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 Mot :   Pseudo :  
 
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Auteur Sujet :

Etes-vous cultivé? [edité]

n°14063028
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 14-02-2008 à 19:52:32  profilanswer
 

Reprise du message précédent :


 
Tu as des complexes, pour venir ainsi avec ton air supérieur? Te lire ne me donne même pas envie de discuter. Si tu veux jouer à l'intellectuel, ce n'est pas ici, et ce n'est pas le sujet pour.  
 
Je te remets mon quote parce que tu sembles incapable de lire une phrase aussi basique que:
 

Citation :

La définition de la culture est vaste: http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture
Nous nous arrêterons au sens le plus commun retenu, et l'assimilerons au "savoir".


 
Je vais détailler pour toi:
En rouge:
La notion de culture est vaste, et le lien donné te donne un aperçu de ce que c'est censé signifier (au cas où tu ferais la bêtise de traduire culture par connaissance).
 
En bleu:
"Nous nous arrêterons à" > nous nous contenterons de > nous allons réduire notre champ d'action à > nous nous limiterons à
 
"Au sens le plus commun retenu" > au sens que lui donnent la majorité des gens  en premier lieu, et sans réflexion approfondie.
C'est à dire la première chose à laquelle renvoie le terme employé si l'on ne s'attarde pas à le définir complètement.
 
Et le plus important: nous l'assimilerons au "savoir".
 
Les guillemets auraient dû te permettre de voir qu'il ne s'agissait pas du mot au sens strict, et qu'il était là à simple titre de repère. J'aurais pu écrire "connaissance", aussi.
 
assimiler, verbe transitif
Sens 1 Considérer comme semblable. Synonyme identifier

 
Si je dis que nous assimilerons la culture au savoir, ça veut dire que dans vos têtes, vous devez considérer que culture=savoir.
C'est comme ça, et tant pis si ça ne se résume pas à ça.
 
Si j'avais dit "assimilons la couleur rouge à la couleur rose pâle", la logique voudrait que personne ne soit choqué si je parlais par la suite de sang rose.
Voilà le concept.
 
Si tu es incapable de considérer un énoncé, remets-toi en question avant de prendre les autres de haut.

mood
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Posté le 14-02-2008 à 19:52:32  profilanswer
 

n°14063158
boober
Compromis, chose due
Posté le 14-02-2008 à 20:09:27  profilanswer
 

enfin en gros a ce stade du sondage on peut considérer que les HFRIENS (en tout cas ceux ayant voté) se prennent pas pour de la merde :o  
 
pourtant a lire le nombre de Troll y'a un truc qui colle pas je trouve [:ocube]


---------------
Entrez dans la dance clap clap, les soucis n'ont pas de chance, la musique commence, clap clap, ça c'est Fraggle Rock!
n°14063159
l'Antichri​st
Posté le 14-02-2008 à 20:09:30  profilanswer
 

jeanfrederic a écrit :


'portnawak, la culture n'est pas le savoir! Faire confiance à Wiki est déjà une tare. Le savoir est mort s'il n'est pas partagé,et une fois partagé, il se modifie. Le savoir représente mon expérience des choses de la vie et ma manière de l'ingurgiter, donc de le traiter, de l'élaguer, en plus du savoir des autres que j'ai pu glaner ici et là. La culture, elle, ne m'appartient pas et me surpasse. La culture est propre à mon groupe référentiel, évolue avec lui, par lui et selon lui, mais agit aussi sur lui...da capo.
La culture est un jugement de valeur et rien d'autre. On ne peut comparer sa culture à celle d'un autre, si ce n'est pour secrètement se faire plaisir (voir ouvertement lorsqu'on lance un tel débat) Vive la branlette, et si vous pouvez m'astiquer un peu, ca me ferait doublement plaisir.


 
Vu l'état de délabrement intellectuel dans lequel vous vous trouvez (mais vous n'êtes pas le seul ici rassurez-vous...), je vous mets la réflexion, infiniment plus pertinente et proche de la vérité, d'une jeune personne, étudiante en première année de philosophie, sur la question du rapport " instruction, éducation, culture " : selon elle, l'ordre (pas anodin) des termes implique, méthodologiquement, une progression, une chronologie et une complémentarité des termes.
 
Ainsi, le primat nécessaire pour etre cultivé est l'instruction : sans ce minimum, impossible d'acceder aux oeuvres de l'esprit et donc de se cultiver. Cependant, il faut montrer aussi que cela n'est pas suffisant et qu'une éducation est nécessaire, sans quoi on n'accède pas à la culture. D'où la métaphore avec la culture au sens agricole : il est intéressant de comparer l'instruction au travail préalable de la terre, les oeuvres avec la graine et l'éducation avec les soins prodigués à la terre. On peut donc conclure, dans un premier temps, qu'il est important que l'instruction et l'éducation soient conjuguées. Car on peut etre instruit mais pas eduqué (exemple de diogène) et inversement, éduqué mais pas instruit. Seulement, après réfléxion, on s'aperçoit que l'instruction et l'éducation sont en quelque sorte indissociables, car en apprenant à lire, à compter (domaine de l'instruction), il est évident que l'on apprend aussi des codes sociaux et moraux (propres à l'éducation) et que, réciproquement, quand nos parents nous éduquent, ils nous donnent certes des leçons pour que l'on soit en adéquation avec la société et que l'on puisse etre autonome, mais il y a également une sorte de transmission de savoir ou d'instruction.  
Cette nécessité d'être à la fois instruit et éduqué vient du fait que la culture (au sens d'etre cultivé) n'est pas juste une érudition ou l'acquisition de toutes les bonnes manières : être cultivé, c'est élever son esprit, c'est accéder à son humanité.
 
Ainsi, dans un second temps, on peut montrer ce vers quoi tend l'instruction et l'éducation : tout deux mènent à la libération du sujet. En effet, l'instruction a pour but de rendre le sujet autonome : le maître ne transmet pas un savoir à l'élève, mais il lui donne " les instruments " pour qu'il puisse ensuite, de lui même, accèder au savoir ; on retrouve d'ailleurs la même racine dans l'instruction. De même que l'éducation sert de tuteur à l'enfant, elle le fait grandir, le rend autonome. La culture consiste donc en un travail, travail sur soi, formation de soi. On peut voir dans ce travail, un processus d' alienation. Cette aliénation est bien entendue différente de celle dont parle Marx : il n'est pas ici question du fou, mais plutôt du travailleur exploité qui, par un travail de décentrement par rapport à son conditionnement, peut s'extérioriser pour mieux se réintégrer lui-même (devenir autre pour revenir à soi). L'aliénation doit être entendu au sens propre comme sortie hors de soi, devenir-autre, extériorisation. C'est grâce à cela que l'on peut accéder à sa liberté (la prise de conscience), et se donner les moyens intellectuels de changer une situation : l'homme doit d'abord prendre conscience de ce qui l'attache pour ensuite s'en détacher. C'est d'ailleurs pour cela que les dictateurs refusent de donner à ceux qu'ils exploitent le minimum d'instruction, car ils savent bien que celle-ci est libératrice.  
Cette aliénation permet, il est vrai de se libérer mais aussi et surtout elle permet, en s' extériorisant, de s'élever du particulier à l'universel. Ce qui est le niveau le plus élévé de culture.
 
Mais, au final, la culture n'est pourtant pas un gage de liberté et d'élévation de l'esprit. Exemple de l'Allemagne. C'est le pays de la culture par excellence et c'est pourtant ce même pays qui a commis les pires horreurs du XXème siècle. Cela montre que l'éducation et l'instruction ne sont pas les garants de la liberté et de la tolérance. Le problème que l'instruction et l'éducation ne sont pas neutres, qu'ils sont déjà pré-faconnées par la culture. Cela a une importance capitale puisque ce sont ces institutions qui forment l'individu pour qu'il soit conforme à telle ou telle norme. Elles lui enseignent des coutumes, des traditions, des usages, des règles de vie et de politesse. Si l'instruction et l'éducation sont culturelles, cela pose de graves problèmes et peut entrainer certains dangers. Une personne qui, dès son plus jeune age, reçoit une éducation et une instruction orientées ne peut se construire sa propre culture en toute objectivité. Cet individu acceptera les normes que sa culture lui donne sans les remettre en cause, il les considérera comme naturelles, donc normales, et valant universellement. Il est évident que cela entraîne un préjugé ethnocentriste qui peut aboutir à la barbarie. (ex : la haine du juif en allemagne a entrainé un génocide.) Ce qu'il faut comprendre ici, c'est que l'instruction et l'éducation ont un pouvoir et que c'est pour cela qu'elles peuvent etre si dangereuses quand elles ne visent pas la connaissance des oeuvres de l'esprit et l'élévation de l'esprit.
 
Pour une vision plus complète allez voir du côté du topic consacré au rapport " philo, socio, psycho à l'école "...


Message édité par l'Antichrist le 14-02-2008 à 20:31:02
n°14063842
jeanfreder​ic
Posté le 14-02-2008 à 21:23:34  profilanswer
 

Je ne veux pas rentrer dans ce jeu.
Je ne veux pas faire de philo à 2balles.
Je ne veux pas comparer mon zizi au votre.
Je ne veux pas pourrir ce topic, j'édite donc tout mes posts et je n'interviendrai plus.

n°14065282
BoraBora
Dilettante
Posté le 14-02-2008 à 23:29:47  profilanswer
 

J'ai voté 2, comme la majorité. J'étais tenté par 4, mais ça me semblait présomptueux. Vu le nombre de votants pour 4, je suis conforté dans ma réserve.
 

potemkin a écrit :


Question subsidiaire (pour toi et tous les autres):
 
Tirez vous des formes de bénéfices de votre culture, ou n'est-ce que pur plaisir personnel?


Oui, j'ai cette chance d'en tirer des bénéfices (au sens propre : partager ma culture m'aide à gagner ma croûte) et un plaisir.
 
Accessoirement, faire un boulot qui repose sur le partage culturel m'amène plusieurs fois par jour à me déprécier tout comme à me dévaloriser. Je peux impressionner une personne par l'étendue de mes connaissances, puis me faire mettre minable un quart d'heure plus tard par quelqu'un d'autre. Bref, une vie sociale riche et intense, mais qui tient parfois de la douche écossaise.

Herbert de Vaucanson a écrit :

Quel critère te permet d'exclure ça de la culture ? :??:


Parce que le sport en tant que connaissance n'est pas producteur de sens, tout au plus d'émotion par procuration ?

n°14065427
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 14-02-2008 à 23:48:16  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


Oui, j'ai cette chance d'en tirer des bénéfices (au sens propre : partager ma culture m'aide à gagner ma croûte) et un plaisir.
 
Accessoirement, faire un boulot qui repose sur le partage culturel m'amène plusieurs fois par jour à me déprécier tout comme à me dévaloriser. Je peux impressionner une personne par l'étendue de mes connaissances, puis me faire mettre minable un quart d'heure plus tard par quelqu'un d'autre. Bref, une vie sociale riche et intense, mais qui tient parfois de la douche écossaise.


 
Quel métier fais-tu? :) (si pas indiscret)

Message cité 1 fois
Message édité par potemkin le 14-02-2008 à 23:48:31
n°14065532
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 15-02-2008 à 00:05:31  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


Parce que le sport en tant que connaissance n'est pas producteur de sens, tout au plus d'émotion par procuration ?

 

Je trouve cette définition bien floue et bien subjective... De plus, elle montre une vision limitée du pb. Quand on parle de ranger ou non "le sport" dans la culture, on ne parle pas de la simple connaissance des règles et de l'historique des scores: l'histoire des sports, la connaissance de leur origine, de leur évolution, influences et rapport avec la société du moment ("le jeu de paume" tiens par exemple), les sports nationaux différents dans différents pays, tout ça, ce n'est pas de la culture ? [:pingouino]

Message cité 2 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 15-02-2008 à 00:06:14

---------------
Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
n°14065554
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 15-02-2008 à 00:10:13  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


 
Je trouve cette définition bien floue et bien subjective... De plus, elle montre une vision limitée du pb. Quand on parle de ranger ou non "le sport" dans la culture, on ne parle pas de la simple connaissance des règles et de l'historique des scores: l'histoire des sports, la connaissance de leur origine, de leur évolution, influences et rapport avec la société du moment ("le jeu de paume" tiens par exemple), les sports nationaux différents dans différents pays, tout ça, ce n'est pas de la culture ? [:pingouino]


Ne serait-ce que spécifiquement à un sport, prenons le foot, et en connaître une foultitude d'informations (noms de joueurs, postes et clubs parcouris sur les 20 dernières années, connaitre tous les noms de stades et à quelle villes ils appartiennent, les entraineurs, présidents, évolutions des classements de tous les pays du monde, connaitre les vainqueurs de différentes coupes au fil des années), c'est de la culture footballistique, et ça n'a rien de péjoratif, qu'on aime ou pas le sport ça a de quoi être aussi impressionnant que n'importe quoi d'autre. Et c'est une dose de culture.  
Après, la culture n'est pas indispensable, mais très peu de thèmes le sont.

n°14065578
RykM
t'as de beaux gènes, tu sais..
Posté le 15-02-2008 à 00:15:02  profilanswer
 

C'est ici la branlette collective ?  [:nidnogar]

n°14065581
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 15-02-2008 à 00:16:28  profilanswer
 

RykM a écrit :

C'est ici la branlette collective ?  [:nidnogar]


Ouaip, tu restes ou tu gicles? [:prodigy]

mood
Publicité
Posté le 15-02-2008 à 00:16:28  profilanswer
 

n°14065584
tholdan
Posté le 15-02-2008 à 00:17:30  profilanswer
 

RykM a écrit :

C'est ici la branlette collective ?  [:nidnogar]


Nan ça c'est feu blabla@discu [:mlc]

n°14065587
neodreams
Posté le 15-02-2008 à 00:18:07  profilanswer
 

potemkin a écrit :


Ouaip, tu restes ou tu gicles? [:prodigy]


 
quel joli jeu de mots  :lol:

n°14065606
Profil sup​primé
Posté le 15-02-2008 à 00:21:33  answer
 

Voté trois. J'me rappelle jamais de rien.  [:hotcat]

n°14065630
theredled
● REC
Posté le 15-02-2008 à 00:25:46  profilanswer
 

J'aime bien les brocolis, perso.

 

edit : Mais les brocolis ne m'aiment pas (je le saurais), je ne dois donc pas être assez bien cultivé :/


Message édité par theredled le 15-02-2008 à 00:34:42

---------------
Contes de fées en yaourt --- --- zed, souviens-toi de ma dernière lettre. --- Rate ta musique
n°14065661
lxl ihsahn​ lxl
●⌠ Antaigris ⌡●
Posté le 15-02-2008 à 00:36:03  profilanswer
 

On m'a toujours dit très cultivé, du haut de ma jeunesse, mais comme l'a dit Dante, le net remet bien les choses en places...
 
 Mais je fais en tout cas partie des curieux qui ont soif d'apprendre et qui se retrouve facilement en l'espace de 30 mn sur un article sur la vie sexuelle de Childéric Ier alors qu'il est venu chercher une info sur la composition du cola :o


---------------
[YouTube] Le Cerveau Lent : vulgarisation sciences cognitives ◦ [url=https://forum.hardware.fr/hfr/AchatsVentes/Photo-Audio-Video/vds-pentax-samyang-sujet_644991_1.htm]Vente Penta
n°14065936
BoraBora
Dilettante
Posté le 15-02-2008 à 01:26:48  profilanswer
 

potemkin a écrit :


 
Quel métier fais-tu? :) (si pas indiscret)


Libraire.
 

potemkin a écrit :


Ne serait-ce que spécifiquement à un sport, prenons le foot, et en connaître une foultitude d'informations (noms de joueurs, postes et clubs parcouris sur les 20 dernières années, connaitre tous les noms de stades et à quelle villes ils appartiennent, les entraineurs, présidents, évolutions des classements de tous les pays du monde, connaitre les vainqueurs de différentes coupes au fil des années), c'est de la culture footballistique, et ça n'a rien de péjoratif, qu'on aime ou pas le sport ça a de quoi être aussi impressionnant que n'importe quoi d'autre. Et c'est une dose de culture.  
Après, la culture n'est pas indispensable, mais très peu de thèmes le sont.


Je réponds à ton post avant celui d'Herbert. Ce que tu énumères, c'est de l'érudition, de la culture confiture. Culture tricot, culture tour Effeil en allumettes, culture tuning pécé... culture naouak, surtout. La culture, c'est un tout, une passerelle. La définition que tu as toi-même choisie sur Wikipedia est :

Citation :

Au plan individuel, la culture est l’ensemble des connaissances acquises, l’instruction, le savoir d’un être humain.


Trois remarques :
 
* Cette définition n'implique aucune réflexion ou compréhension, juste une accumulation. Si tu as lu l'Encyclopédie Universalis en entier et que tu as retenu ce que tu as lu, tu es le mec le plus cultivé de la planète ? De toute façon, le plus ignare aujourd'hui sait 10 000 fois plus de choses que n'importe qui il y a seulement 50 ans, puisqu'on est bombardé d'informations du matin au soir et qu'on nous prévient si un kangourou a pété en Australie ou si le character designer d'un jeu qui sortira dans trois ans a fini mardi à 19h de modéliser la chevelure du personnage de barbare, celui qui aura +5 END et +8 STR.
 
* Le "savoir" est pris dans le sens "ensemble des connaissances". L'emploi de l'expression "culture machin" pour désigner une matière très précise est assez récent et est une dérive du sens d'origine. Pour reprendre l'exemple ci-dessus, ma mère qui a tricoté toute sa vie et pourrait parler 2 plombes des différentes variétés de laine ou d'aiguilles n'irait pas dire qu'elle a une "culture tricot" ou qu'elle est "cultivée en tricot". Elle trouverait ça risible. Et elle aurait raison parce que ça le serait. Pour un exemple plus contemporain et plus H-FRien, on pourrait parler de "culture Lego". :lol:
 
* "L'ensemble des connaissances acquises", ça désigne aussi tout ce qui compose ton appartenance culturelle à une société donnée. Le fait que tu manges avec une fourchette ou que tu n'exhibes pas tes parties génitales en public, c'est aussi de la culture. Sauf que ce n'est clairement pas de ça dont tu veux parler dans ce topic.
 
Ce que je retiens de ton emploi du mot "cultivé" dans le sondage, c'est que n'importe quel type de connaissance est assimilable à de la culture. Donc tout est culture. Problème : si tout est culture, alors rien n'est culture. On est tous cultivés, supaÿr, on peut passer à autre chose.
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


 
Je trouve cette définition bien floue et bien subjective... De plus, elle montre une vision limitée du pb. Quand on parle de ranger ou non "le sport" dans la culture, on ne parle pas de la simple connaissance des règles et de l'historique des scores: l'histoire des sports, la connaissance de leur origine, de leur évolution, influences et rapport avec la société du moment ("le jeu de paume" tiens par exemple), les sports nationaux différents dans différents pays, tout ça, ce n'est pas de la culture ? [:pingouino]


Je posais une question. ;) Pour moi, la culture n'est pas simplement l'érudition, c'est quelque chose qui fait partie d'un tout, et qui aide à se comprendre, à comprendre les autres. Donc oui, dans la forme de ton post, le sport peut être partie intégrante de la culture (mais pas une culture en soi, je sais, je radote).
 
Mais c'est le cas de tout. Ma petite nièce se cultive-t-elle en regardant la Star Ac' ? Je ne pense pas, non. Elle se divertit, c'est tout (c'est déjà pas mal, tu me diras). Mais si tu regardes la Star Ac' dans le cadre d'un désir de compréhension de l'évolution des tremplins de "découverte" depuis... mettons les nuits amateurs de l'Apollo à Harlem dans les années 20, et que ça t'aide à mieux cerner les différences sociologiques, économiques et culturelles intervenues depuis la création de ce type de spectacle, alors, oui, pourquoi ne pas rattacher ça à la culture. [:spamafoote]

Message cité 2 fois
Message édité par BoraBora le 15-02-2008 à 01:28:38
n°14065991
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 15-02-2008 à 01:37:36  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


Je réponds à ton post avant celui d'Herbert. Ce que tu énumères, c'est de l'érudition, de la culture confiture. Culture tricot, culture tour Effeil en allumettes, culture tuning pécé... culture naouak, surtout. La culture, c'est un tout, une passerelle. La définition que tu as toi-même choisie sur Wikipedia est :

Citation :

Au plan individuel, la culture est l’ensemble des connaissances acquises, l’instruction, le savoir d’un être humain.


Trois remarques :
 
* Cette définition n'implique aucune réflexion ou compréhension, juste une accumulation. Si tu as lu l'Encyclopédie Universalis en entier et que tu as retenu ce que tu as lu, tu es le mec le plus cultivé de la planète ? De toute façon, le plus ignare aujourd'hui sait 10 000 fois plus de choses que n'importe qui il y a seulement 50 ans, puisqu'on est bombardé d'informations du matin au soir et qu'on nous prévient si un kangourou a pété en Australie ou si le character designer d'un jeu qui sortira dans trois ans a fini mardi à 19h de modéliser la chevelure du personnage de barbare, celui qui aura +5 END et +8 STR.
 
* Le "savoir" est pris dans le sens "ensemble des connaissances". L'emploi de l'expression "culture machin" pour désigner une matière très précise est assez récent et est une dérive du sens d'origine. Pour reprendre l'exemple ci-dessus, ma mère qui a tricoté toute sa vie et pourrait parler 2 plombes des différentes variétés de laine ou d'aiguilles n'irait pas dire qu'elle a une "culture tricot" ou qu'elle est "cultivée en tricot". Elle trouverait ça risible. Et elle aurait raison parce que ça le serait. Pour un exemple plus contemporain et plus H-FRien, on pourrait parler de "culture Lego". :lol:
 
* "L'ensemble des connaissances acquises", ça désigne aussi tout ce qui compose ton appartenance culturelle à une société donnée. Le fait que tu manges avec une fourchette ou que tu n'exhibes pas tes parties génitales en public, c'est aussi de la culture. Sauf que ce n'est clairement pas de ça dont tu veux parler dans ce topic.
 
Ce que je retiens de ton emploi du mot "cultivé" dans le sondage, c'est que n'importe quel type de connaissance est assimilable à de la culture. Donc tout est culture. Problème : si tout est culture, alors rien n'est culture. On est tous cultivés, supaÿr, on peut passer à autre chose.
 


 
La culture en effet ne se résume pas à ça, mais il y a de sous entendu à tous mes exemples le fait que ces connaissances soient comprises et susceptibles de faire l'objet d'une analyse si le besoin s'en fait.
Savoir pour savoir ne rimerait à rien évidemment, mais à la base de toute culture au sens véritable, il y a l'information basique, le "savoir".
Etre capable de manipuler ce savoir est un bon début, puis vient la capacité à aller au délà de la forme initiale de l'information brute.

n°14066283
BoraBora
Dilettante
Posté le 15-02-2008 à 02:30:45  profilanswer
 

potemkin a écrit :


 
La culture en effet ne se résume pas à ça, mais il y a de sous entendu à tous mes exemples le fait que ces connaissances soient comprises et susceptibles de faire l'objet d'une analyse si le besoin s'en fait.
Savoir pour savoir ne rimerait à rien évidemment, mais à la base de toute culture au sens véritable, il y a l'information basique, le "savoir".
Etre capable de manipuler ce savoir est un bon début, puis vient la capacité à aller au délà de la forme initiale de l'information brute.


Mais justement : regarde le nombre assez risible de votes en 2, et encore pire, en 4. Je parle même pas du 1, qui signifie qu'il y a 20 trolls (sans compter que certains cliquent toujours sur le 1er choix pour vite voir les résultats). Tu as pourtant pris soin de lister les domaines :

Citation :

sciences, arts, musique, cinéma, littérature, sport, politique, technologies, lois


Même si l'on comprend implicitement que cette liste n'est pas exhaustive, ça situe la chose et exclut a priori les sous-domaines de niche ultra-spécialisés. Autrement dit, si je suis incollable en Lego, avec une collection trop de la balle, je ne suis pas censé estimer posséder pour autant une "culture technologique", non ? Or dans les faits, avoir une culture "correcte" dans 4 au moins de ces domaines, c'est énorme. Déjà, "arts, musique, cinéma, littérature", il suffit de fréquenter les cat's en question pour connaître le niveau. :whistle: En pratique, on se doute bien de ce que veulent dire ces chiffres : "j'ai 150 albums de death-metal, donc j'ai une culture musicale", "j'ai regardé un ou deux DiVX tous les soirs depuis 5 ans donc j'ai une culture cinéphile", "j'ai lu le SDA 3 fois et tous les Harry Potter donc j'ai une culture littéraire" etc.

n°14066337
BanditFlo
Posté le 15-02-2008 à 02:45:31  profilanswer
 

lxl ihsahn lxl a écrit :

On m'a toujours dit très cultivé, du haut de ma jeunesse, mais comme l'a dit Dante, le net remet bien les choses en places...
 Mais je fais en tout cas partie des curieux qui ont soif d'apprendre et qui se retrouve facilement en l'espace de 30 mn sur un article sur la vie sexuelle de Childéric Ier alors qu'il est venu chercher une info sur la composition du cola :o


Tout pareil [:mcwammed]

n°14066664
Prozac
Tout va bien
Posté le 15-02-2008 à 05:56:48  profilanswer
 

je pense que la culture est plus une question de comprendre, le savoir etant secondaire a ca. C'est connaitre different styles de musiques pour comprendre pourquoi tout le monde n'aime pas les memes styles de musique. Et donc les starac avec souvent les memes genres de musiques, de voix, de personnes, omnipresente, sont une uniformisation qui ne permet pas de comprendre le reste. La starac ou la nouvelle star, pourquoi pas mais tout seul, 'est un appauvrissement considerble par rapport a tout ce qui existe.  
 
Pareil en peinture etc.
 
C'est plus une question de pourquoi que de quoi. En politique par exemple, connaitre une theorie c'est bien. En connaitre le plus possible c'est mieux. Les comprendre c'est etre capable de savoir pourquoi certains vont se reconnaitre dans l'une et pas dans d'autres.
 
En sport aussi, la connaissance peut etre une culture. Parce que les connaitre est indispensable pour comprendre quelles sont les valeurs vehiculees. Je suis aux Etats Unis, je comprends rien au football americain donc je suis incapable de comprendre pourquoi autant de monde etait enthousiaste la journee avant le superbowl. Je ne comprend pas cette aspect parfois important de leur vie. Pas que ce sport soit important pour moi, j'ai pas envie d'y jouer, mais je reste un etranger avec une barriere que je ne sais pas franchir.
 
Pour les legos par exemple. Connaitre tout ce qui se fait est bien, mais quel moyen est-ce d'aller plus loin ?
 
Apprendre une encyclopedie par coeur n'est pas de la culture. Apprendre une liste de dates historiques ne devient de la culture que quand tu es capable de comprendre le lien entre deux evenements. Ca te rend capable d'en savoir plus que ce qui est simplement deja ecrit dans la liste, d'utiliser des savoir deja existant pour en construire un nouveau.


Message édité par Prozac le 15-02-2008 à 05:59:53

---------------
La ligne droite n'est en aucun cas le plus court chemin entre deux points. Sauf, bien sûr, si les deux points sont bien alignés l'un en face de l'autre
n°14066957
l'Antichri​st
Posté le 15-02-2008 à 09:24:20  profilanswer
 

BoraBora a écrit :


Libraire.
 


 

BoraBora a écrit :


Je réponds à ton post avant celui d'Herbert. Ce que tu énumères, c'est de l'érudition, de la culture confiture. Culture tricot, culture tour Effeil en allumettes, culture tuning pécé... culture naouak, surtout. La culture, c'est un tout, une passerelle. La définition que tu as toi-même choisie sur Wikipedia est :

Citation :

Au plan individuel, la culture est l’ensemble des connaissances acquises, l’instruction, le savoir d’un être humain.


Trois remarques :
 
* Cette définition n'implique aucune réflexion ou compréhension, juste une accumulation. Si tu as lu l'Encyclopédie Universalis en entier et que tu as retenu ce que tu as lu, tu es le mec le plus cultivé de la planète ? De toute façon, le plus ignare aujourd'hui sait 10 000 fois plus de choses que n'importe qui il y a seulement 50 ans, puisqu'on est bombardé d'informations du matin au soir et qu'on nous prévient si un kangourou a pété en Australie ou si le character designer d'un jeu qui sortira dans trois ans a fini mardi à 19h de modéliser la chevelure du personnage de barbare, celui qui aura +5 END et +8 STR.
 
* Le "savoir" est pris dans le sens "ensemble des connaissances". L'emploi de l'expression "culture machin" pour désigner une matière très précise est assez récent et est une dérive du sens d'origine. Pour reprendre l'exemple ci-dessus, ma mère qui a tricoté toute sa vie et pourrait parler 2 plombes des différentes variétés de laine ou d'aiguilles n'irait pas dire qu'elle a une "culture tricot" ou qu'elle est "cultivée en tricot". Elle trouverait ça risible. Et elle aurait raison parce que ça le serait. Pour un exemple plus contemporain et plus H-FRien, on pourrait parler de "culture Lego". :lol:
 
* "L'ensemble des connaissances acquises", ça désigne aussi tout ce qui compose ton appartenance culturelle à une société donnée. Le fait que tu manges avec une fourchette ou que tu n'exhibes pas tes parties génitales en public, c'est aussi de la culture. Sauf que ce n'est clairement pas de ça dont tu veux parler dans ce topic.
 
Ce que je retiens de ton emploi du mot "cultivé" dans le sondage, c'est que n'importe quel type de connaissance est assimilable à de la culture. Donc tout est culture. Problème : si tout est culture, alors rien n'est culture. On est tous cultivés, supaÿr, on peut passer à autre chose.
 


 

BoraBora a écrit :


Je posais une question. ;) Pour moi, la culture n'est pas simplement l'érudition, c'est quelque chose qui fait partie d'un tout, et qui aide à se comprendre, à comprendre les autres. Donc oui, dans la forme de ton post, le sport peut être partie intégrante de la culture (mais pas une culture en soi, je sais, je radote).
 
Mais c'est le cas de tout. Ma petite nièce se cultive-t-elle en regardant la Star Ac' ? Je ne pense pas, non. Elle se divertit, c'est tout (c'est déjà pas mal, tu me diras). Mais si tu regardes la Star Ac' dans le cadre d'un désir de compréhension de l'évolution des tremplins de "découverte" depuis... mettons les nuits amateurs de l'Apollo à Harlem dans les années 20, et que ça t'aide à mieux cerner les différences sociologiques, économiques et culturelles intervenues depuis la création de ce type de spectacle, alors, oui, pourquoi ne pas rattacher ça à la culture. [:spamafoote]


 
Non, vous comprenez mal le problème (malgré quelques idées justes) ! vous ne savez pas, par manque de culture... justement, distinguer (pour faire comprendre les différences conceptuelles) et en même temps unifier (car la compréhension véritable suppose de s'élever à l'universalité des principes) les termes d'une question ! Je vais donc répéter (en partie) ce que j'ai déjà dit dans un autre topic sur un sujet similaire : la culture est fondamentalement le " milieu " où se réalise le processus par lequel un individu, ou un peuple, voire l’humanité toute entière, parvient à s’élever dans l’ordre de la spiritualité. La culture désigne donc l’ensemble des efforts consentis pour se rapprocher de la réalisation effective et concrète d’une dimension d’humanité et celle-ci nécessite l’union de l’instruction (ou érudition) et de l’éducation (ou compréhension, réflexion). La culture n'est ni l'une ni l'autre, mais la relation " dialectique " (il y a une tension permanente entre instruction et éducation) entre la perspective finie du point de vue, la particularité subjective finie de l’opinion (la culture est alors le résultat du processus de formation, elle est le produit sédimenté des oeuvres de l’esprit, c’est-à-dire un état : on parle alors " d'homme cultivé " ) et l’universalité de la vérité, irréductible à la réalité concrète des connaissances et des degrés de culture se succédant dans l'espace et le temps, mais qui pourtant trouve sa propre condition de possibilité dans ce milieu de culture déjà donné, dans l’extériorité de la culture, au sens anthropologique, avec ses connaissances singulières, ses oeuvres culturelles constituées. Fondamentalement, la culture est un " devenir-cultivé ", la capacité acquise de rendre sa nature apte à tout, de revenir à soi, mais pas comme si de rien n’était, dans une sorte de fermeture sur soi, mais, bien au contraire, en s’ouvrant à ce qui n’est pas soi et en acceptant le choc de la rencontre avec ce qui nous excède, ce que vous semblez justement incapable de faire si j'en juge au contenu de votre message... Comprenez que si la culture est un processus de spiritualisation, la formation de soi qui s’entend d’abord comme instruction, c’est-à-dire travail d’acquisition d’une culture selon ses règles propres, effort qui a le sens de l’ensemencement effectué en vue de la récolte, ne doit pas s’achever dans un résultat produit comme dans la visée technique d’un but (un emploi par exemple...) : les véritables et plus beaux " fruits " de la récolte procèdent du phénomène intérieur de développement de la forme, c’est-à-dire de la formation elle-même, qui reste donc sans cesse en progrès et en marche. La culture est l’appropriation totale de ce à quoi on se forme (instruction) et qui forme (tout ce qui provient de la société à l’intérieur de laquelle ce travail de culture peut prendre racine et se perpétuer) au point qu’elle devient à elle-même sa propre fin (et c’est en cela qu’elle est d’essence philosophique...) ouverte à l’infini sur la reconnaissance du génie des différentes cultures.
 
La " culture " est fondamentalement un travail de " formation de soi " (Bildung) : se cultiver, c'est nier sa nature animale, c'est-à-dire s’élever, du savoir particulier, au savoir universel, ce qui implique un dépassement de l’expérience immédiate, et une capacité à juger les relations et les objets constituant la réalité effective. Se cultiver signifie conférer à tout contenu la forme de l’universalité en produisant un effort de dégagement par rapport à la particularité du fait. Ce que Hegel appelle la culture " d’entendement " (cf. Encyclopédie des sciences philosophiques, La science de la logique, Add, § 80) consiste à introduire un ordre dans le chatoiement bigarrée du réel sensible, c’est-à-dire à dépasser la simple perception des objets dans leurs différences déterminées pour élever la pensée au concept. C’est bien cette compréhension des relations que les objets entretiennent les uns avec les autres qui ouvre l’esprit à l’universel, qui ne le borne plus à quelque chose de particulier, mais le rend, comme je le disais plus haut, " apte à tout ". La culture ne peut se limiter à tel ou tel objet, mais s’étend, se propage à l’ensemble des intérêts et des activités qui font la vie d’un homme : elle n’est pas seulement le produit sédimenté des oeuvres de l’esprit, c’est-à-dire un état, mais le devenir d’un processus en cours (toujours en marche) dont le résultat est la formation elle-même (les buts qu’elle poursuit lui sont intérieurs).
 
La condition d’une telle appropriation totale de la culture dans sa forme est, selon Hegel, un processus d’aliénation, c’est-à-dire de devenir-autre. La culture comme formation de soi est un processus d’" aliénation ", c’est-à-dire d’extériorisation et de réintégration de soi, rendu nécessaire par cette autre aliénation dont les individus sont victimes dans les systèmes établis de la culture économique et politique : devenu étranger à lui-même par les conditions de vie (on pense immédiatement à l’esclave déshumanisée, privé de son droit élémentaire, commun à tous les hommes, d’être maître de son destin, mais l’on pourrait aussi citer le cas, institué ou simplement toléré, de ces sous-citoyens au sein de nos démocraties libérales européennes, abandonnés, sans papiers, sans travail, sans domicile) ou de travail (l’exploitation dénoncée par Marx dans le cadre du mode de production capitaliste ou, d’une manière générale, l’accroissement des inégalités dans le monde de l’entreprise), qui lui sont imposées, c’est par un processus inverse, c’est-à-dire par un effort de décentrement, de dégagement par rapport à la perspective finie de son point de vue, en quoi consiste précisément la culture, que l’individu aliéné pourra récupérer cette possession de soi qu’est la liberté. En ce sens, c’est bien la culture qui fait de nous des égaux puisque même simplement pensé, l’état d’aliénation (la prise de conscience de la différence entre le fait et le droit, de la dérive, inhérente à la démocratie, vers des inégalités, nées d’une exigence d’égalité totale, absolue) peut se changer en autre chose, et préparer les conditions de sa propre négation : l’esclave qui se découvre soudainement esclave l’est déjà moins parce que dans cette distance avec lui-même qu’instaure sa conscience, se créer un espace de liberté, nourri par son désir, pas seulement rêveur et chimérique, mais actif qui débouche alors sur un projet de libération, qui se donne les moyens intellectuels de préparer sa libération effective future. La prise de conscience constitue en soi cette liberté intérieure qui est le commencement de la liberté au sens propre. C’est cette propriété de la culture qui explique le refus des régimes totalitaires d’offrir à ceux qu’ils exploitent l’éducation qui leur permettraient sans doute de prendre conscience de leur situation misérable. Le véritable esclavage est d’abord idéologique (le dominé l’est d’abord dans sa tête), et si la libération est souvent pensée comme un geste ample et simple, courageux mais tranchant, le grand refus qui, d’un coup, brise les chaînes, elle est en réalité et plus sûrement encore le travail lent et minutieux de détachement.
 
Ainsi, la culture qui consiste à se libérer de l’immédiateté du vécu repose nécessairement sur l’acquisition de la connaissance des principes fondamentaux et des points de vue universels (éducation), lesquels ne sont accessibles qu'à partir d'une instruction (l'acquisition d'un savoir) solide et différenciée.
 
Il est donc fondamental de ne pas tomber dans le piège du relativisme culturel (issu de l’ethnologie contemporaine), et sur ce point vous avez raison : la " culture confiture " est le danger permanent ! Il est important de comprendre qu’au-delà des modèles sociaux (le complexe de la Star-Ac) que prescrit chaque culture, il existe des idéaux de la civilisation qui s’imposent par leur universalité (et l’instruction, justement, en fait parti, c'est-à-dire le désir d’apprendre, exigence par laquelle une culture comme civilisation prend le risque de se confronter à l’altérité). La culture comme civilisation, au-delà d’un processus universel téléologiquement orienté vers sa fin, posée comme un idéal a-priori de l’humanité (cf. Hegel), est un idéal, un programme, une idée régulatrice au sens kantien, reposant sur la manifestation de certaines formes (de tous ordres : coutumières, religieuses, politiques, poétiques, linguistiques…), de certains traits distinctifs qui caractérisent un peuple, une nation, un pays, et en constituent le génie propre, mais en même temps peuvent nourrir une " civilisation mondiale ", un idéal de civilisation, synthèse d’une aspiration commune et de la diversification des cultures (cf. Lévi-Strauss).
 
Dans le processus de la culture, il n'y a donc pas une progression linéaire ou chronologique depuis l’instruction (" simple " réception, crois t-on, ou apprentissage de connaissances, c’est-à-dire d’objets culturels extérieurs à l’esprit) jusqu’à la culture comme idéal d’humanité, que traduit en français la notion de civilisation (Kultur), en passant par l'éducation, l'élévation à un savoir assimilé, intégré, c'est-à-dire purifié par la réflexion, raffiné pour présenter une dimension éthique. Comme civilisation, la notion de culture est liée à celle de progrès universel (celui de la raison elle-même présente, depuis la Renaissance et surtout à l’époque des Lumières, dans l’humanité toute entière et non plus réservée, comme dans la conception transmise de l’antiquité grecque et romaine au moyen-âge chrétien, aux seuls hommes libres), progrès qui, c'est là un aspect fondamental de la culture, ne s’accomplit pas seulement au sein d’un sujet par l’éducation. Selon la très judicieuse métaphore agricole (cf. Cicéron dans les Tusculanes), il s’agit de prendre soin de soi (se rendre un culte, ce que traduit le latin cultura), comme on cultive la terre sans violence pour la rendre féconde. Se cultiver est un processus intérieur et qualitatif de maturation intellectuelle et morale (la culture comme formation de soi par soi, chère à Hegel et que traduit le mot Bildung, formation qui implique toujours un travail de dépassement par la conscience des particularités culturelles, c’est-à-dire d’aliénation, d’extériorisation dans les œuvres de l’esprit, travail s’accomplissant fondamentalement dans l’élément, lui-même culturel, du langage exotérique, seul capable de penser l’universel), distinct de toute préoccupation utilitaire et mondaine (propre à la Zivilisation). Mais la culture est aussi un patrimoine universel, et concerne le développement de la nature humaine dans l’histoire (cf. Rousseau, Kant, Hegel). Cette notion de progrès, à la fois individuel et collectif, est totalement absente du terme allemand Zivilisation, entièrement voué à dénoncer l’enfermement de l’homme soi-disant " cultivé " dans un système mécanique conditionné par des lois strictes (gage de la stabilité nécessaire à l’exercice du pouvoir, politique ou religieux…), démocratiques, égalisatrices, niveleuses (cf. Nietzsche), favorisant la " tête bien pleine " (privilège de l'instruction scientifique...) contre la " tête bien faite ", inapte à renvoyer le sujet à son propre questionnement intérieur (le " connais toi toi-même " de la philosophie grecque), à faire de lui son propre maître, un homme libre (but suprême de toute éducation : cf. épicurisme, stoïcisme) et, au final, précipitant la décadence d’une culture au lieu de favoriser, comme dans toute civilisation véritable, l’apparition d’hommes d’exceptions porteurs d’avenir pour la culture...

Message cité 1 fois
Message édité par l'Antichrist le 15-02-2008 à 09:25:14
n°14067029
leen99
Posté le 15-02-2008 à 09:40:31  profilanswer
 


Non et oui, je suis curieuse de tout et j'en apprends tous les jours, mais de là à dire que je suis cultivée....y'a forcément des sujets qu'on maîtrise plus que d'autres, qui nous intéressent davantage, le but étant de partager ses connaissances avec les autres et de savoir écouter aussi. Ce que je trouve navrant, c'est le rembarrage des personnes qui souhaitent se renseigner sur un sujet, et sous prétexte qu'ils n'ont pas le même avis que la majorité ou qu'ils n'y "connaissent" rien, n'ont rien à faire sur certains topics. Mais là, c'est pas de la culture, c'est de l'intelligence  :sarcastic:  
 
 
 
 

n°14070064
Profil sup​primé
Posté le 15-02-2008 à 15:12:11  answer
 

l'Antichrist a écrit :


 
Non, vous comprenez mal le problème (malgré quelques idées justes) ! (...) au final, précipitant la décadence d’une culture au lieu de favoriser, comme dans toute civilisation véritable, l’apparition d’hommes d’exceptions porteurs d’avenir pour la culture...


Pourquoi La Vache Qui Rit rit ? Vous avez trois heures.

n°14070467
charlie 13
Posté le 15-02-2008 à 15:43:34  profilanswer
 

Pour moi, est culture ce quiest spécifiquement humain.
Tout ce qu'un animal peut faire,et generalement mieux qu'un homme, n'est pas culture.
Le plus grand de tous les champions de tous les temps de course à pied court moins vite qu'un âne, donc je l'ignore.
Et tous les autres sportifs avec lui.
Le plus grand de tous les championats de tous les temps de foteballe n'a pas plus d'importance pour moi que le dernier concours de cris de cochons de la "Pourcayade" de Trie sur Baîse,c'est une distraction pour ceux que ça interesse sur le moment, rien d'autre.
Par contre, un intervenant a dit plus haut que le fait d'être féru de tricot et de connaitre tous les points n'était pas de la culture.
Je pense qu'au contraire le tricot s'inscrit dans une démarche de l'humanité qui a consisté à assembler des fibres pour en faire des tissus, démarche qui a été pour beaucoup dans le developpement de la civilisation.
Qu'aujourd'hui le tricot manuel soit moins utilisé car remplaçé par le tricot industriel n'y change rien, il n'y aurait peut_être pas eu de tricot industriel sans ,d'abord, le tricot manuel.
 La connaissance, et surtout la maîtrise d'une activité humaine aussi importante que la fabrication de tissus fait évidement partie de la culture, au même titre que l'orfèvrerie.

n°14071326
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 15-02-2008 à 17:04:12  profilanswer
 

charlie 13 a écrit :

Pour moi, est culture ce quiest spécifiquement humain.
Tout ce qu'un animal peut faire,et generalement mieux qu'un homme, n'est pas culture.
Le plus grand de tous les champions de tous les temps de course à pied court moins vite qu'un âne, donc je l'ignore.
Et tous les autres sportifs avec lui.


 
Et alors, Victor Hugo aussi, je vois pas le rapport [:spamafote]


---------------
Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
n°14071389
Profil sup​primé
Posté le 15-02-2008 à 17:11:05  answer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


 
Et alors, Victor Hugo aussi, je vois pas le rapport [:spamafote]


 
Victor Hugo, un âne ?
 [:robert de niro]

n°14071599
el bello
Posté le 15-02-2008 à 17:33:34  profilanswer
 

Je suis très cultivé et ça me rend très méprisant envers les gens que je fréquente...
 
[Littérature] ...qui n'ont jamais lu, ne lisent jamais ou pire, se croient de grands lecteurs parce qu'ils achètent de temps en temps un best-seller en tête de gondole à Carrefour ou sur France Loisir.
 
[Musique] ...qui se contentent d'écouter "ce qui passe à la radio en ce moment" sans chercher à aller plus loin et quand tu leur fais écouter quelque chose d'un peu undeground "ah bah oui, c'est bien, forcément".
 
[Cinéma] ...qui vont voir des films sans s'intéresser à qui en sont les réalisateurs, compositeurs, etc, puisque de toutes façons, ils ne retiennent même pas les noms des acteurs.
 
Bref, en général, je n'aime pas les gens qui ne s'intéressent pas du tout à la production culturelle de leur pays ou d'un autre, qu'elle soit artistique, musicale, théâtrale... Parce que ce qui définit l'identité d'un pays, c'est sa culture. Et je côtoie quelques personnes qui vivent dans leur bulle, ne s'intéressant qu'à leur vie, coupées d'une actualité qui ne les concerne pas. Jamais elles n'auront le réflexe d'entrer dans un musée, d'aller à une exposition...
 
:(

n°14071648
Profil sup​primé
Posté le 15-02-2008 à 17:40:50  answer
 

el bello a écrit :

Je suis très cultivé et ça me rend très méprisant envers les gens que je fréquente...
:(


 
Et pourquoi ce mépris à priori ?

n°14071677
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 15-02-2008 à 17:44:03  profilanswer
 

 

"a priori", c'est du latin, méprisable inculte  [:kokko8]

Message cité 1 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 15-02-2008 à 17:44:40

---------------
Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
n°14071686
Profil sup​primé
Posté le 15-02-2008 à 17:44:51  answer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


 
"a priori", c'est du latin, inculte  [:kokko8]


 
 [:catharsis]

n°14071697
el bello
Posté le 15-02-2008 à 17:45:53  profilanswer
 


C'est juste que je ne comprends pas les gens qui n'éprouvent aucune curiosité, que ce soit pour des choses ou des personnes :spamafote:
 
J'ai constaté qu'il était souvent possible d'évaluer assez rapidement la culture des gens à l'aune de leur intérêt pour l'extérieur.
 
;)

n°14071718
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 15-02-2008 à 17:47:35  profilanswer
 

el bello a écrit :

Je suis très cultivé et ça me rend très méprisant envers les gens que je fréquente...


 
Tu es peut-être cultivé par rapport aux ignorants que tu décris, mais tu ne fais pas preuve d'intelligence avec tes propos. Il n'est pas dit que toute ta culture ne représente rien aux yeux d'une personne plus cultivée que toi, et il n'est pas dit non plus que tu n'est pas situé à un rang très bas de culture.
On est toujours le con d'un autre [:chipp]  
 

n°14071736
MrGnou
Serengeti Warrior
Posté le 15-02-2008 à 17:48:55  profilanswer
 

el bello a écrit :

Je suis très cultivé et ça me rend très méprisant envers les gens que je fréquente...

 

[Littérature][...]

 

[Musique][...]

 

[Cinéma] [...]


La culture ne se résume pas à ces 3 thèmes comme pourrait le faire croire questions pour un champion.


Message édité par MrGnou le 15-02-2008 à 17:49:15

---------------
Only Long Island Ice Tea, jamais de mélange !
n°14071843
theredled
● REC
Posté le 15-02-2008 à 18:00:26  profilanswer
 

clair, ya l'histoire aussi.


---------------
Contes de fées en yaourt --- --- zed, souviens-toi de ma dernière lettre. --- Rate ta musique
n°14071849
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 15-02-2008 à 18:00:51  profilanswer
 

Même l'humour est un pendant de la culture.

n°14071879
Profil sup​primé
Posté le 15-02-2008 à 18:03:38  answer
 

el bello a écrit :


C'est juste que je ne comprends pas les gens qui n'éprouvent aucune curiosité, que ce soit pour des choses ou des personnes :spamafote:
 
J'ai constaté qu'il était souvent possible d'évaluer assez rapidement la culture des gens à l'aune de leur intérêt pour l'extérieur.
 
;)


 
Et t'en fais de cette culture ?

n°14071895
potemkin
Optimisateur relativiste.
Posté le 15-02-2008 à 18:04:50  profilanswer
 


Des tartines au petit-déjeuner.

n°14072059
leen99
Posté le 15-02-2008 à 18:22:55  profilanswer
 

el bello a écrit :

Je suis très cultivé et ça me rend très méprisant envers les gens que je fréquente...
 
[Littérature] ...qui n'ont jamais lu, ne lisent jamais ou pire, se croient de grands lecteurs parce qu'ils achètent de temps en temps un best-seller en tête de gondole à Carrefour ou sur France Loisir.
 
[Musique] ...qui se contentent d'écouter "ce qui passe à la radio en ce moment" sans chercher à aller plus loin et quand tu leur fais écouter quelque chose d'un peu undeground "ah bah oui, c'est bien, forcément".
 
[Cinéma] ...qui vont voir des films sans s'intéresser à qui en sont les réalisateurs, compositeurs, etc, puisque de toutes façons, ils ne retiennent même pas les noms des acteurs.
 
Bref, en général, je n'aime pas les gens qui ne s'intéressent pas du tout à la production culturelle de leur pays ou d'un autre, qu'elle soit artistique, musicale, théâtrale... Parce que ce qui définit l'identité d'un pays, c'est sa culture. Et je côtoie quelques personnes qui vivent dans leur bulle, ne s'intéressant qu'à leur vie, coupées d'une actualité qui ne les concerne pas. Jamais elles n'auront le réflexe d'entrer dans un musée, d'aller à une exposition...
 
:(


 
 
Concernant la production culturelle que tu décris ci-dessus, il y a dans ces domaines des auteurs producteurs etc qui ne m'intéressent pas, donc je ne vois pas où serait mon intérêt de perdre mon temps à me documenter sur des sujets qui m'ennuient (je dois être inculte alors!). En revanche, tu ne peux pas décider de ce qui est culturel où pas, on est tous intéressé par des choses différentes, si tu ne peux pas comprendre ça, c'est bien dommage car tu passes à côté de gens qui pourraient t'en apprendre plus que ce que tu ne crois. Et qui te dis que pour eux tu n'es pas le bouffon de service?
 Tu dois être souvent invité toi le mercredi  :D  
 


Message édité par leen99 le 15-02-2008 à 18:24:56
n°14072385
ThePseudo
Posté le 15-02-2008 à 19:00:10  profilanswer
 

el bello a écrit :


C'est juste que je ne comprends pas les gens qui n'éprouvent aucune curiosité, que ce soit pour des choses ou des personnes :spamafote:
 
J'ai constaté qu'il était souvent possible d'évaluer assez rapidement la culture des gens à l'aune de leur intérêt pour l'extérieur.
 
;)


 
Ne confonds-tu pas culture et passion ?
 
 


---------------
===>...<===
n°14072894
Disturbed ​Angel
/人◕ ‿‿ ◕人\
Posté le 15-02-2008 à 20:19:28  profilanswer
 

el bello a écrit :

Je suis très cultivé et ça me rend très méprisant envers les gens que je fréquente...
 
[Littérature] ...qui n'ont jamais lu, ne lisent jamais ou pire, se croient de grands lecteurs parce qu'ils achètent de temps en temps un best-seller en tête de gondole à Carrefour ou sur France Loisir.
 
[Musique] ...qui se contentent d'écouter "ce qui passe à la radio en ce moment" sans chercher à aller plus loin et quand tu leur fais écouter quelque chose d'un peu undeground "ah bah oui, c'est bien, forcément".
 
[Cinéma] ...qui vont voir des films sans s'intéresser à qui en sont les réalisateurs, compositeurs, etc, puisque de toutes façons, ils ne retiennent même pas les noms des acteurs.
 
Bref, en général, je n'aime pas les gens qui ne s'intéressent pas du tout à la production culturelle de leur pays ou d'un autre, qu'elle soit artistique, musicale, théâtrale... Parce que ce qui définit l'identité d'un pays, c'est sa culture. Et je côtoie quelques personnes qui vivent dans leur bulle, ne s'intéressant qu'à leur vie, coupées d'une actualité qui ne les concerne pas. Jamais elles n'auront le réflexe d'entrer dans un musée, d'aller à une exposition...
 
:(


 
Y'a des best-seller qui sont très bien [:cupra] ce n'est peut être pas du Zola, Maupassant etc... mais c'est de la littérature quand même... [:spamafote]  
 
Je pense que je suis quelqu'un d'assez cultivée (même si je lit des best-seller, que je n'aime pas du tout le théâtre...) mais je ne le montre pas forcément à tout le monde.  
Principalement à cause du regard des autres. [mylife]Il m'est souvent arrivé d'être regardée comme une extraterrestre par mes camarades et le prof parce que j'avais sortit un truc que je n'étais pas censée connaître à mon âge[/mylife]
 
Ca ne me viendrait jamais à l'esprit d'être méprisante avec les gens qui ne sont pas cultivés (et là tout est relatif parce qu'on ne peut pas tout connaître, et on est toujours moins cultivé qu'un autre). Et je préfère autant ceux qui avouent ne pas tout savoir, que ceux qui étalent à outrance leur pseudo culture pour montrer qu'ils sont plus "intelligents" que les autres  [:spamafote]  

n°14072909
droogie
Posté le 15-02-2008 à 20:21:45  profilanswer
 

Disturbed Angel a écrit :


 
Y'a des best-seller qui sont très bien [:cupra] ce n'est peut être pas du Zola, Maupassant etc... mais c'est de la littérature quand même... [:spamafote]  
 
Je pense que je suis quelqu'un d'assez cultivée (même si je lit des best-seller, que je n'aime pas du tout le théâtre...) mais je ne le montre pas forcément à tout le monde.  
Principalement à cause du regard des autres. [mylife]Il m'est souvent arrivé d'être regardée comme une extraterrestre par mes camarades et le prof parce que j'avais sortit un truc que je n'étais pas censée connaître à mon âge[/mylife]
 
Ca ne me viendrait jamais à l'esprit d'être méprisante avec les gens qui ne sont pas cultivés (et là tout est relatif parce qu'on ne peut pas tout connaître, et on est toujours moins cultivé qu'un autre). Et je préfère autant ceux qui avouent ne pas tout savoir, que ceux qui étalent à outrance leur pseudo culture pour montrer qu'ils sont plus "intelligents" que les autres  [:spamafote]  


 
usurpatrice [:bakk]

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