Reprise du message précédent :
mais +1000 même souci ici.  
 
J'ai enduré ça des années, c'est en partie pour ça (je pense) que je suis dans cet état aujourd'hui plus aucune confiance en moi, sensation d'être inutile à la société, quelques cdd nobrain de temps à autre....

Je compatis, j'avais la phobie des entretiens d'embauche et du monde du travail en général.  
Enfin j'avais un genre de phobie sociale assez ciblée là-dessus, la phobie de se faire évaluer, juger, tout ça...
Je ne sais pas pourquoi j'en parle au passé, d'ailleurs, je ne l'ai jamais soignée.    
 
Mais bon, depuis que j'ai trouvé un boulot (y'avait pas d'entretien, on m'a juste téléphoné pour que je vienne faire un remplacement...), ce qui est bien c'est que je n'ai plus besoin d'en chercher un...  
Par contre le boulot est pas terrible, forcément.
Comme chantaient les Smiths, "je cherchais un boulot, j'en ai trouvé un, et Dieu sait comme je suis malheureux maintenant..."

Ah ben ça... Enfin comme je suis passé de "phobie" du monde du travail à "ressentiment extrême" (je supporte plus rien ni personne, je vois que les défauts) c'est pas demain la veille que je trouverai un taf qui me satisfait à peu près.

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Exactement la même...  
 
Je détestais tellement ça, que même en grandissant, j'ai jamais eu les couilles de lui dire d'arrêter ses conneries, de peur de remettre une pièce et que ça reparte pour 3j...
 
Et en plus comme elle avait le chic pour faire en sorte que ça soit toujours la faute du pater, j'avais plus tendance à rebasculer ma rancoeur sur ce dernier

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Je comprends...
Elle va paradoxalement mieux depuis la mort de sa mère (longue maladie, ça a été l'enfer, crise sur crise pendant 3/4 ans) elle consulte et est sous anti dépresseurs, ya plus un mot plus haut que l'autre à la maison...

et du coup tu penses que c'est la source de tes soucis ? je commenc eà me poser vraiment la question

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Pour l'alprazolam t'as oublié l'effet sur la libido (enfin ça dépend si on le classe comme vraiment désagréable ). Enfin chez moi c'est peut être aussi un symptôme d'une légère dépression. Xat t'as tes tests ?  
 
 
Pour le dosage j'ai le cachet en 0.25mg, sécable en 2, encore facilement sécable en 2 aux ciseaux. 3 fois par jour t'as les 0.18mg. Maintenant que j'ai presque arrêté, je recoupe ce dernier morceau en 2 (c'est là que ça se complique vraiment )
 
 
Pour le stresse en continue c'est à peu près ça, sauf que je m'infligeais pas ce stress volontairement. Mais je le "compensais" (je mets des guillemets parce que je savais pas faire autrement, et que plusieurs tentatives d'arrêt ont échoué) avec l'alprazolam. Maintenant en arrêtant j'ai appris à gérer certaines choses désagréables, et je ressens au final le même niveau de stress que sous le traitement, tout en ayant l'impression d'être moins "speed".
 
Je sais pas si c'est clair ?  
 
Un peu comme un grand sportif qui se doperait pour tenir son niveau, et qui se rendrait compte en arrêtant le dopage que finalement il peut vivre sans même s'il est moins performant (comparaison à moitié foireuse).
 

Je pensais à la famille justement. Je leur en ai toujours pas parlé, pas sûr de le faire un jour, pas sûr que ce soit utile.
 
Mon psy m'avait plus ou moins incité à parler de mes problèmes à mes parents (dans l'optique de m'affirmer à mon avis).

 
Je n'ai pas ressenti de changement au niveau de ma libido pour ma part. Mais je l'ai déjà en grande partie perdue à cause de mon trouble panique.
 
Je crois savoir ce que tu veux dire, en gros le stress c'est l'anxiété passagère de faible intensité que tu arrives maintenant à gérer ?    
 
 
 

   
 
Je ne comprends pas non plus... ça va bien de blablater sur l'XP mais l'essentiel est de savoir quand même si on est fait pour le taf. Parcequ'entre théorie et pratique... il y a un monde.

C'est probablement plus de l'anxiété que du stress, oui.  
 
Maintenant je gère mieux (c'est aussi "difficile" que quand je prenais l'alprazolam, sauf que j'en prends plus), et surtout  en bonus je réalise que j'étais toujours anxieux (normal, c'était le problème) à penser au moindre petit truc qui peut arriver, sans penser à plus long terme.  
 
Bref je "respire" un peu plus maintenant (et je me demande comment "avancer" sur des problèmes à long terme plutôt qu'à court terme)
 

J'en parlerais jamais à ma famille
 
Etrange que ta psy te conseille ça mais ça dépend des rapports que tu as avec ta famille

ma frangine ça va, bon elle est un peu taciturne et réservée comme moi, mais elle a une vie normale@baraque@mariage, alors que pour moi tout ça c'est de la science fiction  

Mais tellement, un entretien pour blablater sans cesse ça ne sert a rien... Entre la théorie et la pratique il y a un monde.

j'ai taffé un temps à l'étranger, les mecs regardaient ton CV 30sec, discutaient 5min et tu commençait le lendemain, on te fout dans le bain, tu gères on continue, tu gères pas, bye bye, simple.
 
ici mais laisse tomber bientôt faudra pisser dans un bocal après avoir détaillé ton CV mois par mois.

Bon, les dieux de la médecine ont eu pitié de moi, on a trouvé la bonne molécule qui me permet d'aller mieux
j'espere que le quotidien de tous le monde s'améliore également

 
Pas mieux, tous les psys et psychologues m'ont clairement déconseillé d'en parler et m'engager dans une thérapie familiale  

 
Peux-tu en dire plus ? et sur ta libido ça a un effet ?
Je prends de l'escitalopram et niveau libido, c'est assez dévastateur...

Faut voir l'entourage familial aussi
À part ma famille proche le reste vaut peau de zob, ils ont jamais été à l'écoute, forcément ça sert à rien d'en parler

Maintenant je les vois plus du tout, comme d'habitude ils doivent se dire qu'ils ont rien à se rapprocher et qu'ils sont parfaits
Les familles toxiques créent des personnalités narcissiques en pagaille j'ai l'impression

Est-ce qu'il y a des émotions qui vous mettent clairement dans le bad ? Comme la colère ou la rage ? J'ai remarqué que depuis 2/3 ans je suis pas mal irritable et que, dès que j'éprouve un sentiment de colère ou de frustration, ça m'affecte beaucoup et me met du coté obscur de l'humeur
 
Que faites vous contre ça ?

Si tu en as conscience c'est déjà bien franchement

Ensuite il faut savoir pourquoi tu te mets en colère
Si tu y arrives, repérer que tu es colère le plus tôt possible, afin de pouvoir te calmer naturellement : faire une activité relaxante, respirer amplement etc.

J'en ai à peu près conscience mais c'est une émotion que j'ai beaucoup de mal à contrôler, elle peut survenir pour différents sujets sans que j'en comprenne réellement son origine.  
Après, une fois qu'elle est là j'essaye de me relaxer ou de penser à autre chose comme tu dis mais parfois c'est trop tard et le mal est fait.

Pareil par moment.
Par exemple quand les gamins me gonflent et que je "crie" un peu trop fort, ça me déprime derrière

Je dirais qu'il faut remonter à la source, après se mettre en colère de tps en tps est normal

En sachant d'où vient ta colère précisément , en prenant le tps d'être à ton écoute, normalement tu arrives à gagner du contrôle sur ces accès de colère

Par contre je sais pas si tu arriveras à identifier ça tout seul

 
Il me semble que la plupart des AD sont dévastateurs pour la libido...  
 
Moi, je ne l'avais pas remarqué car elle était déjà à zéro avec mon trouble.  

C'est un peu un pléonasme ça non ?    

 
en dépression sans médoc c'est déjà pas ouf de toute façon nickel pour le célibat  

 
Pléonasme oui et non, ça dépend du type de dépression mais tu as raison, c'est un peu le serpent qui se mord la queue puisqu'irritabilité et dépression vont en général de paire...
 
 
 
Pour la libido, moi ça me fait flipper ; sur mes rares branlet**s, je ressens quasi rien et j'ai du mal à aller au bout  

Quand c'est bien dosé t'es une machine de guerre

 
j'en parlerai à mon psy, en lui demandant le bon dosage pour la guerre  

Sinon pour ce problème là, brintellix est beaucoup mieux. Les effets sont quasi inexistants. Tu gagne juste un peu d'endurance c'est pas mal

Moi je préfère que ça me la coupe.
La fluoxétine me fait ça.

 
Pourtant il me semblait que cette molécule récente était plus ou moins proche de l'escitalopram non ? C'est du à quoi du coup ?

D'après mon psychiatre c'est une évolution de seroplex, où ils auraient entre autre bossé sur la réduction des effets secondaires. Mais pour avoir pris les deux molécules j'ai senti une différence

 
Ok merci pour l'info ; je vais surement en parler à mon psy du coup

Tu nous diras ce qu'il en dit ça m'intéresse

Ah moi j'arrive au bout et c'est régulier, mais par contre c'est devenu aussi routinier et excitant que de boire un café ou faire des mots croisés.

Bon ce qui me rassure, c'est que parfois dans la rue j'ai encore des petits moments d'excitation devant une belle demoiselle  

Mais le temps où je pouvais limer n'importe qui avec 2g toute la nuit c'est terminé par contre..

 
T'inquiète, ça va revenir, tu vas pouvoir limer à nouveau  (enfin, il parait... d'après mon médecin )

C'est purement psycho, si au fond de toi t'as pas envie, que tu stresses de pas assurer ben...

 
Psycho pour les aspects liés à la dépression peut-être mais j'ai clairement senti une différence avant et après médicament qui n'est pas psychologique mais bien due au médicament. La perte de libido due au médicaments part après le traitement normalement.

J'ai toujours de l'alprazolam sur moi du passiflora composé. En avoir à proximité me rassure beaucoup.
 
J'ai parfois l'impression de perdre le contrôle de ma vie, parfois des angoisses terribles se manifestent (une forte intensité, impression de mourir). Aucune idée du pourquoi....
 
J'ai eu du harcèlement dans une entreprise (très fort durant 9 mois). Je ne sais pas comment j'ai réussi à résister.
Et puis les aléas de la vie (qui n'est pas un long fleuve tranquille), c'est loin d'être une série à l'américaine ou tout est beau.