Reprise du message précédent :

Je me demande combien de syllabes fera cette expression dans deux siècles

J'ai cru remarquer un nouveau tic : les gens qui omettent le "que".
 
Exemple : je crois elle pourra pas venir
 

C'est l'effet smartphone et ça explique aussi les erreurs d'ortho ou grammaire
http://www.zdnet.fr/actualites/sex [...] 863574.htm

C'est à cause le téléphone

Ouais enfin dire qu'on est accro parce qu'on n'eteint pas son telephone, c'est tres con

Juste un petit morceau, aussi loin que je suis concerné.

L’expression « pisse froid ». On la lit très souvent ici sur HFR.
Ce n’est pas que cette expression m’énerve mais dès que je la lis ou entends j’ai une sorte de pincement dans l’urètre rien que d’imaginer pisser un bol à 3 degrés

On dit plutôt "pisse-vinaigre" par chez moi.  
 
Désolée pour la douleur à la lecture shred  

Tiens c'est bizarre pour des marques de communiquer sur le fait de vendre des tenues pas à la mode.

 
Ce sont les ados qui "omettent" plein de choses dans leurs phrases
 
on sait pas c'est quoi / on sait pas c'est qui

Les gens qui disent "méthodo" pour dire "méthodologie", alors qu'ils veulent juste dire "méthode"
 
     

J'ai un autre exemple du même genre super connu sur le bout de la langue, si quelqu'un peut m'aider à le retrouver.

Un peu comme les gens qui emploient "problématique" au lieu de "problème". Insupportable.

"Les problématiques" au lieu de "les problèmes" ?  
 
Edit :

 
Jamais entendu, par contre je serais obligé de tiquer, voire rigoler devant la personne qui me sort ça
 

Oui voilà

breloque au lieu de médaille              

drap

J'avais l'impression, naïf que j'étais, qu'il n'y avait rien de pire que les gens qui disent "lol" dans la vraie vie.
 
Mais en fait si.
 

Bô quô, c'est narmôl

Y'a pire : les gens qui disent "aimedéhère ! Mais trop aimedéhère quoi !" dans la vraie vie

Perso ça m'arrive de dire "doublevétéaif" et "oèmgé".  

"Jipépé".   (Bon, je pensais à Jean-Pierre Papin, mais il n'a pas de souriard HFR donc ça marche aussi avec Pernaud).

Rien ne vaut "contrôlabilité" au lieu de "contrôle".

Euh, problème et problématique c’est différent hein.
Une problématique c’est quelque chose qui pose un problème justement.
Le problème découle de la problématique.
 
Après que ça soit mal utilisé c’est autre chose !

Une expression qui m'énerve.
 
Quand quelqu'un mange de la malbouffe (biscuit apéritif...) et dit "c'est bon cette cochonnerie" ou "c'est pas mauvais cette merde".
 
Ça donne l'impression d'un grand seigneur orthorexique qui n'aurait jamais mangé une chips de sa vie, peu habitué à la junk food de la populace et qui découvrirait ça, en exprimant sa répugnance tout en vidant le sachet.

Perso je dis parfois "c'est rudement bon cette saloperie" qui était une pub dans les années 80 d'Etienne Chatilliez.

Aussi tu n'aimerais pas. Je sais que je plais pas à tout le monde... Mais quand je vois à qui je plais pas, je me demande si ça me dérange vraiment.

 
Ca marche pour un saucisson quand meme    

Entendu sur France cul' , à propos du film Black Panther, la nana ponctue son argumentation d'affreux anglicismes
"ça fait sens", passons, entendu 1000 fois et toujours insupportable
"mais c'est un film où il n'y a pas d'intérêt amoureux " , j'imagine pour "love interest"    
 
ça me fait penser à l'interview sur Nova d'une nana qui avait écrit sur la littérature "young adult", Baer, excédé avait fini par lui demander d'arrêter    
 

est-elle tombée en amour avec ce film?  

C'est comme la présentatrice sur Inter, qui ne prononce pas "samedi" mais "saint-medi".
 
Bon, je crois qu'elle est belge, mais quand même.  

Encore une couche d'anglicismes àlakon trouvée fraichement sur HFR ce week-end :

Ca me désole de lire ce ramassis de conneries.
Et le mec qui répond tranquillou quelques messages après que "C'est pas ma faute si les français ne sont pas ouverts d'esprit face au vocabulaire technique et qu'ils n'ont rien inventé depuis des lustres dans le domaine du management".

C'est issu de prog ou de photo ou topik poker@discu ?

Edit : No joke ²

Même pas, ça vient de "Souffrance au travail / job à la con. [T-U] - Page : 421"

Merci, j'ai trop raté ma life.

Bonsoir,
Je ne sais pas si quelqu'un l'a déjà évoqué, mais ça doit faire bientôt 3 ans que je lutte au quotidien contre les «du coup...».
Pour les boulots, je côtoie beaucoup de monde chaque jour, notamment dans 5 écoles supérieures d'art.
Mes étudiants pourtant riches de potentiels ponctuent ou démarrent CHAQUE PUTAIN DE PHRASE par un «du coup blablabla».
Sachant que ce sont des cours avec beaucoup d'échanges verbaux, explications et argumentations. Je l'entends donc entre 200 et 300 fois par jour.
J'ai beau leur dire que je les écoute avec attention, qu'il n'y a pas besoin de marquer chaque phrase comme s'il fallait renouveler l'intensité, je suis patient (moi), je peux me concentrer un petit moment.
Parfois même dans le train du retour, avec un duo d'ados qui se racontent leur journée et qui ponctuent par des «du coup» comme pour relancer le suspens insoutenable de leurs vies mouvementées.
Maintenant je l'écris au tableau («du coup» c'est interdit !), je me fige, je fais reprendre chaque étudiant à chaque «du coup». 15 ans que j'enseigne et je suis déjà un vieux con.
Le pire, c'est que j'ai le sentiment que ça n'est pas générationnel.
Ça s'étend.
Et ça me rend dingue !

Avec un petit «quoi» à chaque fin de phrases ?

Le phrasé des " journalistes" qui font des direct, on dirait qu'ils ont, euh, des, euh, problème de, euh respiration, et ça, euh, c'est devenu, euh insupportable !

J'écoute même plus ce qu'ils racontent ces fdp.

 
C'est effectivement une plaie, et moi même je dois me faire violence pour ne pas le dire tellement cela s'est généralisé et devient courant. Je le retrouve même à l'écrit désormais.