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Auteur Sujet :

La transmission volontaire du VIH est-elle un crime ?

n°4558189
neko ga
Posté le 06-01-2005 à 17:02:18  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Il me semble qu'inoculer du poison ou toute substance mortelle à une personne est un meurtre :o
 
Après, les victimes ont été imprudentes mais ce n'est pas pour cela que le coupable ne doit pas être jugé pour meurtre :o
 
6 ans, c'est peu !  :sweat:  
 
EDIT : si jamais je me laisse raccompagner après une soirée entre amis, et que le mec me viole. Ce n'est pas parce que j'ai été imprudente que sa culpabilité est moindre :o
 
Quant aux problèmes soulevés par les assos, je doute  que le nombre d'irresponsables augmente sensiblement : pas de dépistage, mort à court terme assuré, quand même !


Message édité par neko ga le 06-01-2005 à 17:16:09
mood
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Posté le 06-01-2005 à 17:02:18  profilanswer
 

n°4558192
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 06-01-2005 à 17:02:42  profilanswer
 

daviso a écrit :

J'ai un peu du mal: comment on peut vouloir être contaminé par le sida?


 
 
C'est hype de faire partie d'un "club"


---------------
Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.
n°4558194
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 06-01-2005 à 17:03:07  profilanswer
 

bm59 >
 
Tu as raison.  
 
Mais on parle pas de la même chose là. Du tout.
 
Toucher (tenir par la main ...) quelqu'un de séropositif n'est pas dangereux. Avoir des relations sexuelles non protégées l'est.


Message édité par Ernestor le 06-01-2005 à 17:03:31

---------------
Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°4558211
daviso
En 2005, j'enlève le bas
Posté le 06-01-2005 à 17:04:35  profilanswer
 

Je vais sans doute me faire allumer, mais est-ce que ce n'est pas une question d'honnêteté de la part d'un séropositif que de l'annoncer à son partenaire potentiel? Je sais qu'on peut se protéger, mais ça me ferait effectivement reculer, je le dis sans honte. Si c'est pour une relation purement amicale, je vois moins de problème. Mais je ne sais effectivement pas comment je réagirais.


---------------
DaViSo http://daviso.free.fr
n°4558230
bm59
tant pis !
Posté le 06-01-2005 à 17:06:26  profilanswer
 

daviso : j'apprécie ton honneteté qui vas bien plus loin que bcp de monde et en même temps tu as la reponse a ta question !

n°4558303
nicoolaa
Posté le 06-01-2005 à 17:15:47  profilanswer
 

je pense que la personne qui sait qu'il est séropositif et qui demande à sa(son) partenaire de coucher sans capote, ba oui y c'est une grosse enflure qui mérite d'aller en prison

n°4558312
daviso
En 2005, j'enlève le bas
Posté le 06-01-2005 à 17:16:41  profilanswer
 

Je n'ai rien dit de spécial:
Je dis que personnellement, je pense que je n'aurais pas de rapport avec une séropositive, même protégé. Je doute fort être le seul de cette opinion, ce qui ne m'empêche pas de respecter voire d'admirer ceux qui font le choix opposé.
Et j'ai dit que je ne savais pas comment je réagirais pour une relation amicale avec un ou une séropositif(ve).
 

Citation :


On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau
Ou le pire ou le plus beau?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots?


 
Edit: construction


Message édité par daviso le 06-01-2005 à 17:17:41

---------------
DaViSo http://daviso.free.fr
n°4558335
nicoolaa
Posté le 06-01-2005 à 17:19:54  profilanswer
 

Citation :

Je dis que personnellement, je pense que je n'aurais pas de rapport avec une séropositive, même protégé.


 
ba franchement moi non plus surtout quand je voit la solidité des capotes...(ca m'ai dèjà arrivé 4, 5 fois d'en péter)


Message édité par nicoolaa le 06-01-2005 à 17:20:12
n°4558349
Profil sup​primé
Posté le 06-01-2005 à 17:21:38  answer
 

nicoolaa a écrit :

Citation :

Je dis que personnellement, je pense que je n'aurais pas de rapport avec une séropositive, même protégé.


 
ba franchement moi non plus surtout quand je voit la solidité des capotes...(ca m'ai dèjà arrivé 4, 5 fois d'en péter)


 
c'est parce que tu les met mal. un capote bien mise ne casse pas.

n°4558365
Miguelito ​Loveless
Non Serviam
Posté le 06-01-2005 à 17:23:32  profilanswer
 

lorelei a écrit :

En même temps, considérer que les partenaires ont une responsabilité, ça me dérange un peu, là... ça me fait penser à des trucs sur les victimes de viol.


 

yop ma caille a écrit :

Je ne te suivrai pas dans une enième discussion stérile (je ne me souviens pas d'avoir eu avec toi autre chose que cela), tu m'as très bien compris et tu connais la facilité de détournement de ma position sur la responsabilité.


 
Mouarf et bonne lecture  :hello:  
 
Sinon +1 avec Lorelei, ainsi que pour des exemples harcèlement moral/victime (qui après tout acceptent la relation [:kiki]). Mais bon c'est vrai que t'as un pb avec la faiblesse des autres  :jap:


Message édité par Miguelito Loveless le 06-01-2005 à 17:24:30
mood
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Posté le 06-01-2005 à 17:23:32  profilanswer
 

n°4558385
nicoolaa
Posté le 06-01-2005 à 17:27:08  profilanswer
 

Citation :

c'est parce que tu les met mal. un capote bien mise ne casse pas.


 
ba non c'est parce que j'en ai un grosse :lol:  
 
non sérieusement ca m'ai arrivé plusieurs fois et je les avait bien mises, en fait ca dépend des positions, forcément en missionnaire ca a pas beaucoup de risque de pèter

n°4558424
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 06-01-2005 à 17:32:04  profilanswer
 

Miguelito Loveless a écrit :

Mais bon c'est vrai que t'as un pb avec la faiblesse des autres  :jap:


 
 
Pas seulement celle des autres ;)


---------------
Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.
n°4559386
marko
Posté le 06-01-2005 à 19:54:22  profilanswer
 

yop ma caille a écrit :

La naiveté ca passe quand on connait mal un sujet, mais honnetement aujourd'hui on a quand même accès très facilement au préservatif et aux messages de prévention.  
 
J'ai l'impression qu'on oublie un peu qu'il faut être 2 dans ce genre d'histoire. Cette condmanation s'inscrit dans le long glissement de notre société vers la déresponsabilisation "c'est pas moi c'est lui"...


 
Hum, faudrait peut etre un peu arretter la fumette la, le condamné été au courant de sa séropositivité depuis 1998,  il a couché avec ces femmes en connaissance de cause, je trouve ca vraiment horrible, je me demande d'ailleurs comment quelqu'un peut faire ca  en connaissance de cause !  
 
Elles ont peut etre été naive, certes, mais cela n'est rien à comparer a l'ignominie de l'acte qu'a effectué cette homme.

n°4559888
thala
Posté le 06-01-2005 à 21:01:42  profilanswer
 

yop ma caille a écrit :

J'ai fait une recherche mais je n'ai pas trouvé de topic sur le sujet donc je me lance. Je vais un peu jouer les seb31 avec un lien yahoo et un titre un brin provocateur.
 
http://fr.news.yahoo.com/050104/202/47fq0.html
 
Je ne sais quoi penser de cette affaire.
 
Dans cette histoire les victimes (reconnues comme telles) n'ont pas eu de relations sexuelles forcées, elles ont été victimes de leur propre inconscience. D'un autre côté ce qu'à fait ce monsieur est ignoble et l'instinct me pousserait à trouver que la condamnation de ses actes est nécessaire.
 
Les associations ont cependant elles aussi raison de voir dans ce jugement une incitation à ne pas connaitre son statut sérologique (et D.ieu sait que c'est devenu hype de faire comme si le Sida n'existait plus dans les pays occidentaux...).
 
bref, cette histoire me perturbe. Qu'en pensez vous ?


je trouve ca tout à fait normal de l'avoir condamné,même si les victimes auraient pu être moins naïves.Je trouve que la réaction des associations est assez lamentable ! contaminer volontairement une personne à un virus mortel est dans tous les cas quelque chose d'irresponsable ..

n°4561185
Profil sup​primé
Posté le 07-01-2005 à 00:12:51  answer
 

nicoolaa a écrit :

Citation :

c'est parce que tu les met mal. un capote bien mise ne casse pas.


 
ba non c'est parce que j'en ai un grosse :lol:  
 
non sérieusement ca m'ai arrivé plusieurs fois et je les avait bien mises, en fait ca dépend des positions, forcément en missionnaire ca a pas beaucoup de risque de pèter


 
une capote rentre sur une tête, donc tu dois en avoir une tres grosse!!
 
serieusement une capote bien mise ( le reservoir bien pincé pour quil n'y ai pas d'air etc..) ne  casse pas.

n°4561236
SFO
Posté le 07-01-2005 à 00:23:32  profilanswer
 

yop ma caille a écrit :

J'ai fait une recherche mais je n'ai pas trouvé de topic sur le sujet donc je me lance. Je vais un peu jouer les seb31 avec un lien yahoo et un titre un brin provocateur.
 
http://fr.news.yahoo.com/050104/202/47fq0.html
 
Je ne sais quoi penser de cette affaire.
 
Dans cette histoire les victimes (reconnues comme telles) n'ont pas eu de relations sexuelles forcées, elles ont été victimes de leur propre inconscience. D'un autre côté ce qu'à fait ce monsieur est ignoble et l'instinct me pousserait à trouver que la condamnation de ses actes est nécessaire.
 
Les associations ont cependant elles aussi raison de voir dans ce jugement une incitation à ne pas connaitre son statut sérologique (et D.ieu sait que c'est devenu hype de faire comme si le Sida n'existait plus dans les pays occidentaux...).
 
bref, cette histoire me perturbe. Qu'en pensez vous ?


 
Condamner, toujours condamner...
 
Et ce type, il a été infecté par un autre "condamné", non ? En allant plus avant dans son comportement, faut-il voir un degré d'inconscience ou non ? On dit que le coït, c'est la petite mort. C'est ce que recherchaient aussi ces deux filles, et c'est ce que tout être humain cherche. Bâtir sa vie ne consiste-il pas aussi à en détruire des pans ? En tout cas, je vois dans cette histoire une perte de toute conscience sociale, par amertume ou désillusion. Quitte a passer à l'acte, puisque ce type n'avait plus rien à perdre, attitude contraire à la definition du caractere social de tout individu.
 
Pour le reste, la justice aura-t-elle un rôle répressif ou exemplaire ? Lorsque l'acharnement pénal, jusque sur des personnes condamnées à mort, aura compris le danger d'une telle thèse, on verra si toute personne reste capable de franchir l'etape du non-sens, ou d'adapter son comportement à sa conscience.
 
La repression est une solution pour generer de tristes reactions.
 
 

n°4561290
lokilefour​be
Posté le 07-01-2005 à 00:33:36  profilanswer
 

SFO a écrit :

Condamner, toujours condamner...
 
Et ce type, il a été infecté par un autre "condamné", non ? En allant plus avant dans son comportement, faut-il voir un degré d'inconscience ou non ? On dit que le coït, c'est la petite mort. C'est ce que recherchaient aussi ces deux filles, et c'est ce que tout être humain cherche. Bâtir sa vie ne consiste-il pas aussi à en détruire des pans ? En tout cas, je vois dans cette histoire une perte de toute conscience sociale, par amertume ou désillusion. Quitte a passer à l'acte, puisque ce type n'avait plus rien à perdre, attitude contraire à la definition du caractere social de tout individu.
 
Pour le reste, la justice aura-t-elle un rôle répressif ou exemplaire ? Lorsque l'acharnement pénal, jusque sur des personnes condamnées à mort, aura compris le danger d'une telle thèse, on verra si toute personne reste capable de franchir l'etape du non-sens, ou d'adapter son comportement à sa conscience.
 
La repression est une solution pour generer de tristes reactions.


 
 
La philo n'a aucune place dans ce débat.
 
Une contamination volontaire et consciente est un crime, verser du poison dans un verre, ou contaminer sciemment une personne c'est du pareil au même.
Fo arrêter la branlette mystique.

n°4561310
Rasthor
Posté le 07-01-2005 à 00:37:31  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

La philo n'a aucune place dans ce débat.
 
Une contamination volontaire et consciente est un crime, verser du poison dans un verre, ou contaminer sciemment une personne c'est du pareil au même.
Fo arrêter la branlette mystique.

[:plusun]
 
Ces gens sont des criminels qui méritent la taule, au même titre qu'un homicide volontaire.
 
A quoi ça sert sinon de dépenser des sommes dans la prévention pour arriver à ce genre de cas ?  :??:

n°4561403
SFO
Posté le 07-01-2005 à 00:47:13  profilanswer
 

yop ma caille a écrit :

Admettons, la condamnation ne me choque pas puisqu'il est clairement responsable d'avoir contaminé ses partenaires en connaissance de cause. Par contre je ne vois pas vraiment l'intêret de l'envoyer en prison.


 
Evidemment...
 
Au moyen-âge, les lépreux n'etaient pas envoyés en prison, ni brûlés. Ils se promenaient avec une crécelle ;) On peut pas dire que les mentalités ont positivement évolué, quand on lit certains posts, mais bon, aujourd'hui, on a fait disparaître cette maladie, même si elle existe encore dans bien des parties de la planète (Asie, Afrique, Tahiti...oui-oui..), envers et contre l'avis des tontons flingueurs :lol:  
 
La chirurgie a les moyens d'empêcher un malade du sida d'avoir des relations sexuelles. Lui laisser le choix entre une operation et l'isolement, c'est peut-être une solution, je sais pas... Quoi en penser ?
 
Tiens, personne n'a mentionné la prophylaxie promue par les missionnaires en Afrique, qui recommandent l'abstinence mais pas l'utilisation des preservatifs, contraire à l'acte naturel... Ce type est donc condamné par la loi et la vindicte populaire, mais pas par la morale ronronnante de l'eglise, bizarre, non ?
 

n°4561422
SFO
Posté le 07-01-2005 à 00:50:12  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

La philo n'a aucune place dans ce débat.
 
Une contamination volontaire et consciente est un crime, verser du poison dans un verre, ou contaminer sciemment une personne c'est du pareil au même.
Fo arrêter la branlette mystique.


 
La question, c'est : QU'EN PENSEZ-VOUS ?  
 
Alors je fais fonctionner mes neurones :hello:  
 

n°4561462
Rasthor
Posté le 07-01-2005 à 00:58:17  profilanswer
 

SFO a écrit :

La question, c'est : QU'EN PENSEZ-VOUS ?  
 
Alors je fais fonctionner mes neurones :hello:

Fait gaffe à la surchauffe. :o
 
En lisant ça, on dirait qu'elles étaient consentantes:
 

Citation :

On dit que le coït, c'est la petite mort. C'est ce que recherchaient aussi ces deux filles, et c'est ce que tout être humain cherche. Bâtir sa vie ne consiste-il pas aussi à en détruire des pans ?

n°4561818
lokilefour​be
Posté le 07-01-2005 à 02:06:46  profilanswer
 

SFO a écrit :

Evidemment...
 
Au moyen-âge, les lépreux n'etaient pas envoyés en prison, ni brûlés. Ils se promenaient avec une crécelle ;) On peut pas dire que les mentalités ont positivement évolué, quand on lit certains posts, mais bon, aujourd'hui, on a fait disparaître cette maladie, même si elle existe encore dans bien des parties de la planète (Asie, Afrique, Tahiti...oui-oui..), envers et contre l'avis des tontons flingueurs :lol:  
 
La chirurgie a les moyens d'empêcher un malade du sida d'avoir des relations sexuelles. Lui laisser le choix entre une operation et l'isolement, c'est peut-être une solution, je sais pas... Quoi en penser ?
 
Tiens, personne n'a mentionné la prophylaxie promue par les missionnaires en Afrique, qui recommandent l'abstinence mais pas l'utilisation des preservatifs, contraire à l'acte naturel... Ce type est donc condamné par la loi et la vindicte populaire, mais pas par la morale ronronnante de l'eglise, bizarre, non ?


 
 
La lèpre provoquait la peur, elle défigurait, tuait à petit feu, elle était associée à une punition divine ou à une malédiction. Tout celà par ignorance et obscuritantisme. Mais nous ne sommes pas au MOYEN AGE, ce genre d'analogie n'a aucun intérêt.
Rien à voir avec la situation du Sida aujourd'hui. Cette analogie est donc sans intérêt et inutile au débat.
 
L'amputation par chirurgie est une abberration car c'est une atteinte irréversible à l'intégrité physique, c'est digne d'une comportement moyen-ageux pour reprendre ta première analogie, comme quoi en deux paragraphes tu arrives à te contredire tout seul.
Donc a nouveau à coté de la plaque.
 
Quand à ta dernière remarque elle n'est pas plus pertinante, tu places au même niveau une personne pronant une règle de vie liée à une religion, une croyance et une autre qui activement et volontairement va innoculer la mort à un individu. Et même si je ne partage les positions de l'église, je ne vais pas condamner un prêtre parce qu'il ne partage mes opinions.
C'est à nouveau un argument à deux balles.
 
Si le coupable est reconnu dangereux pour la société il doit être isolé pour ne pas représenter une menace.
Si une liberté conditionnelle et controlée est envisageable en fonction des faits qui lui sont repprochés, c'est bien sûr préférable.
Mais dans tous les cas un suivi médical et psychologique voire psychiatrique est indispensable pour savoir si l'individu est apte à vivre en société et a respecter autrui en se comportant de manière responsable.
 
Ce n'est pas parce que nous sommes dans un cadre "médical" que l'on doit s'écarter du droit et de la justice qui doivent s'appliquer dans tous les cas, avec respect, humanité, mais fermeté.
En gardant toujours à l'esprit que la protection de notre société et des individus qui la compose est primordiale.
Il est inadmissible que des vies soient gachées par le comportement inconscient et abberrant d'individus qui ne font aucun cas des règles fondamentales de notre société.
 
 

n°4561839
Rasthor
Posté le 07-01-2005 à 02:13:56  profilanswer
 

lokilefourbe: [:predicator] à 200%

n°4562392
SFO
Posté le 07-01-2005 à 09:41:26  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

...
Il est inadmissible que des vies soient gachées par le comportement inconscient et abberrant d'individus qui ne font aucun cas des règles fondamentales de notre société.


 
Quelles règles fondamentales ? Les tiennes ? Il n'y en a pas d'autres ???
 
Je passe sur le début qui alimente une polémique à trois sous, par simple manque de discernement. La peur, rien que la peur, dans la course au paradis... Ca peut effectivement empêcher d'élargir le débat, tout dépend où on veut en venir.
 
Mais la, tu fais fort : tu fais porter la responsabilité d'une endémie à ce type en le REcondamnant, et par voie de conséquence - pourquoi s'arrêter en si bon chemin - à tous ceux qui sont porteurs d'un virus pathogène et ne le savent pas forcément, mais tu te soucies guère du fait qu'il l'a lui-même reçu de son environnement social. Tout malade doit donc immediatement être étiqueté malade, et perdre son statut d'individu à part entière, sauf pénal ? Pourquoi pas, après tout, dégagez y a rien à voir ni à comprendre ! Encore un pas vers la ségrégation, qu'il va falloir expliquer à tous ceux qui s'efforcent d'apporter de l'aide aux malades, en milieu hospitalier ou autre. Je crois que tu bloques dans ta démarche en demandant à un individu d'avoir un comportement social envers un milieu qui l'a déjà condamné, donc exclu.
 
Dissocier le médical du juridique ? Tu es un peu court, la justice ne se prive pas de faire appel aux experts ! Condamner, condamner, encore une fois... Mais oui, toute société est violente, pas de raison que ca change, c'est le fonds de commerce de l'OBSCURANTISME ;)
 
Pour ce qui est de l'amputation physiologique (vasectomie ou amputation du flux nerveux, ce que tu as cru comprendre n'était pas le fond de ma pensée, relis bien), elle est appliquée avec un franc succès dans nombre de pays à l'égard des malades (violeurs et pedophiles, curés ou non...) mais pas en France, comme d'hab. On peut faire don de ses organes, de son vivant ou post-mortem, mais pas toucher à la virilité, ah mais ! On peut recevoir une greffe, une prothèse, mais sous le nombril, c'est pas pareil :lol:  :lol:  
 
Amen.. :hello:


Message édité par SFO le 07-01-2005 à 09:50:20
n°4562598
BigJoke
Onzeraudeuguaine
Posté le 07-01-2005 à 10:21:59  profilanswer
 

La transmission volontaire du VIH est un acte abominable. Je crois qu'on est tous d'accord. Mais y a quand même un truc qui me chiffonne.
 
Cce gars a été condamné. C'est "compréhensible". 'faut bien avouer que l'idée que quelqu'un qui se SAIT séropositif puisse faire comme si de rien n'était fait froid dans le dos. Mais qu'est-ce qui a été condamné ? La transmission d'UN virus ou bien la transmission DU vih ?
 
Si c'est la transmission d'UN virus qui est condamnée, puis-je porter plainte contre ma voisine du dessus qui m'a refilé la grippe ? J'allais bien, je la croise dans l'ascenseur en allant chercher le courrier et elle me dit qu'elle a la grippe. Après la période d'incubation, je tombe malade à mon tour. Le schéma est le même non ? Elle sait qu'elle a la grippe. Elle sait que la grippe est contagieuse. Elle a un certificat médical pour son boulot, mentionnant probablement "sortie interdite". Et du coup, je subis un dommage, que je n'aurais pas subi si elle n'avait pas été "négligente". Dans le même ordre d'idée, si je vais bosser avec une gastro-entérite, je vais probablement la refiler à mes collègues. Je risque la prison ?
 
Et dans le cas où c'est la transmission du VIH en particulier qui a été condamnée, on fait quoi avec les femmes qui ont décidé d'avoir un enfant malgré leur séropositivité, et qui l'ont contaminé pendant la grossesse (d'après ce que j'ai vu comme chiffre, on estimerait que la contamination survient dans 20% des grossesses quand la mère est séropositive). Bonjour, je m'appelle Kevin, j'ai 14 ans, et je porte plainte contre ma mère qui m'a refilé le virus du SIDA quand elle était enceinte de moi, alors qu'elle se savait séropositive. GLURPS :/
 
Supposons que demain, un laboratoire annonce au monde avoir trouvé un moyen de se débarrasser du virus du SIDA. Un truc qui empêche une personne séronégative de devenir séropositive, et qui empêche une personne séropositive de déclarer la maladie. Bref, LE truc qui relègue le VIH au rang d'une simple grippe. On fait quoi pour ce gars qui est en prison pour 6 ans ? On l'y laisse ? On le libère ? On ré-ouvre le procès ? Ca devient délicat, non ?
 
Et pour finir, je suis radicalement contre toute tentative de rapprochement entre le problème considéré ici et le viol d'une femme "en  mini-jupe", comme je l'ai lu plus haut. Derrière un viol, il y a l'idée de contrainte ; le rapport sexuel est forcé. Mini-jupe ou pas, ça ne change RIEN du tout. En résumé, le "pouvoir de dire NON" est exercé (sinon le rapport serait consenti) et probablement même répété par la victime, mais ce droit n'est pas reconnu par l'aggresseur. Dans le cas décrit par l'article en question ici, c'est pas pareil car le "pouvoir de dire non" n'est PAS exercé. Or, à ce que je comprends, les victimes en avaient la possibilité. Pour avoir un rapport sexuel, il faut être 2 (dans les cas simples :D). Alors on incrimine le gars "négligent", car sachant sa séropositivité et connaissant les risques de transmissions par rapport sexuel non protégé. Mais les victimes étaient AUSSI sensées connaître ce risque de la non-protection. Ca ne diminue absolument pas la responsabilité de l'homme à mes yeux. Simplement, tout n'est pas noir d'un côté et blanc de l'autre. Disons que c'est noir d'un côté, et gris de l'autre.

n°4562710
3615Buck
54 ans de Belgitude...
Posté le 07-01-2005 à 10:37:33  profilanswer
 

C'est pire qu'un crime ou un meurtre, c'est un assassinat puisque c'est prémédité.


Message édité par ayena le 07-01-2005 à 10:38:07

---------------
Mon œuvre ~ Mon drame ~ Vos gueules
n°4563147
BigJoke
Onzeraudeuguaine
Posté le 07-01-2005 à 11:26:48  profilanswer
 

3615buck a écrit :

C'est pire qu'un crime ou un meurtre, c'est un assassinat puisque c'est prémédité.


 
Il faudrait un cadavre pour ça. Comment accuser quelqu'un de meurtre (ou d'assassinat si préméditation) alors que la victime est vivante ?
 
Le problème, c'est que l'autre victime est morte, effectivement. Mais pas de maladie. Elle s'est jetée contre un arbre en voiture... là aussi, c'est délicat.
 
Une autre chose me paraîtrait intéressante à savoir : comment les victimes ont-elle appris leur séropositivité ? Par hasard, à l'occasion d'un test de routine (d'où on pourrait supposer qu'elles ne se doutaient "de rien" ), ou bien à l'occasion d'un test réalisé spécifiquement à cause de ce rapport non protégé (ce qui tendrait à dire qu'elles avaient effectivement conscience du danger) ?

n°4563266
Rasthor
Posté le 07-01-2005 à 11:37:57  profilanswer
 

BigJoke a écrit :

La transmission volontaire du VIH est un acte abominable. Je crois qu'on est tous d'accord. Mais y a quand même un truc qui me chiffonne.
 
Cce gars a été condamné. C'est "compréhensible". 'faut bien avouer que l'idée que quelqu'un qui se SAIT séropositif puisse faire comme si de rien n'était fait froid dans le dos. Mais qu'est-ce qui a été condamné ? La transmission d'UN virus ou bien la transmission DU vih ?
 
Si c'est la transmission d'UN virus qui est condamnée, puis-je porter plainte contre ma voisine du dessus qui m'a refilé la grippe ? J'allais bien, je la croise dans l'ascenseur en allant chercher le courrier et elle me dit qu'elle a la grippe. Après la période d'incubation, je tombe malade à mon tour. Le schéma est le même non ? Elle sait qu'elle a la grippe. Elle sait que la grippe est contagieuse. Elle a un certificat médical pour son boulot, mentionnant probablement "sortie interdite". Et du coup, je subis un dommage, que je n'aurais pas subi si elle n'avait pas été "négligente". Dans le même ordre d'idée, si je vais bosser avec une gastro-entérite, je vais probablement la refiler à mes collègues. Je risque la prison ?


C'est la transmission d'un virus 100% mortel à l'heure actuelle, le VIH et qui aurait pu facilement être évitée par le port de préservatif qui a été condamnée.
La grippe n'est pas à 100% mortelle, bien au contraire, pour les populations en pleine santé, et les populations faibles (les vieux) peuvent se faire vacciné contre la grippe.


Message édité par Rasthor le 07-01-2005 à 11:38:56
n°4563355
GregTtr
Posté le 07-01-2005 à 11:47:12  profilanswer
 

lorelei a écrit :

En même temps, considérer que les partenaires ont une responsabilité, ça me dérange un peu, là... ça me fait penser à des trucs sur les victimes de viol.  
 
Mais tu as raison (et les assoces aussi) sur le risque de refuser les tests pour ignorer son statut sérologique.


Au pire il suffit pour reinstaurer l'incitation a se faire depister de penaliser aussi qqn qui contamine sans se savoir seropo.
 
A condition que sa seropo soit mesuree comme etant relativement ancienne.
 
Non seulement je pense qu'il faut foutre ce connard en taule, mais je pense que qqn qui ne se depiste pas et qui transmet doit y faire un tour aussi.
S'il etait contamine depuis 3 mois, bon, ben OK, il n'en sait peut-etre rien (et les analyses medicales le montreront, et en plus il n'est quasiment pas contaminant). Par contre si ca fait deux ans, ben il n'avait qu'a se renseigner.
Le delit de negligence ca existe aussi quoi.
 
apres tout, on est bien condamne pour homicide involontaire, donc je ne vois pas pourquoi on ne serait pas condamne pour empoisonnement involontaire.
 
Je me vois vachement devant un juge a dire "oui mais monsieur le juge, faut pas me condamner, certes j'ai contamine deux filles en ne mettant pas de preservatif, mais je ne savais pas que j'etais seropo, j'avais juste pas fait de test depuis 5 ans apres 15 relations non protegees et je leur ai juste dit que j'etais 'safe' "...
 
Apres je comprend bien ceux qui disent que la responsabilite est partagee vu que l'auter a accepte, mais si la responsabilite est partagee, la faute ne l'est pas.
Si je roule bourre sur la file de droite et qu'un mec bourre me rentre dedans en roulant sur la file de gauche, il ira en prison meme si j'etais bourre aussi, parce que mon comportement etait certes irresponsable, mais c'est le sien qui a cause l'accident.

n°4563356
lokilefour​be
Posté le 07-01-2005 à 11:47:13  profilanswer
 

SFO a écrit :

Quelles règles fondamentales ? Les tiennes ? Il n'y en a pas d'autres ???
.....


 
 
Les règles fondamentales d'une société sont la recherche du bien être et la protection des individus qui la compose. Ce ne sont pas MES règles c'est l'évidence même.
Or un individu qui contamine sciemment d'autres personnes est un individu dangereux, donc il doit être isolé, ce qui n'exclut pas de le traiter avec dignité et de lui apporter toute l'aide dont il pourrait avoir besoin.
 
Ton deuxième paragraphe est à nouveau à coté de la plaque :

Citation :

Mais la, tu fais fort : tu fais porter la responsabilité d'une endémie à ce type en le REcondamnant, et par voie de conséquence - pourquoi s'arrêter en si bon chemin - à tous ceux qui sont porteurs d'un virus pathogène et ne le savent pas forcément


Je ne fais pas porter la responsabilité de la maladie à qui que ce soit, mais le fait de la transmettre volontairement et sciemment.
Et pour ta gouverne tous les virus ne sont pas potentiellement mortels, on parle du sida, pas d'un rhume ou d'une angine.
Quand à ton petit délire de stigmatisation des séro+, je te laisse à ton film.
 
Quand je parle de dissocier le juridique du "médical" je faisais allusion au fait que la substance mortelle soit un virus ou du cyanure, qu'il s'agisse d'un poison ou d'une maladie donc, ne devrait pas rentrer en compte.
 
Et désolé j'ai bien relu, tu parles d'acte chirurgical ce qui implique une abblation physique.

Citation :

La chirurgie a les moyens d'empêcher un malade du sida d'avoir des relations sexuelles. Lui laisser le choix entre une operation et l'isolement, c'est peut-être une solution, je sais pas... Quoi en penser ?


Quand je lis çà moi je comprends "on coupe comme chez le coiffeur et c'est réglé".
Si tu faisais allusion à la castration chimique tu t'es mal exprimé désolé.
Et je ne vois pas ce que viennent faire les dons d'organes et les greffes dans l'histoire.
 
Alors on parle du sida et là tout de suite on tombe dans le psychodrame : l'exclusion, la religion, la stigmatisation des malades, la philo...
Alors qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'un empoisonnement, biologique certes, mais empoisonnement malgré tout.
 
On punit des personnes qui écoulent de la nourriture contaminée par la lystéria volontairement ou par négligence, on sanctionne lorsqu'une tour de refroidissement non entretenue diffuse la légionellose et tue de nombreuses personnes.
Je ne vois pas pourquoi une personne injectant un virus mortel à une autre en le sachant pertinament ne serait pas soumise à la justice.
 
De plus le juge est là pour apprécier chaque situation au cas par cas et adapter la sanction (si nécessaire) aux circonstances.

n°4563377
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 07-01-2005 à 11:49:30  profilanswer
 

SFO a écrit :

Condamner, toujours condamner...
 
Et ce type, il a été infecté par un autre "condamné", non ?


 
Il est vrai qu'il serait intéressant de savoir à quelle occasion et de quelle manière il s'est fait contaminer. Ceci dit, cela ne change rien à sa responsabilité.
 
 

Citation :

En allant plus avant dans son comportement, faut-il voir un degré d'inconscience ou non ? On dit que le coït, c'est la petite mort. C'est ce que recherchaient aussi ces deux filles, et c'est ce que tout être humain cherche.


 
Sémantique spécieuse. La petite mort n'est pas le coït mais l'orgasme, et elle se rapporte à une célébration de la vie (absence de désir et de réflexion consciente) et non de la mort. Etablir un parallèle entre deux thèmes si différents par le biais d'une proximité sémantique, c'est à peine digne de vendredi.
 
Quant au reste du message, que j'ai la flemme de quoter, je n'y adhère évidemment pas non plus. Certes, cet homme n'avait plus rien à perdre. Ceci dit, des milliers d'hommes et de femmes actuellement en France, atteints de cancer en phase terminale, amputés des deux jambes après un accident de la route, atteints de mucovicidose ou autre maladie génétique mortelle à la naissance, n'ont rien à perdre. Ce n'est pas pour cela qu'on les voit répandre leur venin pour le plaisir pervers de l'acte.


---------------
Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°4563435
GregTtr
Posté le 07-01-2005 à 11:56:40  profilanswer
 

Bon, SFO raconte n'importe quoi, meme pas la peine de repondre. Le "Branlette mystique" de Loki est vraiment l'expression parfaite pour resumer ca.
 
A part ca

daviso a écrit :

Je vais sans doute me faire allumer, mais est-ce que ce n'est pas une question d'honnêteté de la part d'un séropositif que de l'annoncer à son partenaire potentiel? Je sais qu'on peut se protéger, mais ça me ferait effectivement reculer, je le dis sans honte. Si c'est pour une relation purement amicale, je vois moins de problème. Mais je ne sais effectivement pas comment je réagirais.


Oui, je suis d'accord, moi aussi j'aurais du mal. J'ai eu une fois un preservatif qui a craque avec une fille relativement a risque (ie d'un soir, chaude et inconnue auparavant), ben j'ai stresse pendant longtemps. Alors avec quelqu'un dont je SAIS qu'elle est seropo, meme si dans le principe c'est pas genant, dans les faits...
 
Maintenant, c'est sa croix. C'est triste a dire, mais la possibilite de se faire rejeter n'est pas une excuse pour ne rien dire.
 
Mais surtout, surtout, RIEN ne force la personne a le dire. Elle peut tres bien tout simplement mettre un preservatif, et ne pas parler de sa seropositivite.
Je ne demande pas a quelqu'un qui a deja tue un homme en roulant bourre de me le dire (peut-etre que je ne monterais pas dans sa voiture meme s'il est sobre), je lui demande d'etre sobre quand il roule avec moi.

n°4563731
Rasthor
Posté le 07-01-2005 à 12:45:05  profilanswer
 

GregTtr a écrit :

Oui, je suis d'accord, moi aussi j'aurais du mal. J'ai eu une fois un preservatif qui a craque avec une fille relativement a risque (ie d'un soir, chaude et inconnue auparavant), ben j'ai stresse pendant longtemps. Alors avec quelqu'un dont je SAIS qu'elle est seropo, meme si dans le principe c'est pas genant, dans les faits...


Et pourtant, les risques de chopper le sida lors d'un rapport à risque (la partenaire séropo et pas de capotes) ne sont que de 1 contre 200.  
Mais ça faut pas trop le dire, sinon les gens jouerait à la roulette russe.  :o


Message édité par Rasthor le 07-01-2005 à 12:45:18
n°4564009
BigJoke
Onzeraudeuguaine
Posté le 07-01-2005 à 13:28:17  profilanswer
 

Rasthor a écrit :

C'est la transmission d'un virus 100% mortel à l'heure actuelle, le VIH et qui aurait pu facilement être évitée par le port de préservatif qui a été condamnée.
La grippe n'est pas à 100% mortelle, bien au contraire, pour les populations en pleine santé, et les populations faibles (les vieux) peuvent se faire vacciné contre la grippe.


 
Je ne vois pas le rapport avec la mortalité de 100%. D'abord, c'est pas réellement 100% de mortalité pour le VIH, puisqu'il existe des gens qui n'y sont pas sensibles. Il sont à ce que je sais TRES PEU nombreux, mais ils existent. Donc, disons 99,9%. Juste pour dire que c'est pas 100%.
 
Ensuite, le principe est dommage (prouvé) => réparation du dommage. Dans le cas que je présente, la grippe (ou la gastro) est bien un dommage prouvé. Je ne vois pas en quoi le fait que la grippe ne soit pas mortelle (pas dans 100% des cas, mais il y a encore des gens qui en meurent) change l'implication de réparation. Ou bien alors ça voudrait dire que je peux tirer une balle dans le genou de quelqu'un, sans que qui que ce soit puisse y trouver à redire (tant qu'il ne meurt pas, et une balle n'implique pas systématiquement la mort, loin de là). La négligence est bien là aussi : t'as pas à sortir de chez toi (risquer de contaminer quelqu'un) quand tu SAIS que tu as la grippe.
 
Donc, d'une certaine manière, ce jugement pose un problème. Il est "compréhensible" à cause de la portée qu'a eu l'acte (la contamination par le SIDA), mais quelle est sa limite ? En l'état, il me semble être une fameuse porte ouverte à bien des abus.
 

Rasthor a écrit :


Et pourtant, les risques de chopper le sida lors d'un rapport à risque (la partenaire séropo et pas de capotes) ne sont que de 1 contre 200.


 
1 pour 200 ? Soit 0,5% ? Ah ben j'en reviens à ce que je disais plus haut. On fait quoi pour toutes les mères séropositives, conscientes de leur contamination, informées des risques, et qui ont malgré tout tenu à avoir un enfant par "voie naturelle" ? Le taux de transmission à l'enfant est estimé à environ 20% (VINGT pourcent) dans ce cas. 1 pour 200, c'est pas encore aussi peu que les chances de gagner au lotto, mais on s'éloigne quand même vachement du "une chance sur cinq"...
 
Et je repose ma question de tout à l'heure : personne ne fait de différence en fonction de la manière dont les victimes ont appris leur séropositivité ? Qu'elles l'aient appris suite à un bilan sanguin de routine, ce serait une chose. Maintenant, si à peine sorties du lit du monsieur, elles ont couru chez le médecin en hurlant : "docteur, faites quelque chose, j'ai peur d'avoir attrapé le sida, je veux faire un test" (c'est une image hein !), c'est pas du tout pareil. Et dans ce deuxième cas, je ne vois vraiment pas pourquoi elles ne seraient pas au moins un peu responsables de ce qui leur arrive... Parce que ça voudrait dire qu'elles savaient pertinemment bien ce qui risquait de leur arriver, qu'elles ont eu la possibilité de l'éviter (dire "non" ), mais qu'elles ne l'ont pas fait. Je renvoie l'argument à GregTtr : "le délit de négligence, ça existe aussi". Ok, dans les deux sens alors.

n°4564111
Rasthor
Posté le 07-01-2005 à 13:41:47  profilanswer
 

BigJoke: le Sida est une maladie beaucoup plus lourde que la grippe à l'heure actuelle. Peut-être qu'une grippe violente surgira dans le futur, mais pour l'instant, on en guérit, contrairement.
 
Par contre, ton raisonnement est intéressant, et probablement qu'il y aura des jurisprudence à l'avenir:
 
- Définir quelle infection virale est condamnable ou pas.
- Définir si un enfant peut porter plainte contre sa mère ou les médecins de l'avoir mis au monde. (affaire de je-ne-sais-plus-qui qui avait intenté un procès aux médecins de l'avoir mis au monde avec une lourde déficience physique)

n°4564231
GregTtr
Posté le 07-01-2005 à 13:52:37  profilanswer
 

Rasthor a écrit :

Et pourtant, les risques de chopper le sida lors d'un rapport à risque (la partenaire séropo et pas de capotes) ne sont que de 1 contre 200.  
Mais ça faut pas trop le dire, sinon les gens jouerait à la roulette russe.  :o


Totu a fait, et du coup cumule avec les chances de faire eclater lep reservatif, ca fait tres bas. N'empeche, psychologiquement, il y aurait pour moi, je pense, des consequences physiques qui empecherait le rapport :D

n°4564237
Rasthor
Posté le 07-01-2005 à 13:53:04  profilanswer
 

GregTtr a écrit :

Totu a fait, et du coup cumule avec les chances de faire eclater lep reservatif, ca fait tres bas. N'empeche, psychologiquement, il y aurait pour moi, je pense, des consequences physiques qui empecherait le rapport :D

C'est clair.  :D  

n°4564286
GregTtr
Posté le 07-01-2005 à 13:57:30  profilanswer
 

BigJoke a écrit :

1 pour 200 ? Soit 0,5% ? Ah ben j'en reviens à ce que je disais plus haut. On fait quoi pour toutes les mères séropositives, conscientes de leur contamination, informées des risques, et qui ont malgré tout tenu à avoir un enfant par "voie naturelle" ? Le taux de transmission à l'enfant est estimé à environ 20% (VINGT pourcent) dans ce cas. 1 pour 200, c'est pas encore aussi peu que les chances de gagner au lotto, mais on s'éloigne quand même vachement du "une chance sur cinq"...


Euh, non. enfin oui, on s'en eloigne, mais par le haut, plutot vers les 50, les 70, les 90% de chances.
On n'accouche qu'une seule fois il me semble.
Le nouveau couple, en un mois, il aura deja atteint les 20% (baiser 42 fois pour un premier mois...). En un an il sera a 90% de chances que la partenaire soit infectee.
 

Citation :


Et je repose ma question de tout à l'heure : personne ne fait de différence en fonction de la manière dont les victimes ont appris leur séropositivité ? Qu'elles l'aient appris suite à un bilan sanguin de routine, ce serait une chose. Maintenant, si à peine sorties du lit du monsieur, elles ont couru chez le médecin en hurlant : "docteur, faites quelque chose, j'ai peur d'avoir attrapé le sida, je veux faire un test" (c'est une image hein !), c'est pas du tout pareil. Et dans ce deuxième cas, je ne vois vraiment pas pourquoi elles ne seraient pas au moins un peu responsables de ce qui leur arrive... Parce que ça voudrait dire qu'elles savaient pertinemment bien ce qui risquait de leur arriver, qu'elles ont eu la possibilité de l'éviter (dire "non" ), mais qu'elles ne l'ont pas fait. Je renvoie l'argument à GregTtr : "le délit de négligence, ça existe aussi". Ok, dans les deux sens alors.


La difference est toute faite tres cher.
En l'occurence elles ont fait confiance a un mec qui leur a menti en leur disant qu'il n'y avait pas de risque et qu'il ne pouvait pas mettre de preservatif, c'est donc evidemment pas le lendemain qu'elles se sont precipitees chez le medecin (en plus c'est ridicule parce que dans ce cas la, elles n'auraient pas atrape le sida puisqu'elles n'auraient fait ca qu'une fois, soit leur chance sur 200)

n°4564327
BigJoke
Onzeraudeuguaine
Posté le 07-01-2005 à 14:02:01  profilanswer
 

Rasthor a écrit :

BigJoke: le Sida est une maladie beaucoup plus lourde que la grippe à l'heure actuelle. Peut-être qu'une grippe violente surgira dans le futur, mais pour l'instant, on en guérit, contrairement.


 
On s'en fout de la lourdeur des conséquences du virus. Si quelqu'un dans la rue attrape ton bras, et te fais une petite griffe de rien du tout avec une carte de bus, tu est techniquement en position d'exiger réparation. Aussi petite soit-elle. Il n'est pas question de dire dans certains cas : "oui mais bon, ça c'est pas grave, c'est juste une égratignure". Peu importe : DOMMAGE entraîne REPARATION. Toujours.
 
Je suis bien évidemment d'accord avec toi. Une grippe c'est "pas grave" (bien que, si on regarde ce que ça coûte en remboursement de soins de santé + indisponibilité du travailleur,...). Bien sûr, je ne serais pas taré au point d'intenter un procès à ma voisine du dessus pour m'avoir refilé la grippe.
 
Ah tiens... j'allais justement ajouter : "d'autant que rien ne prouve que c'est bien elle qui me l'a refilée, la grippe". Et bien je dis la même chose ici : comment a-t-on prouvé que c'était bien CE gars-là qui avait contaminé les deux victimes ? 1 "chance" de contamination sur 200 tu disais ? A-t-on prouvé d'une manière ou d'une autre qu'il était IMPOSSIBLE que ces deux filles aient été contaminées d'une autre manière (ou de le même manière par quelqu'un d'autre) ? 1 chance sur 200, et sur deux essais connus, il "réussit" deux fois ?
 
Si c'est bien de ça qu'il s'agit (et je n'en suis pas certain, je ne connais de l'affaire que l'article du premier post), ce gars aurait finalement été condamné à 6 ans de prison pour de fortes présomptions de culpabilité. Et le bénéfice du doute ? Et la présomption d'innocence ? Je me trompe ou bien en principe nous sommes tous innocents tant qu'il n'est pas prouvé qu'on est coupable ? Forte présomption... preuve... pas vraiment pareil...
 

Rasthor a écrit :


- Définir quelle infection virale est condamnable ou pas.
- Définir si un enfant peut porter plainte contre sa mère ou les médecins de l'avoir mis au monde. (affaire de je-ne-sais-plus-qui qui avait intenté un procès aux médecins de l'avoir mis au monde avec une lourde déficience physique)


 
Je trouverais scandaleux de condamner le médecin qui met au monde l'enfant. Médecin ou pas, l'enfant va naître. Médecin ou pas ne changera rien au fait qu'il aura été contaminé ou non. Et si la mère refuse, aucun médecin ne pourra obliger une mère à un IVG sous prétexte que son enfant risque d'avoir le sida, un handicap,...

n°4564430
BigJoke
Onzeraudeuguaine
Posté le 07-01-2005 à 14:13:15  profilanswer
 

GregTtr a écrit :

Euh, non. enfin oui, on s'en eloigne, ...<snip>... En un an il sera a 90% de chances que la partenaire soit infectee.


 
Si on admet qu'il s'agit d'un "couple" et non d'un "coup d'un soir", alors tu as entièrement raison. Ce n'était pas clair dans mon esprit au sujet du cas présent. L'article ne parle pas de durée de relation.
 

GregTtr a écrit :


La difference est toute faite tres cher.
En l'occurence elles ont fait confiance a un mec qui leur a menti en leur disant qu'il n'y avait pas de risque et qu'il ne pouvait pas mettre de preservatif, c'est donc evidemment pas le lendemain qu'elles se sont precipitees chez le medecin (en plus c'est ridicule parce que dans ce cas la, elles n'auraient pas atrape le sida puisqu'elles n'auraient fait ca qu'une fois, soit leur chance sur 200)


 
Ah oui mais non. Enfin si mais c'est pas ce que je voulais dire :). Je ne cherche absolument pas à diminuer d'une quelconque façon la responsabilité de CE gars-là. D'ailleurs, quand je commence une idée, c'est souvent par un "si". Donc si le cas est bien tel que décrit, évidemment qu'il l'a pas volé, ce gusse. 'faudrait à mon avis pas être tout à fait bien pour dire "ah bah non, il a rien à se reprocher" :)
 
La seule chose que je voulais dire, c'est que suivant la manière dont les choses se sont passées, les deux victimes ne sont pas forcément totalement "non-responsables" de ce qui leur est arrivé. Pas forcément. Peut-être que si. Ca dépend. Ceci dit, même si elles sont en partie responsables, c'est pas non plus la peine de leur dire "bien fait pour vous". :)

n°4564954
Pupoul
Je te vois
Posté le 07-01-2005 à 15:05:03  profilanswer
 

Citation :

La transmission volontaire du VIH est-elle un crime ?


 
C'est vendredi ?
 
Ha oui c'est bien vendredi.

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