Reprise du message précédent :
au putain j'ai compris

c'est reviendu

 
Je pense que dans une situation où on risque de mourir violemment, on doit salement flipper. Ce n'est pas le même cas de figure que si on te disait "vous avez telle maladie et il vous reste X mois à vivre", puisque dans ce cas tu peux prendre le temps de te préparer...

aaaaaaaaaaaaah

ba nan même pas, dès fois je me dis "tient je sauterais bien histoire de voir comment ca fait"

 
mmh finalement t'es dans le bon topic.

 
  Hellfire, en fait je t'aime bien

ba non, c'est juste de la curiosité en fait, je suis 100% heureux et je m'éclate dans la vie
Mais bon si je meurs c'est pas un drame

 
tu auras laissé une trace  

De sang ?

 
1) Faire la leçon en disant aux autres de ne pas en donner, c'est la leçon ultime. Applique pour toi-même ce que tu voudrais voir chez les autres et en tout cas reste correcte.
2) "en connaissance de cause" me fait un peu rire. Il y a autant d'avis que de personne et sur un sujet pareil, on parle tous à partir des expériences qu'on a vécu et aussi peut être aussi des bouquins qu'on a lu.
3) Ayant moi même eu deux épisodes critiques liés à la mort, je pense que je suis pas si mal placé que ça pour pouvoir parler (en tout cas, pas plus mal qu'un autre et que toi en particulier).
4) Je me suis posé bcp de questions sur la mort et la vie en général, je fais de la méditation depuis plusieurs années (ce qui m'empêche pas de faire la fête, de fumer, de sortir et de tout faire comme tout le monde) + des arts martiaux et j'ai pour le moment réussi à aider pas mal de monde autout de moi.
5) Je ne dis à aucun moment qu'il faut se débarasser définitivement des médocs, je dis que je trouve les prescriptions complêtement exagérées et que surtout dans des cas comme : "peur de la mort" ou perte d'un proche, bien souvent la solution n'est pas de prendre des médicaments, mais d'accepter la situation et d'avoir une réflexion sur le sujet. La mort est normale et nous attend tous. ça ne veut pas dire que sur des cas particuliers, les médocs ne soient pas utiles pour aider à passer un cap. Chaque cas est particulier.

 

 
He's back & he's very gonflant  

 
je ne répond même pas, ce serait tellement simple (et idiot en plus).  
 
EDIT : ah si pour le "tellement chiant que Dieu n'en veut pas"  

une leçon quand elle porte à réflèchir ou aide à changer son attitude ne fais jamais de mal.
 

 
 
je suis contente de te faire rire.
j'ai un avis sur nombre de sujets tu sais.
les opinions, les expériences, les avis tout le monde en a.
s'il y a une chose que l'on apprend en psychologie(on ne soigne pas encore les dépressions à grands renforts de thèses philosophiques)c'est qu'il est nécessaire de les remettre perpétuellement en cause ces certitudes forgées sur des expériences personelles.
 
 
 
je te laisse le dernier mot si tu le souhaites ça a l'air fondamentalement important pour toi.

 
vas faloir 2 derniers mots, l'autre on le garde pour Nico[PPC]

 
quel rapport avec le sujet franchement ? c'est de la polution de tomic pure et simple ça. C'est dommage parce que je suis fondamentalement d'accord avec la phrase qui précédait.
 
Ah si juste un truc :
 

 
Pour les dépressions comme celle qu'a eu mon oncle (et qu'il a encore) à savoir : rester paralysé sur un fauteuil et ne plus pouvoir absolument rien faire (VRAIE depression pour moi) entièrement d'accord ! Pour les "états dépressifs", je ne suis pas d'accord. Je suis convaincu que l'absence totale de spiritualité + le mode de vie en général sont en grande partie responsables des états dépressifs (pas tous sans doute, je ne généralise pas). Prendre des medocs "masque" dans ce genre de cas les problèmes et ne les résolvent pas (si tu perds ta mère, ce n'est pas parce que tu vas prendre des médocs que le problème disparaitra, évidemment, cela peut aider durant une courte période, mais le problème, c'est que dans bien des cas, la prise de ce genre de médoc perdure très longtemps dans le temps et que les gens ont bcp de mal à décrocher).

  Beaucoup de personnes ont craint plus que tout le déshonneur (ou la déchéance) : il se sont fait hara-kiri (qui n'est pas un acte de faiblesse mais au contraire une dernière affirmation de toutes les forces vitales : il faut être en pleine forme pour se faire hara-kiri - seppuku en VO).
 
cf. Maurice PINGUET, "La mort volontaire au Japon", TEL Gallimard.
 
là-dedans citation étonnante d'un prof de fac japonais, chrétien depuis 30 ans :
 

 
excellent !

Ce qui fait chier dans son froc le soldat ce n'est pas directement la "peur de la mort" mais plutôt l'irrésolution impuissante (Descartes avait nommé l'irrésolution "le plus grand des maux" ). En clair le soldat chie dans son froc lorsqu'il attend dans quelque trou de se faire éventuellement déchiqueter par un obus, davantage que lorsqu'il court à découvert à l'assaut d'une position : car là la décision et les mouvements de tout le corps contrecarrent le phénomène d'imagination errante qui peut tourner à l'enragement. Enfin bref c'est plutôt avant le combat (alors qu'il n'y a pas encore danger) que l'on se fait caca dessus, plus que dans le combat lui-même, où l'action emporte tout (les toreros peuvent aussi confirmer ça). On peut faire un parallèle avec le trac du musicos : celui-ci s'il se fait transporter vers le lieu du concert en taxi, tout enfermé et sans pouvoir bouger, peut facilement être saisi d'une peur ou trac pouvant avoir des répercussions intestinales (et pourtant sa vie n'est pas en jeu). Par contre s'il se déplace à pied il sentira beaucoup moins le trac et certainement ne se fera pas caca dessus.
 
cf. Alain, "Souvenirs de guerre", Pléïade "Les passions et la sagesse".
 

 
mais quel faux cul !
 

5) Je ne dis à aucun moment qu'il faut se débarasser définitivement des médocs, je dis que je trouve les prescriptions complêtement exagérées et que surtout dans des cas comme : "peur de la mort" ou perte d'un proche, bien souvent la solution n'est pas de prendre des médicaments, mais d'accepter la situation et d'avoir une réflexion sur le sujet. La mort est normale et nous attend tous. ça ne veut pas dire que sur des cas particuliers, les médocs ne soient pas utiles pour aider à passer un cap. Chaque cas est particulier.

 
y'a pas contradiction dans tes conneries ?
tu pense que les prescriptions sont exagerés dans de nombreux cas, mais ensuite tu indique que chaque cas et particulier...
donc soit tu a fait tout les cas possible de depression (ce qui expliquerait bien ton etat de confusion avancée), ou alors tu te permet de juger sans savoir ce que toi meme tu reconnais comme étant toujours un cas particulier.
 
bref, tu connais rein mais t'a toujours raison :
"je connais pas les cas particulier, mais les prescriptions sont exagerés"...

 
très vrai, et c'est présent dans bcp de philosophies orientales où l'on recommande de se préoccuper de la mort quand "tout va bien" et non quand tout va mal, car alors il est trop tard.  

C'est exact Meg est capable en quelques mots de suggérer d'immenses perspectives qui nécessiteraient chez d'autres plusieurs volumes !

 
tout à fait ! des millions de personnes droguées aux anti-depresseurs et aux anxiolitiques , je trouve cela "exagéré" et même "déconné" pour parler plus vulgairement. Ceci dit, chaque cas est particulier et dans certains cas, c'est sans doute utile, voire indispensable. Je ne vois pas ce qu'il y a d'illogique, par contre, toi tu cherches la petite bête (ça prouve au moins que tu fais des efforts... Espérons que ce ne soit pas en vain...   )

 
et bien sur ton retour a la spiritualité limite secte est une bonne solution ?

[citation=516243,24][nom]rogr a écrit[/nom]
Ce qui fait chier dans son froc le soldat ce n'est pas directement la "peur de la mort" mais plutôt l'irrésolution impuissante (Descartes avait nommé l'irrésolution "le plus grand des maux" ). En clair le soldat chie dans son froc lorsqu'il attend dans quelque trou de se faire éventuellement déchiqueter par un obus, davantage que lorsqu'il court à découvert à l'assaut d'une position : car là la décision et les mouvements de tout le corps contrecarrent le phénomène d'imagination errante qui peut tourner à l'enragement. Enfin bref c'est plutôt avant le combat (alors qu'il n'y a pas encore danger) que l'on se fait caca dessus, plus que dans le combat lui-même, où l'action emporte tout (les toreros peuvent aussi confirmer ça). On peut faire un parallèle avec le trac du musicos : celui-ci s'il se fait transporter vers le lieu du concert en taxi, tout enfermé et sans pouvoir bouger, peut facilement être saisi d'une peur ou trac pouvant avoir des répercussions intestinales (et pourtant sa vie n'est pas en jeu). Par contre s'il se déplace à pied il sentira beaucoup moins le trac et certainement ne se fera pas caca dessus.
 
cf. Alain, "Souvenirs de guerre", Pléïade "Les passions et la sagesse".
 
eh bien... Je trouve ça très intéressant (je devrais peut être relire un peu descartes moi   )  

 
  tu sais que je t'aime toi.  

ca s'enlise là.

 
ben avec des attaques personnelles qui n'ont plus de vrais rapports avec le sujet, c'est malheureusement fréquent    
 
C'est dommage, je l'aimais bien moi ce topic.

Ecoute, c'est très sympa, les questions existentielles, mais dans mon cas, elles s'étaient transformée en un truc qui m'empêchait d'aaller au boulot et de sortir de chez moi en général. Dans ce cas là, j'utilise ce que la science m'offre afin de pouvoir mener une vie "normale", qui me fera pas perdre mon boulot.
Maintenant, comme mon médecin est "capable", elle m'en a prescrit pour 1 mois (traitement "coup de pied au cul" ) et on se revoit à l'issue de ce traitement pour décider s'il est utile de le continuer

 
Chaque cas est particulier de toutes façons, et il est hors de question que je me substitue d'une quelconque manière à un avis médical, mais je trouve juste que la prise d'anti-dépresseur et d'anxiolitique se généralise incroyablement et je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose.
C'est vrai aussi, que lorsqu'on exerce une profession, on ne peut parfois pas se permettre d'arrêter sa carrière professionnelle, et qu'un médicament peut éviter dans ton cas par exemple de la mettre ne péril, je ne le conteste pas   . Mais sur le fond, je trouve quand même que bien souvent ça ne résoud rien. Bcp d'amies de ma mère par exemple prennent des anti-depresseurs depuis la mort de leurs parents et ça dure depuis plusieurs années. J'ai l'impression qu'en "masquant" leur peine, elles remettent à plus tard le deuil nécessaire à la disparition d'une personne proche (peut-être que je me trompe, c'est juste mon impression). Un deuil est une chose longue et pénible, mais en même temps c'est une chose normale et nécessaire. Le problème et ça je le comprends très bien, ce sont les impératifs (par exemple professionnels) qui nous empêche de prendre "du temps" ou "de la distance", et pourtant je reste convaincu qu'au cours de notre existence, c'est une démarche qui est nécessaire pour avoir un équilibre sur le long terme.
 

Perso je suis toujours pas remis de la mort de ma mère mais je sais pourquoi. L'obstacle à mon deuil c'est mon pere. Lui est "intelectuellement mort" en même temps que ma mere. Depuis c'est alcoolisme et depression... Comme en plus il est au chomage ca aide pas.
 
Tant qu'il aura pas decide de faire quelquechose (les vetements de maman sont toujours dans la penderie), je ne pourrai pas evacuer certainnes choses

 
C'est une situation vraiment pas cool en tout cas. Pense à une chose aussi, c'est que tu n'es pas forcément obligé de prendre tout ça en charge. Peut-être que ton père a besoin de se retrouver seul aussi pour faire le point lui aussi. Dans les moments très pénibles, la solitude permet souvent de faire le point. Ce n'est peut-être pas la meilleure solution que tu restes avec/chez lui. Peut être aussi que ton père ne devrait pas rester chez lui pendant un certain temps et prendre l'air quelque part... Il y a toujours plusieurs pistes, même si ce genre de situation est toujours très difficile. Bcp de gens font par exemple le choix de déménager ou change de region.

 
pas les thunes pour partir

 
C'est triste et dommage. Pas d'amis qui pourraient te prêter un appart quelque part (genre à la montagne) ou qui auraient une très grande maison quelque part (ou à l'étranger).
Ici en Allemagne, j'ai un ami français (c'est le seul français que je vois de temps à autre, tous les autres sont soi allemands soi sud-américains ou vietnamiens) qui est parti sans rien chez un pote lui pendant 1 mois au départ. Et ça fait 4 ans qu'il est ici. Il m'a dit que si il était resté chez lui, il aurait "mal tourné". C'est très fréquent comme situation (ce qui n'enlève rien à la gravité de ce que tu vis).

up.

 
Je vais passer une partie de l'été sur Paris, certainement y trouver un ptit boulot. C'est déjà suffisamment dépaysant par rapport à chez moi

 
pkoi up il y a quelque chose a rajouter  
 

 
bah ouais, les gens peuvent continuer à donner leur experience

 
boué bah si tu en veux une pour le moment je fonce à pied joints dedans... j'ai perdu 12kg en un gros mois, depuis qqs jours je passe mes journées à pleurer comme un gosse etc, etc... et tjs pas décidé à prendre le moindre médicament, ca finira par passer    
 
vala, au moins t'auras pas uppé pour rien