Bonsoir à toutes et tous. Je n'ai lu qu'une petite partie des pages ici, mais je tenais à évoqier quelques points qui me paraissent importants. Tout d'abord, excusez moi par avance si je dis des choses qui pourraient vous choquer, vous enerver, si vous trouvez que je ne vous comprends pas, ou toute autre erreur de ma part. Ce que je vais dire émane d'une personne qui n'est pas (ou plus) exactement dans votre cas...
Premierement, je pense que cette idée de solitude n'est qu'une idée. On est seul, ou on a l'impression de l'être, quand on ne s'intéresse plus à grand chose. Je connais un ami qui ne s'intéressait plus a rien a la suite d'un drame personnel, et il était loin d'être seul : sa copine, ses parents, tout le monde était très concerné, et bien plus que du style : "je passais voir si tu allais bien en allant faire mon bowling". Peut-être (je dis bien peut-être), arrétez moi si je me trompe, qu'il y a une sorte de complaisance dans la solitude, une sorte d'enfoncement plus ou moins conscient, et qu'il est difficile de maitriser. Finalement, on perd espoir, et on s'enfonce encore plus, voolontairement, pour se donner une vraie raison d'arreter de faire des efforts, pour pouvoir se dire "au point ou j'en suis, ça ne sert plus a rien que j'essaie de m'en sortir". Il est bien plus facile de renoncer que de continuer à se battre (je sais de quoi je parle, dans un autre domaine...
)
Une phrase que je trouve hautement symbolique, et qui m'a aidé à maintes reprises est "aides-toi, et le ciel t'aidera". Si vous la sortez de son contexte religieux, elle est pour moi le résumé du mot contingence. Ce qui peut arriver, ou ne pas arriver, etc.... C'est une personne qui provoque les événements qui lui arrivent. On est l'acteur principal de sa vie, et il ne faut pas laisser quelqu'un d'autre en prendre le controle, ni, dans ce qui semble être votre cas, sortir et laisser la scène vide. Cela peut paraître facile de dire cela dans ma position, peut-être vous dites-vous que je ne comprends rien, etc, mais je suis intimement convaincu que la destinée n'existe pas. On n'est jamais condamné à quoi que ce soit, ni au malheur, ni au bonheur. Je pense sincèrement que nul ne peut retser soit heureux, soit malheureux toute sa vie. Chacun a des hauts et des bas, et on peut se débrouiller par la volonté et le courage pour que les hauts soient plus nombreux, et plus longs que les bas. Il faut inverser le déséquilibre. (cela fait beaucoup de "il faut"
)
Ensuite, je pense que faire des activités, du sport, avoir une passion, etc, ne sert à rien A MOINS que vous n'y alliez avec un état d'esprit positif, et une envie d'oublier tout pendant 2 heures, "faire comme si" tout allait bien. Si vous allez dans un endroit pour rencontrer des gens, et que ces derniers sentent que vous n'êtes pas à l'aise, que vous n'êtes pas détendu, ils ne seront pas attirés par vous, et n'auront pas spécialement envie de découvrir plus votre personnalité. Donc, en résumé, être ouvert et sans prise de tête, ce sont à mon avis les deux principales qualités qu'il faut montrer dans un cadre social. Encore une fois, je ne dis cela que depuis mon point de vue, et peut-être que vous ne voyez pas les choses de cette façon.
Je vais vous raconter quelque chose que j'ai dû dire à très très peu de personnes. Au primaire et collège, j'étais une "sorte" de tête de Turc. Forcément, socialement, c'est vite devenu très difficile ... dans une telle situation, on s'aigrit, on se ferme, on devient solitaire. Pourtant, j'essayais de m'intégrer, de faire des efforts, mais rien n'y faisait. En fait, c'était de pire en pire. Et puis un jour, à une rentrée de 2nde, tout a changé. Je ne peux absolument pas vous dire ce que j'ai fait, mais toujours est-il qu'il s'est produit un changement en MOI, et que j'ai dû être beaucoup moins compléxé, ou une autre chose de ce genre. Résultat, je me suis créé un super groupe de potes, pas nombreux, mais suffisamment proches pour agir sur mon état psycho. Bien que j'étais trop petit à l'époque pour raisonner de façon rationnelle, et d'analyser ma situation, le changement a mis du temps à venir. En fait, on pourrait dire que "tout est bien qui finit bien". Mais je raconte juste cette histoire pour montrer que c'est bien de SOI que doit venir le changement, et non les autres qui doivent changer pour s'adapter à soi.
Ne trichez pas! Ne chercher pas à devenir quelqu'un d'autre. C'est ce que j'ai fait durant tout mon collège. Ne pas être soit même entraine forcément des incohérences, des incompatibilités insoupçonnées entre personnes s'entendant à priori bien, bref, des échecs dans la sociabilisation. Mieux vaut, à mon avis, rester dans la solitude un peu plus longtemps, le temps de se trouver, avant de sortir enfin pour agir sur sa vie, que de se créer une personnalité, et subir des rejets de la part de personnes qui sentent que vous trichez.
Enfin, faîtes un tri dans les gens qui vous tendent la main. Il éxiste malheureusement des sectes qui profitent de personnes psychologiquement faibles, et être seul peut entrainer des erreurs d'appréciation : le sentiment d'avoir l'impression d'avoir un ami peut être tellement magnifique qu'il aveugle pendant une longue periode, empêchant de faire la part des choses. A court terme, vous serez entourés, "appréciés", et surtout éxploités. C'est arrivé à une fille de ma famille éloignée, qui s'est enfoncée dans la solitude avant de se faire choper par une secte, et qui est ressorti de là dans un TRES TRES mauvais état. Donc, sachez garder votre discernement.
Voila, j'espere que je ne vous ai pas trop sapé le moral, avec mes réléxions à la con. On peut s'en sortir, si on le veut profondément, mais sans se fixer absolument dessus. Encore une fois, ça peut paraître super facile à dire, mais j'ai pu l'expérimenter, et le comprendre restrospetivement.
Voila, voila, en attendant, bonne chance à tous. Vous êtes tous exceptionnels, la vie est vraiment belle, foncez sur toutes les occasions qui se présentent, et ne regrettez rien... Chaque homme a droit à sa part de bonheur... C'est dit avec grande sincérité