Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
1808 connectés 

 


 Mot :   Pseudo :  
 
 Page :   1  2  3  4  5  6
Auteur Sujet :

questions sur le réchauffement de la planète + dérèglement du climat

n°5064240
cocorezo
Baaaaaaaaaaahhhh
Posté le 14-03-2005 à 19:08:03  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
N'empèche que ça métonnerait vraiment, qu'avec toutes les saloperies qu'on peut rejeter, qu'on ait simplement un rôle subalterne dans tout ce bordel....
JE veux bien croire qu'on peut rien prouver pour le moment, mais quand même, le contraire m'étonnerait :/

mood
Publicité
Posté le 14-03-2005 à 19:08:03  profilanswer
 

n°5064333
wave
Posté le 14-03-2005 à 19:16:01  profilanswer
 

cocorezo a écrit :

N'empèche que ça métonnerait vraiment, qu'avec toutes les saloperies qu'on peut rejeter, qu'on ait simplement un rôle subalterne dans tout ce bordel....
JE veux bien croire qu'on peut rien prouver pour le moment, mais quand même, le contraire m'étonnerait :/


Les seules incertitudes sérieuses sont sur le degré du réchauffement qu'on provoque, pas sur son existance.

n°5076840
Z_cool
HFR profile rating:⭐⭐⭐⭐
Posté le 16-03-2005 à 07:15:20  profilanswer
 

tiens, il parrait que les neiges eternel du kilimanjaro sont sur le point de perdre leur eternité ?


---------------
#mais-chut
n°5104139
wave
Posté le 19-03-2005 à 22:24:32  profilanswer
 
n°5104764
meroee
Posté le 19-03-2005 à 23:10:25  profilanswer
 

La terre possède d'énormes ressources du point de vue de sa régulation. Je pense que les gens qui ont posté ici se sont renseignés sur les phénomènes climatiques puisque j'ai vu que des liens étaient fait vers d'autres sites.
Je me permets de rappeler deux ou trois petites choses:
 
-Au vu de ce que l'on sait sur le forçage astronomique du climat, notre ère interglaciaire touche à sa fin. Nous devrions donc subir d'ici quelques milliers d'années un refroidissement majeur. Cela entrainerait une régulation du taux de CO2 atmosphérique comme le montrent les études paléoclimatiques.
 
-Pour en revenir au scénario du "jour d'après" il se base sur des faits scientifiques et le scénario est tout à fait cohérent si l'on fait abstraction de la durée. En réalité le phénomène est bien plus long; bien qu'un tel événement ce soit déjà produit en moins de 60 ans.
 
-Concernant les déreglements climatiques il ne faut pas oublier que nos connaissances en matière de météorologie sont très récentes. Par exemple on ne s'intéresse aux courants jets que depuis quelques dizaines d'années. Un autre exemple est celui du trou dans la couche d'ozone qui a tant fait parler de lui et dont personne ne peut affirmer qu'il n'existait pas il y a 30 millions d'années.
 
Sorti de là on parle beaucoup du CO2 en oubliant que sans gaz à effet de serre il n'y aurait pas de vie possible et que l'oxygène que nous affectionnons tant est très nocif pour notre organisme. Il serait peut être temps de se dire que rien ne peut être que positif.  
Nous avons eu la chance d'être adaptés au conditions qu'offrait cette planète mais elle continuera son évolution si nous en disparaissons. Peut-être que ce serait dommage, mais peut-être pas. Des espèces disparaissent tout les jours, animales ou végetales, pourquoi ne pas accepter que l'Homme puisse lui aussi disparaitre?  
Et puis si la vie pouvait être sauvegardée par des équations savantes ou serait le miracle? et la magie?


---------------
Un monde sans confiance ne peut ni évoluer, ni prospérer; il est condamné à ne générer que des conflits issus de la peur qu'ont les gens d'être dupés.
n°5108239
lokilefour​be
Posté le 20-03-2005 à 15:39:26  profilanswer
 

Oui enfin, sauf qu'il n'y a ni magie, ni miracles.

n°5109826
meroee
Posté le 20-03-2005 à 19:32:25  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

Oui enfin, sauf qu'il n'y a ni magie, ni miracles.


La vie telle que nous la connaissons est un miracle. Même si les conditions que nous connaissons peuvent se retrouver sur d'autres planètes très peu ont pu accueillir la vie. C'est de la que vient toute la magie...


---------------
Un monde sans confiance ne peut ni évoluer, ni prospérer; il est condamné à ne générer que des conflits issus de la peur qu'ont les gens d'être dupés.
n°5110463
Ciler
Posté le 20-03-2005 à 20:51:52  profilanswer
 

Spyn a écrit :

il n'y a aucun miracle ni magie, ce n'est qu'un ensemble de coïncidence qui a permis la vie sur terre.


mais bien sur...
 
Les plus eminents paleobiologistes patinent pour arriver a sortir une theorie sur la possible origine terriene de la vie, mais toi tu sais deja que c'est sur y a aucun doute [:kiki]


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°7678854
orteil
Posté le 16-02-2006 à 12:11:33  profilanswer
 

Bonjour à tous,
 
Je vous conseille de mater l'émission Complement Terre, sur la TNT (sur Direct8). Y'a au moins une fois dans la semaine un mec qui parle du climat, souvent des scientifiques qui s'en sortent plutot bien, meme pour vulgariser!  On peut même lui poser nos questions les plus naives par téléphone!!

n°7681114
clemouni
Posté le 16-02-2006 à 16:24:40  profilanswer
 

vous dites que l'apparition de la vie n'est qu'une coincidence mais je vois pas d'ou vous tenez ca... On a que un exemple pour l'instent c'est la terre donc peut etre que ttes les planetes a condition environ identique a notre planetes amene la vie... enfin regardez rien que sur mars il y a peut etre eu de la vie (tres primitive ms vi quand meme)
 
 
 eau liquide = vie peut etre :)  
 
 
                                                                                                                                                                  THE END


---------------
Savoir que l'on ne sait pas est d'un esprit supérieur  
mood
Publicité
Posté le 16-02-2006 à 16:24:40  profilanswer
 

n°7682727
lokilefour​be
Posté le 16-02-2006 à 19:54:13  profilanswer
 

clemouni a écrit :

vous dites que l'apparition de la vie n'est qu'une coincidence mais je vois pas d'ou vous tenez ca... On a que un exemple pour l'instent c'est la terre donc peut etre que ttes les planetes a condition environ identique a notre planetes amene la vie... enfin regardez rien que sur mars il y a peut etre eu de la vie (tres primitive ms vi quand meme)
 
 
 eau liquide = vie peut etre :)  
 
 
                                                                                                                                                                  THE END


 
Et?
 
Tu te contredis toi même
 

Citation :

eau liquide = vie peut etre :)


 
Donc coïncidence  
CQFD.


---------------

n°7697121
LooSHA
D'abord !
Posté le 18-02-2006 à 14:00:59  profilanswer
 

Tout va bien :sol:

Citation :

Le Groenland méritera-t-il bientôt le nom que lui avaient donné, il y a plus d'un millénaire, les colons scandinaves ? Le "pays vert", dont les marges furent occupées pendant quelques siècles par des paysans vikings, avant d'être à nouveau pétrifiées lors du petit âge glaciaire, fond à nouveau. Ses glaciers accélèrent leur course vers l'Océan, où ils se disloquent en une multitude d'icebergs.
(...)
Les conséquences sur l'élévation du niveau des mers sont encore minimes. On estime que si la calotte groenlandaise fondait intégralement, l'eau monterait de 7 mètres. L'apport annuel mesuré par Eric Rignot et par son collègue montre que sa contribution actuelle est de l'ordre de 0,6 millimètre par an. C'est trois fois plus que les estimations faites il y a dix ans. "Le Groenland contribuera plus, et plus rapidement, à la hausse des niveaux des mers que ce que les modèles prédisaient", insiste M. Rignot.
(...)
De plus, les glaciers ne sont pas seulement en péril sur les calottes polaires. Leur retrait est général. Ils fondent dans l'Himalaya, château d'eau de l'Asie, où l'approvisionnement de 2,5 milliards de personnes est en jeu. Et sont tout aussi menacés dans les Andes et en Patagonie, où l'on redoute glissements de terrain et coulées de boue catastrophiques.


http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 189,0.html
 
 
 
Tout va bien, car l'essentiel, c'est d'avoir de la neige à Turin pour les JO et pour les vacances :jap:

Message cité 1 fois
Message édité par LooSHA le 18-02-2006 à 14:01:33

---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°7708385
miniTAX
Posté le 19-02-2006 à 23:01:14  profilanswer
 

wave a écrit :

tu pars du principe qu'on émet 7% de CO2 en + à cause de l'activité humaine. Très bien, mais conais-tu l'émission de CO2 naturelle?
Elle n'a rien à voir avec la concentration de CO2 atmosphérique, c'est une valeur qu'il faut chercher (ça doit pouvor se trouver), puis faire un calcul en connaissant quelle quantité de CO2 augmente la concentration atmosphérique de 1 ppm.


Sur 186 Mrds de tonnes de CO2 rejetés annuellement, 80 viennent de l'océan, 80 viennent de la terre (volcan et décomposition biologique principalement) et ... 6 Mrds tonnes de l'homme. Si on respecte le protocole de Kyoto a la lettre, soit une réduction de 1/3 des 6 Mrds tonnes anthropiques, variation infime comparée aux fluctuations naturelles de la température, je vous laisse calculer l'influence que cela aurait sur le réchauffement.
 
Bref, dans cette affaire du réchauffement global, "mensonge répété cent fois devient vérité".  
 
A chaque fois, des l'annonce du rapport du GIEC (l'IPCC en anglais), qui est toujours tres prudent, compte tenu de l'insuffisance de la science actuelle en matiere de modélisation météo, les journaux a sensation, les écolos et hypochondriaques de de tout poil se ruent pour interpréter de maniere cataclysmique et outrancierement fausse les conclusions du rapport pour en faire leur choux gras. C'est tellement vendeur d'annoncer qu'on va tous mourrir grillé.
 
Pour les gens qui ont un peu de bon sens, je vous invite a chercher sur Google Richard Lindzen ou James Hansen qui vous montreront a quelle point les gens peuvent ^etre lobotomisés par les médias de masse sur cette affaire.
Sinon, ci-joint un article qui en donne un apercu (il date de 2002 mais rien a changé depuis, contrairement a ce qu'on nous fait croire chaque jour).
http://www.lepoint.fr/sciences/doc [...] did=115958

Message cité 2 fois
Message édité par miniTAX le 19-02-2006 à 23:15:23
n°7708464
LooSHA
D'abord !
Posté le 19-02-2006 à 23:10:51  profilanswer
 

miniTAX a écrit :

Sur 186 Mrds de tonnes de CO2 rejetés annuellement, 80 viennent de l'océan, 80 viennent de la terre (volcan et décomposition biologique principalement) et ... 6 Mrds tonnes de l'homme. Si on respecte le protocole de Kyoto a la lettre, soit une réduction de 1/3 des 6 Mrds tonnes anthropiques, variation infime comparée aux fluctuations naturelles de la température, je vous laisse calculer l'influence que cela aurait sur le réchauffement.
 
Bref, dans cette affaire du réchauffement global, "mensonge répété cent fois devient vérité".  
 
A chaque fois, des l'annonce du rapport de l'IPCC (qui est toujours tres prudent, compte tenu de l'insuffisance de la science actuelle), les journaux a sensation, les écolos et hypochondriaques de de tout poil se ruent pour interpréter de maniere cataclysmique les conclusions du rapport pour en faire leur choux gras. C'est tellement vendeur d'annoncer qu'on va tous mourrir grillé.
 
Pour les gens qui ont un peu de bon sens, je vous invite a chercher sur Google Richard Lindzen ou James Hansen qui vous montreront a quelle point les gens peuvent ^etre lobotomisés par les médias de masse sur cette affaire.
Sinon, ci-joint un article qui en donne un apercu (il date de 2002 mais rien a changé depuis, contrairement a ce qu'on nous fait croire chaque jour).
http://www.lepoint.fr/sciences/doc [...] did=115958


L'IPCC/GIEC a beau être prudent, il n'en est pas moins assez catégorique sur l'influence humaine sur le réchauffement actuel :o


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°7708559
miniTAX
Posté le 19-02-2006 à 23:19:23  profilanswer
 

Je me permets de coller l'article du Point ici, au cas ou le lien n'est plus disponible. Au moins, ca permets de faire un peu le contrepoids du consensus général qui est selon moi, l'équivalent du bug de l'an 2000 (qui ne s'est jamais produit, faut il le rappeler). Peut être que grace à HFR, cet article serait mieux référencé par Google ? :)  
http://www.lepoint.fr/sciences/doc [...] did=115958
 
 
Les scientifiques n'ont toujours pas établi la responsabilité humaine dans les changements climatiques. Pourtant, tout le monde y croit. Manip ?
Hervé Ponchelet et Olivier Hertel
 
Et si le réchauffement climatique mondial, par la faute de l'effet de serre dû à l'activité industrielle depuis un siècle, n'était qu'une hypothèse non vérifiée, pis, un fantasme plongeant ses racines aux sources de la plus pure tradition malthusienne et eugéniste ? Et si, après tout, George W. Bush, en refusant de ratifier le protocole de Kyoto sur la réduction d'émission du CO2, faisait preuve d'un solide bon sens et d'un pragmatisme économique très anglo-saxon ?
 
Dix ans après le Sommet de la Terre de Rio, qui avait accusé les rejets de gaz carbonique par l'industrie de chambouler le climat, cinq ans après la conférence de Kyoto, où, pour « sauver la Terre », un protocole de réduction des émissions de gaz à effet de serre avait été élaboré, et alors qu'à Johannesburg c'est le développement durable qui tient la vedette, la cause semblait entendue : l'homme, par sa croissance démographique débridée et sa fringale énergétique, met son « berceau cosmique » en danger.
 
Mais, comme l'enfant du conte d'Andersen s'exclamant « le roi est nu ! », alors que le royaume entier s'est laissé abuser par les escrocs censés avoir confectionné au monarque le plus bel (et cher !) habit du monde, de plus en plus de chercheurs constatent que, en matière de responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique actuel, rien n'est prouvé. En fait, depuis les années 80, durant lesquelles s'élabore l'hypothèse de l'effet de serre anthropique, nombre d'entre eux n'ont cessé de mettre en garde contre des conclusions hâtives en la matière. En 1998, Claude Allègre, alors ministre de la Recherche, qui aime certes provoquer, déclarait au Point : « Il y a une courbe idiote qui voudrait prouver que la température moyenne de la Terre se serait élevée, par la faute de l'homme, de 0,1 degré en cent cinquante ans. C'est complètement absurde ! » (no 1438). Effectivement, la relation de cause à effet entre CO2 industriel - effet de serre - et changement climatique n'est toujours pas scientifiquement démontrée.
 
De son côté, comme l'a relevé Jean-François Revel dans son dernier livre, l'Académie des sciences américaine, faisant le point, à la demande de la Maison-Blanche, sur les certitudes et les incertitudes du changement climatique, a constaté que la science était incapable aujourd'hui de conclure si l'homme était, ou n'était pas, responsable d'une part de l'évolution du climat mondial.
 
Difficile de se faire entendre lorsque les faits vont à contre-courant de la pensée écologique unique ! A preuve, la chaîne CNN a conclu que les rapporteurs de l'Académie des sciences étaient unanimes « sur le fait que le réchauffement global est réel », qu'il empire et qu'il est dû à l'homme ! Un message qui a peut-être satisfait le richissime Ted Turner. Fondateur de CNN, il est un fervent défenseur de Lester Brown et de son Worldwatch Institute, qui, chaque année, publie un volumineux rapport « millénariste » aux relents malthusiens et eugénistes sur l'état de la planète. Toujours est-il que ce mensonge répété cent fois devient une vérité...
 
Un fonds de commerce
 
La manipulation des conclusions du rapport par la chaîne globale était tellement grossière que l'un des rédacteurs du rapport, Richard Lindzen, professeur de météorologie au prestigieux MIT, sortant de sa réserve, fit la mise au point suivante : « Le rapport établit clairement qu'il n'existe pas de consensus, unanime ou autre, sur les tendances à long terme du climat et sur les causes de ces tendances [...]. Je ne peux trop souligner que nous ne sommes pas en mesure d'attribuer les changements climatiques au seul gaz carbonique ou de prévoir ce que sera le climat dans l'avenir [...]. A titre personnel, mais en cohérence avec le travail du groupe d'experts, j'estime que l'application du protocole de Kyoto n'aboutirait pas à une réduction substantielle d'un réchauffement [...]. » Courageuse mise au point au pays de l'Institut Rockefeller, bastion historique des héritiers américains de Malthus et du darwinisme social, qui longtemps plaida en faveur de l'eugénisme.
 
Pour reprendre la raison par le bon bout, comme dirait Rouletabille, il faut lire « L'ingérence écologique. Environnement et développement rural du Nord au Sud ». Publié en l'an 2000 par les très sérieuses éditions du CNRS, il ne s'agit pas d'un pamphlet comme « L'imposture verte », du journaliste Pierre Kohler (Albin Michel), mais de l'oeuvre du géographe Georges Rossi. Enseignant-chercheur à l'université Bordeaux-III dans l'unité mixte Regards (CNRS-IRD), il y analyse, en particulier, les mécanismes qui ont fait d'une hypothèse, mobilisatrice et formidablement féconde pour les sciences de la physique de l'atmosphère et du climat, un dogme de l'écologie politique dont le scénario catastrophe est devenu fonds de commerce.
 
En fait, s'échinent à nous rappeler les climatologues, ce qui caractérise le climat de la planète, c'est sa perpétuelle oscillation entre deux extrêmes : glaciation et surchauffe. Des cycles vraisemblablement initiés par des causes astronomiques qui font varier l'ensoleillement, donc le flux d'énergie solaires, « carburant » de la grande machine à vapeur qu'est l'atmosphère.
 
Cette pichenette énergétique, ce « forçage astronomique », disent les spécialistes, qui contribue pour 10 % à un refroidissement (la chose est inverse lors d'un réchauffement), est relayée par le « forçage des glaciers » de l'hémisphère Nord qui amplifie la tendance dans une plage de 40 %. La monstrueuse calotte antarctique, elle, n'a pratiquement pas varié depuis trente millions d'années, alors qu'en matière de réchauffement global elle en a vu d'autrement plus puissant que celui que nous vivons douillettement depuis onze mille ans.
 
Des fermes au Groenland
 
Quant aux 50 % restants, on estime qu'ils viennent effectivement de l'effet de serre naturel sans lequel la Terre aurait une température moyenne de - 18 oC, contre + 15 oC aujourd'hui. Effectivement, comme l'étude physico-chimique de la fameuse carotte de glace, récupérée en Antarctique à la station soviétique de Vostok, l'a prouvé dans les années 80, la courbe de variation des températures et celle du CO2 évoluent de façon strictement parallèle. D'où la question parfaitement légitime que se sont posée les chercheurs dès cette époque : si l'homme, en brûlant charbon et pétrole à tire-larigot, injecte dans l'atmosphère du gaz carbonique en plus de celui que la biosphère produit très naturellement depuis que la vie est apparue sur Terre, soit 3,5 milliards d'années, ne va-t-il pas renforcer, à l'excès, l'effet de serre et tournebouler les climats? Depuis, les scientifiques honnêtes s'avouent incapables de répondre à la question, encore moins de dire quel sera le climat de demain, même dans la perspective d'un réchauffement naturel. En tout cas, à part les imprécateurs intéressés par la manne financière que le catastrophisme attire, c'est vrai, vers les laboratoires, aucun météorologue n'accepte de faire le lien entre l'hypothétique changement climatique en cours ni avec les fameuses tempêtes de 1999, qui ont ravagé la France, ni avec les grandes inondations de l'Elbe ou la sécheresse en Inde de cet été.
 
De toute façon, l'humanité, bien avant de transformer les paisibles feux de camp en chaudières à vapeur alimentées par le bois, puis le charbon, puis le pétrole et le gaz naturel, a connu des périodes de chaud-froid. Aux IXe et Xe siècles, la périphérie de l'Atlantique nord a bénéficié d'un « petit optimum climatique ». Les températures y étaient de 1,5 à 1,6 oC supérieures à celles d'aujourd'hui, le sud du Groenland était tempéré, ce qui permit aux Vikings d'Erik le Rouge d'y installer pas moins de 400 fermes et laiteries. « L'Angleterre était alors suffisamment ensoleillée pour que la vigne y prospère », rappelle Georges Rossi.
 
Au XIVe siècle, patatras, sans que les hommes aient en quoi que ce soit modifié leurs habitudes énergétiques, un « petit âge glaciaire » pétrifie les mêmes régions. En Europe occidentale, les températures étaient de 2 à 4 oC inférieures à celles dont nous jouissons aujourd'hui. Ce coup de froid prit fin vers 1860. Mais, entre-temps, la succession des mauvaises moissons, dues aux étés froids et humides que subit la France de Louis XVI, entraînèrent le mécontentement populaire et la Révolution française...
 
L'Histoire nous apprend donc qu'il n'y a pas besoin de l'homme pour faire varier dans de larges proportions le climat, mais aussi qu'un changement climatique n'est pas forcément une mauvaise chose pour tout le monde. Dans ces conditions, on comprend mal l'alarmisme, bien peu rigoureux, du GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). En fait, cette émanation de l'Onu comporte deux niveaux. D'une part, un groupe d'experts, qui pond régulièrement un rapport sur l'évolution du climat, en tentant d'y discerner l'action de l'homme ; d'autre part, un collège des représentants de tous les pays qui votent, à raison d'une voix par pays, un rapport exécutif. « C'est ce rapport exécu-tif, document politique et non scientifique, qui, chaque fois, fait grand bruit dans les médias », constate Georges Rossi.
 
Une puissante machine, relayée par le Fonds mondial pour la nature sauvage (WWF) et Greenpeace, dont les fondateurs sont dans la mouvance néo- malthusienne. Un formidable rouleau compresseur capable d'entretenir la peur de l'impact anthropique global. « Une peur qui, selon Georges Rossi, a pris la suite de la terreur nucléaire comme instrument de régulation économique et politique du monde. Nous imposons aux pays du Sud notre vision de l'avenir. C'est de l'ingérence écologique, du néocolonialisme. »
 
Pour autant, l'arbre de l'écologisme global ne doit pas cacher la forêt de l'écologie de proximité, dont les problèmes sont, eux, bien réels. A Madagascar, au Togo, en Guinée, au Vietnam, et maintenant au Rwanda, Georges Rossi a consacré sa vie à s'efforcer toujours de démêler idées fausses et problèmes effectifs. Sa conviction : « Pour résoudre ces problèmes, c'est le développement économique qu'il faut, pas le malthusianisme. »

Message cité 1 fois
Message édité par miniTAX le 19-02-2006 à 23:32:39
n°7708699
miniTAX
Posté le 19-02-2006 à 23:39:41  profilanswer
 

LooSHA a écrit :

L'IPCC/GIEC a beau être prudent, il n'en est pas moins assez catégorique sur l'influence humaine sur le réchauffement actuel :o


Rien n'est plus faux. Lindzen s'est insurgé contre l'interprétation systematiquement erronnée des rapports du GIEC faite par les médias qui associent abusivement les noms de scientifiques prestigieux a leur conclusions fausses.
 

Citation :

Dans ces conditions, on comprend mal l'alarmisme, bien peu rigoureux, du GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). En fait, cette émanation de l'Onu comporte deux niveaux. D'une part, un groupe d'experts, qui pond régulièrement un rapport sur l'évolution du climat, en tentant d'y discerner l'action de l'homme ; d'autre part, un collège des représentants de tous les pays qui votent, à raison d'une voix par pays, un rapport exécutif. « C'est ce rapport exécu-tif, document politique et non scientifique, qui, chaque fois, fait grand bruit dans les médias », constate Georges Rossi.


n°7708836
lolo92
Posté le 20-02-2006 à 00:02:06  profilanswer
 
n°7711245
LooSHA
D'abord !
Posté le 20-02-2006 à 09:21:26  profilanswer
 

miniTAX a écrit :

Je me permets de coller l'article du Point ici, au cas ou le lien n'est plus disponible. Au moins, ca permets de faire un peu le contrepoids du consensus général qui est selon moi, l'équivalent du bug de l'an 2000 (qui ne s'est jamais produit, faut il le rappeler). Peut être que grace à HFR, cet article serait mieux référencé par Google ? :)  
http://www.lepoint.fr/sciences/doc [...] did=115958


Tu te permets beaucoup :heink:  
 
« © le point 06/09/02 - N°1564 - Page 76 - 1966 mots »
 
 
 
C'est bien, ça fait un bon retour sur investissement pour Lindzen,  après tout, tu critiques l'unanimisme régnant sur ce sujet, mais n'a-t-il pas lui adopté la posture inverse juste pour se faire facilement une gloire médiatique à peu de frais ? [:dawa]


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°7711664
miniTAX
Posté le 20-02-2006 à 11:01:17  profilanswer
 

LooSHA a écrit :

Tu te permets beaucoup :heink:  
 
« © le point 06/09/02 - N°1564 - Page 76 - 1966 mots »
 
 
 
C'est bien, ça fait un bon retour sur investissement pour Lindzen,  après tout, tu critiques l'unanimisme régnant sur ce sujet, mais n'a-t-il pas lui adopté la posture inverse juste pour se faire facilement une gloire médiatique à peu de frais ?


J'ai fait 3 ans de thèse de modélisation et au moins 5 ans de modélisation dans l'industrie. Je sais ce que l'incertitude et l'insuffisance des modèles veut dire, contrairement à beaucoup.  
Dire qu'il y a "unanismime" (unanimité ?) sur la cause anthropique du réchauffement, c'est adopter la même posture obscurantiste que la foule, à savoir interpréter de manière sensationnelle les conclusions du comité scientifique du GIEC. Aucun spécialiste de la météo ne s'avancera à affirmer de manière certaine, compte tenu de l'incertitude des modèle, que le réchauffement est dû à l'activité humaine, encore moins à la seule augementation de la teneur du CO2. Je dis bien aucun. C'est le grand public qui fait systématiquement le lien, à tort
 
Pour donner un exemple à quel point la position du "consensus" est ridicule :
Dans les années 90, el Nino causait des ravages en Amérique du Sud et tout le monde s'accordait à dire que c'est dû au réchauffement climatique et que certains "modèles" prédisaient que la périodicité d'el Nino allait se raccourcir avec des amplitudes plus grandes. Patratas, à partir de 2000, plus d'el Nino, mais à la place les cyclones des Caraïbes.  
Et ci et là, on voit fleurir des modèles qui prédisent que le réchauffement allait causer de plus en plus de cyclones dévastateurs, comme si les périodes récentes de cyclones cataclysmiques des années 60 n'avaient jamais existé.
 
Autre exemple, on voit la presse expliquer que les récents intempéries ou événements tels que la tempête de 1999, la canicule de 2003 ou même récemment le chikungunya (si si !) serait dû au réchauffement. C'est n'importe quoi. Quelqu'un peut il citer un pic de froid ou de chaud des 20 dernières années qui serait "historique", ie n'ayant jamais d'antécédent dans ce siècle??? Même le record de chaud de 2003 n'a pas été battu puisque l'été 1947 était plus chaud.
 
Il y a réchauffement et il y a augmentation de CO2 point barre. Le lien avec l'homme est conjecture et exagération.
Je défie quiconque de citer un seul passage du GIEC (son comité scientifique, pas exécutif) qui lie de manière certaine l'homme au réchauffement, et ce sans les précautions scientifiques d'usage, à savoir sans parler des marges d'erreurs et des incertitudes des modèles.
Corrélation ne signifie pas causalité (les activités humaines récentes coincident avec l'augmentation de la température ce qui ne signifie pas que l'homme serait à l'origine du réchauffement).  
 
Quant aux théories du complot concernant Lindzen, climatologue respecté du MIT, je laisse le soin des ragots aux conspirationnistes. Je préfère m'en tenir à discuter science.

Message cité 2 fois
Message édité par miniTAX le 20-02-2006 à 11:04:26
n°7711716
Profil sup​primé
Posté le 20-02-2006 à 11:09:44  answer
 

miniTAX a écrit :

J'ai fait 3 ans de thèse de modélisation et au moins 5 ans de modélisation dans l'industrie. Je sais ce que l'incertitude et l'insuffisance des modèles veut dire, contrairement à beaucoup.


 

miniTAX a écrit :

Aucun spécialiste de la météo ne s'avancera à affirmer de manière certaine, compte tenu de l'incertitude des modèle, que le réchauffement est dû à l'activité humaine, encore moins à la seule augementation de la teneur du CO2. Je dis bien aucun. C'est le grand public qui fait systématiquement le lien, à tort


 
J'ai fait 3 mois de climatologie, 6 ans de modélisation dans la recherche et 8 ans de solfège. Je sais qu'aucun spécialiste de la météo n'est compétent pour évoquer le climat.
 
(Comme quoi une thèse n'empêche pas d'avoir les idées aussi confuses que le grand public, à tort [:*pikachu*])


Message édité par Profil supprimé le 20-02-2006 à 11:11:08
n°7711750
miniTAX
Posté le 20-02-2006 à 11:16:21  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

Il y a aussi d'autres source de carbonne "cachées".
 
Les calcaires, qui dégagent leurs CO2 au contact de l'acide (çà tombe bien notre activité chimico/industrielle rend les pluies acides :D ).
 
Les massifs coraliens, gentille bebete le corail, pareil, le carbone est stocké sous forme de calcite je crois.
 
Les océans bien sur et la on sait rien.
Comment va réagir l'océan, en cas de réchauffement, en cas de diminution de la salinité à cause de la fonte des glaces, si des courants changent ou disparaissent..
Va t-il pouvoir en absorber plus ou va t-il en relacher (gros problème).
 
Il y a également du carbone piégé en grande profondeur, au delà de 3000m parait qu'il se cristallise, mais pareil peu de données la-dessus.


Il y a à l'inverse l'Himalaya, qui en s'érodant est un énorme piège à CO2. Comme quoi...

n°7711832
miniTAX
Posté le 20-02-2006 à 11:28:32  profilanswer
 

Un autre exemple de l'insuffisance des modèles dans le Nouvel Obs. Polémiquez, polémiquez, il en restera toujours quelque chose.
http://sciences.nouvelobs.com/sci_ [...] S1830.html

Citation :


Ces résultats expliqueraient la présence d’importantes concentrations de méthane observée récemment par satellite au-dessus des forêts tropicales. Cette nouvelle source de méthane, si son importance est confirmée, devra être intégrée dans les modèles climatologiques passés et présents. Elle remet sérieusement en cause l’idée d’utiliser les forêts comme ‘’puits’’ de CO2.

n°7712424
Profil sup​primé
Posté le 20-02-2006 à 12:59:48  answer
 

miniTAX a écrit :

Il y a à l'inverse l'Himalaya, qui en s'érodant est un énorme piège à CO2. Comme quoi...


:??:

n°7712540
LooSHA
D'abord !
Posté le 20-02-2006 à 13:17:56  profilanswer
 

miniTAX a écrit :

Un autre exemple de l'insuffisance des modèles dans le Nouvel Obs. Polémiquez, polémiquez, il en restera toujours quelque chose.
http://sciences.nouvelobs.com/sci_ [...] S1830.html

Citation :


Ces résultats expliqueraient la présence d’importantes concentrations de méthane observée récemment par satellite au-dessus des forêts tropicales. Cette nouvelle source de méthane, si son importance est confirmée, devra être intégrée dans les modèles climatologiques passés et présents. Elle remet sérieusement en cause l’idée d’utiliser les forêts comme ‘’puits’’ de CO2.



Oui et ? Quel est le bilan global - absorption/émission de gaz à effet de serre - en termes d'influence sur le réchauffement ?


---------------
Mangeons de la viande (et nos amis pour la vie) ! Prenons l'avion ! Partons en vacances très loin ! Achetons des trucs venus du bout du monde ! Chauffons-nous à fond ! Utilisons plein d'électricité ! Changeons de malinphone le plus souvent possible !
n°7712787
tomlameche
Et pourquoi pas ?
Posté le 20-02-2006 à 13:46:24  profilanswer
 

miniTAX a écrit :

J'ai fait 3 ans de thèse de modélisation et au moins 5 ans de modélisation dans l'industrie. Je sais ce que l'incertitude et l'insuffisance des modèles veut dire, contrairement à beaucoup.  
Dire qu'il y a "unanismime" (unanimité ?) sur la cause anthropique du réchauffement, c'est adopter la même posture obscurantiste que la foule, à savoir interpréter de manière sensationnelle les conclusions du comité scientifique du GIEC. Aucun spécialiste de la météo ne s'avancera à affirmer de manière certaine, compte tenu de l'incertitude des modèle, que le réchauffement est dû à l'activité humaine, encore moins à la seule augementation de la teneur du CO2. Je dis bien aucun. C'est le grand public qui fait systématiquement le lien, à tort
 
Pour donner un exemple à quel point la position du "consensus" est ridicule :
Dans les années 90, el Nino causait des ravages en Amérique du Sud et tout le monde s'accordait à dire que c'est dû au réchauffement climatique et que certains "modèles" prédisaient que la périodicité d'el Nino allait se raccourcir avec des amplitudes plus grandes. Patratas, à partir de 2000, plus d'el Nino, mais à la place les cyclones des Caraïbes.  
Et ci et là, on voit fleurir des modèles qui prédisent que le réchauffement allait causer de plus en plus de cyclones dévastateurs, comme si les périodes récentes de cyclones cataclysmiques des années 60 n'avaient jamais existé.
 
Autre exemple, on voit la presse expliquer que les récents intempéries ou événements tels que la tempête de 1999, la canicule de 2003 ou même récemment le chikungunya (si si !) serait dû au réchauffement. C'est n'importe quoi. Quelqu'un peut il citer un pic de froid ou de chaud des 20 dernières années qui serait "historique", ie n'ayant jamais d'antécédent dans ce siècle??? Même le record de chaud de 2003 n'a pas été battu puisque l'été 1947 était plus chaud.
 
Il y a réchauffement et il y a augmentation de CO2 point barre. Le lien avec l'homme est conjecture et exagération.
Je défie quiconque de citer un seul passage du GIEC (son comité scientifique, pas exécutif) qui lie de manière certaine l'homme au réchauffement, et ce sans les précautions scientifiques d'usage, à savoir sans parler des marges d'erreurs et des incertitudes des modèles.
Corrélation ne signifie pas causalité (les activités humaines récentes coincident avec l'augmentation de la température ce qui ne signifie pas que l'homme serait à l'origine du réchauffement).  
 
Quant aux théories du complot concernant Lindzen, climatologue respecté du MIT, je laisse le soin des ragots aux conspirationnistes. Je préfère m'en tenir à discuter science.


Et que reponds tu à cet artcile qui t'as été proposé plus haut ?  
http://www.manicore.com/documentat [...] point.html


---------------
Gérez votre collection de BD en ligne ! ---- Electro-jazzy song ---- Dazie Mae - jazzy/bluesy/cabaret et plus si affinité
n°7734445
miniTAX
Posté le 22-02-2006 à 21:52:49  profilanswer
 

tomlameche a écrit :

Et que reponds tu à cet artcile qui t'as été proposé plus haut ?  
http://www.manicore.com/documentat [...] point.html


Qu'est ce que tu veux que je réponde? Je ne vais pas répondre point par point comme le gars fait ! C'est ridicule.  
Si tu veux discuter sur un point d'achoppement, stp, recolle ici l'extrait et on en parle, avec grand plaisir.
 
[attaque perso HS]
Le gars de manicore, je l'ai vu une fois à Riposte parler du réchauffement (lors de Katrina). Je peux dire qu'il est loin d'être une lumière, polytechnicien qu'il est, par rapport aux autres participants sur le sujet. Et un gars qui remplit son frigo en faisant le consultant sur le réchauffement climatique, quelque chose me dit qu'il a plutôt tendance à avoir une mémoire sélective de l'état d'avancement des recherches. Ce ne sont bien sûr que supputation et conjecture. N'empêche, j'aurais plutôt tendance à croire au professeur émérite du MIT Lindzen.
[/attaque perso HS]


Message édité par miniTAX le 22-02-2006 à 21:53:51
n°7734567
miniTAX
Posté le 22-02-2006 à 22:01:08  profilanswer
 

LooSHA a écrit :

Oui et ? Quel est le bilan global - absorption/émission de gaz à effet de serre - en termes d'influence sur le réchauffement ?


Malheureusement, on n'en sait strictement rien, comme on ne sait pas avec une marge d'incertitude satisfaisante (ie inférieure au bruit dû aux variations naturelles) la contribution du CO2 à l'effet serre (par rapport aux autres gaz et au contributeur principal à l'effet de serre, à savoir la vapeur d'eau). Croire qu'actuellement, les modèles permettent de prédire quoi que ce soit d'utile, c'est croire au père Noel (je force un peu le trait, mais on en est pas loin)  ;)  
 
Si, les modèles permettent une chose irréfutablement utile : remplir le garde-manger d'une armée de chercheurs... qui continuent de chercher pour découvrir mois après mois les nouvelles faiblesses de leur modèle. Parole d'un ex chercheur-modélisateur .

n°7734590
miniTAX
Posté le 22-02-2006 à 22:03:00  profilanswer
 


Google est ton ami.

n°7737271
SuperCarot​te
Posté le 23-02-2006 à 09:27:32  profilanswer
 

miniTAX a écrit :

Malheureusement, on n'en sait strictement rien, comme on ne sait pas avec une marge d'incertitude satisfaisante (ie inférieure au bruit dû aux variations naturelles) la contribution du CO2 à l'effet serre (par rapport aux autres gaz et au contributeur principal à l'effet de serre, à savoir la vapeur d'eau). Croire qu'actuellement, les modèles permettent de prédire quoi que ce soit d'utile, c'est croire au père Noel (je force un peu le trait, mais on en est pas loin)  ;)  
 
Si, les modèles permettent une chose irréfutablement utile : remplir le garde-manger d'une armée de chercheurs... qui continuent de chercher pour découvrir mois après mois les nouvelles faiblesses de leur modèle. Parole d'un ex chercheur-modélisateur .


 
Comme c'est le cas de la majorité des chercheurs...
On peut continuer à pinailler pendant encore des décennies à savoir combien de dixiemes de degrés pour le CO2 ou combien de dixiemes degrés pour la vapeur d'eau ou pour l'ensoleillement et combien de degrés au final, mais l'étude des climats passés montre qu'une hausse massive de concentration des gazs à effet de serre a toujours eu pour effet de conduire à un réchauffement, et à moins d'un phénomene miraculeux et jamais vu jusqu'à présent il n'y a aucune raison que ce soit différent dans les décennies et siecles à venir.

Message cité 1 fois
Message édité par SuperCarotte le 23-02-2006 à 10:13:59
n°7737462
miniTAX
Posté le 23-02-2006 à 10:15:59  profilanswer
 

SuperCarotte a écrit :

Comme c'est le cas de la majorité des chercheurs...
On peut continuer à pinailler pendant encore des décennies à savoir combien de dixiemes de degrés pour le CO2 ou combien de dixiemes degrés pour la vapeur d'eau ou pour l'ensoleillement et combien de degrés au final, mais l'étude des climats passés montre qu'une hausse massive de concentration des gazs à effet de serre a toujours eu pour effet de conduire à un réchauffement, et a moins d'un phénomene miraculeux et jamais vu jusqu'à présent il n'y a aucune raison que ce soit différent dans les décennies et siecles à venir.


Affirmation sans fondement ! Il y a une hausse (loin d'être massive, quand on regarde les concentrations de CO2 à l'époque des dinosaures) du CO2. On ne connaît pas précisément la contribution de chaque composants individuels responsables de l'effet de serre, ni même l'influence de la répartition dynamique des ces composants dans les couches atmosphériques.
Et on ne sait pas si c'est l'augmentation de CO2 qui est responsable du réchauffement ou l'inverse. Je m'explique. Pour le constituant principal de l'effet de serre, à savoir la vapeur d'eau, on est sûr que le réchauffement EST le responsable de son augmentation (normal, plus on chauffe, plus il y a de vapeur d'eau). Il y a corrélation entre augmentation de CO2 et augmentation de la température. Mais de là à en déduire une causalité...
 
Les gens sont inondées dans un déluge d'informations, et les profanes, peu habitués aux manipulations scientifiques et médiatiques, oublient de penser à des choses de bon sens.

Message cité 3 fois
Message édité par miniTAX le 23-02-2006 à 10:16:46
n°7737653
tomlameche
Et pourquoi pas ?
Posté le 23-02-2006 à 10:44:02  profilanswer
 

miniTAX a écrit :

Affirmation sans fondement ! Il y a une hausse (loin d'être massive, quand on regarde les concentrations de CO2 à l'époque des dinosaures) du CO2. On ne connaît pas précisément la contribution de chaque composants individuels responsables de l'effet de serre, ni même l'influence de la répartition dynamique des ces composants dans les couches atmosphériques.
Et on ne sait pas si c'est l'augmentation de CO2 qui est responsable du réchauffement ou l'inverse. Je m'explique. Pour le constituant principal de l'effet de serre, à savoir la vapeur d'eau, on est sûr que le réchauffement EST le responsable de son augmentation (normal, plus on chauffe, plus il y a de vapeur d'eau). Il y a corrélation entre augmentation de CO2 et augmentation de la température. Mais de là à en déduire une causalité...
 
Les gens sont inondées dans un déluge d'informations, et les profanes, peu habitués aux manipulations scientifiques et médiatiques, oublient de penser à des choses de bon sens.


Cette affirmation est réfutée par le gars de manticore :
 

Citation :

[Voilà un bon gros mensonge, bien gras et bien dodu. Il y a consensus parfait de la communauté scientifique compétente sur le fait que plus de CO2 dans l'air engendre une élévation de la moyenne des températures près du sol. Ce qui fait encore débat, c'est de combien pour une concentration donnée, et si l'élévation constatée depuis un siècle est très largement ou seulement un peu imputable à nos émissions passées].


http://www.manicore.com/documentat [...] ation.html
As tu des sources fiables qui vont dans le sens de ce que tu dis ?
 

Citation :

Qu'est ce que tu veux que je réponde? Je ne vais pas répondre point par point comme le gars fait ! C'est ridicule.


Ben non c'est pas ridicule, au contraire, c'est argumenter  [:spamafote]  
Tu donnes un articule du point (magasine scientifique reconnu, sans aucune connotation politique  :ange: ) pour appuyer ton argumentaire. Cet article est démonté habilement et de façon documenter par ce gars. Donc, moi qui n'y connait rien, j'en déduit que tu raconte n'importe quoi, en te basant sur un point de vue politique et en aucun cas scientifique et rigoureux. Si ce n'est pas le cas, j'attends donc que me montre où sont les erreurs dans cette réponse.


---------------
Gérez votre collection de BD en ligne ! ---- Electro-jazzy song ---- Dazie Mae - jazzy/bluesy/cabaret et plus si affinité
n°7737820
miniTAX
Posté le 23-02-2006 à 11:03:08  profilanswer
 

tomlameche a écrit :

Cette affirmation est réfutée par le gars de manticore :
 

Citation :

[Voilà un bon gros mensonge, bien gras et bien dodu. Il y a consensus parfait de la communauté scientifique compétente sur le fait que plus de CO2 dans l'air engendre une élévation de la moyenne des températures près du sol. Ce qui fait encore débat, c'est de combien pour une concentration donnée, et si l'élévation constatée depuis un siècle est très largement ou seulement un peu imputable à nos émissions passées].


http://www.manicore.com/documentat [...] ation.html
As tu des sources fiables qui vont dans le sens de ce que tu dis ?


Pourquoi "près du sol" et non pas une élévation globale tout court ? Tu vois déjà un peu les limites, dès qu'on creuse un peu ?
Pour ce qui est de l'interrogation si la hausse de CO2 entraîne une hausse de T ou l'inverse, cherche Lindzen de nouveau ce qui va te renvoyer vers pleins de liens sérieux.
 

tomlameche a écrit :

Citation :

Qu'est ce que tu veux que je réponde? Je ne vais pas répondre point par point comme le gars fait ! C'est ridicule.


Ben non c'est pas ridicule, au contraire, c'est argumenter    
Tu donnes un articule du point (magasine scientifique reconnu, sans aucune connotation politique  :ange: ) pour appuyer ton argumentaire. Cet article est démonté habilement et de façon documenter par ce gars. Donc, moi qui n'y connait rien, j'en déduit que tu raconte n'importe quoi, en te basant sur un point de vue politique et en aucun cas scientifique et rigoureux. Si ce n'est pas le cas, j'attends donc que me montre où sont les erreurs dans cette réponse.


Si on va sur le terrain de la "connotation scientifique", je peux également dire que le gars de manicore n'est pas moins "politique" que le Point. Peut-être qu'il te semble plus de bonne foi parce que tu es du même camps que lui ?  :)  En tout cas, je suis habitué à la littérature scientifique et quand je vois un gars contre-argumenter en écrivant des tournures comme "Voilà un bon gros mensonge, bien gras et bien dodu", j'ai tout de suite un apriori négatif. On peut vouloir vulgariser sans devenir vulgaire.  
Mais bref, passons sur le Point et sur manicore. Si tu veux des critiques de haut niveau, tu cherches Lindzen, et tu lis sa dénonciation de la manière dont le rapport du commité scientifique du GIEC est dévoyé par son comité exécutif et par les mass-media. C'est en anglais, malheureusement, comme toute littérature scientifique à large diffusion.
 
 

n°7737860
SuperCarot​te
Posté le 23-02-2006 à 11:09:11  profilanswer
 

miniTAX a écrit :

Affirmation sans fondement ! Il y a une hausse (loin d'être massive, quand on regarde les concentrations de CO2 à l'époque des dinosaures) du CO2. On ne connaît pas précisément la contribution de chaque composants individuels responsables de l'effet de serre, ni même l'influence de la répartition dynamique des ces composants dans les couches atmosphériques.
Et on ne sait pas si c'est l'augmentation de CO2 qui est responsable du réchauffement ou l'inverse. Je m'explique. Pour le constituant principal de l'effet de serre, à savoir la vapeur d'eau, on est sûr que le réchauffement EST le responsable de son augmentation (normal, plus on chauffe, plus il y a de vapeur d'eau). Il y a corrélation entre augmentation de CO2 et augmentation de la température. Mais de là à en déduire une causalité...
 
Les gens sont inondées dans un déluge d'informations, et les profanes, peu habitués aux manipulations scientifiques et médiatiques, oublient de penser à des choses de bon sens.


 
justement concernant les dinosaures...
http://www.cnrs.fr/Cnrspresse/n396/html/n396a06.htm
 

n°7737933
miniTAX
Posté le 23-02-2006 à 11:17:18  profilanswer
 


Bien vu. J'ai plus peur d'un impact de météorite ou d'une irruption telle que le Pinatubo que de l'augmentation de CO2 qu'on peine à mesurer de manière planétaire (ie dans TOUTES les couches atmospériques).  
Et je pense que la découverte de la production de méthane par les plantes VIVANTES faite par l'institut Marx Plank (cf lien page précédente) va générer d'autres batailles rangée d'expert dans les mois et années à venir.

n°7738219
tomlameche
Et pourquoi pas ?
Posté le 23-02-2006 à 11:54:28  profilanswer
 

miniTAX a écrit :

Si on va sur le terrain de la "connotation scientifique", je peux également dire que le gars de manicore n'est pas moins "politique" que le Point. Peut-être qu'il te semble plus de bonne foi parce que tu es du même camps que lui ?  :)  En tout cas, je suis habitué à la littérature scientifique et quand je vois un gars contre-argumenter en écrivant des tournures comme "Voilà un bon gros mensonge, bien gras et bien dodu", j'ai tout de suite un apriori négatif. On peut vouloir vulgariser sans devenir vulgaire.  
Mais bref, passons sur le Point et sur manicore. Si tu veux des critiques de haut niveau, tu cherches Lindzen, et tu lis sa dénonciation de la manière dont le rapport du commité scientifique du GIEC est dévoyé par son comité exécutif et par les mass-media. C'est en anglais, malheureusement, comme toute littérature scientifique à large diffusion.


Très sincèrement, je n'ai pas d'idée arrété sur le sujet. En vérité, j'ai du mal à me faire une opinion là dessus car d'un coté on trouve effectivement beaucoup de catastrophismes médiatiques-qui-fait-peur-aux-gens (on va tous mourir, la fin du monde, etc.) pas ou peu argumenté, mais de l'autre les contre-arguments ne sont pas appuyer par une communauté de scientifique (citer lindsen c'est bien, mais s'il est seul contre tous, ça a autant de poids pour moi que jean-pierre petit, en exagérant le trait) et ces contres-arguments sont toujours mis dans un contexte économique, très loin d'être partial.
L'argument comme quoi on cherche à vendre du sensationnalisme est assez ridicule au regard des mannes financières qu'il y a dérière les anti-kyoto et les anti-ecolo. Ceux qui ont le plus à perdre, c'est clairement les gros industriels, qui ont tout interet (à court terme) à faire passer ces histoires de problèmes climatiques pour des mythes.


---------------
Gérez votre collection de BD en ligne ! ---- Electro-jazzy song ---- Dazie Mae - jazzy/bluesy/cabaret et plus si affinité
n°7738409
tomlameche
Et pourquoi pas ?
Posté le 23-02-2006 à 12:18:57  profilanswer
 

Pour continuer sur Lindzen, on ne peut vraiment pas dire qu'il fait l'unanimmité au sein des scientifiques du GIEC, et très franchement, au vue des différents articles que j'ai pu lire sur le web, il semble plus proche de l'agité intelligent qui a un but politique bien clair et net, qu'un scientifique honnête et objectif...
Je copie ici un court article trouvé ici http://terre.blogs.liberation.fr/t [...] la_plante/
 

Citation :

L'effet de serre échauffe la communauté scientifique
L'unité de façade des chercheurs masque des divergences de point de vue.
 
A force, on finirait par croire que les scientifiques radotent. Oui, le climat se réchauffe. Oui, l'atmosphère se charge en gaz à effet de serre. Deux certitudes reliées par une quasi-évidence: outre la variabilité naturelle du climat, la main de l'homme porte une lourde responsabilité.
Mais cette unité de façade, renforcée par la publication cette année des prévisions des experts du Groupe intergouvernemental d'étude du climat de l'ONU (Giec), masque un débat qui se poursuit au sein de la communauté scientifique.
Différends. Une poignée de chercheurs refusent d'avoir tort contre tous et n'hésitent pas à porter leurs différends scientifiques sur la place publique. Il en va ainsi du météorologue américain Richard Lindzen, du Massachusetts Institute of Technology (MIT). L'homme, dont on dit que George W. Bush lui prête une oreille attentive, ne décolère pas. Il est pourtant l'un des onze auteurs du document du Giec. «L'idée d'une opinion dominante est plus une construction médiatique et politique que scientifique. Il est douteux de constater un large consensus sur tous les aspects d'un problème aussi complexe.» Il n'est pas d'accord avec la principale conclusion du rapport, qui avance une fourchette de 1,4°C à 5°C pour le réchauffement climatique d'ici un siècle. Sans contester l'ampleur des émissions à effet de serre et la réalité du réchauffement de 0,6°C constaté depuis la révolution industrielle, il souligne que «cette augmentation s'est principalement produite avant 1940. Ensuite, elle a été très faible. Il y a bien eu une augmentation rapide de 0,25°C à la fin des années 70 et au début des années 80, mais elle semble être associée à un changement rapide de régime atmosphérique sans rapport avec l'effet de serre.» Selon lui, une brutale modification de la température atmosphérique en 1976 aurait mis moins de dix ans à se répercuter au sol. «Un ajustement aussi rapide induit une faible sensibilité du climat.» Autrement dit, si effet catastrophique il doit y avoir, il se serait déjà produit.
Vagues. Cette vision est jugée iconoclaste par Stephen Schnei der, de l'université de Stanford (Californie) et lui aussi expert au Giec. «Il y a effectivement eu deux vagues de réchauffement. L'une de 1910 à 1940, et l'autre du milieu des années 70 à aujourd'hui, au moins aussi importante. Mais la vitesse de réaction du climat reste une énigme et on ne peut absolument pas trancher entre des sensibilités faible et forte sur la base de ces événements.»
Pour Lindzen, le réchauffement sera tempéré par des mécanismes de réactions «négatives», refroidissantes. Alors que la réduction de la couverture neigeuse et glaciaire aux pôles ou le probable dégel des sols sibériens sont souvent évoqués pour souligner la réaction «positive», le météorologue reste persuadé que la couverture nuageuse va se développer et donc réfléchir plus de rayonnement solaire. Pour lui, le réchauffement ne devrait pas dépasser un degré. «Tout le monde est d'accord pour dire que les phénomènes de réaction peuvent modifier sensiblement les choses dans un sens ou dans un autre», répond Stephen Schneider, qui juge le débat «d'un autre âge. C'est bien pour cela que la fourchette donnée par le Giec est aussi large. Mais je suis ravi de constater que Lindzen a revu ses prévisions à la hausse. En 1995, il annonçait un réchauffement d'un tiers de degré seulement.»
Ces divisions soulignent les différences d'approche qui subsistent chez les scientifiques. Richard Lindzen et d'autres irréductibles dénoncent le caractère subjectif de la prévision. «Par définition, tous les événements à venir donnent lieu à des prévisions subjectives, réplique Stephen Schneider. On ne peut les vérifier par l'expérience avant qu'ils se produisent. Ceux qui détestent la subjectivité contentent peut-être leur sens de l'objectivité mais s'empêchent de faire des hypothèses sérieuses sur les risques et les bénéfices de l'activité humaine.»
Flou. Reste l'épineuse question des incertitudes que laissent planer les modèles. Le flou qui entoure les prévisions du Giec est dénoncé aujourd'hui dans la revue Science par une brochette de scientifiques, du MIT pour la plupart mais pas pour autant d'accord avec Lindzen.
Ils soulignent que les décisions politiques réclament des prévisions éclairées de leur probabilité, et regrettent que le groupe d'experts ne donne aucune indication (1). Dans le même numéro de Science, une équipe répond que l'incertitude n'est pour le moment chiffrable qu'avec des modèles sim plifiés (2). L'absence de probabilité était le prix à payer pour baser les prévisions sur les modèles les plus performants. C'est d'ailleurs avec un modèle simplifié que l'équipe du MIT et une autre, américano-allemande, calculent une probabilité de 90 % pour un réchauffement de 1,1°C à 4,5°C pour les premiers et 1,5°C à 4,5°C pour les seconds (3).
Projet européen. Dans l'Union européenne, souligne Serge Planton, de Météo France, «un projet doit démarrer en septembre. Il permettra à terme d'échanger les modules de calcul des différents laboratoires pour tester différentes combinaisons d'outils et progresser en matière d'incertitudes». Pour Stephen Schneider, «beaucoup d'entre nous pensent qu'il y a 10 % de chances que Lindzen ait raison. Mais il y a également 10 % de chances que les conséquences du réchauffement soient catastrophiques et une probabilité énorme qu'il y ait des changements importants». Ne rien tenter pour renverser la tendance serait donc prendre de gros risques pour l'avenir de la planète.
Denis Delbecq
(1) Reilly et al., Science du 20 juillet 2001.
(2) Allen et al., Science du 20 juillet 2001.
(3) Wigley et al., Science du 20 juillet 2001.
 


 
De l'autre coté, tu m'excuseras, mais Jean Marc Jancovici, le gars de manticore, fait des articles clair, documentés, avec des renvoies vers des informations solides et objectives. Au niveau de du débat, il est clair qu'on est à un autre niveau d'honneteté intellectuelle.
En résumant, ton argumentation repose sur :
- un article du point totalement démonté par Jean Marc Jancovici ,
- une attaque personnelle sur ce gars pour tenter de le discréditer,
- les propos de lindzen démontés par les autres scientifiques du giec, surtout quand on fait le rapprochement avec ses orientations politiques et ses liens avec l'administration Bush...
 
Bref, ça fait maigre, et je crois que mon opinion est faite sur le sujet !


---------------
Gérez votre collection de BD en ligne ! ---- Electro-jazzy song ---- Dazie Mae - jazzy/bluesy/cabaret et plus si affinité
n°7738582
miniTAX
Posté le 23-02-2006 à 12:39:31  profilanswer
 

tomlameche a écrit :

Très sincèrement, je n'ai pas d'idée arrété sur le sujet. En vérité, j'ai du mal à me faire une opinion là dessus car d'un coté on trouve effectivement beaucoup de catastrophismes médiatiques-qui-fait-peur-aux-gens (on va tous mourir, la fin du monde, etc.) pas ou peu argumenté, mais de l'autre les contre-arguments ne sont pas appuyer par une communauté de scientifique (citer lindsen c'est bien, mais s'il est seul contre tous, ça a autant de poids pour moi que jean-pierre petit, en exagérant le trait) et ces contres-arguments sont toujours mis dans un contexte économique, très loin d'être partial.
L'argument comme quoi on cherche à vendre du sensationnalisme est assez ridicule au regard des mannes financières qu'il y a dérière les anti-kyoto et les anti-ecolo. Ceux qui ont le plus à perdre, c'est clairement les gros industriels, qui ont tout interet (à court terme) à faire passer ces histoires de problèmes climatiques pour des mythes.


Ah bon, il "seul contre tous" Lindsen ?  :heink: Nouveau ça !
Je cite dans ton article "Pour Stephen Schneider, «beaucoup d'entre nous pensent qu'il y a 10 % de chances que Lindzen ait raison."
Et ça, c'est juste concernant le réchauffement. Quant à l'origine anthropique du réchauffement, je te laisse deviner l'importance du "consensus". Relis bien ton article et regarde bien quand on y parle d'incertitude ou de l'influence éventuelle de l'homme.


Message édité par miniTAX le 23-02-2006 à 12:51:12
n°7738646
miniTAX
Posté le 23-02-2006 à 12:48:57  profilanswer
 

tomlameche a écrit :


De l'autre coté, tu m'excuseras, mais Jean Marc Jancovici, le gars de manticore, fait des articles clair, documentés, avec des renvoies vers des informations solides et objectives. Au niveau de du débat, il est clair qu'on est à un autre niveau d'honneteté intellectuelle.
En résumant, ton argumentation repose sur :
- un article du point totalement démonté par Jean Marc Jancovici ,
- une attaque personnelle sur ce gars pour tenter de le discréditer,
- les propos de lindzen démontés par les autres scientifiques du giec, surtout quand on fait le rapprochement avec ses orientations politiques et ses liens avec l'administration Bush...
 
Bref, ça fait maigre, et je crois que mon opinion est faite sur le sujet !


Dire "beaucoup pense que Lindzen est l'homme de Bush" (cf article) ou "on fait le rapprochement avec ses orientations politiques et ses liens avec l'administration Bush", c'est vraiment être à l'étage le plus bas de l'argumentation. Tu aurais pu mettre en paragraphe "attaque perso"  :)  
 
Tu as dit que ton opinion est faite ? Non mais attends là, tu crois que tu as fait ton opinion en toute connaissance de cause ? J'ai vu déblatérer ici des pages sur le fait que le calcaire dégagerait du CO2 qui contribuerait à l'augmentation globale du CO2 et ce SANS QUE PERSONNE ne trouve à redire, jusqu'à ce que je fasse remarquer que l'altération continentale, telle que l'érosion de l'Himalaya est un puit majeur de CO2. Partant de là, tu crois que les participants ici ont des connaissances scientifiques suffisantes du phénomène de réchauffement climatique pour discuter en toute objectivité ???  
 
Il ne faut pas se bercer d'illusion. Tout comme moi, chacun ici apporte son point de vue en fonction de ce qu'il sait et non en fonction de l'état de l'art des connaissance scientifiques. Donc affirmer que l'homme est responsable du réchauffement climatique ou non relève pour moi de la pure conjecture.
 

n°7738854
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 23-02-2006 à 13:14:49  profilanswer
 

miniTAX a écrit :

Dire "beaucoup pense que Lindzen est l'homme de Bush" (cf article) ou "on fait le rapprochement avec ses orientations politiques et ses liens avec l'administration Bush", c'est vraiment être à l'étage le plus bas de l'argumentation. Tu aurais pu mettre en paragraphe "attaque perso"  :)  
 
Tu as dit que ton opinion est faite ? Non mais attends là, tu crois que tu as fait ton opinion en toute connaissance de cause ? J'ai vu déblatérer ici des pages sur le fait que le calcaire dégagerait du CO2 qui contribuerait à l'augmentation globale du CO2 et ce SANS QUE PERSONNE ne trouve à redire, jusqu'à ce que je fasse remarquer que l'altération continentale, telle que l'érosion de l'Himalaya est un puit majeur de CO2. Partant de là, tu crois que les participants ici ont des connaissances scientifiques suffisantes du phénomène de réchauffement climatique pour discuter en toute objectivité ???  
 
Il ne faut pas se bercer d'illusion. Tout comme moi, chacun ici apporte son point de vue en fonction de ce qu'il sait et non en fonction de l'état de l'art des connaissance scientifiques. Donc affirmer que l'homme est responsable du réchauffement climatique ou non relève pour moi de la pure conjecture.


 
Si on veut agir rationellement, la question est vite réglée.
 
Proposition A : Lindzen a raison.
 
Proposition B : on agit pour limiter l'effet de serre.
 
Les conséquences de "A & B" sont infiniment petites par rapports aux conséquences de "non A et non B". Dans une analyse de risque, c'est ce cas là qui est critique et dont le risque est inacceptable.

n°7739419
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 23-02-2006 à 14:09:25  profilanswer
 

Spyn a écrit :

principe de précaution tout ca ...


 
 
Non pas exactement, perso je ne suis pas un avocat du principe de précaution, loin de là. C'est juste la méthode de base utilisée en analyse et maitrise des risques dans l'industrie.

n°7739469
Profil sup​primé
Posté le 23-02-2006 à 14:14:06  answer
 

miniTAX a écrit :

Google est ton ami.


Tu aurais des réfs particulières ? :??:
Disons que je vois pas pourquoi ce serait l'Himalaya en particulier... même si le taux d'érosion est élevé, c'est pas dans ce coin que je m'attendrais à trouver beaucoup de roches ignées...  [:roi de yamimakai]

mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  6

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
Les musulmans en France - quelques questions d'un AllemandSautons tous ensemble pour modifier l'orbite de la planète !
un topic sympas sur le vin (discussion libre )et questionsQuestions assurance
1 reponse, 20 questions, a vous de choisir la reponsevoir la planète terre en temps réel
[taupikunik] Réchauffement climatiqueQuestions d'un futur acquéreur de platines vinyles
Service téléphonique qui répond aux questions des citoyens(jardinage) 2 petites questions
Plus de sujets relatifs à : questions sur le réchauffement de la planète + dérèglement du climat


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR