Il a pas une origine modeste Mac ?

Modeste@hfr, ses ancêtres étaient ambassadeur mais dans des pays pas sexy  

Je ne sais pas comment c'est chez EDF mais dans ma COGIP il y a aussi le problème de "ligne budgétaire" et des "profils".  
Ton prestat ne rentre pas dans la même ligne budgétaire que les internes : tu peux donc avoir du budget pour prendre un prestat mais pas recruter quelqu'un.
A cela s'ajout le "profil" : quand tu peux recruter quelqu'un, la procédure est lourde et les RH veulent toujours le mouton a 5 pattes alors que sur les prestat c'est carte blanche. Exemple ultra idiot : les RH ont déjà refusé des prestat qui bossent pour nous depuis quelques années sous prétexte que le profil colle pas ou qu'ils ne sont pas convaincu qu'ils fassent l'affaire  

 
Qu'est ce que je disais Btb, tu es tellement flemmard que tu ne te souviens de rien
 
Parents tous les deux issus de la bourgeoisie mais mon père déscolarisé/technicien en rupture avec sa famille très jeune et ma mère a quitté son foyer dysfonctionnel jeune (à 13 ans). Pension +hébergée par sa grand mère pendant les vacances. Elle a quand même fini avec un bac+5. Mes parents se sont installés à Argenteuil en Z5 parisienne où ils ont acheté un appart puis une maison juste avant le décès de mon père quand nous avions 7 et 5 avec mon frère.  
 
Ensuite carrière aux stéroides du côté de ma mère. Elle s'est remariée avec un X qui a monté une boite qui marche bien et vit depuis 15 ans à Neuilly dans un grand appart avec vue sur le bois de boulogne. Elle a coché toutes les cases du bingo boubourge
 
 

 
Les DRH ont entièrement raison.
Etant donné le droit du travail français c'est assez logique de ne recruter qu'après une sélection poussée.
Un presta se sort quasi du jour au lendemain, en miroir le staffing est simple et rapide.
 
On ne choisit pas une amourette de vacances de la même manière que celui ou celle avec qui on va vivre sur le long terme.
Et ça n'est pas parce qu'une amourette de vacances était agréable qu'il faut la transformer en relation + long terme
Au fond un presta n'est qu'une biatch rencontrée au bord de la piscine au camping

Les DRH ont entièrement raison.
Etant donné le droit du travail français c'est assez logique de ne recruter qu'après une sélection poussée.
Un presta se sort quasi du jour au lendemain, en miroir le staffing est simple et rapide.

On ne choisit pas une amourette de vacances de la même manière que celui ou celle avec qui on va vivre sur le long terme.
Et ça n'est pas parce qu'une amourette de vacances était agréable qu'il faut la transformer en relation + long terme
Au fond un presta n'est qu'une biatch rencontrée au bord de la piscine au camping

Depuis que les indemnités de prud'homme sont plafonnées, ca n'est plus vrai. Tu peux parfaitement licencier quelqu'un sans raison réelle et sérieuse sans risque désormais.

 
Depuis que les indemnités de prud'homme sont plafonnées, ca n'est plus vrai. Tu peux parfaitement licencier quelqu'un sans raison réelle et sérieuse sans risque désormais.

ah oui en effet

enfance meme plus bourgeoise que lookoom

je mets la fiche à jour.

Que la procédure soit lourde, ça me choque pas (bien au contraire, faut une bonne motivation). Mais que l'on te refuse un mec qui fait bien son taf (je parle pas de prestat que l'on a depuis 2 mois et qui font que du code mais de gens qui sont la depuis plus d'un an et qui sont impliqués), j'ai un peu de mal. Surtout qu'en général il y a retour de boomerang : la personne éconduite part dans la foulée (comme c'est quelqu'un de compétant, il n'a pas de mal a se recaser ailleurs) .

 
 
donc c'est du fonctionnariat quand ça arrange, puis le reste du temps c'est une SA

 
Tu confonds pas avec Enedis

 
Intéressant.
 
Comment expliques-tu alors cette sélectivité qui reste très poussé dans les grands groupes pour les cadres et les "cadres" ?

 
J'imagine que les process n'ont pas changé et que les RH doivent justifier leur existence  

 
En théorie un presta ne devrait jamais faire le même taf ensuite si il se fait embaucher.
Sinon les managers ne sont clairement pas très au fait des lois qui encadrent la sous-traitance (ou bien aiment jouer avec le feu).

 
As-tu toi même une DRH à qui tu sous-traite la gestion du petit personnel ?

 
Faut lire hein
 
Mon enfance c'était:
- mes 2 parents jusqu'à 7 ans. Ecole publique difficile à côté d'une cité.
- de 7 ans à 16 "mère célibataire". Vie de banlieue lambda toujours à Argenteuil avec une mère totalement absente (car bossant vraiment tout le temps). Donc nounou/baby sitter et 0% supervision. Primaire public puis collège/lycée privé à 50 minutes en bus (que je prenais seul le soir à partir de 10 ans).
- de 16 à 18 le compagnon de ma mère est venu vivre dans notre maison. Il a plutôt pas mal fait la gueule vu qu'il vivait dans le 15ème avant
 
Ensuite j'ai vécu à Paris seul ou en coloc. Ma mère a vendu la maison quand j'avais 20 ans. Mon enfance c'était 100% Argenteuil.  Je n'ai jamais vécu à Neuilly je sais pas si c'est clair.
 
Globalement c'était pas si mal.  
 
J'ai eu une enfance bourgeoise dans le sens où j'ai vécu dans une maison spacieuse avec jardin, beaucoup voyagé. Après ma mère a très mal vécu le décès de mon père et a mis plusieurs années à s'en remettre. Elle était TRES stressée par la thune et nous faisait bien sentir avec mon frère qu'elle avait tout le poids du monde sur les épaules. Pas très portée sur la parentalité positive et la bienveillance en général

5ème boîte, et toujours été interne.
 
Faut mieux choisir et avoir un profil bankable

 
 
 
J'ai eu une enfance bourgeoise dans le sens où j'ai vécu dans une maison spacieuse avec jardin, beaucoup voyagé. Après ma mère a très mal vécu le décès de mon père et a mis plusieurs années à s'en remettre. Elle était TRES stressée par la thune et nous faisait bien sentir avec mon frère qu'elle avait tout le poids du monde sur les épaules. Pas très portée sur la parentalité positive et la bienveillance en général

Oui en l'occurrence j'étais dans un quartier bien naze. A 100 mètres au sud de la dalle, en dessous de l'hôpital dans un coin pavillonaire paumé avec 0 commerces.  
J'ai eu droit à quelques tentatives de racket de mon vélo/skate sur le parking du Lidl. Les bons souvenirs

 
Faut lire hein
 
Mon enfance c'était:
- mes 2 parents jusqu'à 7 ans. Ecole publique difficile à côté d'une cité.
- de 7 ans à 16 "mère célibataire". Vie de banlieue lambda toujours à Argenteuil avec une mère totalement absente (car bossant vraiment tout le temps). Donc nounou/baby sitter et 0% supervision. Primaire public puis collège/lycée privé à 50 minutes en bus (que je prenais seul le soir à partir de 10 ans).
- de 16 à 18 le compagnon de ma mère est venu vivre dans notre maison. Il a plutôt pas mal fait la gueule vu qu'il vivait dans le 15ème avant
 
Ensuite j'ai vécu à Paris seul ou en coloc. Ma mère a vendu la maison quand j'avais 20 ans. Mon enfance c'était 100% Argenteuil.  Je n'ai jamais vécu à Neuilly je sais pas si c'est clair.
 
Globalement c'était pas si mal.  
 
J'ai eu une enfance bourgeoise dans le sens où j'ai vécu dans une maison spacieuse avec jardin, beaucoup voyagé. Après ma mère a très mal vécu le décès de mon père et a mis plusieurs années à s'en remettre. Elle était TRES stressée par la thune et nous faisait bien sentir avec mon frère qu'elle avait tout le poids du monde sur les épaules. Pas très portée sur la parentalité positive et la bienveillance en général

En théorie un presta ne devrait jamais faire le même taf ensuite si il se fait embaucher.
Sinon les managers ne sont clairement pas très au fait des lois qui encadrent la sous-traitance (ou bien aiment jouer avec le feu).

Tiens, ma réflexion du vendredi.
 
Je me rends compte que mes enfants sont ce que je qualifiais de "filles/ fils de bourges" quand j’étais jeune. Ca m'a sauté au yeux depuis la rentrée. Ils en ont tous les signes : école privée devant laquelle il n'y a aucune vieille bagnole pourrie, vacances à l’étranger, ski l'hiver, maison avec piscine, voiture neuve, bref la panoplie complète de ceux que je ne pouvais pas piffrer à leur âge et que je qualifiais unilatéralement de "petits cons avec un air supérieur". J'ai été élevé par des parents de gauche (mère prof), et je dénigrais les bourgeois qui étaient nécessairement des sales cons de droite (surtout s'il avaient un amiga ou un poney Shetland). Qualifier quelqu’un de fils de médecin était presque une insulte  
 
Même à l'époque de la fac j'avais encore ce prisme, et une vision qui opposait les petits parisiens pourris gâtés / fils à papa à nous autres les banlieusards du 77 qui prenions le RER pendant 1h30, deux fois par jour  .
 
Depuis quelques années, avec l'augmentation de mon niveau de vie, je réalise que j'ai sauté par dessus la barrière, y compris idéologiquement.
 
est-ce grave ?

Tiens, ma réflexion du vendredi.
 
Je me rends compte que mes enfants sont ce que je qualifiais de "filles/ fils de bourges" quand j’étais jeune. Ca m'a sauté au yeux depuis la rentrée. Ils en ont tous les signes : école privée devant laquelle il n'y a aucune vieille bagnole pourrie, vacances à l’étranger, ski l'hiver, maison avec piscine, voiture neuve, bref la panoplie complète de ceux que je ne pouvais pas piffrer à leur âge et que je qualifiais unilatéralement de "petits cons avec un air supérieur". J'ai été élevé par des parents de gauche (mère prof), et je dénigrais les bourgeois qui étaient nécessairement des sales cons de droite (surtout s'il avaient un amiga ou un poney Shetland). Qualifier quelqu’un de fils de médecin était presque une insulte  
 
Même à l'époque de la fac j'avais encore ce prisme, et une vision qui opposait les petits parisiens pourris gâtés / fils à papa à nous autres les banlieusards du 77 qui prenions le RER pendant 1h30, deux fois par jour  .
 
Depuis quelques années, avec l'augmentation de mon niveau de vie, je réalise que j'ai sauté par dessus la barrière, y compris idéologiquement.
 
est-ce grave ?

 
Un peu le même sentiment ici.
 

 
A Flétranges ?    
 
Si tu sautes la barrière, c'est pour t'échapper non ?

https://www.salairemoyen.com/salair [...] RANGE.html

Flétrange est dans le premier quartile des revenus, quand même.

Tu rajoutes à ça un immo qui ne vaut pas grand chose, t'es loin d'être dans un contexte ou une proportion importante de la population a des styles de vie de pauvres, hein.

Beaucoup moins que dans les villes, en tout cas.

le fait que cette boite ait pu être une vache à lait (ça l'est beaucoup moins maintenant comme indiqué par BPP) n'empêche pas que les prestas (les salariés de la SSII) fuient au max les missions chez ce client

Tiens, ma réflexion du vendredi.
 
Je me rends compte que mes enfants sont ce que je qualifiais de "filles/ fils de bourges" quand j’étais jeune. Ca m'a sauté au yeux depuis la rentrée. Ils en ont tous les signes : école privée devant laquelle il n'y a aucune vieille bagnole pourrie, vacances à l’étranger, ski l'hiver, maison avec piscine, voiture neuve, bref la panoplie complète de ceux que je ne pouvais pas piffrer à leur âge et que je qualifiais unilatéralement de "petits cons avec un air supérieur". J'ai été élevé par des parents de gauche (mère prof), et je dénigrais les bourgeois qui étaient nécessairement des sales cons de droite (surtout s'il avaient un amiga ou un poney Shetland). Qualifier quelqu’un de fils de médecin était presque une insulte  
 
Même à l'époque de la fac j'avais encore ce prisme, et une vision qui opposait les petits parisiens pourris gâtés / fils à papa à nous autres les banlieusards du 77 qui prenions le RER pendant 1h30, deux fois par jour  .
 
Depuis quelques années, avec l'augmentation de mon niveau de vie, je réalise que j'ai sauté par dessus la barrière, y compris idéologiquement.
 
est-ce grave ?

Depuis quelques années, avec l'augmentation de mon niveau de vie, je réalise que j'ai sauté par dessus la barrière, y compris idéologiquement.

est-ce grave ?

N'oublions pas qu historiquement le périurbain à été peuplé avec les gens qui se sont extrait de leur condition de banlieusard.

Accessoirement les GJ c'est ça la cause profonde : on voudrait les faire retourner en banlieue...

Je fais partie de ceux qui considèrent que la problématique de l'étalement urbain est traitée de manière pitoyable, d'une manière générale, oui.

Comme tous les problèmes d'ordre urbanistique, d'ailleurs.

Je fais partie de ceux qui considèrent que la problématique de l'étalement urbain est traitée de manière pitoyable, d'une manière générale, oui.
 
Comme tous les problèmes d'ordre urbanistique, d'ailleurs.

 
Oui, mais je ne suis pas certain qu'on ait les mêmes conclusions.
 
Pour moi, il faudrait plus étaler, et augmenter en parallèle la vitesse des transports (soit ce qui a été fait jusqu'à la fin des 80's).
 
Ca ne poserait pas de problème d'habiter à 150 km de Paris si le mode de transport était un véhicule individuel autonome qui filerai à 200 km/h sur une autoroute dédiée.

 
Oui, mais je ne suis pas certain qu'on ait les mêmes conclusions.
 
Pour moi, il faudrait plus étaler, et augmenter en parallèle la vitesse des transports (soit ce qui a été fait jusqu'à la fin des 80's).
 
Ca ne poserait pas de problème d'habiter à 150 km de Paris si le mode de transport était un véhicule individuel autonome qui filerai à 200 km/h sur une autoroute dédiée.

Ca ne poserait pas de problème d'habiter à 150 km de Paris si le mode de transport était un véhicule individuel autonome qui filerai à 200 km/h sur une autoroute dédiée.

Bah, si je pense pas ça c'est que je pense qu'avec les problèmes climatique très réels à venir c'est la quadrature du cercle...

 
En fait, non, il y a des solutions parfaitement viables mais elles seront forcément "punitives" (l'écologie "non punitive" est un concept politicien qui n'a aucun sens    )

Je préfère crever dans une explosion que dans une geôle, perso.

 
A Flétranges ?    
 
Si tu sautes la barrière, c'est pour t'échapper non ?