Citation :
« Raymond : Dans la poche Julien ! J’ai déjà acheté mes places pour Lisbonne ! Le Bayern Leverkusen, c’est rien du tout.
Julien : Le Bayer, Monsieur Raymond. A ne pas confondre avec le Bayern.
Raymond : Mouais. Enfin, c’est pas grand-chose. Pour une fois que des Allemands ne gagnent rien. Neverkusen qu’on les appelle.
Julien : Vous me faites penser aux journalistes de foot à la télévision. Je les ai entendus après le tirage. Des footix ! Et ce sera facile. Et il n’y a aucun international allemand. Et le PSG est trop fort. Et bla bla bla.
Raymond : C’est pas vrai, peut-être ? Jamais vu ces gens-là. Je sais même pas où c’est Leverkusen.
Julien : Ces gens-la, comme vous dites, sont deuxièmes de La Bundesliga. Tout le monde est largué derrière le Bayern sauf eux. A sept points quand même ! En octobre, Leverkusen a fait nul avec Munich 1-1.
Raymond : C’est vrai ?
Julien : Deuxième défense du championnat. Je vous l’accorde, en Ligue des Champions, c’est plus compliqué. Au premier tour, Manchester, le vrai, pas le City couleur pastel, a pulvérisé Leverkusen : 5-0 a l’aller et 4-2 au retour.
Raymond : Un autre café, Julien ? C’est moi qui régale.
Julien : Evidemment avec Spahic et Toprak en défense centrale, c’est pas toujours la fête. Vous vous souvenez de Spahic, Monsieur Raymond ?
Raymond : Le malade mental de Montpellier ? Qui prenait un rouge par match ? Nicollin a eu raison de le dégager à coup de pompes dans le train celui-là. (…) Avec vous, c’est toujours pareil ! Vous fileriez la trouille à un régiment. Je connais aucun de leurs joueurs.
Julien : Stéfan Kiessling, vous allez apprendre à le connaitre et j’espère que vous oublierez son nom. Meilleur buteur, l’an passé de la Bundesliga. C’est une tête de pioche. Il ne veut plus jouer en sélection. Il ne supporte pas Löw. A part ça, c’est un super joueur. Je serais vous, j’attendrais pour les places de Lisbonne.
Raymond : Merci pour le tuyau, Julien. Vous m’avez mis le moral à zéro. »
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