La grosse info de la journée : l'italien Leonardo et le franco-allemand KNDS annoncent un partenariat stratégique. L'objectif est de "créer un véritable groupe européen de défense" et "de coopérer plus étroitement dans le domaine de l'électronique de défense terrestre"
 
L'accord marque l'entrée de l'Italie dans le programme du futur char MGCS. Il s'accompagne aussi d'une acquisition par l'Italie d'un char dérivé du Leopard 2A8.
 
La France n'est pas citée dans le communiqué. Ce dernier indique que le partenariat s'inscrit dans le "plan d'action (...) récemment signé par les gouvernements italien et allemand". Un oubli ? Pas sûr.

AUKUS : sale temps pour les futurs sous-marins australiens ?
 
Dans un feuilleton diplomatique et militaire attentivement scruté depuis 2021, les États-Unis ont annoncé que les premiers sous-marins de classe Virginia Block IV seront livrés à l’Australie en 2032 et 2035. De quoi raviver d’importantes interrogations quant aux avantages de l’accord AUKUS, qui avait laissé la France et les industriels de Naval Group sur le carreau après la rupture du « contrat du siècle » par Canberra.
 
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Petite particularité de l’accord entre les États-Unis et l’Australie : ces derniers recevront des sous-marins ayant déjà été utilisés par la marine américaine.
 
https://air-cosmos.com/article/auku [...] iens-68130

Depuis, la situation ne s’est pas arrangée, le nombre de navires dits de premier rang ayant encore été réduit, après le retrait des frégates de Type 23 HMS Monmouth [en 2021] et HMS Montrose [en 2023]. Visiblement, la Royal Navy n’est pas au bout de ses peines. En effet, selon des informations du quotidien The Telegraph, elle pourrait perdre deux unités de plus, à savoir les HMS Westminster et HMS Argyll. Et ce n’est pas fini : elle pourrait également être obligée de se passer de ses deux derniers navires d’assaut amphibie – les HMS Albion et HMS Bulwark – alors que ceux-ci devaient rester en service jusqu’en 2030.

le retrait anticipé de ces navires est lié aux gros problèmes de la Royal Navy en matière de recrutement, le nombre des incorporations ayant chuté de 22,1% en 2023.

Ainsi, il faut veiller sur les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE], sur lesquels repose la dissuasion nucléaire britannique, celle-ci ayant été réduite à la seule composante océanique à la fin des années 1990, ainsi que sur les sept sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de la classe Astute, à un moment où l’activité sous-marine russe n’a sans doute jamais été aussi importante depuis la fin de la Guerre Froide.

Qui plus est, le « directeur des sous-marins » doit avoir un oeil sur le très ambitieux programme Dreadnought, qui vise à remplacer les quatre actuels SNLE de la classe Vanguard, et s’impliquer dans l’alliance AUKUS qui doit permettre, en coopération avec l’Australie, préparer le renouvellement des SNA de type Astute. En outre, il s’agit également de régler les problèmes de disponibilité, voire de sécurité.

Normalement, ceux-ci, souligne The Times, « gravissent les échelons, mais il est entendu qu’il n’y a actuellement personne en service qui soit apte à occuper ce poste deux étoiles de 150’000 livres sterling par an et qui le souhaite également ».

Dans un contexte de grave crise de recrutement au sein de la marine britannique, The Telegraph a révélé vendredi 12 janvier que le Royaume-Uni n’était pas capable d’envoyer de porte-avions en mer Rouge, faute de marins.

Lors d’un débat à la Chambre des communes, Grant Shapps a révélé avoir demandé au First Sea Lord (FSL), le patron de la Royal Navy, l’amiral sir Ben Key, de lui «fournir un plan» sur l’avenir des Royal Marines. Pour nombre d’observateurs, le ministre demandait ni plus ni moins de trouver une raison légitime de conserver ce corps multiséculaire.

Deux chasseurs de mines de la Royal Navy sont entrés en collision au port de Bahreïn
 
Les temps sont décidément difficiles pour la Royal Navy. Confrontée à une profonde crise de recrutement [avec une chute de 22,1% du nombre des incorporations en 2023, ndlr] au point qu’elle devra désarmer prématurément deux de ses frégates de type 23, voire également les navires d’assaut amphibie HMS Albion et HMS Bulwark, ce qui rend incertain l’avenir des Royal Marines, elle vient de connaître un incident qui n’aidera pas à améliorer son image.
 
Ainsi, le 19 janvier, deux chasseurs de mines britanniques engagés dans l’opération Kipion, qui vise à « promouvoir la paix et la stabilité » dans le golfe Persique et l’océan Indien, sont entrés en collision à Bahreïn. Selon des images diffusées via les réseaux sociaux, manoeuvrant en marche arrière, le HMS Chiddingfold a heurté le HMS Bangor, qui était alors à quai.  
 
https://www.opex360.com/2024/01/20/ [...] e-bahrein/

Pour la troisième année consécutive, des unités de la Marine nationale sont lauréates du « Hook ’Em award ». Créée en 1975, cette distinction, remise par le commandant de la 6ème flotte américaine (C6F), récompense les unités les plus performantes en matière de lutte anti-sous-marine.