Reprise du message précédent :
Pour Belle-île : Mucky a l'air archi-chaud, moi je me tâte, ça fait un peu chier de décider dès maintenant.

Un peu pareil, s'pas mal Belle Île pour une fois pas besoin de traverser la France. Mais c'est vrai que l'inscription est super tôt.

C'est qui les favoris de la diagonale cette année?

 
Nathalie Mauclair et Emilie Lecomte chez les filles.
 
Chez les hommes ça semble ouvert vu qu'il n'y a aucun des derniers vainqueurs !

8-11/9 à priori si c'est posé aussi longtemps à l'avance, je devrais pouvoir dire oui. Mais si je devais émettre une préférence, le week end suivant serait à priori mieux, car c'est à cette date qu'il y a un semi dans le coin qui me plairait bien. Mais comme la date 2016 n'est pas sortie, je suis pas sûr qu'ils ne la décalent pas justement d'1 week end  
Pour la MH je me rends compte aussi que j'ai un dossard pour une petite course le même jour, j'avais pas croisé les dates... au pire je vous rejoindrais le samedi soir  
 
J'ai pas de prog très décidé pour 2016, mais dans les grandes lignes j'irais + volontiers vers des courses de montagne, dont Sierre Zinal

 
tanguy,  je  t' oblige  à  t' inscrire  à  la  MH !!!!
cette  course  est  faite  pour  toi    
avec  les  mines  que  tu  nous  as  posé  au  TMB,  là  tu  vas  te  régaler  

CR WE GRC
 
Mes excuses par avance pour le pavé ; et j'espère que ce ne sera pas trop redondant avec le vrai CR qui viendra, celui de Tyler.
 
C'est début 2015 que tyler me lance ce challenge : un 100 miles en fin d'année. Sur le coup, j'accepte, sans vraiment réaliser l'énormité, la distance, la durée, les nuits, le sommeil … bref, j'accepte, et continue tranquillement ma saison. Après une première partie de saison sans aucune structure dans les sorties, je décide dès début juillet de mettre de la qualité dans mes sorties, et ce quelque soient les durées. J'apporte de la vitesse, puis enchaine avec : fin août un WE vitesse (bélier le samedi, marathon en relais le dimanche), puis ultra du Vercors début septembre avec un temps/classement peu extraordinaire mais une manière qui m'a énormément apporté pour le GRC, puis quelques jours après, tour du MB sur 4 jours, et 3 semaines de vacances où le repos et la gastronomie ont été excessifs, mais probablement bénéfiques avec le recul. Au retour des vacances, reprise des séances de vitesse à raison de 4 en 10 jours (nombre de sorties records me semble-t-il ).  
 
mercredi 14/10 :
Départ pour Carcassonne avec un groupe merveilleux : santroll, burblee, tyler. Le logement se fait à notre-Dame de l'Abbaye, à deux pas de la cité médiévale. Qui dit trail, dit restaurant : petit italien dans Carcassonne, après avoir profité de la cité, de ses lumières, de ses remparts jaunis par le coucher de soleil. Le logement est spartiate, une chambre partagée avec santroll, un lit commun, cela nous a permis de nous rapprocher physiquement . A noter qu'à l'arrivée à l'abbaye, Dame Soeur a cru voir apparaitre un prêtre à l'entrée de santroll, tant la chevelure de ce dernier était en harmonie parfaite avec les lieux .
 
jeudi 15/10 :
On récupère les dossards en matinée, faisons un tour rapide du micro-village-trail et retournons nous reposer ; le sac est prêt, certaines affaires sont données à notre assistance de choc. Direction l'arche de départ, à l'entrée de la cité médiévale : quel privilège ! J'y retrouve mes parents, venus pour nous voir au départ et à l'arrivée, qu'ils espèrent plus tôt que la surprise que je leur avais faite l'an passée lors de la GrandeTraversée du Sud de France : une arrivée à minuit alors que moi le premier pensait arriver vers 20h. Nous faisons quelques photos avec tyler et son drapeau, pour une une cause magnifique. On se fait badger au dernier moment, le départ est dans 10 … 9 …  
 
C'est parti !!! Surprise, le coup de pistolet est donné avant même le début du décompte .  
Et ça ne part pas au taquet ; on trottine tranquillou, on est en mode footing . Personnellement je ne vois que les 120 premiers km à ce moment, je n'ai aucune connaissance d'une telle distance, un manque cruel d'expérience sur du >15h, donc quand on parle de 35h, je ne sais pas où aller, alors je me focalise sur ce que je connais, sur ce que j'ai déjà fait. Le parcours peut se diviser en 3 : 47km/2200+, 73km/3600+, 55km/2000+. Avec le recul, l'ensemble des difficultés sont sur les 73km du milieu, le reste est un continuum de montagnes russes, avec des relances permanentes, et la nécessité, si on le peut, de trottiner sur les longs faux-plats montants. Mais en cas de fatigue importante, les 55 derniers km, roulants, peuvent devenir un long chemin de croix …  
 
Lac de Cavayère, 6/133+
Les premiers km alternent entre sentiers, routes forestières et bitume, mais plus nous nous éloignons de Carcassonne, plus les singles se font nombreux. Il nous faudra 35 min pour atteindre ce premier ravito. Premier monkey trail et premières fraises tagada. Perso j'ai opté pour partir en collant, tee-shirt manches longues, façon homme-grenouille , même si le bonnet n'arrivera que plus tard, à la mise de la frontale, au 3ème ravito. Dès le début je me mets à manger et boire sérieusement ; 500ml d'eau ou boisson isotonique par heure, et ce même si le rythme est lent. Pour les solides, ça sera 3 barres toutes les 2 heures jusqu' au 47ème minimum. Pour les barres, priorité à celles lipidiques et protéinées en début de parcours.
 
Molières, 13/700+
Enfin !!! Les singles, les sentiers en crêtes, des petites descentes techniques entre les résineux, des points de vue sublimes. On voit les Pyrénées, le soleil nous offre des luminosités merveilleuses ; avec tyler, on prend conscience qu'on est dans un endroit magnifique. Cette région des Corbières est tout simplement à découvrir. Ravito dans un joli petit village, rustique, paisible, on aimerait s'y poser et profiter de la nature, mais nous avons mieux à faire .
 
Clermont sur Lauquet, 12/650+
Les singles se suivent, et ne se ressemblent pas ; quelques tracés au sein de denses forêts viennent se conjuguer avec de larges chemins, non tracés mais parfaitement balisés, dans des montagnes à vache. Un énième village Cathare, typique, quelques maisons en pierre, un vieux pont sur lequel on fera un deuxième monkey trail puis … le contrôle des frontales. Les deux ? oui. Les deux piles aussi ? oui. Vous voulez aussi vérifier qu'elles marchent les deux ? oui … je sais qu'on a le temps et qu'on n'est pas pressé mais quand même … bref, on retrouve notre assistance royale, nous nous goinfrons  un peu avant de repartir pour la base de vie.
 
Château d'Arques, 18/850+
Nous sentons progressivement que l'environnement évolue ; d'une succession de montées-descentes courtes, nous avons petit à petit de longs faux-plats montants, ou descendants. Les vallons sont également plus marqués ; nous nous rapprochons d'un profil plus "montagneux". C'est au détour d'un faux-plat descendant qu'apparait le magnifique château d'Arques, complètement illuminé dans cette nuit noire. Féérique.
L'arrivée à la base de vie est l'occasion de débuter la soupe, la fameuse soupe de l'ultra-trailer. On y retrouve notre assistance royale, les flasks sont remplies, deux soupes avec pâtes bues, le collant gardé, le tee-shirt manches longues changé pour un plus chaud, en plus de la "couche chaude" ajoutée, et les chaussures changées : nike terra figer les 47 premiers puis maintenant hoka challenger . Après 47km avec les bâtons dans le dos, je suis mon "planning" et sors mes Leki pour continuer ma marche nordique. La rando, c'est quand même plus pratique avec des bâtons !  
 
Fourtou le Paregot, 10/550+
La nuit est présente depuis déjà quelques heures, nous gardons avec tyler le même rythme et continuons notre bonhomme de chemin. Passer la nuit ensemble me paraît important pour chacun de nous, ça nous permettrait de nous soutenir mutuellement dans les moments difficiles. Je continue de bien boire, d'arriver à sec aux ravitos, de pisser régulièrement, de manger des barres (une par heure), en plus de bonbons à la pastèque, excellents. La nuit offre un environnement où l'on attend des chouettes, nos frontales recherchent alors ces gardiens de la forêts, perchés en haut des résineux, qui immobiles au passage de notre frontale donnent le sentiment d'accepter notre passage dans leurs lieux .  
 
Château de Peyrepertuse, 21/850+
Nous voilà partis pour notre première portion longue de nuit ; les difficultés s'enchainent, on ne flanche pas, le moral continue d'être au top. C'est arrivés à Roufiac que nous réalisons que le ravito est en "hauteur" : 400+ droits dans la pente. Pourquoi s'emmerder à faire des lacets dans la forêt alors qu'on peut tracer dré dan'l pentu ? C'est au cours de cette montée que je sens tyler légèrement atteint ; il a besoin de souffler, que l'on ralentisse un peu . Dernier effort avant le ravito, où l'on retrouve santroll et burblee. Tyler se pose un peu, fatigué, on fait le plein en soupes, jambon, chocolat, et je le motive pour que l'on reparte assez rapidement, persuadé que ça n'est que passager. Je le connais le bougre, son potentiel à encaisser les gros volumes est énorme, sa charge de travail pré-GRC juste hallucinante, alors oui j'en suis sûr, c'est temporaire.
 
Cubières sur Cinoble, 10/300+
Cette portion roulante nous permet de garder un certain rythme malgré l'envie de tyler de dormir. J'essaie de le convaincre de ne pas s'arrêter dormir au prochain ravito (88ème), que la difficulté de la nuit ( Burgdarach ), on doit la passer ensemble, puis on se posera, quitte à dormir, après . J'essaie. Pour ma part, je n'ai pas sommeil, je maintiens un rythme relativement régulier, et le plus relâché possible en descente. L'arrivée à Cubières se fait dans une ambiance incroyable : on est en pleine nuit et les bénévoles nous accueillent avec une musique à fond les ballons ! Vous dansez ? Dansons alors ! On se marre bien quand même. Notre assistance est encore au top, soutient tyler qui hésite. Finalement c'est la musique qui le poussera à partir par peur de ne pas pouvoir dormir ! Avec le recul, je confirme mon ressenti à chaud : ton choix a été le bon, serrer les dents sur cette fin de nuit .
 
Sougraigne, 21/1600+
C'est parti pour 21/1600 … euh … peut-on préciser sur le roadbook avec 500+ droit dans la grosse caillasse avec le risque de mourir ??? Oui autour de Burgdarach le terrain est extrêmement technique, la montée se fait sans chaînes ni câbles alors que le risque est maximum pour un trail. Heureusement que nous passons cette grosse difficulté au lever du jour, car même là nous nous sommes perdus ! Un suivi de rubalise s'étant envolé nous amène de l'autre côté du pic, c'est grâce à iphigénie sur le portable de tyler que nous nous rendons compte de notre erreur de versant ; nous en profiterons pour faire la connaissance de 2 autres coureurs, égarements perdus . Les conditions météorologiques au pic sont dantesques : un brouillard épais, un vent à 2 doigts de m'envoler, mais heureusement la pluie n'est pas de la partie. Après avoir retrouvé le sentier, c'est une portion également très technique qui s'offre à nous. Au fur et à mesure que nous descendons, je me sens mieux physiquement, j'essaie de me relâcher au maximum, de ne pas forcer, car même si LA difficulté est passée, il reste près de 85-90km. L'arrivée de portions roulantes nous permet de relancer un peu, mais tyler a des maux de ventre ; on ralentit, mais il a besoin de se pauser pour manger un peu , je le motive un maximum pour s'accrocher jusqu'au 109ème où là il pourra se requinquer. Alors qu'il s'arrête, je continue en marchant pour qu'il me récupère plus loin, mais au bout de qq minutes … personne. Quelques cris en sa direction, mais pas de réponse. C'est au détour d'un long faux-plat montant que je l'aperçois avec un des deux compères que l'on avait rencontré lors de notre perdition . Je décide alors de continuer mon petit bonhomme de chemin seul jusqu'au ravito.
 
Château d'Arques, 11/450+
Reparti sans tyler, me voilà désormais seul, et probablement pour plus de 65km. Le parcours est encore long, il aura le temps de me rattraper si j'ai un coup de mou . Les jambes vont très bien malgré la distance, je cours toutes les portions, sauf si ça monte trop, mais les bâtons prennent le relais. Arrivée à la base de vie où j'en profite pour me changer complètement , après m'être fait masser par un podologue dont le point de vue sur la cryothérapie me laisse perplexe : me voyant débutant quelques frictions d'un gel agissant "comme de la cryothérapie" il se propose de me masser ; quel luxe ! Mais le voilà qu'il me dit que selon lui le froid ça n'est pas bon … ma réponse "vous voudriez que je mette du chaud ?" "non, mais de l'arnica" "pipo" lui dis-je, je préfère mon placébo façon cryo ! Après quelques soupes et la tenue de flash gordon, me voilà reparti comme (presque) neuf.
 
Villardebelle, 14/650+
Cette portion là, j'en profite un max, on retrouve progressivement les sentiers roulants où même les montées se trottinent , les singles sont superbes, on rentre dans des forets de résineux, pour en sortir 1km plus loin, avec des points de vues plus beaux les uns que les autres . Si mes souvenir sont bon, c'est dans cette partie que pac-man devient un allié extraordinaire ; plus j'avance et, tout en étant sérieux sur l'alimentation et la boisson, plus le moral est positif, je double, retrouve un peu de "fraîcheur", le sourire m'accompagne toujours … qu'est-ce que je suis heureux dans ces longues portions seul.  
 
Greffeil, 11/200+
C'est en mettant un petit coup d'accélérateur que je dépose un groupe de 3 après les avoir eu en ligne de mire sur une montée ; la descente les rend hésitants, alors que mes jambes restent "légères", toujours heureuses sur ces sentiers, sur ses traversées de villages au charme si singulier. "Excusez-moi, je voudrais passer" "Tu es sur le long ?" "Oui" "Putain, c'est bien ce qu'il me semblait" … j'en profite pour accélérer légèrement sur cette descente ainsi que sur la bosse qui suit, afin d'arriver et repartir du ravito avant que eux n'y soient ; à ce moment là je me doute que je me rapproche des 10 premiers, mais mon envie, outre le fait de garder du plaisir le plus longtemps possible, est à ce moment de rester si possible dans les 15. Arrivée au ravito, j'y retrouve le binôme extraordinaire, et fais un ravitaillement express, sans négliger soupe, jambon et café .
 
Villefloure, 14/800+
C'est avec burblee que je repars ; mon objectif est simple, mettre maximum 2h30 pour ces 15/800+. Avec toutes les blagues de cul qu'il m'a raconté , j'aurais mis … à peine 2h ! Les sentiers sont un régal, je me force, même à faible allure, à courir dès que les montées ne sont pas trop raides. Mes jambes sont toujours là, le plaisir est immense. Certes l'allure n'est pas hallucinante, mais 7,5 de moyenne sur 15/800+ après 150km, j'en suis assez fier . Le soleil commence à descendre, les vignes caressées par ce coucher de soleil rendent des luminosités juste sublimes. Je continue de profiter et d'être conscient de ce bonheur, même si la fatigue est là. Quel privilège de pouvoir encore courir après tant de km avalés, mes jambes me portent. Comme dirait Bikounou, la zone de confort a du bon !
 
Montjausse-Palaja, 8/300+
Le profil indique une portion roulante, avec des mini-bosses, je continue d'être le plus régulier possible, mais les coups-de-cul sont raides, ça pique un peu, mais je relance sur chaque faux-plat. Les portions roulantes me permettent de profiter pleinement des paysages … encore une fois, les photos parlent d'elles-mêmes ; santroll, si tu peux mettre 2-3 couchers de soleil pour illustrer…  
 
Carcassonne, 10/150+
Ravito express puis je suis santroll qui me fait l'honneur de me pacer. Le plaisir est immense, les paysages sont sublimes (les photos parlent d'elles-mêmes). Ce coucher de soleil sur les Corbières … quelle beauté. Malgré une fin proche je perds mon sourire, m'énerve pour un rien, commence à fatiguer psychiquement, probablement parce que la fin se fait sentir, que la tension de ses dernières heures va retomber. Je suis même désagréable avec santroll, m'en excuse dans les secondes qui suivent, puis peste pour un rien . Oui je fatigue, mais je vois la cité, j'y rentre, continue de trottiner, certes à petite allure, mais je trottine là où d'autres auraient marchés. Jusqu'à la fin. Le sourire est là, je passe l'arche, embrasse mes parents. J'ai envie de pleurer tellement tout a été parfait, mais je me retiens . Il manque ma fille. Finir avec elle un grand parcours me fait rêver.
 
Samedi 17/10
On accompagne nos deux champions, rois de l'assistance au départ du 40km/1400+. Quelle motivation … trente heures à nous soutenir, nous accompagner, à se taper plusieurs centaines de km en voiture, de jour, de nuit, puis de jour … et puis de nuit … sans manger vraiment, en grignotant. Santroll est habillé en traileur, burblee en … plagiste, mais avec un bonnet à ponpon bien cotonneux et bien épais ! On se place à quelques centaines de mètres du départ afin d'admirer le passage de nos héros … mais où sont-ils ??? Santroll ? Burblee ? Les mecs ! Vous êtes … Purée les voilà, juste devant les serre-files !!! Mais … à reculons !!! Auto-dérision quand tu nous tiens !!!
On les accueillera à l'arrivée, mais sans leur rendre le centième de ce qu'ils nous ont offerts.
La fin de la journée tous les 4 est géniale, on profite ensemble, un repas de clôture complètement déjanté !!!
 
Encore quelques mots sur cette course ;
Oui cette course était proche de la perfection pour mon niveau ; je ne me plains pas de mon manque d'entrainement, mais j'en suis conscient, et c'est peut-être ça qui me permet aussi d'aller chercher des moments de bonheur qui demanderaient, intrinsèquement, un niveau d'entrainement bien supérieur. Ne pas se mentir sur son entrainement, essayer d'être le plus objectif possible ; si on arrive à s'entrainer suffisamment et consciencieusement, et bien tant mieux, mais si ce n'est pas le cas, l'accepter et s'adapter au maximum. On peut malgré tout vivre des moments merveilleux.
Je ne peux que remercier santroll et burblee pour cette assistance parfaite. Sans eux … et bien sans eux, il n'y aurait rien eu de tout ça.
Avec quelques jours de recul, je garde, égoïstement, beaucoup de fierté sur ce qu'on a fait avec tyler, les 100 premiers km ensemble, et sur ce que j'ai fait, avec la manière, sur les 75 restants. Certes le classement est flatteur, mais il est également le résultat d'une absence de réelle concurrence parmi les premiers ; alors oui je ne boude pas un podium, mais la satisfaction est ailleurs : 29h40 pour 177/7800+, sans fatigue majeure, avec une prise de plaisir quasi tout le long du parcours.
J'avais promis à santroll que j'y mettrai la manière, je crois que c'est accompli.
Deux grands MERCI :
Le premier à tyler pour m'avoir embarqué dans cette aventure, et d'avoir partagé près des 2/3 ensemble, tous les 2, à notre manière, on a fait quelque chose de grand, et comme tyler le dit si bien : "maintenant je peux arrêter la course à pied". On a tous les deux sortis une course d'un autre monde, comme tu l'as si bien dit aussi "Putain, on a été grand" … Ce n'est pas de la prétention, mais oui je pense qu'on a été très grand. J'ai le regret que l'on ne finisse pas ensemble, mais ces 100 premiers km ensemble étaient déjà un immense partage. Et que dire de cette accolade, sous l'arche, pour ton arrivée … Là aussi je manque de mots.
Le second va à notre assistance : je n'ai aucun mot pour remercier à leur juste valeur ce que m'ont apporté santroll et burblee ; le partage était exclusivement dans notre sens. Merci de votre amitiés les mecs, on se régale ensemble.
Même s'il n'est pas sur ce forum, je me dois de parler de Pascalou, celui qui m'a fait tomber dans cette marmite : la course en montagne. Pour ma première année de trail il me pousse à faire la MH60, je finis rincé comme rarement, au bout de mes forces, mais avec une banane terrible. La souffrance était là, mais le bonheur immense ; doux paradoxe. 3 ans plus tard je boucle mon premier 100miles, avec une passion dévorante ; je ne cherche pas à allonger les distances pour me pavaner, cela je m'en contrefous, mais pour une seule et unique raison : je suis heureux en montagne, heureux sur les sentiers ; alors plus le temps passé grandit, plus ce bonheur-là s'émancipe, se nourrit de ces expériences. Une partie de ma vie est désormais là, sur les sentiers.
Et ce premier 100 miles restera une aventure, partagée, merveilleuse.

 
Moi je suis toujours chaud

Très beau CR j u l i e n et une super aventure visiblement, j'espère que la promenade de fin août prochain se passera aussi bien !

 
Si  seulement    
Mais  c' est  une  autre  exigence !!!  En  espérant  que  la  préparation  soit  là    
Tu  viens  à  la  MH ???

Yes probablement la 60, l'autre me semble un poil longue

C'est vrai qu'il était bien vicieux le parcours sur la fin, tout en zigzag alors que Carcassonne était juste en face.
A plusieurs reprises je comprenais pas du tout la logique du parcours mais j'essayais de rester positif pour pas te démoraliser encore plus

Un grand merci à vous pour nous avoir fait rêver pendant 30h, ça donne envie de faire pareil

PS : Tu as oublié un détail important (la petite torsion de cheville )

J'ai envie de le faire mais c'est peut être inconscient vu que j'ai fait au Max un trail de 33 km plutôt plat. J'arrive pas a voir la distance de la moins'hard
Édit : 40 km pardon

37km la MoinsHard

Ah l'hésitation   c'est une mega prépa qu'il me faut

Rien que la 60 apparemment il faut bien compter 10-11h ce qui double mon temps de course record

 
10/11 h c'est top 20 quand même !

Rah punaise
Moi qui préfère les courses roulanes.

Super julien !    
Merci !
 
P'tain vous faites envie quand même  

 
Ouais je me demande si j'ai pas fait une connerie !

Mais non ça va être une grande promenade tous ensembles
Mais bon je ne  regarderai quand même plus le profil jusqu'au départ

Enfin les photos du podium dispo pour ma derniere course !  
 
On notera le podium en table de camping.
Et la grande classe avec ma bière a la main  
 

Sinon j'ai trouvé des kinvara tr à 30e, sympa les promos ici

Sympa !
D'ailleurs elles se font encore ? J'arrive pas a en trouver ...
Ou alors elles ont été remplacées pas les Nomad TR ?

C'est fin de série, il y a une v2 visiblement mais j'en sais pas plus

Énorme course monsieur Tapiero
Énorme CR !  
Énorme respect pour cette performance de fou furieux.

C'est bon ça, la course saucisson dans toute sa splendeur.

Je pensais plus à une olive  

 
Putain pas ça c'est ce que commence à faire mes sales gosses du centre aéré  

 
Super CR, super perf, vous avez l'air de vous être bien éclaté, bravo franchement !
 
Mais rien que le découpage de la course en 47km/2200+, 73km/3600+, 55km/2000+ fait peur  

Excellent le CR! Ca donne envie de se lancer dans la randonnée au long cours !

lien strava pour les kudos ?

Julien n'allume pas sa montre quand il court  

J'y connais rien en bâtons, j'aime pas vraiment utiliser ça mais je vais devoir m'y mettre, que conseille l'élite de ce topic ?

Seuls les bâtons de berger je respecte.

 
Merci pour le CR! Et respect quand même, grosse perf, sacré niveau !

 
si  quand  je  cours  justement    
donc  pour la  marche  nordique,  aucun  intérêt    
plaisanterie  mise  à  part,  la  batterie  n'aurait  jamais  tenue  30h,  et  j' étais  parti  avec  la  seule  envie  de  finir,  donc  j' ai  couru  avec  une  suunto ambit 3 ... uniquement  pour  avoir  l' heure    
 
ps :  en  fait  je  l' ai  déclenchée  uniquement  sur  certaines  portions,  à  partir  du  88ème .  

En bois d'olivier centenaire ?

 
viens  sur  la  MH100 ;  tu  ne  le  regretteras  pas.
en  plus  on  peut  te  pacer  sur  les  20-30  derniers  km  si  tu  veux