Reprise du message précédent :

Ben c'est du témoignage personnel, c'est le plus bas niveau de preuve...
Donc on reste sur de la croyance.
Tant que ça ne détourne pas du médecin, ça va

Bientôt 1er séjour en clinique pour un mois, y'en a qui ont des retours sur comment ça se passe ? Y'a des obligations de participer à des choses ?

J’angoisse beaucoup ce matin. Au-delà du fait d’avoir possiblement un cancer, c’est plutôt la perspective de perdre ma maison et mettre ma famille dans la merde qui me rend malade. Je reste persuadée que l’assurance ne paiera pas si je suis malade. J’ai essayé d’en parler à mon mari ce matin mais ça l’énerve.  
Désolée, je pose ça là car j’ai peu de personnes à qui parler. Vous pouvez scroller.

 
Pas cool... Peut être envisager une petite thérapie de couple ? Je sais que ça a sauvé pas mal de couples autours de nous, dont certains étaient dans ton cas, elle ou lui qui ne faisait que des choses de son coté en "délaissant" sa moitié, parfois il faut une tiers personne pour aider à la prise de conscience.
 

 
Je ne suis pas sûre qu’il accepterait de consulter quelqu’un. J’ai souvent pensé à divorcer dans les moments où j’en ai vraiment ras le bol.

 
Je n'avais pas vu ton message désolé :
 
Alors, je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire mais essaye de ne pas penser au cancer, la on te parle d'une biopsie pour analyse, il y a de fortes chances que ça ne soit rien de grave j'en suis persuadé.
 
On a connu un moment difficile avec ma femme aussi, je vais te raconter :  
 
En 2016, un soir, elle rentre du travail et s'écroule devant moi, faisant une crise type épileptique. Ca été un moment très dur : on a passé 10 jours à l’hôpital, ils voyaient une tache suspecte dans le cerveau mais ne savait pas ce que c'était, et ne savaient pas si c'était opérable ou pas. On s'est accroché, on est resté super soudés en se disant ok, il y a forcément une solution.
 
Ils ont fait appel à un grand ponte de la neurochirurgie qui est venu nous voir, il nous a dit : On ne sait pas ce que c'est effectivement, mais ça n'a rien à faire dans votre cerveau de votre femme, j'ai un chemin, je peux opérer. On a été soulagé et on a donné le feu vert tout de suite. L'opération s'est très bien passée et après analyse c'était une tumeur bénigne (mais qui était très grosse et compressait le cerveau d'ou le blackout).
 
Je vais te donner les mots rassurants de mon médecin quand on attendais les résultats et l'opération : il m'a dit, souvent on bloque sur le mot tumeur, mais une tumeur c'est "juste" quelque chose qui n'a rien à faire ou on la trouve, un grain de beauté est une tumeur... ça n'est peut être rien mais sa phrase nous a apaisé, on s'est dit : Ok, ça n'a rien à faire la, on opère et on en "parle plus".  
 
Voila, j'espère que ça pourra t'aider à voir un peu plus de positif, c'est normal d'angoisser, mais dans bien des cas ça n'est "pas grand chose"    
 
Ps : si tu veux en parler un peu plus, on a un DT avec quelques membres actifs ici  

 
Finalement, je crois que c’est l’attente le plus dur, le fait de ne pas savoir. J’essaye de me rassurer en me disant que la radiologue m’a dit que la biopsie n’était pas urgente. C’est aussi parce que j’ai accumulé pas mal cette année je pense.
 
C’est cool car avec ta femme vous étiez soudés. Je ne pense pas pouvoir attendre la même chose de mon mari. Il n’est pas très empathique.
 
Je veux bien l’adresse du DT, si ça ne gêne pas les autres membres. Je ne veux pas vous déranger.

Je viens de t'ajouter au DT

 
Le simple fait qu'il t'ai dit que ça n'est pas urgent est effectivement rassurant, quand ils ont un sérieux doute en général ils ne font pas trainer les choses

 
Ce qui doit bien arranger la Science et l'ordre des médecins je présume, ainsi que Big Pharma.
 

 
Tout à fait.
 

 
On est d'accord sur ce point.

 
Merci

 
Ta tendance à toujours t'excuser d'être là mérite d'être creusée.
Perso je me rends de plus en plus compte à quel point je passe à côté de ma vie à cause de mécanismes de défense de ce genre, hérités de l'enfance.

En tant que lurkeur récent et proche aidant d'une personne maniaco-dépressive, je me permets d'intervenir sur le sujet de l'hypnose : c'est à ne pratiquer QUE dans un cadre thérapeutique clair (donc avec l'aval à minima d'un psychologue compétent), et à éviter totalement en cas de trouble psychotique (bipolaire/schizophrénie/paranoïa).  
 
 
Manza : bon courage pour l'attente, je me doute que c'est particulièrement difficile

ah ouais ? ça peut partir en vrille ?

 
Oui, déclencheur de crise maniaque/psychose aigue chez mme  

 
 
Merci

Genre elle nettoie l'appartement sans s'arrêter ?
C'est plutôt une bonne chose ça

En effet je suis d'accord avec ça.

 
 
 
C'est pas tout à fait ça, mais la liste est longue, et quand ça termine en crise psychotique ça finit pas très bien.

 
Effectivement, ça doit être bien encadré et ça n'est pas compatible avec toutes les pathologies  

Même avec un Monsieur Cuisine ?
 

 
Oui je pense aussi.
 
Ainsi que tes problèmes avec ton mari dont tu dis toujours qu'il n'est pas "empathique" sans qu'on sache vraiment ce que tu entends par là, mais tu as l'air quand même assez malheureuse de la situation. Courage en tout cas

 
Désolée, je n’avais pas vu ton message. J’ai toujours été comme ça, même enfant. Je pense que je dérangeais mes parents, un peu tout le monde. Même avec mon mari je suis comme ça. Il m’a dit l’autre jour que je devrais m’imposer davantage.

 
Je suis comme ça également. Tendance à m'excuser pour tout et n'importe quoi.
 
Sûr que ça vient de mon éducation.
 
Ca énerve certaines amies.

 
Pareil. Mais au fur et à mesure que je bosse sur moi-même j'arrive de mieux en mieux à retracer l'historique du truc, parce que bon t'es pas née comme ça  
Après bah faut essayer d'abandonner les croyances sous-jacentes, c'est le gros du taf...

 
Pour donner un exemple...
 
Ma mère est née à Paris en 1942. Ses parents l'ont prénommée Rachel, ce qui était assez "délicat" pour l'époque. Quand ils ont appris le génocide, ils ont flippé comme jamais de se dire qu'ils auraient pu être inquiétés d'une manière ou d'une autre.
 
Le parrain de ma mère faisait partie de la résistance dans le nord de la France. Elle ne l'a connu que 2 ans mais elle en gardait encore de bons souvenirs alors qu'elle avait 81 ans à la fin de sa vie. Son parrain a été arrêté par la Gestapo et déporté dans un camp de concentration en Allemagne. Lorsque les russes ont libéré les camps en 1945, il s'est retrouvé sur la route à marcher direction la France. Atteint d'une pneumonie, épuisé et amaigri, il est mort comme un chien sur le bord de la route.
 
Une grand tante durant la seconde guerre mondiale toujours, s'en va chercher du lait dans le village voisin. Elle a été décapitée sur la route par un obus.
 
Ce cumul d'évènements a rendu mes grands parents maternels d'une extrême prudence. Ma mère a toujours été méfiante et d'une prudence énorme face à tout et n'importe quoi.
 
Du côté de mon père, c'est différent. Dernier d'une fratrie de 13 enfants, tous ses frères étaient artisans. Peintre, maçon, fabriquant de matos audio, menuisier, ...
 
Quand il s'est mis en couple avec ma maman, il a voulu monter sa boîte à son tour.
 
Elle l'en a dissuadé aussi sec et c'est à ce moment là qu'il s'est replié sur lui-même, au point aujourd'hui de n'être guère plus qu'un légume qui ne pense pas car d'autres le font à sa place.
 
Ma soeur et moi avons été élevés dans cette ambiance où il faut se méfier de tout, parce que tout est dangereux, etc.
 
Etant un garçon, j'ai connu moins de limitations que ma petite soeur qui n'avait quasi pas le droit de sortir.
 
Ma soeur s'est rebellée assez tôt devant cette éducation qui la brimait alors que moi, j'ai dis amen et j'ai laissé faire.
 
L'an dernier, je me suis lancé dans une formation d'éducateur comportementaliste canin. J'adore étudier le comportement des chiens. J'ai suivi la formation durant des mois, motivé à bloc. Puis vint le moment de créer son auto entreprise et là, énorme blocage genre bloqué par un mur insurmontable et incontournable. J'ai lâché en reproduisant à l'identique ce que mon père avait subi.
 
Ma soeur, pareil. Elle veut devenir coach de vie et thérapeute énergétique. Pendant un paquet de temps, elle a buté sur le même soucis que moi : la création de sa boite.
 
A la différence de moi que désormais, elle est plus déterminée que jamais.
 
J'y travaille mais ça va être long. C'est pas que je ne m'aime pas, c'est que littéralement et au plus profond de moi, je me déteste. Je dois bosser sur tout ça car seuls, mes antidépresseurs sont incapables de me filer la bonne "vibe". Donc, psy + hypnothérapeute + bouquins sur le développement qui font du bien, enfin tout du moins chez moi, dont L'homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle, livre/roman qui m'a été chaudement recommandé à la fois par ma soeur, la psy et l'hypno.
 
Fin du déballage de ma vie privée.
 
Désolé pour la longueur.
 
Tout ça pour dire qu'on hérite de quelques choses de nos parents qui ont, eux aussi, hérités de trucs de leurs ancêtres.
 
En fait, j'ai l'impression d'être né avec un baluchon rempli de saloperies qui ne me concernent pas, qui ne sont pas à moi mais qu'on m'a collé de force en disant : marmot ! vis avec ça et démerde toi !

Aricoh ah oui c'est lourd cette histoire...

Merci pour nous avoir raconté tout ça, j'espère que tu réussiras à affronter ce passé pas hyper joyeux pour réussir à aller de l'avant.

 
   
 
Ouaip...
À nous de briser le cycle  

 
   
 
Et d'arrêter inconsciemment de le reproduire.

Arrêter de se reproduire aussi  

Ha on a trouvé le futur ex mari de -Sarah-  

arrêté jusqu'à la fin de mois depuis mardi, ça y est, mon dernier burn out est consommé.

Comme je sais très bien que cette fois je ne m'en relèverais pas, j'ai arrêté la venlafaxine pour récupérer au moins mes pulsions suicidaires.

Ca a marché pendant quelques jours au début de l'arrêt, l'impression d'être enfin libéré d'un carcan mental où je sais que me flinguer est la meilleure solution mais où je n'en ai pas envie, j'étais en mode  

Sauf que mon état de fatigue est tel que c'est vite reparti, là je suis trop épuisé pour avoir envie de quoi que ce soit
putain ça fait longtemps que je n'étais pas aussi mou et fatigué, quasi impossible de sortir du lit le matin, l'impression d'avoir un poids de 80kg sur le torse, se lever semble physiquement quasi impossible, horrible.
Et bordel, ce brouillard mental depuis des mois, j'enregistre rien, tout ce qui rentre dans le cerveau ressort instantanément, ça reste même aps quelques heures, l'impression d'être complètement teubé...

Ta dépression et envie de crever, y a des facteurs identifiés ? Externes ou internes...

Venlaflaxine arrêtée net ?

C'est vraiment pas une bonne idée ça. Mais vraiment pas.

vie de merde sans intérêt depuis toujours    

je suis passé progressivement de 225mg à 0 sur un mois (150 puis 75 puis 37.5 avant d'arrêter).
un peu rapide mais j'ai une grosse résistance aux médocs et un profil pas du tout sensible à l'addiction.
Ca fait un mois que j'ai arrêté.

fiou et t'as pas pris cher ?

Fais pas le con

Difficile à dire vu mon état déplorable Imani empire depuis des mois mais je n’ai pas l’impression.

T'es costaud, c'est vraiment pas facile le sevrage de la venlafaxine.

Tout dépend des gens, perso j'ai pas eu plus de mal que pour d'autres molécules, les classiques vertiges pendant ~2 semaines.