Reprise du message précédent :
Le "j'ai fait l'Espagne", c'est la même construction que "j'ai fait la guerre", ou j'ai fait la fac", c'est pas spécialement incorrect, c'est une forme abrégée de "j'ai fait un voyage en Espagne", ou "j'ai fait des études en fac"
Exemple: "qu'est-ce qu'on fait cet été pour les vacances? -On fait l'Espagne", c'est juste une forme populaire.
A ce propos, le "juste" à toutes les sauces, à l'anglaise, ça m'énerve pas mal, surtout associé à "trop", chose courante dans le parler de racaille:"C'est juste trop cool"
  Quant au "tu m'appelles à moi", il me semble que ça doit être la syntaxe espagnole ou italienne.

Non mais il y a vraiment des gens qui disent ça ?  

On a tout un panel de langages issus des différentes immigrations, qui consiste à utiliser des mots , et la syntaxe de la langue d'origine pour construire les phrases.
Le tout prononcé avec les accents qui vont bien.
Tant que ça reste compréhensible, c'est le principal.

 
Il n'aurait plus de raison d'être ce topic si cette phrase était exacte.

Plutôt chez les bobos barbus a fixies du XVIIIème ça

 
Copain de moi    

Ouais voilà, pas grand chose à voir avec les racailles.

En version racaille, c'est pas "Wesh, c'est trop dar sa mère !" ?
 
Le truc que je ne supporte plus depuis quelques temps c'est "bails".
Je ne sais même pas l'utiliser mais j'ai l'impression de l'entendre partout en ce moment.

Qui signifie ? (Jamais entendue)

Je crois que ça veut dire "plan".
 
"C'est quoi les bails ?" = "C'est quoi le plan ?"
"Il a des bails ici aujourd'hui", j'imagine que ça veut dire qu'il a des trucs à faire ici aujourd'hui.

Jamais entendu ces choses  

 
Mais où vivez-vous, monsieur?

J'ai déjà entendu bails, de la bouche qui disait " mon gamos" pour parler de sa voiture.

Surtout que l'élite hfr sait que le pluriel est "baux". Comme le lavabo.

Je l'entends depuis 2 ans, uniquement en région parisienne, uniquement chez des moins de 25 ans.
J'ai mis 6 mois à comprendre de quoi on me parlait

 
un lavabail?  

c'est une manière d'exagérer l'accent marseillais par provocation anti-parisienne, non ?
le problème c'est que les Parisiens se contrefichent de la fierté marseillaise, d'autant plus que la moitié des Parisiens sont des provinciaux

et mon cul à la commode

Les parisiens qui ramènent tout à leur nombril  

la fierté marseillaise à ton avis c'est quoi à part un défi contre Paris ?
je peux en parler j'ai vécu à Marseille donc bon, je connais le genre  

Ben du bête chauvinisme comme il y en a partout    
 
Comme la fierté française c'est pas particulièrement un défi à l'Allemagne

d'où vient ce chauvinisme ? et de quoi Marseille peut-elle être fière ? Va en Rouen, personne ne se proclame "fier d'être rouennais", et à Paris, à part la bourgeoisie, tout le monde se fiche pas mal d'être parisien, d'autant plus que la plupart des gens ont envie de partir
 
à Marseille tu as plein de couillons qui la ramènent sur la "fierté d'être marseillais", qui vandalisent des voitures parisiennes ou qui t'envoient chier parce que tu viens de Paris, s'ils se croient obligés d'être "fiers" (fiers de quoi au fait ? j'aime beaucoup Marseille mais ce n'est pas non plus une ville extraordinaire) c'est à cause d'une vieux complexe d'infériorité (et aussi d'un vieux complexe de supériorité parisien ou ce qui est ressenti comme tel, bien sûr, l'un va avec l'autre), l'identité marseillaise étant plus marquée que l'identité normande ça se traduit par une "fierté d'être marseillais", mais c'est complètement déplacé

bah si    la fierté c'est forcément par rapport à quelque chose d'autre

  Viens faire un tour sur ce topic  
 
Sinon la fierté (souvent déplacée on est d'accord) c'est simplement le contraire de la honte
 
Edit : la destruction des véhicules parisiens ça tient à deux choses :
- lutter contre l'envahisseur
- les punir de leur arrogance

en fait tout ce que tu dis confirme ce que je dis  

T'as un exemple en vidéo ?

Non.
 
Le fierté marseillaise existerait sans parisiens, et ces derniers sont châtiés de la même façon ailleurs

ah mais la connerie est largement répandue en province (comme à Paris)
 
non seulement la fierté d'habiter quelque part est un sentiment idiot, mais je ne vois pas plus de raison d'être fier d'être marseillais que de raison d'être fier d'être rouennais, et comme tout le monde trouverait ça ridicule que quelqu'un se dise fier d'être rouennais je ne vois pas pourquoi ça serait différent pour un Marseillais...
 
pour moi ça relève clairement d'un sentiment d'infériorité, depuis longtemps les régions ont dû se soumettre à Paris, rajoute à ça que les Parisiens, à tort ou à raison, ont véhiculé l'image de l'arrogance, la fierté c'est juste une réaction à cet état de fait
 
et comme le latin est plus bravache que le nordique on n'est pas surpris qu'il fasse le fanfaron, c'est tout
 

Comment ta théorie peut-elle expliquer la rivalité Marseille/Toulon ?

si les Marseillais la ramènent souvent sur le thème de la fierté c'est bien qu'ils se croient obligés d'expliquer qu'être marseillais n'est pas une honte

ah parce qu'il y a une rivalité Marseille Toulon  
si les Marseillais se sentent obligés de penser qu'ils sont meilleurs que leurs voisins c'est vraiment qu'ils ont un problème
donc ok c'est général et pas seulement vis à vis de Paris

Comme vous êtes visiblement les deux seuls que votre hs intéresse, vous voudriez pas échanger en MP maintenant  

+1 oseb

c'est de la linguistique      la bourgeoisie parisienne essaye de se distinguer par un accent à la con, le Marseillais honteux aussi

Un peu comme celle de Marseille / aix

Wait... Wat ?

 
Dans mon coin c' est les frontaliers, "je travaille sur Suisse", je travaille sur Genève".

Atroce, et j'ajouterais car je trouve que c'est dans la même veine, les trouducs qui essayent de se donner un genre  (lequel ?) en prononçant les [o] comme des [ɔ] : "jambe goche", "une otre fois"...

Ou alors lesdits trouducs viennent du nord, comme moi

Bah justement dans mon esprit j'imaginais que c'était plutôt un truc du sud et que pas mal de blaireaux voulait faire comme s'ils avaient un accent du sud, comme quoi