :D

 

:hello:

 

Une petite émission avec Michel Serres qui explique le principe rapidement : http://www.france-info.com/chroniq [...] 1-173.html

 

Plein de pistes que j'ai pas encore lues ici, on commence par le concept de monnaie fondante : http://fr.ekopedia.org/Monnaie_fondante

 

Et une expérience locale à Romans sur Isère avec des textes, des vidéos, des Mp3, étouétou...http://monnaie-locale-romans.org/

Message cité 2 fois
Message édité par Serpico7 le 30-11-2010 à 01:09:19
n°24752463
cappa
Posté le 30-11-2010 à 01:04:53  profilanswer
 

P_erf_ide a écrit :

:hello:  
 
J'ai dans l'idée de monter un système de monnaie locale dans ma petite campagne, sur le modèle de l'Eureux, monnaie du quartier de la Croix-Rousse, à Lyon, lancé en mai 2008, pour ceux qui connaissent. C'est pas vraiment le sujet du topic (encore que), mais si certains d'entre vous ont des infos sur le sujet, je suis preneuse. :D


Chouette initiative  :jap:


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Tester le 1er multisondage HFR ---> MULTISONDAGE.
n°24753369
P_erf_ide
Posté le 30-11-2010 à 07:07:18  profilanswer
 

Serpico7 a écrit :


 
 :hello:  
 
Une petite émission avec Michel Serres qui explique le principe rapidement : http://www.france-info.com/chroniq [...] 1-173.html
 
Plein de pistes que j'ai pas encore lues ici, on commence par le concept de monnaie fondante : http://fr.ekopedia.org/Monnaie_fondante
 
Et une expérience locale à Romans sur Isère avec des textes, des vidéos, des Mp3, étouétou...http://monnaie-locale-romans.org/


Formidable  [:cerveau love]  
Merci. :D


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Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. La Boétie -
n°24753371
P_erf_ide
Posté le 30-11-2010 à 07:08:18  profilanswer
 

cappa a écrit :


Chouette initiative  :jap:


Reste à monter le projet, et à convaincre le maire. C'est pas fait du tout, quoi :D


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Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. La Boétie -
n°24754343
Profil sup​primé
Posté le 30-11-2010 à 10:21:10  answer
 

Serpico7 a écrit :

Plein de pistes que j'ai pas encore lues ici, on commence par le concept de monnaie fondante : http://fr.ekopedia.org/Monnaie_fondante

Je connaissais pas cette idée, c'est intéressant  [:oh hai]

n°24754886
Serpico7
Net______________________worK
Posté le 30-11-2010 à 11:07:51  profilanswer
 

Je sais que le black bloc de christiania ont leur propre monnaie, mais j'ai pas réussi à trouver d'explication précise sur leur système de monnaie, de ce que j'en sais c'est une rente donnée aux habitants mais parallèlement ceux ci font beaucoup de taches bénévoles auxquelles ils sont formés en arrivant à Christiania...mais c'est légèrement différent vu que c'est un quartier (très menacé) totalement auto-géré à Copenhague et que le Hash est en vente libre (du moins à l'époque, il faudrait que je me renseigne je sais plus trop où ça en est).
 
Sinon outre le principe de monnaie fondante il y a aussi celui de "puits sans fond", mais je le trouve moins durable que la monnaie fondante...http://www.passerelleco.info/artic [...] rticle=255 Tout dépend alors du nombre d'activités et de ressources disponibles.
 

n°25908848
P_erf_ide
Posté le 21-03-2011 à 09:17:06  profilanswer
 

C'est tristoune un joli topic qui se meurt [:icon9]
Scop Le Pavé : l’éducation populaire dans ta face
 
 par Grégoire Souchay

Citation :


Tous les six y croyaient, pourtant. Animateurs culturels, responsables de Maison de la jeunesse et de la culture ou militants associatifs : ils pensaient faire depuis des années de « l’éducation populaire ». Alors que : non. Il s’agissait de partenariat, de diagnostic, de citoyenneté. Rien à voir avec l’éducation populaire, cette idée née au lendemain de la Seconde guerre mondiale, après que le nazisme a prouvé qu’il ne suffisait pas d’être intelligent, éduqué et diplômé pour préférer la démocratie au totalitarisme et qu’il manquait quelque chose pour vacciner l’humanité : l’éducation politique des jeunes adultes. L’éducation populaire, donc. Une belle idée, rapidement avortée sous les pressions conjuguées du Parti communiste et des gaullistes, qui y voyaient un outil d’endoctrinement.
 
Retour à nos six compères et à leur désillusion. Après des années d’engagement associatif, ils se sont peu à peu rendus compte qu’ils ne faisaient que du « diagnostic participatif auprès des acteurs de la citoyenneté locale » dans des colloques «  où tout le monde vient pour être d’accord  ». Ils ont constaté la fausseté de ce mythe selon lequel « si on jette des brouettes de culture sur les pauvres, ils vont devenir aussi cultivés que les riches  » - façon de prendre le problème à l’envers. Et ils en ont conclu que « le culturel est ce qui tue le politique  ».
 
Une « association de travailleurs propriétaires de leur moyen de production »
 
Ils ont donc quitté leur emploi de « cultivateur de fumier culturel » pour aller vers autre chose. Franck Lepage et Gaël Tanguy, deux d’entre eux, racontent : «  On voulait être libre de faire vraiment de l’éducation populaire. » D’où la décision d’abandonner ce mode associatif où « s’expérimentent aujourd’hui toutes les réformes du capitalisme » : flexibilité, emplois précaires, implication des travailleurs dans leur propre exploitation. Les grosses associations, expliquent-ils, sont devenues des entreprises comme les autres avec exigence de profit et pression maximale sur les salaires. « En cherchant d’autres formes d’organisation, on est tombé sur une invention d’ouvriers du XIXe siècle : la Société coopérative ouvrière de production (Scop).  » Banco.
 
Une Scop induit quelques principes : égalité de salaires, pas de hiérarchie, refus de la spécialisation. Quant au responsable de la coopérative ouvrière, qui remplace le patron, il est élu démocratiquement par les autres membres, et peut être révoqué à tout moment. Histoire d’aller au fond des choses, les six aventuriers ont ajouté quelques contraintes supplémentaires : le refus des subventions publiques, « pour garder la liberté de parole », et l’interdiction de l’intéressement et des dividendes. Pour parfaire le tout, ils ont mis en place un « soviet  », chargé de prendre les décision dans la coopérative : « Historiquement, c’est bien comme ça qu’on appelle un conseil de travailleurs, non ?  »
 
Leur Scop a officiellement été créée en 2007 - avec un nom approprié : Le Pavé. Restait à passer à la pratique. Pas toujours simple : « C’est sympa mais v’la le bordel ! Vu qu’on discute de tout, il faut trois heures pour décider d’acheter un taille crayon... », rigole Gaël Tanguy. «  On a aussi mis en place la coopérativité : on travaille toujours en binômes, mais du coup on coûte deux fois plus cher.  » Ironie de la chose : même eux doivent finalement « vendre » leur activité, car c’est aussi ce qui les fait vivre.
Au sein de la Scop, les tâches sont au maximum interchangeables : tout le monde fait donc un peu de tout : administratif, formation, spectacle. Surtout, tout le monde gagne la même chose, « c’est à dire pas grand chose ». Qu’importe, ils ont la certitude d’avoir fait le bon choix : «  Nous décidons de ce que nous faisons et pendant combien de temps nous le faisons. Nous choisissons quand, où et même pourquoi nous travaillons ». Précieux.
 
 
Conférences gesticulées et autres formations à la démocratie directe
 
L’une des spécialités de la Scop le Pavé est donc la présentation de conférences gesticulées. Attention : « Même s’il y a des personnes sur une scène devant un public, ce n’est pas du théâtre, encore moins de la culture », précise Franck Lepage. Tous les spectacles proposés – il en existe douze, autant de contes politiques portant sur l’école, le travail, le féminisme ou l’écologie – s’intitulent donc « Incultures », avec cette ambition de mettre en scène « une rencontre entre les savoirs chauds et les savoirs froids ». Soit d’un côté, leur vécu propre, leur histoire, et de l’autre côté les savoirs universitaires : « Une conférence gesticulée, c’est finalement une théorie incarnée. »
 
S’y ajoute un troisième ingrédient : l’humour. La meilleure manière de faire comprendre à tous des théories complexes. Exemple : « Moraliser le capitalisme, ça veut dire que vous êtes dans la jungle, que vous voyez approcher un tigre vers vous et que vous lui dites : couché kiki ! » C’est tout de suite plus clair « et ça change tout, s’enthousiasme Franck, c’est comme si un professeur se mettait à parler de sa vie pour faire son cours !  » Sauf que ce cours-là est politique, au sens large, et qu’il a pour objectif de pousser à l’action collective sous toutes ses formes.
 
Mais les conférences gesticulées restent une part mineure du travail de la SCOP. L’essentiel de leur activité se mène sur le terrain. Par exemple, avec ces rares collectivités territoriales qui s’essayent à faire participer les habitants : «  Au début, ils ont peur, parce que ça renverse totalement la démocratie délégataire. Mais certains jouent le jeu.  » Mais aussi avec des militants associatifs, ceux qui n’en peuvent plus de faire de la « gouvernance  », de la « citoyenneté  » et veulent revenir aux sources de l’éducation populaire : ils les forment à différentes techniques de démocratie directe. « Prenons un truc tout simple dans une réunion de coordination : tu interdis à quiconque de prendre la parole plus d’une fois. C’est efficace : le responsable fait son truc, mais les autres peuvent ensuite plus facilement dire ce qu’ils ont sur le cœur sans craindre de se faire descendre. » Autre exemple : «  On interdit toute forme de présentation. D’abord ça prend une plombe pour rien, et puis quand tu n’as plus les formules façon ’moi je travaille à la CAF, moi à la jeunesse et aux sports, moi je suis rien’, tu rééquilibre un peu les rapports de pouvoir.  »
 
Ne pas grandir, se multiplier
 
Tout allait très bien jusqu’à cette « grave erreur », explique Franck : « En septembre 2010, au début de la mobilisation contre la réforme des retraites, on s’est dit que ce serait bien de mettre sur Internet un extrait du spectacle, pour parler de l’enjeu du combat. » Problème : la vidéo a eu énormément de succès. Résultat : la petite coopérative bretonne est depuis assaillie de demandes « toutes plus intéressantes les unes que les autres  », qu’elle est obligée de refuser. Que faire ? Embaucher de nouveaux salariés ? Une mauvaise idée, selon Franck : « On sait pertinemment que si on augmente le nombre de membres de la Scop, on ne se croisera plus et on ne saura plus ce que font les uns et les autres. Notre travail deviendra une usine à gaz et la dynamique qu’on a crée à six mourra d’elle-même. »
 
Ils ont finalement trouvé : plutôt que de grossir, ils vont essaimer. « L’idée est que se créent un peu partout en France des coopératives d’éducation populaire qui pourront faire le même travail que nous, en répondant aux demandes locales. Il faut que ceux qui nous proposent de venir les voir fassent eux-mêmes le travail. » Depuis, les membres de la Scop organisent des sessions de formations pour tous ceux qui voudraient se lancer dans une telle aventure. Et petit à petit, des coopératives d’éducation populaire similaires voient le jour - à Tours, à Grenoble ou à Toulouse. En faisant bien attention de ne pas mettre la charrue avant les bœufs : « Le but est de construire un petit groupe avec qui ça marche et avec qui ça puisse tenir sur la durée, explique Katia, de Toulouse. Ça ne sert à rien de partir bille en tête s’il n’y a pas une vraie dynamique. » Quant à Franck Lepage, il a une jolie idée en forme de rêve : « Imagine, dans dix ans il y aura peut-être des centaines de Scop d’éducation populaire dans tout le pays ! En les balançant ensemble dans la gueule des puissants, on pourra peut être vraiment changer les choses.  » Comme un beau pavé dans leur mare.


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Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. La Boétie -
n°25908880
Serpico7
Net______________________worK
Posté le 21-03-2011 à 09:20:52  profilanswer
 

Votre projet a avancé dans ton coin P_erf_ide ?

mood
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Posté le 21-03-2011 à 09:20:52  profilanswer
 

n°25908922
P_erf_ide
Posté le 21-03-2011 à 09:26:36  profilanswer
 

Serpico7 a écrit :

Votre projet a avancé dans ton coin P_erf_ide ?


Du tout, non. Je l'ai mis de côté en attendant des jours meilleurs :)


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Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. La Boétie -
n°25909110
Serpico7
Net______________________worK
Posté le 21-03-2011 à 09:52:29  profilanswer
 

P_erf_ide a écrit :


Du tout, non. Je l'ai mis de côté en attendant des jours meilleurs :)


 
Erf, fais gaffe un jour y a plus de lendemain :o
 
Excellent ton extrait, ça colle bien avec l'actualité cantonale d'ailleurs ... ils doivent etre en train de compter les nouveaux clients :D
 

n°25909438
eclipseo
TANSTAAFL!
Posté le 21-03-2011 à 10:33:11  profilanswer
 

P_erf_ide a écrit :

C'est tristoune un joli topic qui se meurt [:icon9]
Scop Le Pavé : l’éducation populaire dans ta face
 
 par Grégoire Souchay

Citation :


Tous les six y croyaient, pourtant. Animateurs culturels, responsables de Maison de la jeunesse et de la culture ou militants associatifs : ils pensaient faire depuis des années de « l’éducation populaire ». Alors que : non. Il s’agissait de partenariat, de diagnostic, de citoyenneté. Rien à voir avec l’éducation populaire, cette idée née au lendemain de la Seconde guerre mondiale, après que le nazisme a prouvé qu’il ne suffisait pas d’être intelligent, éduqué et diplômé pour préférer la démocratie au totalitarisme et qu’il manquait quelque chose pour vacciner l’humanité : l’éducation politique des jeunes adultes. L’éducation populaire, donc. Une belle idée, rapidement avortée sous les pressions conjuguées du Parti communiste et des gaullistes, qui y voyaient un outil d’endoctrinement.



Vu la suite de l'article, on se demande bien pourquoi  :o

n°25909504
Profil sup​primé
Posté le 21-03-2011 à 10:41:54  answer
 

P_erf_ide a écrit :

C'est tristoune un joli topic qui se meurt [:icon9]
Scop Le Pavé : l’éducation populaire dans ta face
 
 par Grégoire Souchay

Citation :

– il en existe douze, autant de contes politiques portant sur l’école, le travail, le féminisme ou l’écologie –


Douze ? [:tibo2002]
 
Si c'est le bon chiffre, c'est vraiment des dingues :love:

n°25919903
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 22-03-2011 à 01:24:17  profilanswer
 

P_erf_ide a écrit :

C'est tristoune un joli topic qui se meurt [:icon9]
Scop Le Pavé : l’éducation populaire dans ta face
 
 par Grégoire Souchay


 
Jusqu'au 30 mars (20h00) : Les conférences gesticulées : Franck Lepage avec la SCOP Le Pavé (coopérative d'éducation populaire). Théâtre Le Grand Parquet, 20 Bis rue du Département, 75018 Paris. (Plus d'infos sur le site du théâtre... http://www.legrandparquet.net/le-g [...] page.html)


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°25946364
El Silenci​o
Gamertag : OrpheeSilencio
Posté le 24-03-2011 à 14:52:42  profilanswer
 

Je vous recommande vivement d'aller voir Franck Lepage. Je l'ai vu en Novembre et c'est aussi impressionnant et parlant que sur le vidéo qui circule.
 

P_erf_ide a écrit :

C'est tristoune un joli topic qui se meurt [:icon9]
Scop Le Pavé : l’éducation populaire dans ta face
 
 par Grégoire Souchay


 
Un grand merci pour l'article il me sera bien utile.  :jap:


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Tuez vos dieux à tout jamais. Sous aucune croix l'amour ne se plaît.
n°25948963
El Silenci​o
Gamertag : OrpheeSilencio
Posté le 24-03-2011 à 18:16:14  profilanswer
 

Bon bah, Christiania c'est fini :

 

http://www.lemonde.fr/europe/artic [...] _3214.html

 


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Tuez vos dieux à tout jamais. Sous aucune croix l'amour ne se plaît.
n°25958524
P_erf_ide
Posté le 25-03-2011 à 17:02:31  profilanswer
 


Pour contrebalancer cette triste nouvelle, "Nous pouvons vivre dès maintenant comme si nous étions déjà libres"

Citation :

Isabelle Fremeaux et John Jordan ont traversé l’Europe à la recherche d’alternatives au système capitaliste : ils racontent leur découverte de ces communautés autogérées dans « Les Sentiers de l’Utopie », un livre-DVD qui vient de paraître aux éditions Zones/La Découverte. Une bouffée d’oxygène !

 


Message cité 2 fois
Message édité par P_erf_ide le 25-03-2011 à 17:02:48

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Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. La Boétie -
n°25958595
Profil sup​primé
Posté le 25-03-2011 à 17:09:27  answer
 

Désolé de ne pas être plus actif sur le topic depuis un moment, mais un évènement sympa ce WE :

 

http://www.izipik.com/images/201103/11/jnemj5iukankn74jxu-affiche_anniv_web-7c865.png

 

Et pour ceux qui auraient le courage d'en lire plus :

 
Citation :

Le Pot’Co’Le (comme Potager Collectif des Lentillères) est né en
mars 2010, d'une manifestation, fourche en main, qui a abouti à
l'occupation et au défrichage, par 200 personnes, de terres maraîchères
laissées à l'abandon depuis des années rue Philippe Guignard, en plein
Dijon. Il fête son premier anniversaire : un an de rencontres entre
jardinier-e-s en herbe, pros de la binette, voisin-e-s enthousiastes ou
habitant-e-s d'autres quartiers. Un an pour passer de la  critique de
l'agro-industrie à la production de succulents légumes. Une année
sillonnée par des luttes : contre l'expulsion de la Villa, la maison qui
servait d'espace d'organisation au potager, pour participer à des
réseaux paysans ou soutenir l'opposition à la Loppsi 2.

 

   En ce printemps 2011, le compte à rebours pour la survie du
jardin collectif est amorcé : la mairie vient en effet de lancer les
hostilités en publiant l'appel d'offre pour la reconversion du quartier
des « Anciens Abattoirs ». En contradiction totale avec les
préconisations « vertes » du PLU, le projet actuel prévoit de bétonner
les 6 hectares subsistants de terres maraîchères..

 

   Nous appelons aujourd'hui à une résistance collective pour
développer les luttes potagères et nous autonomiser de l'agro-industrie,
mais aussi pour une ville où l'espace ne soit pas entièrement aseptisé
et livré aux intérêts marchands ...même en vert. Nous pensons que si la
Mairie, n'est pas a l'écoute des initiatives prises par des habitant-e-s
de la ville, il faut se donner les moyens de lui faire entendre et
d'empêcher les bulldozers de venir tout ravager.

 

# Sous l'vert, y'a du béton !

 

   Le paradoxe est fâcheux : la Mairie veut faire de Dijon une
ville écolo d'excellence et ne construire plus que des
« eco-quartiers », adhère avec fracas au réseau « terre en villes » pour
la préservation de l'agriculture paysanne intra ou péri-urbaine, dit
vouloir que les amaps se développent et ajouter des potagers à son
Eco-Plan Local d'Urbanisme. Elle s'apprête dans le même temps à bétonner
les derniers hectares de précieuses terres maraîchères disponibles en
ville, alors que s'y développent déjà des jardins partagés...et ce pour
y installer un eco-quartier.

 

   Notre but n’est sans doute pas de nous opposer à des logements
accessibles à Dijon. Cependant pourquoi s'attaquer à ces terres plutôt
que de privilégier d'autres espaces déjà bétonnés et abandonnés, ou
d'investir les 5000 logements laissés vides sur l'agglomération ? Il
n'est pas anodin que malgré toute la propagande eco, il y ait toujours
de la place pour de nouveaux supermarchés, une extension d’aéroport ou
un commissariat, une super structure subventionnée de type Zénith, ou
des niches d'entreprise, mais pas pour des potagers.

 

   En fait d'urbanisme eco, on se retrouve avec des quartiers
repeints en verts, mais aux habitats aseptisés dans une logique
individualiste, majoritairement durs d'accès pour les pauvres, et
conformes à une vision sécuritaire où l'espace doit être « transparent »
et contrôlable. L'écologie y est prétexte à faire tourner l'industrie et
le btp, qui voient les normes environnementales comme un nouveau marché
juteux pour continuer à raser sans cesse, reconstruire, vendre de
nouveaux gadgets...et polluer plus durablement. Des vélos contre plus de
pubs, de l'énergie solaire contre plus d'extraction minière, du
recyclage pour plus d'emballage ou de nouveaux habitats entourés de plus
de caméras... Loin de remettre en cause la croissance industrielle et
l'exploitation, l'écologie appropriée par les décideurs sert surtout
d'image de marque pour des projets de villes mégalo. On y replante
quelques arbres, mais le bien être s'y mesure toujours avant tout à la
compétitivité économique et à l'attractivité pour les entrepreneurs et
les plus aisé-e-s. On y gomme les problématiques sociales et les
responsabilités politiques, en nous faisant croire que changer le monde
tiendrait à des « eco-gestes » individuels et citoyens.

 

   Ce potager, ce qui y pousse et ce qui s'y crée, participe à
affirmer une autre idée de la ville. Nous voulons, pour notre part,
défendre les trop rares espaces d'où émergent des initiatives qui ne
soient pas encadrés par les institutions et formatés dans leur intérêt,
où chaque mètre carré n'est pas rentabilisé par les marchands de toute
sorte... Nous voulons développer des territoires urbains fait de
pratiques collectives et de réappropriation des savoirs, d'échanges
nourris et de rencontres fortuites, des zones d'ébullition, de jeux et
de contre-pouvoirs. Une ville où « la solidarité » et les « liens de
quartiers » ne soient pas des concepts marketings, mais des moyens de ne
plus se laisser écraser et atomiser par tout ceux qui tiennent à notre
docilité.

 

# Pourquoi cultiver face à l'agro-industrie ?

 

    Dans sa course au rendement, le modèle agricole dominant, basé
sur une logique industrielle et productiviste, requiert un usage massif
de pétrole, de pesticides, d’engrais, d’emballages plastiques, le
transport des aliments sur des milliers de kilomètres. Il contribue à
l'épuisement des sols et des cours d’eau, à la désagrégation des liens
sociaux dans des campagnes dévitalisés, mais aussi, à échelle plus
large, à l’exploitation et au maintien dans la misère de millions de
sans-papiers et sans-terres en Europe et dans le monde. Son
développement à l’échelle mondiale n’a fait qu’aggraver les inégalités
sociales, la destruction de la biosphère et livrer le vivant, des champs
jusqu’aux semences et engrais, aux tenants de l’agro-industrie mondiale
et à leurs trusts.

 

   Partout dans le monde, des millions de paysan-ne-s se battent
pour garder un contrôle sur leurs ressources, pouvoir nourrir les leurs
et ne pas finir dans des bidonvilles. En Europe, les politiques
alimentaires ont presque réussi à faire disparaître totalement la «
paysannerie » en faisant en sorte qu’il soit presque impossible pour les
petits agriculteur-trice-s de vivre du travail de la terre et pour les
jeunes de s’installer comme paysan. Elles ont rendu la plupart d’entre
nous complètement dépendant-e-s, coupé-e-s de tout savoir-faire, espaces
et pratiques connectées à la production de notre alimentation.

 

        Autour de Dijon, des maraîcher-e-s, paysan-ne-s et des
associations regroupant des citadins ou des ruraux, dénoncent et défient
la domination de l’agriculture productiviste. Des initiatives variées
mettent l’accent sur les divers freins institutionnels et politiques à
l’installation que rencontrent notamment des projets paysans, pour
lesquels l’accès au foncier demeure souvent problématique. Dans le même
temps des centaines de familles dijonnaises qui voudraient rejoindre des
amaps restent en liste d'attente.

 

     En plus du soutien aux projets agricoles à contre-courant, les
potagers coopératifs à proximité ou au sein des villes sont parmi les
moyens possibles pour défricher les bases d’une agriculture, locale et
directe... Ces expériences questionnent les modes de productions et le
cloisonnement producteurs-consommateurs. Elles fertilisent des liens sur
la base d'une terre partagée, habitée et travaillée. Elles permettent de
briser en acte le brevetage et la commercialisation systématique du
vivant. Elles démontrent que le refus de la nourriture industrielle ne
se vend pas sous plastique et hors de prix dans un rayon de
supermarché ! Nous cultivons parce que c'est bon, mais aussi parce que
sortir l’alimentation des mains de l’agro-industrie est à la charnière
de tout projet social émancipateur.

 

# Le Potager comment ça marche ?

 

   Il est possible de venir jardiner au Potager Collectif des
Lentillères tous les jours. Des rendez-vous plus formels sont proposés
un samedi ou dimanche deux fois par mois (1), pour des chantiers
collectifs, un repas sur le principe de l’auberge espmble et les
récoltes sont partagées. Le Pot'Col'Le s'organise avec quelques
assemblées, des tableaux et panneaux, beaucoup de bonne volonté et pas
trop de formalisation bureaucratique. On cherche à produire, mais aussi
à apprendre et expérimenter.

 

   Cependant, si vous préférez faire votre propre jardin, pas mal
de terres situées autour du Pot'Col'Le sont disponibles. Libre a vous de
les investir ! Et nous serons heureux d'avoir des voisin-e-s à aider
dans leurs opérations de jardinage.

 

contact : tierraylibertad arobase potager.org

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 25-03-2011 à 17:16:07
n°25958738
-louve-
Posté le 25-03-2011 à 17:24:35  profilanswer
 

P_erf_ide a écrit :

Pour contrebalancer cette triste nouvelle, "Nous pouvons vivre dès maintenant comme si nous étions déjà libres"

Citation :

Isabelle Fremeaux et John Jordan ont traversé l’Europe à la recherche d’alternatives au système capitaliste : ils racontent leur découverte de ces communautés autogérées dans « Les Sentiers de l’Utopie », un livre-DVD qui vient de paraître aux éditions Zones/La Découverte. Une bouffée d’oxygène !


Merci pour le lien !  
Ça a vraiment l'air chouette.


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luxe - école - aad - http://tinyurl.com/jlnd7ae
n°25958766
P_erf_ide
Posté le 25-03-2011 à 17:28:17  profilanswer
 

C'est partout la même histoire, mais A la fin, c'est nous qu'on va gagner  [:nozdormu]  
Ca me fait un peu loin, dommage.  :hello:  
Quoiqu'il en soit, féloches et Tchimbé raid pa molli*, comme on dit chez moi :D
 
*Je veux bien tenter une traduction mais c'est très moche :o


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Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. La Boétie -
n°25958881
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 25-03-2011 à 17:42:05  profilanswer
 

P_erf_ide a écrit :

mais A la fin, c'est nous qu'on va gagner  [:nozdormu]


 
Fakir !


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Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°25963210
Witzard
Spé procrastination
Posté le 26-03-2011 à 04:44:16  profilanswer
 

Drap :miam:

n°26048264
-louve-
Posté le 04-04-2011 à 12:45:50  profilanswer
 

P_erf_ide a écrit :


Pour contrebalancer cette triste nouvelle, "Nous pouvons vivre dès maintenant comme si nous étions déjà libres"

Citation :

Isabelle Fremeaux et John Jordan ont traversé l’Europe à la recherche d’alternatives au système capitaliste : ils racontent leur découverte de ces communautés autogérées dans « Les Sentiers de l’Utopie », un livre-DVD qui vient de paraître aux éditions Zones/La Découverte. Une bouffée d’oxygène !



À la réflexion, l'expression "comme si nous étions déjà libres" laisse un petit goût amer. Nan mais en vrai, je reviens ici d'abord remercier à nouveau pour le lien, la lecture de ce bouquin est peut-être le coup de pied au cul dont j'avais besoin pour ne pas m'arrêter "au milieu du gué" :D Pas parce qu'il révélerait plein de théories nouvelles et bouleversifiantes mais parce que – comme L'insoumission à l'école obligatoire – il contribue surtout à me rendre les choses (aaaaaah le jardin-forêt, le potager du paresseux :love: ) plus accessibles, souhaitables et urgentes.
 
Faut dire, aussi... j'étais tout à ma lecture, dans le bus, quand mon attention a été attirée par la conversation de deux jeunes femmes : "ça fait six ans que je travaille, d'abord à la Défense et maintenant dans Paris, en habitant dans cette ville de banlieue, et j'ai fait le calcul... le nombre d'heures, multiplié par... ben tu sais quoi, dans six ans j'aurai passé pas loin d'une année entière à attendre des bus et prendre des RER." Et là, ça doit être le décalage entre ce que j'étais en train de lire et ce que je venais d'entendre, ça m'a fait comme un petit choc. Salutaire. Alors certes c'est pas l'effet du bouquin tout seul, mais merci quand même, parce que je vais me bouger les fesses et continuer avec ce que j'ai sous la main (pas grand chose quoi, mais si l'on considère comme les permaculteurs que "le problème est la solution", ça change absolument tout :whistle: ).
Ah oui, aussi, la carte de leur périple plairait à l'initiateur de ce topic je crois.


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luxe - école - aad - http://tinyurl.com/jlnd7ae
n°30145349
P_erf_ide
Posté le 06-05-2012 à 15:36:22  profilanswer
 

Ca bouge encore un peu, ici ? [:pifette]
 
De Toulouse : « Enfoncer les portes ouvertes »

Citation :

Voilà plus d’une année qu’ils tiennent bon dans ce bâtiment toulousain réquisitionné en avril 2011, multipliant les initiatives et les ouvertures de lieux : le Collectif pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion (CREA) n’a pas fini d’emmerder les autorités du coin. Mieux, ils entendent bien faire boule de neige. De l’intérieur, décryptage d’une belle expérience autogestionnaire


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Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. La Boétie -
n°30768833
helicon2
Posté le 28-06-2012 à 00:07:21  profilanswer
 

Trois événements peuvent intéresser du monde ici :  
 
Emmaüs Festival : http://www.emmaus-lescar-pau.com/fr/accueil.php
Alter Tour : http://www.altertour.net/
Ecotopia Biketour : http://www.ecotopiabiketour.net/fr/
 
Je vais tenter de faire les trois  :D


Message édité par helicon2 le 28-06-2012 à 00:07:27

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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°31518347
helicon2
Posté le 30-08-2012 à 16:13:30  profilanswer
 
n°31587327
Profil sup​primé
Posté le 05-09-2012 à 22:08:19  answer
 

helicon2 a écrit :

L'auto-gestion, ça ne plait pas au gouvernement socialiste : https://sharedwanderlust.wordpress. [...] s-pauvres/


 
 
Un truc marchant par la volonté de simples citoyens ? Trop dangereux !  Beaucoup plus dangereux que des émeutiers brûlant une école, que des dealers faisant la loi dans certaines cités, etc  

n°31590485
helicon2
Posté le 06-09-2012 à 10:42:32  profilanswer
 
n°33468977
helicon2
Posté le 28-02-2013 à 16:04:03  profilanswer
 

Belle initiative face à la montée du chômage et à la financiarisation de l'économie.
 
http://www.bastamag.net/article2955.html
Andalousie : des centaines d’ouvriers se réapproprient des terres livrées à la spéculation
 

Citation :

Au sud de l’Espagne, des ouvriers agricoles occupent une ferme de 400 hectares, menacée par la spéculation. Ils contestent une répartition féodale des terres, réservées aux grands propriétaires. Et développent une agriculture biologique et paysanne, qui nourrira bientôt des milliers de personnes.


 

Citation :

Le SOC-SAT [1], syndicat d’ouvriers agricoles qui a organisé l’occupation, est habitué aux luttes foncières. C’est lui qui a mené tous les combats historiques des journaliers andalous depuis les années 70. Mais les occupations de terre ne datent pas d’aujourd’hui. En 1936, elles s’étaient multipliées. Javier évoque la répression féroce qui s’en suivit lors de la victoire des franquistes. Un puissant propriétaire terrien fit exécuter 350 journaliers à Palma del Rio, le village voisin de Somonte. La plupart des terres qui jouxtent la « finca » appartiennent aux descendants de cet homme.


 

Citation :

Il réclament un simple droit d’usage. Rappelant que depuis 20 ans, ces 400 hectares n’ont nourri personne.


 

Citation :

L’Andalousie connaît actuellement un taux de chômage record de 34 % pouvant aller jusqu’à 63 % chez les jeunes de moins de 25 ans


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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°34278807
Xzero
Croaaaaaaaaa ?
Posté le 13-05-2013 à 00:24:34  profilanswer
 

[:drapal]


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Proverbe du corbac : Vu d'en haut ça donne pas envie.
n°46143908
helicon2
Posté le 20-06-2016 à 11:54:38  profilanswer
 

Ecopla : des salariés remettent l’économie à plat
http://www.autogestion.asso.fr/?p=6063

Citation :

La sentence de la liquidation judiciaire est tombée le 22 mars dernier comme un coup de massue pour les 77 salariés d’Ecopla, anciennement connue sous le nom « la CEBAL » une entreprise du groupe Pechiney. Peu de temps a filé entre la cessation d’activité et le redressement judiciaire, devenu liquidation en moins de dix jours. Un coup dur pour cette usine qui, depuis 1960, transforme dans ses entrailles de l’aluminium en barquettes destinées à l’agroalimentaire. Enfin, plutôt pour ses ouvriers… En 2016, Ecopla reste l’un des premiers producteurs de barquettes en aluminium en Europe et la dernière entreprise dépositaire de ce savoir-faire en France. Mais du rachat par un groupe anglais à celui d’un actionnaire sino-australien millionnaire (Jerry Ren) en passant par la cessation à un fonds de pension américain, le chiffre d’affaires a été divisé par dix en trois ans. Début 2016, Ecopla avait certes encore des clients (Brossard, Marie, La Fournée dorée… ) mais plus de stock ni de matière première, et… aucune nouvelle de Jerry Ren, leur dirigeant !


Message édité par helicon2 le 20-06-2016 à 11:57:52

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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
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