Reprise du message précédent :
Comme avec pas mal d'autres termes spécialisés, les journalistes sont devenus tellements nuls en français, qu'ils ne savent plus les reformuler.

"pronostic vital engagé" c'est anxiogène, parfait pour les chaines d'infos en continue.

Une belle personne.
 
 
 

C'est surtout une formule de politesse totalement basique et pas une expression à la mode je vois pas pourquoi il faudrait pas l'utiliser.

En tout cas c'est pas du tout une phrase qu'on utilise dans le milieu médical, ça veut pas dire grand chose en effet.

Tout comme les "transporté en urgence absolue", c'est une déformation d'un terme de tri SMUR qui ne dit pas grand chose du pronostic, en tout cas pas plus que "dans un état grave".

+1
 
Ca m'arrive de le dire.

oui mais c'est peut-etre désuet

 
Il faut voir le milieu dans lequel on vit, les fréquentations etc.

 
Son cas est désespéré.  

  Je me sens moins seul

Exemple sur une chaîne de télévision d'information en continu:
le titre:
Quels défis attendent l"Église catholique.

Et le bon usage est de l’employer non pas au début mais à la fin (moment où l’on quitte une personne vue pour la première fois).

 
ça me fait penser au  
 
"La victime est en état de mort clinique"    
 
Ouais bon, si ça fait plus de 10 minutes qu'elle est dans cet état, l'adjectif clinique devient superflu en général  

 
source

"La patate ?"  

Bonjour, se suffit à lui même. Je trouve le «ça va ?» complètement inutile surtout de la part d'une personne qui s'en bat les couilles... Hypocrisie à son paroxysme...

ça va ?
 
1) je ne sais pas j'ai pas regardé ce matin  
2) qu'est-ce que ça peut te foutre t'es médecin ?  

Bha si, on m'a fait exactement cette phrase quand mon père a été hospitalisé suite à un AVC.

Ma mère n'avait pas vraiment compris d'ailleurs je me souviens de son regard à ce moment-là

 
Quand ma mère est morte, toute l'équipe médicale avec les internes est arrivée dans la salle de réa, la cheffe de service m'a dit : "oui, elle est partie"
euh ok, elle est morte, décédée, elle est là devant moi, elle est partie nulle part hein.

J'avoue, elle est en mode partie.

 
Mais tout le monde peut mourir. C'est le propre de la condition humaine.Pour autant tout le monde n'est pas dans un état de pronostic vital engagé.

Comment qu'c'est ?

 
On n'utilise plus le mot MORT qui fait trop peur   , partir passe mieux.  

 
ah j'avais une collègue comme ça et je pensais lui faire manger son "p'tite questionnnnnn"      ça me rendait dingue.

Pour ça qu'à chaque fois je réponds à "ça va ?" par "qu'est-ce que ça peut te foutre ?"
 
Ah sinon, déjà que le "tu vois c'que j'veux dire ?" quasiment à chaque fin de phrase m'horripile et me vrille pas mal les nerfs, j'ai un collègue qui innove en le plaçant en début de phrase...
 
J'ai envie de le violenter.
 
Physiquement.

Oui les journalistes ne disent plus que ça, je suis pas étonné qu'on te l'ai faite

 
Bof. Si vraiment ça te fait chuer il suffit juste de dire " oui merci mon transit se porte bien" puisque c'est là l'origine de la question.

Les mecs et autres sans dents que tu ne connais pas qui t'interpellent de la manière suivante:
"eh chef"
"ok chef"
"chef chef"
"on fait quoi chef"
"tu préfères quoi chef"
 
J'ai l'impression qu'ils te prennent pour un c*n    
 

ça doit être une tradition sud-méditerranéenne.

Bah c'est correct, c'est pas l'église qui attend des défis, ce sont les défis qui attendent l'église. L'église qui attend un défi, ça aurait quel sens ? Alors que les défis qui attendent l'église, oui : il faut voir ça comme quelqu'un qui "t'attend au tournant" (sauf que là c'est pas quelqu'un mais des défis, qui attendent l'église au tournant). Si on veut imager ça, on peut dire que les défis, ils se trouvent dans l'avenir, et ils "attendent" que les conditions soient réunies pour survenir et défier l'Eglise. C'est un peu le même sens qu'un piège qui attend sa victime : "Quels pièges attendent encore Indiana Jones ?", ce sont les pièges qui attendent Indiana Jones, pas Indiana Jones qui attend des pièges, ça n'aurait pas de sens.

 
Bah c'est correct, c'est pas l'église qui attend des défis, ce sont les défis qui attendent l'église. L'église qui attend un défi, ça aurait quel sens ? Alors que les défis qui attendent l'église, oui : il faut voir ça comme quelqu'un qui "t'attend au tournant" (sauf que là c'est pas quelqu'un mais des défis, qui attendent l'église au tournant). Si on veut imager ça, on peut dire que les défis, ils se trouvent dans l'avenir, et ils "attendent" que les conditions soient réunies pour survenir et défier l'Eglise. C'est un peu le même sens qu'un piège qui attend sa victime : comme "Quels pièges attendent encore Indiana Jones ?", ce sont les pièges qui attendent Indiana Jones, pas Indiana Jones qui attend des pièges, ça n'aurait pas de sens.
 
Du coup, tu ferais un bon journaliste moderne  

Il y'a plein de cas désespérés qui ne sont pas à l'article de la mort

 
suffit de renvoyer la patate chaude  
 
"ça va et toi?"

 
Et en général la personne répond un laconique "ça va" ou "oui"

 
ou elle répond pas parce qu'elle s'y attendait pas et se dit que peut être la prochaine fois elle dira juste bonjour pour éviter ce moment malaisant

 
Oui il y a un côté très passif agressif à ce tic de langage assez insupportable.

 
J'avais joué à ça dans une cogip où j'appelais mon chef "chef" à chaque occasion, soit avec un air de faux-fayot comme dans la 7ème compagnie, soit d'imitation de kébabier.
3 mois plus tard, ça avait pris et tous les collègues du gars l'appellaient aussi "chef" .

Philippe ?    
 
Je trouve ça exaspérant aussi, même quand c’est par exemple deux livreurs qui demandent « on vous pose ça où chef ? » monsieur ou rien c’est plus simple.

 
Il aurait eu le droit à d'autres références de choix s'il s'était appelé Philippe .