Reprise du message précédent :
Je faire court et circoncis, comme dirait Freddy, les notes de Belgique - Maroc.

Thibaut Courtois : Seum/10
C'est le football. Meilleur aux poings pour fracasser la vitre du banc des remplaçants que pour dégager le premier but marocain.

Kevin De Bruyne : 0/10
27 pertes de balles, soit plus que le total des TT donnés par PP depuis le début de la CDM. Exploit.

Batshuayi : 1/10
L'équivalent de Mac_Lane sur le topic, on le garde dans l'équipe depuis 2016 parce qu'il ne dérange vraiment personne, mais la plus-value footballistique est encore inconnue.

Wistel : 1,5/10
6 ans sans marquer de but dans une compétition internationale, une disette que seul Trifon avait réussi à dépasser. Stérile.

Meunier : 2,seum/10
Se prend pour celui qu'il n'est pas, trop de lacunes. Meunier, au four ou au moulin ? Au four.

Toby Alderweireld: 3/10
Avec un prénom de lévrier afghan on pourrait croire qu'il serait réactif sur les appels de ses coéquipiers, c'est hélas un échec. Déception.

Eden Hazard : 5/10
Prestation étonnamment correcte pour quelqu'un qui a plus de drapals en cat cuisine qu'en cat sports. Espoir.

Martinez : 2/10
Il est temps de s'en séparer. Pour un tel boulot de gardien de chèvres il eut été préférable d'engager un expert comme PP.

Hakimi : 6/10
Bon match. Les supporters du PSG seront surpris de voir que oui, il peut donner des ballons à quelqu'un d'autre qu'M'bappé.

Boufal : 7/10
Fournisseur de climatisation à Bruxelles et sa région depuis ce soir. Fianeso.

Ziyech : 9/10
L'illustration parfaite que contrairement aux légendes d'HFR, el famoso rebeu technique existe et il est marocain.

Mazraoui : 8/10
Insaisissable, la police belge n'a rien pu faire. Fulgurant.

Après ce démontage en règle aussi rugueux que correct réalisé par mon implacable collègue, c’est l’heure d’une brève analyse de la rencontre.
Prévenons d’emblée nos auditeurs qui ont le vertige de couper le son, il ne faut pas avoir du peur du vide pour observer le fond de jeu abyssal de nos voisins
 
Comme souvent pour les Diables Rouges, c’était Retour vers le Futur ce matin ; avec un 11 qui a un Fellaini ou Tielemans près n’aurait vraisemblablement pas dépareillé au Brésil en 2014. Trop vieux ?
Face à une défense aussi sereine que véloce, les Lions de l’Atlas n’ont fait qu’une bouchée de leurs adversaires et contraint Colruyt Charles De Gaulle à récupérer une fois, puis une autre fois le ballon dans ses filets. Deux fois
 
Jetons un voile pudique sur le naufrage du milieu belge - c’était visiblement La Panne pour la paire Witsel-Tielemans. ; et abordons dans l’hilarité générale la prestation offensive de la redoutable et ex-2nde formation au classement Sodastream  
Si Hazard a étonnamment retrouvé ses jambes et plutôt bien figuré au challenge Zack Nani du bedonnant en attaque ; le rouquin De Bruyne s’est à nouveau liquéfié dans le marasme collectif belge et a livré une prestation à son image - bien pâle
Enfin, le duo comique Batshuayi/Lukaku à rendu un vibrant hommage à Adebayo Akinfenwa en produisant un « football » à mi chemin entre contrôles en Timberlands et percées d’ailier samoan, étonnamment sans grand succès
 
Quoi qu’il en soit, ils tiennent enfin leur finale contre la Croatie mais le groupe n’a pourtant plus la frite après les déclarations plus goguenardes les unes que les autres de De Bruyne ou Vertonghen ; et la Belgique est donc en passe de réaliser un doublé historique 2018/2022 au trophée Claudy Focan du plus beau carjacking d’étoile.
 
À vous les studios, c’est l’heure du mini débat pour les auditeurs du pays de la fricadelle : « Martinez = Maxi Merguez »

Oui vu.

Pendant que mon collègue prépare sa dernière démonstration, un petit récap visuel de la journée de travail de PP :

 
Merci pour cette prise de parole!    
 
Mais ce "débat" n'aura pas lieu ce soir, réservons le en after de la probable raclée face à la croatie.    
 
Par contre, je m'inscris totalement en faux face à votre affirmation précédente: qui, à part un Eto'o en roue libre, a placé la Belgique en favorite? Qui?    
 
Personne, et mes compatriotes utilisateurs allaient tous dans ce sens, à part un qui s'amuse en TT.  
 
Par contre, admettez qu'ils fournissent toujours un divertissement rafraîchissant dans leur communication, nos diables.  

C’est effectivement l’heure d’enfin parler des vraies nations de foot, celles qui ont l’habitude d’accrocher des étoiles sur les maillots, avec le débrief de cette rencontre Allemagne-Espagne de fort bonne qualité
 
Vous aviez déjà pu bénéficier du dispositif inédit mis en place par les équipes de l’After à Doha, avec une présentation tactique dès hier puis des micro-analyses de la rencontre réalisées en direct par votre consultant aussi brillant qu’humble ; et la partie s’est donc déroulée comme l’on pouvait s’y attendre, avec une partie de Toro patiente côté espagnol et de rares tentatives d’attaques éclair côté allemand
 
Au rayon des surprises côté espagnol, le but d’Alvaro ce Morata. L’individu plus connu pour être un outil de blanchiment d’argent entre clubs a, contre toute attente, réussi à planter son golazo sans lamentablement foirer son appel ou son contrôle. De quoi redonner le sourire à son regen Timo Werner qui a dû suivre le match bien au chaud sous son plaid, l’Allemagne ayant hélas épuisé son quota de pipes pour l’emmener
À noter également l’entrée de Koke qui confirme donc qu’un joueur peut, dans la lignée de ses matchs au Patetico de Madrid, proposer des prestations de nullard à la Coupe du Monde ; montrant donc la justesse de la jurisprudence De Paul hier.  
Courage demain petit Joao, plus que quelques mois au mitard avant de rejoindre Paris !
 
Je laisse le soin à mon compère de poursuivre l’analyse

Je plussoie votre analyse, je poursuivrais sur la dangerosité de cette équipe d'Espagne qui peut marquer à tout moment, et qui dispose d'armes à distance et ne cherche plus désormais à uniquement rentrer dans le but balle au pied en tirant à 3m du but, j'avais déjà exposé cette opinion quelques minutes avant le but espagnol ce soir :

Assez surpris agréablement ensuite par le sursaut d'orgueil germanique, qu'on ne leur a pas toujours connu, eux si suffisants.
Attention, attention, ATTENTION, si cette équipe met de côté son boulard et décide de jouer pour le collectif, elle pourrait se réveiller et faire mal.

https://twitter.com/nocontextfooty/ [...] 3037568000
 
 

On peut effectivement rebondir sur cette deuxième analyse assassine de notre vaillant kanak - dont la perspicacité et la connaissance du ballon rond nous émeuvent sans cesse - en parlant de la partition allemande.
 
Félicitations d’abord à Rudiger, qui malgré quelques inévitables ricanements ahuris aura réussi à ne pas trop faire de simagrées ou courses travesques et donc hautement propices à attirer le karma - un petit effort pour le 3e match et l’on aura presque un défenseur sérieux
 
Du côté de Musiala, une nouvelle partie où le jeune allemand aura a la fois été le joueur le plus dangereux de son équipe et celui avec le plus de sang sur les mains, avec ses vendanges mémorables - dignes des meilleures frappes sans vitamines de Mbappard sur Neuer.  
Dur de trop l’enfoncer tout de fois, vu sa solitude face aux frère Derrick Gavi/Pedri. À ses côtés en effet, papy Müller et Cyd Gundogan, dans un bel élan de solidarité avec Draxler avaient revêtu leur plus belle cape de fantômes et livrent un deuxième match nullissime de rang  
 
Enfin bien évidemment, carton jaune/orangé à l’ahuri Flick, qui semble toujours convaincu qu’un changement avant la 70e entraînera sa mort immédiate et persiste à jouer au philosophe avec ses compositions flashy à base de faux neuf ; n'est pas le mage de Krumbach qui veut
 
Tout naturellement, comme annoncé ici depuis des jours par le service de propagande de l’After, la lumière est venue du sémillant Niclas Fullkrug, avec une sacoche monstrueuse et des déviations de la tête dans un style bien Horst Hrubesch bien Oliver Bierhoff  
Et si c’était lui, le Podolski de cette Allemagne 2022 ?  
Espérons en tout cas le voir titulaire au prochain match, où l’Allemagne est condamnée à coller une goleada à ce bon Keylor qui aura des flashbacks de Munich - quoi de mieux pour cela qu’un germain édenté bien blond, nom de famille martial à 8 lettres, regard sous captagon et dégaine à sortir de la Teutobourg ?

Merci le singe, passons maintenant à la dernière partie de cette émission.

Abordons le sujet final de cette émission dominicale,

Quel-est le plus grand rival de la France dans le football, le plus détesté, le plus grand, le plus légitime ?

Après concertation à la rédaction ce matin, plusieurs pays ont réussi à se qualifier pour la phase finale de ce débat, dont un qui a fait longtemps débat et que certains trouvent encore illégitime à être cité, mais soit, la démocratie l'emporte, pour le moment.

Les pays en jeu sont :
-L'Allemagne
-L'Angleterre
-L'Italie
-L'Espagne
-la belgique

Plusieurs critères objectifs pour les départager. Chaque critère donne lieu à un classement.
Merci à Pepsi de sponsoriser ce désormais classement Pepsi-Cola

Critère numéro 1 : La rivalité sur le plan du palmarès

Donc sur ce point nous avons :
-l’Allemagne avec 4 titres mondiaux
-l’Italie, 4 titres mondiaux
-L’Espagne, 1 titre mondial
-L’Angleterre, 1 titre mondial
-La Belgique, une médaille d’or aux jeux olympiques de 1920 (sources non fiables)

Sur ce plan là, nous avons décidé unanimement d’établir une légère correction sur les palmarès de tous ces pays.
Considérant qu’avant 1980 et le professionnalisme de la FIFA, le football était une récréation sans divertissante, supprimons les titres antérieurs à cette date qui n’ont guère plus de valeur que le tournoi départemental du dimanche.

On a donc en vainqueur de ce critère l’Italie, avec 2 titres mondiaux, ex-aequo avec l’Allemagne.
Dernier: Belgique

Critère numéro 2 : Les faits de guerre


Deux pays se sont illustrés, l’Allemagne, avec l’attentat de Schumacher sur Batiston, et l’Italie, avec le coup de boule de Zidane.
Considérant que le deuxième évènement est encore frais, qu’il est en finale, proche du dénouement, celui-ci me semble plus important dans l’histoire du football français.

Vainqueur : l’Italie
Dernier : Belgique

Critère numéro 3 : Sur le plan sémantique et historique

Soyons clairs, ce qui constitue une rivalité par définition, c’est la présence de deux rivaux. Pour qu’il y ait deux rivaux, il faut qu’il y ait matière à se disputer, si l’un des deux n’exprime qu’ignorance et mépris pour l’autre, la rivalité n’existe pas.
Cherchons donc ce que nous envions, ce que nous disputons et avons disputé dans l’histoire à chacun de ces pays.
Prenons pays par pays.

1)La Belgique
Prenons la Belgique, qu’envions nous et quelle raison avons nous d’être rivaux avec la Belgique :
-

2)L’Angleterre

La rivalité historique a débuté en 1159 avec le conflit opposant les Capétiens aux Plantagenêts, jusque’à 1259, entre Louis VII et Henri II, la rivalité est ancré dans notre patrimoine, elle s’est cependant peu à peu étiolée et n’existe quasi plus aujourd’hui dans le football. Le rugby garde encore trace de cette opposition où battre les anglais est le graal ultime, mais la rareté des oppositions en football dans les grandes compétitions récentes rend un peu terne ce duel.

3)L’Espagne
L’Espagne et la France nouent une rivalité cordiale, sans animosité, sans réel dédain ni mépris, ils sont inférieurs et le savent, bref, pas de saveur ici.

4)L’Allemagne
Pas de rivalité géopolitique ou de guerre avec l’Allemagne dans l’histoire, rien à signaler.

5) L’Italie

On en vient à la rivalité la plus intéressante.
Entre origines et histoire communes, admirations et détestations depuis l’antiquité, la rivalité Italie - France dépasse le cadre du football.
Elle est artistique, gastronomique, vestimentaire, esthétique, géopolitique.
Les conflits les plus marquants de ce pan d’histoire restent les guerres d’Italie à la fin du XVème siècle et au cours du XVIème menées par les rois de France pour récupérer ce qu’ils estimaient être leurs droits héréditaires à savoir la souveraineté du royaume de Naples puis du duché de Milan.
Le football permet cette d’exprimer cette rivalité qu’on ne peut plus régler aujourd’hui sur le champ de bataille, cela n’exprime qu’une infime partie de l’histoire.
Citons le poète Gennaro Gattuso « c’est une rivalité entre de belles choses ».
Parmis ces nations, l’Italie est la seule à qui nous pouvons admirer certaines choses ou personnalités que nous n’avons pas, et inversement.

Vainqueur : L’Italie
Dernier : Belgique

Je vous laisse faire les comptes, la Belgique est donc hélas dernière de ce classement Pepsi-Cola, nul doute heureusement qu'ils sauront relativiser l'importance de celui-ci comme ils ont toujours su le faire.

Merci au babouin numérique pour cet édito aussi divertissant qu'instructif
 
La rédaction vous souhaite le bonsoir, chers auditeurs, c'était l'After.

ROMPICHE
 

L'Italie c'est 4 titres mondiaux, Coria, pas 3.  

Merci cher ami, erreur du stagiaire.

Prévenez pour le changement d'horaire la, j'ai du passer le tout en replay...

Faut dire que vos petits championnats régionaux n'ont que peu d'intérêt pour moi Mr. Boubou!  

Sont marrants les deux là  

Les titres obtenus avant 1945 ne devraient pas compter, soyons clairs.

Je crois que la modération l'a un peu aidé

Pas de rivalité géopolitique ou de guerre avec l’Allemagne    
 
Je pense qu'au foot ça ne joue pas, surtout que les footeux et footix, c'est pas de grands historiens en général.
 
Des rivalités en foot même, oui ça joue +.
 
En non footeux qui en plus n'a regardé que quelques matches, il n'y a que le Brésil qui m'a paru fort à part la France. Pas parfait loin de là et donc prenables, mais avec du talent à revendre.
 
J'ai vu que le match de ce soir pour l'Espagne, pas terrible terrible, surtout face à une Allemagne déjà un pied à terre, on aurait pu s'attendre à un ascendant psychologique déterminant.

Finalement pas si mécontent de ce ptit 1-1 des familles, ça remet bien l'église au milieu du village.
L'Espagne a été supérieure à l'Allemagne et a été punie par ce jeu stérile de passe. Ils auraient pu marquer en première mi-temps et ils ont fini par marquer seulement grace à l'entrée d'un vrai 9, Morata, mais ont montré des lacunes défensives en seconde mi-temps face à une équipe d'Allemagne assez limitée mais qui parvient quand-même à égaliser suite à des changements de dernière minute, avec un beau but "à allemande" avec une grosse sacoche délivrée par l'étonnant Fullkrüg, un but à la Horst Hrubesch.
 
Grace à la défaite du Japon face au Costa Rica le groupe E reste plus que jamais ouvert pour la troisième et ultime journée de la phase de groupe, avec l'Espagne en ballotage très favorable.
 
Espagne 4 pts / +7
Japon 3 pts / 0
Costa Rica 3 pts / -6
Allemagne 1 pts / -1
 
(points / Goal average)
 
A suivre : Espagne / Japon et Allemagne / Costa Rica

Mettons que l'Espagne gagne.
 
L'Allemagne gagne 1-0, elle est qualifiée à cause du -6 (devenu -7) du Costa Rica c'est ça ?

Non. Si l´Espagne bat le Japon et que l´Allemagne bat le Costa Rica, elle passe aux points en deuxième derrière l´Espagne.
 
Espagne 7 pts
Allemagne 4 pts
Japon 3 pts
Costa Rica 3 pts

Très très bonne analyse    néanmoins il me semble nécessaire de souligner l'arrogance belge à l'encontre de la France , donnant dès lors une saveur exquise à toute défaite de leur part...
Nous l'avons vu hier soir, où la France vibrait pour le Maroc, pays pourtant d’ordinaire peu apprécié de nos compatriotes. Alors effectivement, difficile de faire meilleur adversaire que nos amis Italiens, qui doivent beaucoup à la France, néanmoins la Belgique me semble être l'adversaire ... que nous adorons détester.

Ce topic  

 
Bonjour coria

 
Tu as arrêté le match à la 65eme?

Non.

On n'est pas passé loin d'un séisme hier, même si au final avec la défaite du Japon contre le Costa rica, ça aurait pu finir en 9/3/3/3 à la dernière journée.
L'Allemagne n'a quand même plus son destin entre les mains sauf à sortir une orgie de buts contre le Costa Rica.
Faudra d'abord gagner avant d'espérer dérouler.
 
ça va passer

Bonjour Topic  
 

Bonsoir à tous

Le podcast de l'After Footix est-il dispo sur les plateformes comme Deezer ou Spotify ?
Est-ce prévu ?
Si oui, a-t-on une date prévisionnelle ?

Dommage on a pas l'audio

Le reboot de Rabbi Jacob

Quelle équipe contre la France en huitième de finale ?
Argentine, Arabie Saoudite, Mexique ou Pologne ?
 
La revanche de 2018 contre les argentins ?  
La surprenante Arabie Saoudite ?
Les rugueux mexicains ?
La bande à Lewandoski ?

Mdr c'est quoi ça ?

Merci à Coria et Mad Ratz, vos after sont savoureux et croustillants    
 
Je pourrais aussi donner une belle analyse caustique de l'équipe belge et de ses prestations, mais je vais m'abstenir, le principal a été dit.

Bonsoir à tous

Le Suisse - Brésil et le Portugal - Uruguay de ce soir risquent d'être savoureux

Par contre, qui va s'infliger Cameroun - Serbie et Corée - Ghana ici ?

Toi, t’en as gros contre les diables rouges