Reprise du message précédent :
J’ai connu quelques tabous avec mes parents, pour des choses sans grande importance au final. Mais à chaque fois j’imaginais pire que ce qu’il en était réellement. Je trouve que la vérité est toujours préférable donc j’essaye d’appliquer cela avec mes enfants.

vaut mieux éviter que les gamins se fassent des films je pense aussi oui

De mon côté je dirais pas que c'était des tabous, juste que ma mère incapable de gérer ses émotions et angoisses se déversait sur nous.

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Ma mère aussi est incapable de gérer ses angoisses. Et avec le recul je me dis qu'elle ne se rend pas compte ou alors ne veut pas voir à quel point tout cela n'est pas normal. Pour elle, c'était normal de ne pas nous laisser aller à l'école trop jeune. Quand on allait à la piscine, elle pouvait passer sa matinée à côté du téléphone au cas où on l'aurait appelée pour lui dire qu'on s'était noyé.

J'espère que ton sevrage va bien se passer.

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Bon, bah    
 
Ca n'allait plus un matin, je vais chez le toubib il m'ausculte : tension : 200/160.
 
Là je suis en arrêt sous alprazolam.  

Tu fais de l'hypertension d'habitude ?

De ce que j'ai lu, les rebonds sont tres fréquents. Donne toi un a deux mois apres l'arret / diminution pour voir si ca ne se stabilise pas.

Quand je suis stressé uniquement.

bonjour,
je suis dépressif depuis plus d'1 an et je prend du vératran, je voudrais m'en sortir, j'ai un peu tout essayé en terme de solution naturelle mais rien n'y fait. J'ai toujours des insomnies, des angoisses et l'envi de ne rien faire. J'ai entendu parler des couvertures lestées, est-ce que qqun connaît ? on m'a parlé de celle la qui est fabriqué en france mais je ne sais pas ce que cela vaut.
si vous avez d'autres solution je suis preneur ? On m'a parlé également d'antidépresseur naturel style millepertuis ou encore du griffonia mais je ne sais pas la non plus si c'est efficace.
merci

Bonjour à tous,
Je pose ma question ici aussi au cas où, est ce que certains ont testé et ont des retours sur le CBD en vue de diminuer voir d'éviter la prise de Xanax? (prise de manière ponctuelle hein, je ne parle pas de dépendance dans ce cas précis).

Merci

Quand j'étais enfant/ado, dans le pays où j'habitais, on avait des couvertures bien lourdes pour l'hiver et bah on dormait super bien (surtout quand on en mettait deux), c'est vrai que ça manque ce poids, donc je dirais que ça devrait te faire une sorte de cocon qu'on ne trouve pas avec une couette ou couverture ordinaire. Je vais peut-être en ramener la prochaine fois que j'y vais  

Après, je n'ai pas d'opinion sur ce que tu as mis en lien.

Et pour aller mieux, est-ce que tu consultes pour discuter de tes problèmes et éventuellement trouver des origines/solutions ?

J'ai vu l'hypnothérapeute hier. Elle m'a fait une séance pour être plus détendue. J'ai un peu l'impression de ne pas m'être suffisamment laissée aller, mais j'étais bien fatiguée après. Elle trouve elle que ça a bien fonctionné. Elle m'a prévue 2 autres séances, on doit travailler aussi la confiance en soi.
 
En attendant le prochain rdv, je dois faire de la cohérence cardiaque. Elle m'a bien expliqué à quoi ça servait. Et je dois aussi m'accorder 2 petits plaisirs par jour.

 
J'ai perdu un ami de 20 ans l'an dernier, et ensuite en plus taf ca n'allait plus.
 
Au début, je pensais m'en sortir seul, mais chaque jour a été une lente descente.
 
Mon dernier arrêt de travail remonte à 2014, pour une fracture.
 
J'ai du décompensé, je ne sais pas ce qui c’est passé.
 
Je n'arrivais plus à sortir de chez moi    

Question pour les personnes qui font ou ont fait de la cohérence cardiaque : c'est normal de ressentir un coup de barre à la fin des 5 minutes ? Je me demande si je fais l'exercice correctement.

Petite semaine de vacances ça fait du bien de décompresser. Mais je me sens constamment sur le fil dans mes pensées, à faire attention de surtout pas trop aborder les points qui vont pas, sinon je sais que je m’énerve tout seul et suis encore plus irritable.  
Ça vous le fait aussi ? Impression de jouer l’équilibriste entre « ça va » et « rien n’ira jamais ».  
Bon heureusement c’est que quelques moments dans la journée, pas en continu.  
 
 
Connaissais pas la cohérence cardiaque, peux pas dire    
 
Bon week-end au topic  

Comment vas petitealex ?
 
Pour résumer ce que je suis :
 
- Adopté dans un pays sud américain très petit
- Je ne connais pas mon pays d'origine, ni mes parents d'origines
- Très timide, très inhibé, un peu méfiant
- Fils unique
- Bon boulot professionnel, l'argent va bien aussi
- J'adore le calme et la campagne, que mon esprit soit tranquille et apaisé
- Petit, j'étais plus observateur qu'acteur
- J'ai souffert de dépression plus jeune, j'ai fais deux burn out avec arrêt maladie de 3 mois, je me suis relevé sans médocs, rien
- J'ai une personnalité anxieuse, angoissé, parfois tellement que je ne peux plus prendre de décision
 
- je fais du sport (de la marche 10km par semaine et 5 km par jour)
- Pas mal de voyages, j'adore ce sentiment de déconnexion de mon esprit quand je pars à l'étranger
 
Mais je suis angoissé en permanence avec parfois des crises d'angoisses violentes.
 
- Je suis allergique à la poussière
- J'ai des polypes nasaux, j'attrape très souvent des rhumes (est ce la cause ? peut on les enlever ?)
- J'ai été sous passiflore et alprazholam, j'ai arrêté ça ne règle rien, ça calme un instant mais c'est tout, mon objectif est de ne plus souffrir de ça.
 
je ne sais plus ou chercher, j'ai passé prises de sang, electro cardiogramme, analyse de sang.
 
je suis très sensible, hypersensible et même peut être surdoué (que m'a dit ma généraliste et celle qui s'occupe de gens de ce type là). J'analyse en profondeur et ne pas se prendre la tête est pour moi de l'impossible.
 
Mais ça vient d'ou ce truc ? aidez-moi ?
 
J'ai tout analysé moi même, pendant plusieurs années et je dirais que c'est multifactoriel , il y a plusieurs choses qui provoquent cet état de mal être.

 
Ça va plutôt bien pour le moment. J'ai plus vraiment d'angoisses ou de pensées parasites. Mais bon le mois d'octobre est toujours très difficile pour moi donc je m'attends à ce que ça revienne à vitesse grand V dans les semaines à venir.
 
Moi aussi je me triture le cerveau pour essayer de comprendre pourquoi je suis comme ça. Je pense aussi que c'est multifactoriel, une part d'hérédité et d'éducation. Perso, je pense que mon éducation y est pour beaucoup puisque ma mère est hyper angoissée. Mais bon même si on me prouvait par A+B que c'est ça qui est à l'origine de mon TAG, ça ne m'aiderait pas à en sortir complètement.
Je ne cherche plus trop à comprendre, c'est comme ça, maintenant faut que je trouve un moyen de m'en sortir car c'est pas possible de vivre comme ça.
 
Tu l'as peut-être déjà dit, mais tu consultes un psy en dehors de ton médecin généraliste ?

 
psychologue, magnétiseur, neurologue = rien trouvé, tous pense que c'est l'adoption (c'est la mode de dire ça alors que les études sur les effets de l'adoptions internationales ont commencé en ...2021 ! tant mieux d'ailleurs si ça peut avancer le sujet).
 
Le psychiatre j'évite. On m'a dit de ne pas jouer avec ça au risque d'avoir des médocs qui font plus de mal qu'autre chose.
 
Pour info, du sport j'en ai fait (karaté 5 ans, natation...escalade, basket), ça ne m'a procuré aucun bien. L'angoisse était toujours là. Pendant que mes camarades prenaient beaucoup de plaisir. C'est terrible. J'ai fait du théâtre également (Molière). J'étais aussi le souffleur car ma mémoire pouvait apprendre entièrement la pièce de théatre...là, j'ai compris mes capacités. Et j'angoisse de faire mieux quand je changerai de taff...je ne veux pas monter trop haut.
 
On m'a dit que j'avais un mental différent du standard mais pas autiste. C'est ça couplé à l'adoption plus une enfance compliquée.
 
La dernière chose à laquelle je pense, c'est un dérèglement des neurotransmetteurs. La chose qui m'apaise, c'est un bon verre de rouge le soir. Ou une bière le midi au restaurant. Ca fait du bien, je suis pas alcoolique mais ça me libère de mon mal être.
 
Multifactoriel c'est clairement le cas pour moi.
 
Je voudrais tellement être simple et ne pas me faire chier sur des bétises sans intérêt.
 
Petitealex : tu peux avoir une personnalité différente toi aussi, une particularité aussi    cherche la dedans. Souvent le cerveau gratte dans le vide et est en ébullition permanente. On ne peut pas l'arrêter.
 
Petite anecdote :
 
Il y a 4 ans, je bossais dans une multinationale (23 filiales) et la DRH m'avait dit, que je semblais être zèbre (comme son fils) et que je devais me méfier d'un burn out à force d'être comme ça. Et que ça ne préviendra pas quand ça arrivera....2 mois après j'étais claqué, je ne pouvais plus conduire ma voiture, j'ai développé une phobie de la route et des voitures qui a duré 9 mois.... heureusement que j'avais un TER SNCF à côté de chez moi pour éviter la route  par la suite, j'ai décidé de reprendre la voiture...sinon je n'aurais plus eu le courage de reconduire    effrayant ! c'est dingue.
 
J'ai déréalisé/dépersonnalisé durant 25 ans, la mort de ma grand mère m'a retiré ce symptôme. Depuis je suis dans l'angoisse permanente. Ca l'était moins avant. Je subis des blocages psychologiques par moment. J'ai du annuler des projets de vie. Faute d'avoir le courage d'avancer.
 
Demain c'est ballade, faut se forcer.
 
Quand j'allais bien, je m'étais dit que j'aller m'acheter une voiture qui me plaisait, pour me sentir bien. Et je me rends compte qu'un achat d'un matériel n'a pas/plus d'effet sur mon bien être. Je suis devenu minimaliste maintenant et possède le strict minimum. Je me sens mieux comme ça, je rends la vie basique, juste l'essentiel. Quand il y a trop de choses matériels autour de moi, j'angoisse. Comment l'expliquer....
 
 
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Mes parents vont sur le 70 ans...eux m'ont adopté. Moi mes parents bio, je ne sais pas qui sait, pas de photos non plus. Si mes parents meurt, ce qui arrivera, c'est humain, c'est la vie. C'est une partie de mon existence qui s'en ira. Donc cette sensation de me retrouver encore orphelin, sensation d'abandon. C'est ça, ce vide intérieur en moi me ronge. C'est mortel.
 
Même si je mets en couple (ce que je peux faire maintenant), ça ne règlera rien en fait, ce vide est en moi. Cette case manquante de ma vie ne peut pas revenir.
 
Mon angoisse est aussi dû à ça. Je suis comme une plante qui a grandie sans tuteur sur une base inexistante. C'est chaud !
 
La société actuelle me stress beaucoup également (les médias, l'actualité, le comportement des jeunes de maintenant), je me sens en décalage permanent.
 
Le dernier remède que je vais faire, quitter la région dans laquelle j'ai grandis et ou habite mes parents. Je pense que j'ai besoin de renouveau, d'autre horizon. Peut être que j'oublierai mon passé en m'installant dans 2 régions plus loin. (ce que j'ai déjà fait sans succès sur mon angoisses, c'était parfois pire).
 
D'autres adoptés à l'internationale souffre aussi de ce mal être. Une s'est expatriée à Londres, elle va bien après être parti. La sensation, l'angoisse on disparu. Comment l'expliquer ? L'adoption m'a sauvé, car je serais mort (pas de quoi me nourrir à l'époque). Un autre ami adopté qui habite en Suisse (parents Suisse), a souffert d'angoisse et en souffre encore. De très forte crise.
 
AU SECOURS ! AIDEZ MOI !  

Je ne te l'ai pas mis en majuscule car je ne sais pas le faire, mais j'espère que tu liras attentivement et comprendra pleinement ce que te dit PtiteAlex.

Tu ferais bien de prendre rdv avec un médecin psychiatre si tu te sens autant en détresse. Je te le dis en toute bienveillance.

RDV pris chez le généraliste à l'instant.
 
Je vais demander à retirer mes polypes nasaux. Qui me causent des soucis pour respirer (une gène, c'est désagréable). Aucune idée si ont die ça, mais le débit pour respirer est réduit.  

Les médicaments psychiatriques ne règleront pas les problèmes existentiels de worldtrotter, ni son sentiment de vide intérieur...  
Bien sûr, les tranquillisants et les antidépresseurs diminueraient probablement ses crises d'angoisse. Mais ça n'arrangerait pas les problèmes de fond.
 
Voilà, tu as raison de t'en passer tant que tu le peux.  
Comme tu dis, tu es arrivé à te relever sans médoc jusque là, tu peux continuer.
 
En te lisant, je trouve que tu te débrouilles très bien avec tous tes problèmes et tes angoisses.
Evidemment, avoir tout le temps ce mal-être et ces angoisses, ça ne doit pas être facile.
 
Imaginons que tu essayes des antidépresseurs : tu serais sûrement plus zen, détaché, ce serait un soulagement, c'est certain.
Tu serais probablement moins hyperactif, tu arrêterais de courir partout pour calmer tes angoisses.
Il y a pas mal de gens qui disent atteindre une telle zénitude sous antidépresseurs qu'ils n'en ont plus rien à foutre de rien, pour le lâcher prise ces médicaments peuvent être très efficaces...    
A la limite, si un jour tu veux voir comment ça fait d'être dans cet état, tu pourrais imaginer d'en prendre. Tu sembles assez fort pour pouvoir les arrêter ensuite.
 
Sinon tu parles toujours de tes problèmes psychologiques avec des gens ?
Avoir une écoute extérieure, ça sert bien pour exprimer ses problèmes de manière constructive.
Il y a des gens qui arrivent à s'aider eux-mêmes rien qu'en se confiant à un journal intime (par exemple), mais en général c'est plus facile en en parlant à n'importe qui (psychologue, coach, quiconque avec une bonne écoute...)

 
J'évite d'en parler, il y a de quoi casser le moral de tout un régiment. Les gens ont tous des problèmes en fait    
J'en parle à ma meilleure connaissance qui a connu ce type de passage. On s'aide comme ça.    Nous n'en parlons plus. Y penser tout le temps n'aide pas à la guérison.
 
Je suis d'accord avec toi, il s'agit d'un vide existentiel peut être aussi.
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vide_(sentiment)   intéressant
 
L'année prochaine je retourne sur mon lieu de naissance, je ne cherche pas à rechercher mes parents (c'est à éviter....surtout quand le fils s'en sort et est en Europe).
 
Un indice en plus, je me sens en insécurité quand je sors dans un endroit que je ne connais pas. Légère angoisse. Mais cette méfiance est là. C'est fou   A un moment, je ne pouvais plus aller dans un hypermarché. C'était impossible.

Je pensais plutôt à en parler à quelqu'un que tu payes... Un professionnel.
Après, si tu trouves qu'y penser tout le temps, ça ne fait que remuer le couteau dans la plaie, c'est compréhensible que tu n'aies pas envie...
C'est à toi de voir si les approches psychothérapeutiques te font plus de mal que de bien.
 
 
 

J'ai déjà payé un magnétiseur qui m'a expliqué une leçon de vie (qu'on m'a roulé sur la gueule gamin et au collège).
 
J'ai payé un psychologue, ça m'a fait du bien mais c'était temporaire avant que ça ne recommence.
 
Vous pensez que c'est l'adoption ?
 
A force, je vais oublier. C'est évident je me bat. Dès que je me sens mal je le note sur un carnet pour comprendre pourquoi et quand ça se manifeste.
 
J'ai même changé mon alimentation pour voir. J'ai supprimé la viande, je suis devenu végétarien durant 1 an. J'ai pris du poisson. J'ai été uniquement vers le BIO. Rien n'a changé. Juste moins mal au ventre

 
 
tu devrais essayer de retrouver tes parents géniteurs, ça te ronge on dirait bien.
et je suis certaine qu'ils seraient très très contents de voir qu'ils ne se sont pas séparés de toi pour rien

Cette idée de "retour aux origines" me rappelle un témoignage que j'ai entendu cette semaine sur France Culture (le témoignage se situe entre 01:40 et 11 minutes dans l'émission) :  
c'est l'histoire d'une fille malgache, née d'un père indien qu'elle n'a pas connu et d'une mère qui l'avait eue d'une histoire de jeunesse avec le père indien, la mère n'ayant pas vraiment désiré sa naissance.  
Jusqu'à 14 ans, elle a été élevée par ses grand-parents et allait très bien.  
A partir de  14 ans, sa mère qui ne l'avait pas désirée l'a repris avec elle en France, et la fille est devenue si angoissée qu'elle n'arrivait plus à manger, d'où une anorexie persistante durant 28 ans.
Plus tard, quand elle racontait son histoire et ses problèmes à des gens, tous les psychologues "amateurs" lui disaient qu'elle devrait aller en Inde, visiter la terre de son père.  
Ce qui ressemble fort à un conseil de psychologue "de comptoir".
Et pourtant, au bout de vingt-huit ans d'anorexie, elle a été "miraculeusement" guérie par un voyage en Inde.  
Bon, c'est une histoire assez unique et bizarre, qui a peu de chance d'être répliquée, mais c'est toujours intéressant à écouter - même si ce genre de miracle a à peu près autant de chance de se reproduire que de gagner au loto...

Vaut mieux travailler un peu le sujet de la rencontre avec ses parents bio avec un psy avant

Tu sais pas comment ils vont réagir et ça peut faire du bien comme t'enfoncer encore bien plus
Le sujet de l'adoption est connu, les études ne datent pas de 2021
Mais tu peux bouquiner autant que tu veux là dessus il faut travailler tout ça avec un pro pour espérer aller mieux

Faudrait qu'il creuse ce qui le gêne dans l'adoption. Est-ce que c'est seulement le fait de ne pas connaître ses parents biologiques ou son histoire ? Il est pas obligé de rencontrer ses parents biologiques même s'il retrouve leur trace.

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Je n'ai pas de photos d'eux mais j'ai une photo de mon lieu de naissance, et je viens de retrouver une adresse dans un vieux document (j'ai du passé le document à la lampe de bureau et repasser sur les lettres, l'encre de machine à écrire ça finit par s'effacer avec le temps).... Pour moi c'est l'adresse de ma mère... Mais dans ce pays, les gens passent leur temps à déménager d'un état à un autre, d'une ville à l'autre. C'est leur mode de vie.
 
D'après un témoignage, ma mère bio était très pauvre (logique vu mon adoption) et très discrète, très retiré, timide.    et je le pense (très angoissé, je suis né par césarienne). Ce pays fait majoritairement de la césarienne même quand il n'y en a pas besoin, car ça rapporte beaucoup d'argent aux hopitaux et médecins.
 
L'adoption était terrible dans ce pays dans les années (début 90). Quand un adulte allait à l'orphelinat ou dans un endroit très pauvre, c'est une armée de gosse qui courrait pour s'accrocher aux jambes, en criant "Papa, papa, maman". Ce témoignage récent m'a glacé littéralement.... (je ne suis pas un enfant volé ou issu d'un trafic de l'adoption....puisque ce genre de pratique a été hélas très courante).
 
En clair, je ressens une angoisse, un vide existentielle. Je me sens avec aucune racine.
 
Un gars adopté dans la même ville que moi est habitant en France, est très angoissé continuellement. Quand on croise les infos...il en ressort de l'angoisse. D'autres ont été adoptés par des parents monégasques.... et là aussi c'est beaucoup d'angoisse inexpliquée.
 
En 2022, je retourne chez moi, qui sera un grand inconnu.
 
Je suppose que beaucoup d'expatriés, de migrants subissent ce genre de chose, de l'angoisse du stress. Je n'ose imaginez pour les survivants du Bataclan      Rien que d'y penser, j'ai mal pour eux.
 
Heureusement que ce pays applique la contraception maintenant  

 
Tu décris la situation à l'époque, tu connais donc déjà un peu. Mais tu cherches quoi dans tout ça ? A confirmer que ta mère était pauvre et timide ? Qu'elle a bien fait de te laisser à l'adoption ?
J'ai l'impression que tu n'as pas tellement envie de creuser.

 
Je vais dans ma ville de naissance en 2022. J'ai besoin de voir. Je dois voir ce contraste entre ici et là bas. Ca va bien me remettre les idées en place. Et accepter qu'en France c'est chez moi et que si je suis ici, ce n'est pas pour rien.
 
Le fait de ne pas savoir d'ou on vient est étrange, on se sent incomplet, on est comme en orbite autour d'un truc qui n'existe pas. C'est le dernier remède et j'espère voir cela comme une guérison. Après tant pis.

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c'est quel genre de pensées ?

J'en ai sans arrêt, je sais pas si les ad pourraient m'aider là dessus

 
Il paraît qu’il y a toujours un effet rebond au sevrage. C’est peut-être juste transitoire. T’as revu le médecin ?

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Merci docteur. Mais quand quelqu'un crie AU SECOURS ! AIDEZ-MOI ! JE ME NOIE ! Mon 1er réflexe n'est pas de lui faire un cours de natation.
 

Ah oui effectivement, ca peut etre un peu penible.