Reprise du message précédent :
Tests sanguins OK pour la campagne de tir à Kourou en Septembre/Octobre

 
 
Sur les Saturn V ? (j'ai pas vu le reportage)
 
a+

 
En particulier, oui. Mais en général ce serait bien aussi.

 
Link en MP stp ?

Il fait référence aux problèmes d'instabilité de combustion dans la chambre du F1, problèmes qui ont été résolus en ajoutant des baffles au niveau de l'injecteur pour délimiter des zones et rendre la combustion stable

Si qqun a de la documentation de qualité là dessus (écrit, video,...), je serais preneur (et très reconnaissant).

vas dans abs/ads ou même schoolar tu trouveras ton bonheur

 
 
C'est ça.  
 
Sauf que c'est pas vraiment plus clair pour moi, ma question ne portant pas sur les qualités audio du F1.  

t'as jamais vu ta gaziniere faire des flammes toutes bizarres quand le bruleur est mal mis ?
 
une combustion c'est un gros tas de turbulences entremelé d'un chiée de reaction exothermiques, créant bcp de gazs chaud et véloces qui foutent encore plus la grouille dans les turbulences, donc en modélisant et canalisant ces flux (via des deflecteurs, forme de la tuyere, des injecteurs etc etc) et bah on peut faire une belle flamme bien propre, et de nos jours j'imagine bien qu'elle est controlée en temps réel, au quart de poil de cul pres
 
et ainsi, fini les risques d'auto-etouffage, plutot genant sur un "vaisseau spatial" au decollage, et un rendement tjs correct
 
j'ai pas la moindre idée des equations qui sont derriere bien sur, mais une flamme reste une flamme non ?

 
Nan ça c'est parce que la combustion est incomplète il me semble.    
 
Mais pour les turbulences dans une tuyère de fusée, j'ai plus de mal a l'imaginer. Pour plusieurs raisons, plus ou moins bonnes :
 
Parce que les fluides sont injectés a haute vitesse par des turbo-pompes, ce qui me fait penser (à tord) que la trajectoire des gazs résultants doit être à peu près rectiligne. Et que de toutes façons à cette vitesse ils sont déjà éjectés avant d'avoir fait les malins.
 
Et aussi à cause du principe de la réaction (principe simple en plus) qui veux que les gazs se dirigent vers la seule sortie possible.
 
Enfin, voilà quoi. Je sais bien que ce n'est malheureusement pas aussi simple et que bon nombre de facteurs entre en jeu. D'ailleurs si c'était simple ce phénomène ne serait pas aléatoire.

bah non, les gazs sont des fluides, donc ca fait des tourbillons, turbulences, bulles et surpressions localisées de partout, un putain de bouillonnement perpetuel et c'est justement ca qui rend leur mise au point si difficile.  

J'arrive plus à mettre la mains sur une image du booster d'Ariane 5 d'un simulation où on voyait les turbulence. C'était intéressant, il y a avait des turbulences même à l'intérieur des booster.

y a pas une histoire qu'ils arrivent maintenant a canaliser les ondes de turbulences pour augmenter encore la pression au point de resonnance/concordance/motquivabien  ?

http://rapidshare.com/files/261104 [...] g.wmv.html pour une belle video de reacteur (click sur "free user" puis attendre la fin du decompte)

En fait j'ai quelques débuts d'idées sur le pourquoi mais j'ai pas assez de connaissances dans ce domaine . Je me demande si des différences certes minimes de température et/ou de vitesse des gazs entre le milieu du flux et les bords ne pourrait pas être une cause de turbulences. Mais ça n'explique pas pourquoi ces turbulences pourraient de façon aléatoire causer cette instabilité.
 
Dsl, j'y ai mis le temps mais je cherchai les mots justes.  
 

 
Ca me rappelle quelque chose en effet. Par contre je ne sais pas si c'est utilisé ou en dev.  

je connais pas les formules mais je "visualise" tres bien comment des bulles et des turbulences peuvent souffler la "flamme" dans la tuyere :
 
ce qui peut faire des turbulences :
- contact entre les flux et la paroi de la tuyere
- écarts de vélocité entre ce qui sort au milieu de l'injecteur et ce qui sort collé a la paroi de celui ci (bah oué, c'est un trou, il a donc un centre et des parois)
- point de contact entre les flux de comburant et de carburant (tu crois que ca pisse comme l'eau du robinet, bien laminaire ? mélange deux écoulements d'eau l'un avec l'autre pour voir )
- différence dans les debits (bah oué, les turbopompes presentent elles-aussi des turbulences a l'interieur de la partie turbine, leur débit n'est pas pas identique tout le temps a la virgule pres)
- l'ecoulement de l'air autour de la fusée va lui aussi creer des turbulences qui vont pomper/refouler les gazs d'echappement, meme juste un peu, et ca rajoute encore a l'instabilité
 
 
donc en cumulant tout ca, pas de mystere que ca fasse un sacré bordel... chepa, c'est une flamme, ca bouge c'est comme vivant quoi

Euh excusez moi... Est-ce encore la technique la plus efficace pour s'arracher à l'attraction terrestre !?
 
Aux vus des voyages qui risquent de se muliplier... un "ascenseur" ne serait-il pas plus rentable ?
 
Une grosse masse accochée par une ficelle à la terre. Elle tiendrait toute seule dans l'espace à cause de la rotation de la terre. Il suffirait de s'agripper à la ficelle pour aller dans l'espace.
 
L'idée ne semble pas nouvelle mais est-elle réalisable ?
 
note : j'espère que vous savez aller au delà des mots enfantins utilisés

 
2 sur 5.    
 
Par contre j'avais zappé les autres points. Quoi que le point 5... Me demande si ses effets ne seraient pas négligeables en fait.    

l'ascenseur spatial a été théorisé dans les années 50, et on commence tout juste a savoir qu'on pourrait probablement produire des materiaux suffisement solides pour le construire.
 
sauf que un ascenseur spatial qui reste en orbite geo, c'est une tour de 36 000km de haut. meme si tu construis ca a coup de nanomachines qui feraient 50m/heure (et ca fait deja beaucoup ), ca fait 83ans pour le construire...
 
et meme s'il ne fait que quelques metres de diametre, vla les superstructures qu'il va falloir pour qu'il tienne le temps de la construction... ou alors tirer un nanofilin jusqu'en geostat, puis constuire autour de ce fil d'ariane mais ca sera long quoi qu'il arrive.
 
pour autant, ca serait le pied c'est clair
 
 
sinon, plutot qu'utiliser des fusées, on peut utiliser la propulsion electromagnetique : un gros puit vertical creusé dans une montagne, bardé d'electro aimants, et on catapulte une capsule a tres tres haute vitesse. inconvénient : le vivant ne survivra pas a une telle acceleration, et meme l'inerte devra etre construit extremement robuste dans l'axe du lancement, ce qui réduira la charge utile.
donc je pense qu'on va cramer du propergol et autres carburant de fusée pendant un moment...

vu les énergies en jeu, RIEN n'est négligeable a ce stade, a moins de vouloir prendre le risque que ca te pete a la gueule

 
Certes. Je voulais dire négligeable comme cause possible du phénomène et non pas "a négliger".

en physique, "negligeable" sert a définir ce qu'on peut rayer de l'equation car trop faible pour influer le resultat final. exemple : la trainée aérodynamique d'un boulet en fonte qui tombe d'une table
 
mais quand on parle de milliards de joules, les trucs négligeables le deviennent beaucoup moins exemple : la trainée aerodynamique d'un boulet en fonte qui tombe de l'espace

Je sais. Ceci dit, je me demande comment on a pu, surtout à l'époque du programme Apollo, trouver une solution "simple" a un problème aussi complexe. Ca ça me trou le cul.

Ca a déja été évoqué le paradoxe de Fermi ici?

d'apres ce que je me rappelle, ils ont perdu un paquet de fusées sur le pas de tir, et surement eut bcp d'explosions sur banc aussi
 
paske bon, comme t'as vu sur la video que j'ai mis au dessus, reacteur a l'horizontal monté sur un bloc de beton, tu peux limite le mettre au point a l'oeil nu en faisant bouger tes parois et pales a l'interieur de la chambre
 
sans ordi (ou presque) a l'epoque, pas de conception sur ordi : on fait des calculs sur papier, on fait tourner le calculateur oldschool, et pis apres on teste et on ajuste, peaufine, meule, façonne, usine la tuyere jusqu'a ce que ca ait de la gueule
 
la CAO a ensuite permis d'améliorer encore plus les choses, et d'optimiser encore plus le rendement, mais ca marchait meme sans ça, juste un peu moins bien

L'idée semble intéressante ! Cependant je ne suis pas sûr que tu ais forcement raison pour les G dans la gu3ule !
 
Ce qui compte c'est que la catapulte nous amène à une vitesse particulière pour avoir assez d'élan pour quitter l'attraction terrestre. Et bien en supposant qu'une telle vitesse soit possible sans que l'air ne soit un obstacle... la catapulte magnétique peut être assez longue pour transmettre l'accelération la plus progressive qu'il soit. Non !?

 
A la règle à calculs.  

bien sur, sauf que un puit de 4km rempli d'equipements, c'est deja beaucoup, et ca ne laisse donc que 4km pour accelerer... la ou une fusée classique accelere pendant plusieurs centaines voir milliers de km...
 
c'est obligé qu'on se retrouve avec du 20, 40, 100g d'accélération, et rien n'y resistera...

 
Si. En théorie. Après faut pouvoir construire une catapulte suffisement longue. Et pour ça éviter de la faire verticale. Du coup. Mais ce n'est pas un problème il me semble.

http://www.presence-pc.com/actuali [...] rames.html
 
tout le dossier est sympa

Ok, alors pour les instabilité de combustion, il s'agit d'un couplage résonant entre à ma droite, la pression et à ma gauche le taux de combustion, c'est çà dire le taux de libération de la chaleur dq/dt. Et ça se passe là où est libérée la chaleur, évidemment, dans la chambre de combustion, donc.
 
Il y a instabilité possible au sein d'un volume de gaz en combustion dès lors que le taux de libération de la chaleur est sensible à la pression (une petite variation de pression engendre une grande variation du taux de combustion) et que ça se fait avec un très léger différé. Il y a couplage en ce sens que l'intensité de l'onde acoustique (ie la variation de la pression) est renforcée par l'augmentation du taux de combustion et donc que l'oscillation sonore s'autoamplifie, finissant par tout casser la chambre    
 
 
a+

marrant, c'est tjs ces putains d'oscillations et résonnances qui nous foutent dedans

 
Pour y voir plus claire...appoximativement :
 
A quelle vitesse faut-il balancer un objet de 5 tonnes pour qu'il quitte la terre ? (sans trop négliger le frottement de l'air)
 
Ensuite combien faut-il de kilomètres pour arriver à cette vitesse avec une accélération constante de 2 G ?

calcul de niveau terminale S ou presque, mais la c'est l'heure de l'apero

 
En effet.  

Je sais Mais c'est loin ! Et puis des spécialistes comme vous...avez forcement des visions plus claire du problème.
 
Perso je ne pense pas avoir de mal à répondre à la seconde question, cependant la première un peu plus compliqué avec le frottement de l'air

12ans en arriere... oué nan, jme rappelle pu
y a une histoire de 1/2 amx² + bx +c, "a" valant 2g dans ton exemple mais putain la nan jpeux pas

 
Merci.    
 

 
La réponse a ta première question est simple il me semble : Presque 11KM/s.
 
edit : A ouais, on est dans le cadre de la catapulte là pas d'un objet auto-propulsé. Zut. 11,2km/s est la vitesse a atteindre du coup, c'est différent à cause des frottements.  

11,1km/s pour quitter l'influence de la Terre sinon 7,9km/s pour être satelliser.
Et ensuite 13,8km/s pour quitter le système solaire depuis la Terre. C'est ce qu'on appelle les 3 vitesses cosmiques

Ca correspond au mission actuelle en terme de masse de charge utile et d'accélération. Typiquement tu as une accélération initiale de l'ordre de 0,2 à 0,8 g au départ et qui culmine à 4g vers 50 km d'altitude pour redécroitre ensuite. Donc on ne doit pas être loin des 2g de moyenne.

Au niveau de la purée à fournir : pour un lancement sous l'equateur on ajoute une gain naturel de 450 m/s. Le freinage gravitaire (la fusée doit luter contre la pesanteur qui lui donne une accélération de 9,8 m/s2 vers le sol, effet qui s'annule quand la vitesse du mobile atteint l'horizontale, à l'injection en orbite) et atmosphérique  (trainée visqueuse) représentent une perte d'environ -2000 m/s. Pour une satellisation à 200 km d'altitude, nécessitant une vitesse d'injection de 7800 m/s la fusée doit être capable de fournir une vitesse caractéristique de mission de 9350 m/s.

Si on imagine la trajectoire de la fusée parabolique, son abscisse curviligne doit être s = a[t * rac(1+t²))+ln(t+rac(1+t²))] (avec a l'accélération et t le temps, a vérifier...) pour atteindre les 200 km, il faut parcourir environ 400 km selon une parabole et cette distance est parcouru en 200 s environ avec une accélération moyenne de 2g.

a+

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