Reprise du message précédent :
Le psychiatre m'a dit que c'était stimulant, mais comme le Zoloft qui est censé être sédatif et qui en réveille certains, ou le Prozac qui fait dormir alors qu'il est censé être stimulant... et je suis incapable de dire avec certitude si c'est l'influence directe du médoc, ou l'effet collatéral d'un retour partiel à la normale

Perso le Zoloft m'empêche de dormir en début de traitement (mais genre vener, c'est totalement impossible de m'endormir), ça dure environ 3 semaines et après ça passe et là j'ai l'effet d'amélioration du sommeil.

Ok, je vais attendre alors, peur de me prendre un mur si j'essaie de baisser la dose maintenant

 
généralement faut essayer assez 'longtemps' les molécules avant de les arrêter, pas toujours facile mais ça vaut le coup quand ça marche

J'ai eu quelques journées quasi normales dernièrement, les premières depuis longtemps. Mais c'est pas magique au sens où c'est plutôt la gestion de l'angoisse que l'angoisse elle-même qui est modifiée. Ça pourrait aussi être le Baclofène que je prends le soir qui marche plus. Au bout de 6 mois forcément...

J'en ai profité du coup pour tester 0,5 mg de Rivotril, ça rigole pas ce truc

 
Ça ne rigole pas et l’accoutumance arrive très vite. Ça entraîne aussi de sacrés pertes de mémoires. Tu es France ? C’est un neuro qui t’as prescrit cela ?

C'était une vieille prescription. Ça dégomme pendant 12h mais comme n'importe quel antihistaminique, je n'ai senti aucune anxiolyse, pas de récupération, des problèmes de concentration toute la journée qui a suivi, j'ai du mal à comprendre les abus et restrictions car il fait rien de plus que les autres benzos.

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Perso pas ressenti comme cela, car dès qu'un taf me stresse ça part en couille   ... Donc j ai souvent (très souvent) changer de taf

Bon courage et surtout bon repos pour ton arrêt sans contact.

 
Sur un usage long, si c’est vraiment mauvais mais sur un one shot non.

J'essaie de ne rien prendre car ça frappe assez fort ce qu'on m'a donné. Je prends vraiment quand j'ai trop besoin de récupérer.
J'ai du zopiclone, c'est le plus fort que j'ai en stock. Sinon j'ai du Xanax mais ça n'aide pas à dormir

Ah tiens ça me fait penser à ma situation. 25 ans de carrière, jamais resté plus de 3 ou 4. ans sur un poste.

Marre de l’hyperphagie      me faut toujours quelque chose dans la bouche    
Plus envie de vivre, « heureusement »j’ai des obligations  

ça tombe bien on est plusieurs à se sentir un peu seuls    
 
bon courage

Bon courage philibear

La routine ça peut aider oui.

Ha jparlais pas de la routine. Ça je sais m’en fiche.
Mais les 2 chats pour lesquels j’ai fait l’erreur de les garder à l’intérieur. Ma fille, même si elle est adulte peut encore avoir besoin de moi vivant.

J'ai connu une copine qui ... non ok pas le lieu    
 
Tu as essayé tout ce qui permet de faire équivalent (genre chewing gum, truc à chiquer etc... ?)
 

 
Si tu es proche des idées suicidaires, parle en autour de toi surtout  

 
Je me rappelle après coup que mon psychiatre m'avait parlé des ORL qui en prescrivaient à tort et à travers en disant que c'était safe

Hello,

Il m'est arrivé un truc "pas très cool" en début d'année, et j'ai repris un suivi avec une psychologue pour m'aider mais j'ai deux questions:

- La psychologue est très sympa et dynamique, elle ne laisse pas de blanc mais elle parle beaucoup et ne dirige pas vraiment la séance... Et y'a des séances entières où c'est juste du small talk, et on va se mettre de parler de travaux ou de mes vacances de l'année dernière ou d'alimentation...

Exemple: je suis végé, je ne sais plus exactement pourquoi c'était venu dans la conversion à ce moment là. J'essayais d'expliquer que depuis petite je voulais pas manger de viande parce que j'ai une sensibilité accrue envers les animaux et elle me sort qu'elle est fille de chasseur et que dans sa famille y'a un rapport sacré à l'animal qui nourrit, et que c'est quelque chose qui s'est perdu avec l'évolution, pendant la moitié de la séance ... Ok cool story sis mais en réel je suis pas là pour débattre du bien fondé de la chasse dans notre société actuelle . Est-ce que c'est normal ou je me fais arnaquer ? Est-ce que je peux lui dire que sa méthode de fonctionner ne me convient pas totalement ?

- J'ai des angoisses ce qui ne m'était pas arrivée depuiiiiis, et parfois des crises de larmes qui arrivent soudainement, je ne sais pas pourquoi (enfin si, à cause du truc de début d'année mais pourquoi ça m'arrive comme ça, je sais pas). Est-ce que je devrais pas plutôt consulter un psychiatre ?

Merci !  

Pour le premier point, tu peux peut-être déjà lui demander quelle est sa méthode de fonctionner justement, quels sont les moyens et les objectifs, et les délais à partir desquels on s'attend à un résultat (ou au contraire où on fait un constat que ça ne marche pas et qu'il faut essayer autre chose). C'est plus facile de s'impliquer quand on comprend la démarche (et incidemment ça permet de s'assurer qu'il y a réellement une démarche claire ), en tant que pro elle doit être capable de comprendre ça et de t'expliquer un minimum où vous allez. Comme en fait un plombier ou un avocat sont censés être capables d'expliquer leurs actions à leur client.
 
Et si tu as un point spécifique à remonter comme le smalltalk dont tu ne comprends pas la finalité, tu peux aussi lui en faire part. Peut-être qu'elle saura t'expliquer pourquoi tu n'y vois pas de bénéfice immédiat mais que c'est normal (et là on en revient à la question de la vision globale dont je parlais plus haut), ou peut-être qu'au contraire vous pourrez réorienter votre manière de faire de façon à éviter ces moments qui te gênent.

Merci !

 
   
 
Fuis  
 
Elle est là pour te donner des pistes pour aller mieux, pas taper la discu

+1

Ça me rappelle une psy qui m'avait raconté sa vie à la con pendant la moitié de la séance... file-moi 60 balles à ce moment-là

Ce n'est que mon avis mais je pense que oui... même si ça devait être, dans la mesure du possible, en complément de la psychothérapie

Alors j'aime bien l'atarax mais la demie vie est beaucoup plus longue que le zopiclone je trouve (en tout cas chez moi).
J'en ai pris à 22h30 hier et je suis toujours pas en forme ce matin., je prendrai beaucoup plus tôt la prochaine fois.

 

 
waif j'ai jamais eu ce cas-là heureusement...
je me demande quel est le pire ceci dit : ça ou parler à une tombe qui lâche sa ptite perlouze freudienne toutes les 15 minutes  

+2  
J'ai eu ça aussi, on discutait lecture, ce n'était pas désagréable mais bon payer 50€ pour parler de sa dernière lecture... Si je lui avais offert un verre de vin au PMU du coin ça aurait été pareil. Au bout de 3 séances je lui ai dit que je n'étais pas sûre que le courant se fasse bien pour un suivi psy et j'ai arrêté. Vu la contrainte que ça représente d'aller voir régulièrement un psy aussi bien financièrement et d'un point de vu organisationnel (ça prend du temps quand même !), il ne faut pas s'embarrasser et changer de thérapeute.

Hey au fait j'ai commencé à espacer mes séances je suis passé à une par mois au lieu de 2... C'est toujours 50€ d'économisé..' bon et aussi le signe que ça va mieux

zuf le début de la richesse aussi

Les psychanalystes me font peur à l'inverse des autres, mais je dirais que les deux sont également cauchemardesques
J'ai d'ailleurs encore eu le cas en début d'année dernière, le psy m'a parlé de son échec scolaire, de ses acouphènes, de son programme en fac de psycho, de son syndrome de l'imposteur + exposé son avis circonstancié sur les tatouages, les motards et les missionnaires évangélistes

Mais quel est le but ?  

Je sais pas, je lui ai pas demandé, il avait peut-être besoin de parler
J'ai arrêté après 2 séances

Perso dés qu'une question/échange me semble "étrange" (ou que je capte pas le but) , je demande toujours au professionnel le pourquoi/comment, si je n'ai pas de réponse c'est next (ce qui a dut m'arriver qu'une ou deux fois en vrai)

Je suis pas psy mais c'est quand même bizarre vos échanges là, genre pomme qui est vegan et la psy qui parle de chasse ou celui de justin

Tu lui as répondu que dans son cas ce n'est pas un syndrome?

J'ai surtout connu des psy qui ne parlaient pas du tout ou très peu et c'était difficile pour moi. Avec celle-ci, au début, j'appréciais d'avoir une personne qui ne me laisse pas parler dans le vide, par contre si c'est pour me raconter sa life en me laissant peu de place, j'en vois pas l'intérêt ....

J'en ai eu un aussi. Il ne parlait jamais. Ca n'a pas duré, ça ne me convenait pas.
L'actuel, on échange, c'est bien mieux

youtube me propose ca  
 
https://www.youtube.com/watch?v=v5YcH5X5Xgo
 

J'ai rien dit parce que mon petit système nerveux fragile gère mal le conflit ouvert, mais c'était clairement un gars arrivé là un peu par hasard et avec un bagage pas trop bien géré qui venait prendre trop de place dans l'échange, bien malgré lui.
Je pense que ceux qui parviennent à dispenser de vrais conseils utiles tout en maintenant une distance professionnelle, ce sont des perles rares.
J'ai quand même eu deux excellents psy en l'espace d'une dizaine d'années : une qui me bluffait par la finesse de ses analyses tout en étant fiable et bienveillante, un autre qui était aussi très fort malgré ses accointances psychanalytiques. Dans les deux cas, y'avait ce critère d'empathie et de saine distance qui était rempli.
Mais malheureusement, ils étaient perdus ou partiellement inefficaces pendant les périodes de très forte anxiété, et les spécialistes de certains troubles qui tiennent la route, j'ai l'impression que c'est encore plus rare. Je me contente donc de l'entretien téléphonique mensuel avec le psychiatre, pour l'instant je n'ai pas envie de rechercher de nouveau psychologue.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas renoncer à chercher quand on a besoin, et ne pas trop insister quand ça semble foireux.
Y'a beaucoup de guignols dans cette profession, pas autant qu'en immo mais presque