Effectivement tu as raison, l'exemple (sur 1000) pris pour l'épisode n'est peut-être pas le bon. Après il est possible qu'au bout de 1000 simulations (on suppose que c'est la 1000ème), les deux profils soient "conditionnés" à rejeter tous les autres et à y trouver des défauts, et à se préférer l'un l'autre parce qu'ils se "reconnaissent" et que l'être humain préfère ce qui lui est familier. D'ailleurs à un moment la nana parle bien d'un sentiment de déjà vu. Du coup ça ferait quand même, soit une grosse faille dans le système, soit le contraire : une grosse manipulation bien perverse.  

et pour moi les 1000 simulations ont eut lieu simultanément, en une poignée de minutes, coté backoffice de l'appli de dating
 
qu'il y ait transmission entre les différents cookies, afin de recouper le diagnostic plutot que d'en faire un simple "lancer deux dés 1000 fois", et que ca créée un effet de deja vu, ca releve de l'implémentation technique, rien de bien méchant.

Tu penses que le système t'envoie direct vers un partenaire "random" au début, puis rend volontairement toutes les autres relations pourries, dans le seul but ultime de te faire croire que le premier partenaire est le bon, afin d'obtenir toujours le même résultat de match promis de 99,8%, ce qui semble être un argument marketing de l'application ?

les simulations sont de la drogue pour une société d'aliénés incapables de ressentir ce frisson du tombé amoureux, et se le font donc en extrait concentré depuis les simulations

Les gens se plient volontiers à un simple agent d'assurance en livrant leurs souvenirs, même très intimes.
Un peu l'expérience de Milgram, une autorité qui demande quelque chose qu'on n'accepterait normalement pas, mais là les gens disent oui.
Avec la rengaine "vous êtes pas obligé mais si vous refusez les flics pourront éventuellement vous obliger alors autant le faire maintenant".
Le principe de pourquoi refuser la vidéo surveillance généralisée si "on a rien à se reprocher".

La gamine qui s'apprête à traverser une rue mais qui flippe un peu en voyant les bagnoles passer devant elle, sa vision se brouille, elle flippe un peu plus, elle distingue encore moins les véhicules, elle essaie quand même de traverser pour pouvoir rentrer chez elle et paf le camion
Ou alors un enfant un peu agoraphobe sur les bords se promenant dans une rue fortement fréquentée, qui finit par avoir sa vision entièrement brouillée par l'angoisse, panique totalement en se déplaçant à l'aveuglette, percute des gens qui le repoussent en l'insultant, commence à courir sans savoir où aller et paf la mercedes

Quand la meuf découvre le prisonnier, on comprend bien qu'elle est liée à lui. Après c'est beaucoup trop de blabla et le final en mode vengeance, je trouve ça bof. Dommage, j'ai bien aimé les 2 petites histoires racontées par le mec du musée, j'aurais aimé que ça se termine autrement, de façon plus originale.
 
Retour de San Junipero aussi dans cet épisode.

Comme pour le spécial Noël de la saison 2 et le USS Callister, ça me fait flipper ces histoires de double numérique à la merci du moindre sadique venu.
On notera l'ironie, le mec du musée fait passer la femme par un portique de sécurité, lui parle des contrôles aéroports stricts... et se fait niquer par une bouteille d'eau.

Dans la première histoire, le gars, qui devient maso, aurait du se mettre sur lui même le casque récepteur pour ressentir 2 fois la douleur
 
L'histoire du cookies : le black qui accepte d'avoir sa copine en lui en permanence, c'est pas crédible.
Y'a toujours cette confusion dans les BM avec les cookies: en réalité quand tu fais un cookie, tu fait souffrir le programme copie et pas le gars. À la fin de l'épisode en réalité le gars est mort, elle se venge sur le programme qui copie sa personnalité, c'est ridicule.
 

C'est la meuf qui raconte tout en détail au mec agonisant. On sent tellement que c'est seulement fait pour expliquer au spectateur le bordel et facilement gonfler le background du personnage, ce genre de procédé artificiel m'énerve, en plus ça dure trois plombes.

Les autres partenaires ne sont pas pourris. À mon avis, l'application a dans son système des échantillons de clones numériques représentatifs de la population. La fille envoie chier le mec parceque ce n'est pas du tout son style d'homme, c'est tout.
Les autres partenaires sont pas si mal. D'ailleurs la fille semblait bien apprécier son second partenaire au début.
 
Donc, pour moi, l'application indique le nombre de fois où le couple préfère s'echapper plutot que de vivre avec d'autres personnes représentatives de la population.

Tu aurais voulu qu'elle le tue comme ça ? Perso, ça m'a pas dérangé qu'elle balance l'historique, ça faisait un peu sadique, d'ailleurs elle garde le collier avec la tronche du type, elle est aussi fêlée que tous les autres personnages de l'épisode toute façon.

l'homme/la femme de ta vie c'est 99.8% que pour elle/lui rien d'autre ne compte.
si c'est pas le top de l'application de recherche d'ame soeur merde, c'est quoi.

Non clairement pas mais ce procédé m'a toujours énervé, et pour un final de saison ça m'énerve encore plus.

le coup de la mémoire génétique avec les personnages qui se rappellent de tout jusqu'à leur digitalisation alors que le mec n'a fait que prendre leur ADN, j'ai trouvé ça trop gros et ça m'a tout de suite fait tiquer...
aussi le fait qu'il se fasse avoir dans sa navette trop lente alors qu'il est censé être le D.ieu de l'univers virtuel, et qu'il reste bloqué dedans ensuite, c'est moyen plausible mais bon

la machine high tech pour voir les souvenirs avec l'écran qui ressemble à celui d'un oscilloscope des années 90, le fait qu'une technologie pareille se retrouve utilisée non pas par la police mais par une employée random de compagnie d'assurance, l'autre meuf qui du haut de ses 50kg enchaîne les meurtres de sang froid, quasiment à mains nues, sans aucune difficulté ni émotion ni personne qui se rend compte de quoi que ce soit....c'est too much

et ils gâchent une bonne idée, un épisode "sérieux" sur la transmission des émotions/sensations du médecin maso avec pourquoi pas l'histoire de la genèse d'un serial killer, ou que sais-je, mais un épisode entier pas une saynète

- la déshumanisation des pauvres (partie 1 de l'épisode; où ils servent littéralement de cobayes humains en échange de soins gratos) et des prisonniers noirs (partie 3; on comprend à travers du récit de Nish qu'il y avait une mobilisation populaire pour libérer son père, mais Rolo n'en avait rien à foutre et était en faveur de la chaise électrique pour tester son nouveau produit);
- le monologue de Nish à la fin est bourré de références à la situation merdique des afro-américains aux USA ("quand vous avez des difficultés, il ne vous reste que les suprémacistes, les sadiques, et vous les acceptez sans problème s'ils alignent le cash", "vous pensez que nos problèmes ne sont que du virtue signalling", etc...)
- le sexisme ordinaire au début de l'épisode ("ça fait beaucoup de chemin pour une fille en solo comme toi " )