La Revue d'Aptitude au Lancement (RAL) s'est déroulée le 8 août à Kourou et a autorisé les opérations de chronologie pour le Vol Ariane 5G - THAICOM 4 (IPSTAR).
 
Arianespace mettra en orbite de transfert géostationnaire le satellite de télécommunications THAICOM 4 (IPSTAR) pour l'opérateur Thaïlandais SHIN SATELLITE Plc.
Le lancement sera effectué depuis l'Ensemble de Lancement Ariane n° 3 (ELA 3) à Kourou en Guyane française.
 
Le décollage du lanceur Ariane 5 "Générique" est prévu le plus tôt possible dans la fenêtre de lancement suivante :
 
KOUROU : de 03h39 à 05h39, le 11 août 2005.
 
GMT : de 06h39 à 08h39, le 11 août 2005.
 
PARIS : de 08h39 à 10h39, le 11 août 2005.
 
WASHINGTON : de 02h39 à 04h39, le 11 août 2005.

Ariane 5 lance jeudi le plus gros satellite télécoms du monde

Espace : trois décollages en cinq jours

lancement d'Ariane 5 interrompu

Malaysia's 25 million dollar space program

Une sonde japonaise va tenter de ramener les premiers échantillons d'astéroïde sur Terre
 
Débutants de l'exploration spatiale, les Japonais ont encore tout à apprendre en matière de communication sur leurs hauts faits. Le 4 juillet, les Américains avaient su créer une curiosité mondiale autour de Deep Impact, première collision entre une comète et un boulet de fabrication humaine. Deux mois plus tard, l'agence spatiale nippone, la JAXA, vient de franchir, avec une discrétion qui confine à la cachotterie, les premières étapes d'une mission qui promet bien plus de spectacle et de retombées scientifiques que le télescopage organisé par la NASA.
 
Après deux ans de voyage, Hayabusa vient de se placer à 20 km d'Itokawa. La mission doit multiplier les innovations pour comprendre ces petits corps rocheux, très anciens, dont certains menacent de s'écraser sur notre planète.  
 
Est-ce la complexité de l'expédition qui a dissuadé ses promoteurs, échaudés par des échecs précédents vers la Lune et vers Mars, de différer toute publicité avant son succès complet ? Il s'agit en effet d'approcher le plus petit corps céleste jamais visé par l'Homme, de lui arracher des échantillons de matière pour les ramener, pour la première fois, sur Terre, tout en lâchant sur sa surface un robot expérimental.
 
En se plaçant, le 12 septembre, à 20 kilomètres de l'astéroïde Itokawa (du nom d'un des fondateurs de la JAXA), la sonde Hayabusa (le faucon, en japonais) a déjà évité deux risques majeurs de son parcours d'obstacles. La nouveauté de son mode de propulsion ionique ou électrique, qui consiste à éjecter à haute vitesse des particules chargées ­ des ions ­ fournies par un réservoir de gaz, ne l'a pas empêchée d'atteindre en un peu plus de deux années le lieu de son rendez-vous céleste, à près de 300 millions de kilomètres de la Terre.
 
Là, le délai créé par l'éloignement dans la transmission des ordres terrestres à la sonde a conduit ses concepteurs à faire un nouveau pari. Hayabusa a effectué son approche finale en se guidant de manière autonome jusqu'à la proximité immédiate d'Itokawa. L'affaire était d'autant moins simple que l'astéroïde n'excède pas les 600 mètres de longueur pour 300 mètres de large. Mais cette taille ne lui octroie qu'une force d'attraction infime. Impossible de se placer en orbite autour d'un corps si chétif.
 
Depuis lundi, la sonde navigue donc à côté de l'astéroïde sur la trajectoire qui lui permet de boucler sa révolution autour du Soleil en moins de 550 jours. De cette place privilégiée, à 20 puis à 7 kilomètres de distance, la sonde va déployer tous ses instruments pour dresser, durant deux mois et demi, une cartographie exhaustive d'Itokawa. Comme il tourne sur lui-même en douze heures, celui-ci lui présentera tous ses profils.
 
"Sa petite taille en fait un objet d'étude passionnant, comme toujours fertile en surpri ses, se réjouit Patrick Michel, de l'observatoire de la Côte d'Azur, associé aux travaux de la mission. Les précédentes sondes avaient approché des astéroïdes ou des comètes de plusieurs kilomètres de dimension. Cette fois, Itokawa se situe juste à la limite des objets dont la cohésion peut être maintenue par la force de gravité." Les premières photos prises par Hayabusa ont déjà fourni leur part d'inattendu. La faiblesse de sa gravité n'empêche visiblement pas Itokawa de retenir une couche de poussière, de la rhyolite, déjà observée par la mission américaine NEAR, qui avait atterri en 2001 sur Eros, bien plus gros. Sa forme tourmentée semble due à la juxtaposition de plusieurs roches.
 
Ces observations permettront de mieux comprendre ces matériaux rocheux ­ différents des comètes glacées ­ qui n'ont pas trouvé preneur au moment de la formation des planètes et qui se sont regroupés, pour la plupart, dans la ceinture d'astéroïdes, entre Mars et Jupiter. Certains en sont éjectés et peuvent menacer la Terre. Itokawa fait partie de cette famille inquiétante des "géocroiseurs" dont l'orbite coupe la nôtre. L'étude de sa structure, de sa résistance à d'éventuelles actions extérieures, apparaît d'autant plus cruciale que "son destin le plus probable est une colli sion avec la Terre au cours du million d'années qui vient", comme l'a calculé Patrick Michel dans un article à paraître dans la revue Icarus .
 
Hayabusa ne fera pas que jauger la menace. Début novembre, il ira la toucher, pour lui arracher quelques secrets supplémentaires. Les mesures prises vont permettre de déterminer des sites sur lesquels la sonde doit prélever des échantillons. Pour cela, elle s'approchera de la surface jusqu'à ce qu'une sorte de cornet la frôle. Celui-ci est censé aspirer les particules soulevées par l'impact d'un projectile tiré à grande vitesse par Hayabusa.
 
L'opération sera répétée trois fois, dans l'espoir de ramener sur Terre les premiers grains d'astre prélevés dans l'espace depuis la poussière et les roches de Lune charriées par kilos par les astronautes d'Apollo. "Mais c'est encore un pari audacieux, dit Patrick Michel. Si la surface est poreuse, le projectile peut s'enfoncer sans arracher le moindre éclat."
 
UN ROBOT "BONDISSEUR"
 
Ne reculant pas devant la prise de risque, les Japonais vont simultanément tenter de larguer sur la surface d'Itokawa un petit robot d'exploration, Minerva. Pas plus gros qu'une canette de boisson, celui-ci doit se déplacer par bonds calculés au plus juste pour qu'ils ne l'éjectent pas dans l'espace. La caméra qu'il porte promet des images spectaculaires, voire comiques. Sur le résumé animé de la mission, réalisé par la JAXA, la petite chose est saisie, avant chaque saut, de trépidations qui devraient la rendre très populaire auprès des enfants. "Ce n'est qu'une expérimentation , tempère M. Michel, qui peut donner des résultats étonnants et servir à concevoir un procédé plus abouti pour d'autres explorations."
 
Hors cet intermède, les Japonais ne cesseront eux de trembler que lorsque les échantillons seront rentrés sur Terre, en juillet 2007. Le retour grâce à la propulsion ionique, l'entrée dans l'atmosphère et l'atterrissage, à bout de parachute, dans l'immensité australienne s'annoncent délicats. Mais, si tout se passe bien, le Japon passera en une seule mission du statut d'apprenti à celui de nation majeure de l'exploration spatiale.
 
Les autres contacts avec des petits corps
 
Avant la tentative d'Hayabusa, une seule sonde était entrée en contact avec la surface d'un astéroïde. Il s'agit de l'américaine NEAR, qui s'était posée en douceur sur Eros, en 2001, à la fin de la mission d'observation que lui avait assignée la NASA. Les corps glacés des comètes ont fait ou vont être l'objet de plusieurs autres visites, dont la plus retentissante a été la collision entre le projectile de Deep Impact et la comète Tempel 1, le 4 juillet.
 
Une autre sonde américaine, Stardust, a récupéré des particules contenues dans la queue de la comète Wild 1, en 2004. Son retour sur Terre, avec ses échantillons, est attendu le 16 janvier 2006. La sonde européenne Rosetta vogue, elle, depuis février 2004, vers la comète Churyumov-Gerasimenko. En 2014, elle y larguera un robot-laboratoire, Philae, qui, arrimé par des ancres fichées dans le sol, doit analyser sa composition en profondeur.
 
(Lemonde.fr)

A team of researcher from the University of Texas, Dallas, and Australia's CSIRO has come up with a way to make strong, stable macroscale sheets and ribbons of multiwall nanotubes at a rate of seven meters per minute.

La Nasa doit commander à la Russie la construction de quatre vaisseaux spatiaux, alors que les navettes américaines sont clouées au sol au moins jusqu'en mai prochain, a affirmé vendredi un responsable du secteur spatial russe.